Les changements aux règles du statut d’amateur aideront à initier au golf les populations moins desservies
« Règles du statut d’amateur. » « Croissance du golf. »
On a rarement entendu ces deux expressions prononcées dans une même phrase.
Mais rendons à César ce qui est à César. Les règles du statut d’amateur sont essentielles pour préserver l’intégrité du jeu en délimitant clairement la différence entre un golfeur amateur et un professionnel. Par exemple, les amateurs ne doivent pas accepter de paiement ni quelque autre compensation pour donner des leçons de golf. (Les leçons de golf consistent à enseigner les mécanismes de l’élan du bâton pour frapper la balle). Au Canada, ce mandat appartient aux membres de la PGA du Canada.
Cependant, de récentes modifications apportées à ces règles prévoient une exception si l’enseignement fait partie d’un programme qui a été approuvé à l’avance. À ce jour, deux programmes : First Tee – Premier départ Canada et Iron Lady Golf sont des programmes approuvés. Chaque demande est examinée conjointement par Golf Canada et la PGA du Canada.
« Ce changement est une excellente occasion de montrer comment les règles du statut d’amateur peuvent être un élément positif pour soutenir les golfeurs amateurs et propager la pratique du jeu, en particulier au sein des groupes de population mal desservis, déclare Mary Beth McKenna, directrice des championnats et des règles amateurs de Golf Canada. Une telle modification permet aux programmes approuvés de rémunérer les golfeurs amateurs pour leur temps lorsqu’ils aident à initier des gens au jeu de golf. »
La modification des règles ne signifie pas que les amateurs peuvent désormais gagner leur vie à plein temps en enseignant le golf, insiste McKenna. Ce qu’elle permet, c’est une compensation raisonnable pour le temps consacré à aider les débutants, et non à enseigner le jeu. Le fait qu’il s’agisse d’un programme approuvé veut dire que le nombre d’heures consacrées à l’enseignement est limité, de manière à s’assurer que l’amateur reste dans le cadre des paramètres approuvés.
First Tee – Premier départ est le programme de développement des jeunes à plusieurs niveaux de Golf Canada. Iron Lady Golf est une initiative privée bien établie visant à initier les femmes au golf (à ce jour, plus de 20 000 femmes en ont bénévicié). L’objectif est d’aider les femmes à se sentir plus à l’aise en étant instruite par des entraîneures féminines. Mais comme les femmes ne représentent qu’une petite fraction des membres de la PGA du Canada, il est presque impossible de recruter une golfeuse professionnelle pour chaque session.
C’est pourquoi la fondatrice d’Iron Lady Golf, Lindsay Knowlton, une professionnelle de classe A de la PGA du Canada, s’appuie sur ce qu’elle appelle des « ambassadrices », des golfeuses amateurs expérimentées qui aident à enseigner les principes de base de l’étiquette, des règles et de la navigation sur un terrain de golf.
« Lorsque j’ai appris que notre programme avait été approuvé, j’étais folle de joie car cela signifie que nous avons la possibilité d’initier davantage de femmes au golf au Canada, déclare Knowlton. Nous sommes emballées par l’idée d’aider plus de femmes à dire “oui” au golf, en le rendant plus accessible et moins intimidant. Nous nous concentrons sur le travail avec les golfeuses débutantes et intermédiaires. Lorsqu’une personne manifeste un intérêt pour un encadrement plus poussé de son élan, nous pouvons l’orienter vers une professionnelle de la PGA. Nous offrons à ces femmes de l’encouragement et un sentiment d’appartenance à une communauté, d’inclusion. C’est ce qui fait persévérer les gens au golf. »
L’objectif de cette règle spécifique (règle 4) est double. Premièrement, élargir l’ouverture d’accès au golf pour y accueillir plus de personnes issues d’une plus grande variété de segments démographiques. Deuxièmement, offrir aux débutants le soutien et les conseils de golfeurs plus expérimentés qui, dans le cas d’Iron Lady Golf, leur ressemblent, c’est-à-dire des femmes.
« Ça peut être une source d’inspiration, déclare McKenna. Voir un amateur ou un pro accompli qui s’avère être une femme est très porteur et le niveau de confort augmente de façon exponentielle, surtout pour une débutante. »
Pour Knowlton, cette modification des règles change littéralement la donne. Et elle ajoute : « C’est la preuve que Golf Canada et la PGA du Canada sont engagées à 100 % dans la croissance du sport au Canada. »
Connaissez un programme d’initiation au golf qui pourrait se qualifier? Les Règles du statut d’amateur modernisées, qui vous aideront à en savoir plus à ce sujet, sont accessible. ici.
