Êtes-vous « tannés », pour demeurer poli, de cet atroce printemps? Parlons donc golf avec la promesse de ne pas faire allusion à toute cette pluie qui nous tombe dessus. Il y a des Québécois qui jouent… ailleurs sur la planète.
À Nashville, il n’y a pas que PK et les Predators qui seront en séries la semaine prochaine. Joey Savoie et l’équipe de l’Université Middle Tennessee le seront aussi, puisqu’elle est l’une des 81 institutions américaines retenues par la NCAA pour disputer les championnats régionaux en division I.
Ce défi aura lieu du 15 au 18 mai. Il sera d’autant plus intense que la compétition a lieu sur le parcours des Blue Raiders.
« Ça fait exactement 18 mois que nous nous préparons pour ce moment », ne cache d’ailleurs pas l’entraîneur-chef, Brennan Webb.
À l’instar de PK, Joey est un transfuge. Middle Tennessee est allé chercher, l’été dernier, le champion amateur du Québec à l’Université Saint Leo, en Floride, de façon à dynamiser sa formation et cette décision était assurément la bonne.
« Je n’ai jamais vu un joueur avoir un tel impact sur l’équipe en une si brève période », affirme « coach » Webb en parlant de son as québécois.
Membre du club Pinegrove lorsqu’il revient à la maison chez ses parents Hélène et Pierre à Saint-Jean-sur-Richelieu, Joey a effectivement répondu aux attentes et plus encore en vertu de sa moyenne de 71,5 qui le situe au deuxième rang dans ce département dans l’ensemble de sa conférence.
Parfait gentilhomme, Joey a fourni un rendement tout aussi exemplaire en classes. Il va obtenir son diplôme avec une note d’excellence. Il est destiné aux honneurs individuels autant sportifs qu’académiques. Mais ça, on s’en reparlera…
L’objectif de son équipe, cette semaine, est d’atteindre les finales nationales à la fin du mois. Ce ne sera toutefois pas une évidence, puisque Middle-Tennessee est classée 9e et que ce ne sont que les cinq premières qui accéderont à la finale, à la fin du mois, à Chicago.
L’an dernier, Joey Savoie avait non seulement participé, mais aussi remporté le championnat NCAA avec Saint Leo et Hugo Bernard comme coéquipier, mais c’était en division II.
Une autre Tanguay se pointe
En cette période de la fin des cours dans les universités, sachez que les Québécoises qui s’y développent vont très bien aussi.
En plus d’Anne-Catherine, qui évolue au sein du circuit Symetra, une autre Tanguay (Valérie celle-là qui vient de Saint-Hyacinthe) devrait faire parler d’elle cette semaine avec l’équipe des Sooners d’Oklahoma. Rappelons que cette équipe est toujours sous la tutelle de Véronique Drouin, de Beauceville, et sera en compétition à Bullock, au Texas, du 8 au 10 mai.
Valérie Tanguay sera nommée à la constellation d’étoiles « Big 12 » pour une deuxième année de suite.
Une autre Québécoise, Katherine Gravel-Coursol, du Club de golf Le Blainvillier, sera à Athens en Géorgie, durant ces mêmes dates. La gauchère représentera Kansas State aux championnats régionaux.
Question de temps pour Anne-Catherine Tanguay
Toujours cette semaine, après une semaine de pause du circuit Symetra, il faudra surveiller Anne-Catherine Tanguay, qui revient au jeu dès jeudi au tournoi Healthcare Foundation de Greenwood, en Caroline.
Ce rendez-vous s’avère particulièrement important en raison de la bourse. Le gros lot dimanche sera de 30 000 $ alors que la moyenne au circuit se situe davantage autour de 18 000 $ et 16 000 $.
On le mentionne parce que l’argent fait foi de tout dans ce circuit. Les dix premières à la fin du calendrier accèdent à la LPGA.
Anne-Catherine Tanguay se situe au quatrième rang des boursières avec des gains de 25 285 $ jusqu’ici cette saison. Elle a terminé dans le top 10 dans quatre des cinq tournois auxquels elle a participé.
La golfeuse de Québec, diplômée de l’Université de l’Oklahoma, est première dans la catégorie des oiselets avec 61 en 15 rondes et elle a remis 11 cartes sous la normale.
« La question n’est plus de savoir si Anne-Catherine va gagner, mais quand elle le fera », écrit-on à son sujet sur le site web du circuit Symetra.
Super lundi de qualifications
Parler d’un super lundi est tout à fait juste quand il est question aux qualifications à l’Omnium des États-Unis.
Pas moins de 25 de ces qualifications seront disputées au cours de la journée, dont celle se déroulant au club Beacon Hall, à Aurora en Ontario. Il s’agit d’une première canadienne de la USGA.
Parmi les participants, il y aura les Québécois Keven Fortin-Simard et Christophe Bélair, qui évoluent lundi à Haworth, au New Jersey, alors que Beon Yeong Lee, est à Aurora.
LeBlanc a hâte au mois de juin
Parmi les gens qui ont hâte que le mois de juin arrive – et la liste est longue – il y a Maude-Aimée LeBlanc.
La semaine passée au Mexique, pour le tournoi Lorena Ochoa, une étape du circuit de la LPGA qui avait la particularité de passer à la formule au jeu par trous, Maude-Aimée a baissé pavillon 3 et 1 dès le premier tour devant l’éventuelle championne, la Coréenne Sei Young Kim.
LeBlanc avait pris les devants en enlevant le 2e trou, mais sa rivale avait ravi six trous par la suite contre trois au total pour sa part.
C’est en juin l’an passé que LeBlanc avait débloqué pour compléter tous ses tournois du reste du calendrier.
Le circuit de la LPGA fait une pause cette semaine avant de reprendre ses activités le 17, au club Kingsmill, en Virginie.
Bravo Hutch!
C’est avec reconnaissance que l’on décerne le prix de l’oiselet de la semaine à Ian Hutchinson.
Son intronisation ces derniers jours au Panthéon du golf de l’Ontario est absolument méritée. On félicite Golf Ontario pour l’hommage qui lui est rendu.
Mine de rien, Hutch, qui inclut les pointages québécois sur Golf News Now dans les plus grands tournois, y a dépassé le million de visiteurs.
Cinq pieds et sept pouces…
Telle est la taille de Brian Harman, vainqueur du tournoi Wells Fargo ce weekend et on ne parle pas de sa « grandeur ».
Par contre, on peut dire qu’il a eu recours à chacune de ses 150 livres, pour éclipser les taupins avec un long coup roulé pour la victoire!
Une pensée sincère
Ma pensée va à tous les sinistrés des inondations historiques qui frappent le Québec.
Dans l’Outaouais, des dirigeant de clubs de golf estiment qu’ils devront cesser leurs opérations pendant au moins une dizaine de jours encore tellement l’eau sur le parcours est hors de contrôle.