Pour en savoir plus sur First Tee – Premier départ Canada, cliquez ici.
Le robot Pik’r révolutionne le terrain d’exercice
Il semble que la technologie moderne menace une autre tradition de golf séculaire.
Eh oui, les jours où l’on prenait un malin plaisir à frapper le grillage protecteur du préposé au ramassage des balles sur le terrain d’exercice sont peut-être révolus. (Plaisir qui s’intensifiait de façon exponentielle si vous connaissiez le préposé en question.)
La dernière innovation en ce domaine est le Pik’r de Korechi, un robot automatisé qui s’attache à n’importe quel équipement de ramassage des balles sur le marché.
Korechi Innovations Inc., une entreprise établie à Oshawa, ON, produit depuis des années des robots agricoles pour l’ensemencement, le désherbage, les labours et diverses autres tâches dans les champs. En 2019, Korechi a fait la démonstration d’un nouvel appareil sur un terrain de golf, dans le but d’en faire une tondeuse autonome.
De telles tondeuses existent déjà et sont commercialisées par de plus grandes entreprises mieux connues, et les surintendants de terrain se sont demandés si ces robots pouvaient être attelés à un autre type d’équipement : les ramasseurs de balles à rouleaux pour les terrains d’exercice. Les ingénieurs de Korechi ont étudié la question et installé un attelage universel à leur robot avant de retourner au club de golf.
« Nous étions une vingtaine à regarder cet engin faire des allers-retours sur le terrain comme une Zamboni, ramassant toutes les balles, se souvient Jim Clark, directeur des ventes et du marketing de Korechi. Mais nous nous sommes demandé s’il existait un marché pour ce produit. Ou était-ce la solution à un problème que personne n’avait? »
Pendant les deux années (de pandémie) qui ont suivi, l’on a effectué des essais intensifs sur le terrain de l’Oshawa Golf and Curling Club jusqu’à ce que, cet automne, l’on dévoile le Pik’r au grand public dans le cadre d’une « annonce douce » sur les médias sociaux et LinkedIn. La réaction a été stupéfiante.
« Maintenant je sais ce qu’on ressent quand notre message devient “viral”, ajoute Clark. Les appels et les courriels ont afflué de la part de clubs de golf au Canada et aux États-Unis, et ils continuent d’arriver chaque jour. »
Étant donné que le Pik’r à grande capacité peut récupérer jusqu’à 4 000 balles en une heure et fonctionner 10 heures sur une seule charge de ses batteries au lithium, Clark a été quelque peu déconcerté par le nombre de clubs haut de gamme ayant relativement peu de membres qui ont exprimé leur intérêt.
Bien que les terrains d’exercice très fréquentés (où se frappent 15 000 balles et plus chaque jour) représentent le marché cible, Clark affirme que c’est la technologie cool de Pik’r et son caractère unique qui intriguent ces clubs. « C’est un système élégant, presque furtif. Il y a vraiment un facteur “wow” quand vous le voyez à l’œuvre. » (Il a raison : c’est presque hypnotisant pour un golfeur de regarder la vidéo sur le site web de Korechi.)
Mais l’un des facteurs les plus déterminants du succès potentiel du Pik’r est peut-être la crise de la main-d’œuvre qui affecte toutes les industries, y compris le golf. De fait, l’article de couverture d’un prochain numéro du magazine de la PGA of America porte sur les défis d’embauche de personnel – c’est dire à quel point notre secteur est touché.
Pik’r fera partie de la section Innovation Spotlight du PGA Merchandise Show qui aura lieu en janvier prochain en Floride et auquel participent chaque année environ 40 000 professionnels de l’industrie golfique (avant la pandémie). Le fait que le robot se présente au travail tous les jours, quel que soit le temps qu’il fait, constitue peut-être sa caractéristique la plus attrayante pour les clubs de golf et les terrains d’exercice ayant des problèmes de personnel. Le Pik’r n’est offert qu’en location, ce qui signifie qu’un établissement de golf ne paie que pour les mois où il en a besoin.
« De nombreux terrains de golf doivent fermer plus tôt qu’ils ne le souhaitent à la fin de la saison parce que la plupart de leurs employés sont retournés à l’école ou au collège, explique Clark. Cela n’arrivera pas avec un Pik’r. » La société soutient également que l’appareil réduit jusqu’à 90 % la main-d’œuvre et les matériaux nécessaires.
Entre autres avantages additionnels, le Pik’r fonctionne sur batterie (pas de combustible fossile), il est plus léger que la plupart des tracteurs-ramasseurs conventionnels (moins de compaction du sol) et il peut être commandé à distance par le truchement d’une appli (sans supervision humaine directe).
Pour en savoir plus, visitez le site www.korechi.golf.

(Jim Clark, un bénévole de longue date pour Golf Canada, est gouverneur honoraire à vie de Golf Canada et lauréat du prix Dick Grimm de l’Association des journalistes de golf pour son importante contribution au golf canadien.)
Neuf tuyaux pour ta première partie de golf
Le jeu de golf connaît une popularité sans précédent et, si vous lisez ceci, vous faites sans doute partie des milliers de personnes qui s’adonnent à ce sport pour la première fois.
L’attrait du golf est évident : c’est un exercice amusant, une activité de plein air qui est aussi une occasion de se faire des amis. Comme tout sport ou passe-temps récréatif, il nécessite l’apprentissage de quelques principes fondamentaux et un peu de pratique pour pouvoir en profiter au maximum.

Voici neuf conseils pratiques pour vous aider à apprécier le golf (incidemment, neuf trous, c’est le parcours idéal pour les débutants) :
1. Consultez la Toile.
Il existe une foule de sites web qui offrent des conseils utiles aux débutants de tout âge. Cela va des règles de base, y compris l’étiquette du sport, aux principes fondamentaux de l’élan de golf.
2. Trouvez un parcours.
Une recherche en ligne vous permettra de répertorier les terrains de golf de votre région, notamment en cliquant ici. Cherchez avant tout un terrain public ou « semi-privé » (qui accueille des golfeurs publics en plus de ses membres). Allez faire un tour à la boutique de golf du club choisi et présentez-vous en précisant que vous êtes un golfeur débutant. Renseignez-vous sur les programmes d’initiation au golf qu’ils proposent et si cela vous intéresse, inscrivez-vous.
3. Consultez un pro.
Presque tous les terrains de golf du pays emploient un professionnel de la PGA du Canada. Ils sont serviables et connaissent leur affaire. Une simple leçon d’une demi-heure avec un pro vous permettra de démarrer du bon pied. Suivre une leçon est le meilleur investissement pour apprécier le golf et améliorer sa technique de jeu. Plusieurs clubs de golf proposent, à pris raisonnable, des leçons de groupe qui comprennent quelques trous à jouer.

4. Achetez des bâtons de golf.
La plupart des boutiques de golf des clubs offrent la location de bâtons, mais vous préférerez sans doute posséder votre propre ensemble. Explorez la boutique de golf ou rendez-vous dans un magasin à grande surface pour trouver l’équipement de base qui vous convient. À condition de respecter le code vestimentaire du club (souvent décrit sur son site web), vous n’avez même pas besoin de chaussures de golf à ce stade. De simples chaussures de course feront l’affaire.
5. Allez au terrain d’exercice.
Si vous suivez des leçons à un club, vous fréquentez sûrement son terrain d’exercice. Sinon, rendez-vous sur un terrain d’exercice public avec un ami pour y frapper des balles en vous amusant. Plusieurs clubs disposent aussi d’un vert d’exercice où découvrirez rapidement que les coups roulés sont un élément très important du golf.

6. Rendez-vous au premier tertre.
Votre programme d’initiation vous a sans doute permis de rencontrer des amis ou d’en faire de nouveaux. Vous avez demandé au personnel de la boutique quels tertres convenaient le mieux aux débutants (en règle générale, un débutant joue à partir des tertres les plus avancés).
7. Frappez la balle.
Si vous avez suivi les quelques conseils qui précèdent, vous devriez être en mesure de frapper la balle dans la bonne direction, ou à peu près. Ne vous découragez pas si votre habileté est inférieure à celle de vos compagnons plus aguerris. Relaxez, amorcez votre élan et n’oubliez pas de respirer! Quant à la sécurité, il importe de toujours savoir où se trouvent les autres joueurs et quand c’est à leur tour de jouer. En ce qui concerne le « rythme de jeu », soyez toujours prêt à frapper la balle quand vient votre tour. Et le plus important est de ne pas vous sentir frustré si vous n’êtes pas immédiatement bon au golf. N’oubliez pas que le but du jeu est de s’amuser!
8. Allez au pavillon.
La socialisation d’après-partie est l’un des aspects les plus attrayants du golf. Rejouer la partie en se rappelant ses bons coups et ses moins bons avec des amis ou des membres de la famille, voilà qui fait partie intégrante du golf.

9. Revenez jouer.
On dit du golf que c’est « le sport de toute une vie ». Vous pouvez le pratiquer à tous les niveaux, que ce soit pour le plaisir ou pour gagner des tournois, pendant de longues années. C’est un divertissement sain et amusant qui permet de se faire des amis.
Voilà : neuf conseils, comme les neuf trous que vous allez probablement jouer lors de vos premières visites au terrain de golf.
Mais il y a beaucoup plus.
Bien que vous puissiez apprendre en ligne les principes fondamentaux de l’élan, de l’étiquette et des règles, golfcanada.ca constitue la meilleure ressource pour tous ceux qui aiment le golf, quel que soit leur niveau d’habileté.
À force de jouer, peut-être voudrez-vous profiter d’un index de handicap officiel et d’autres avantages allant de pair avec l’adhésion à Golf Canada.
Mais il faut commencer quelque part. Alors, commencez maintenant et n’oubliez jamais que le but du jeu est de s’amuser!
3 des plus importantes Règles du golf (et 3 des moins comprises)
Le philosophe anglais Thomas Hobbes a écrit que, sans règles, le jeu de golf serait « méchant, brutal et court ».
(Ou peut-être faisait-il référence à une société sans lois. Peu importe. J’ai passé plus de temps sur le terrain de golf qu’à mon cours de philosophie à l’université.)

Une chose dont je suis sûr, cependant, c’est que Mary Beth McKenna est la directrice des championnats amateurs et des règles à Golf Canada. Avec tous les nouveaux adeptes et les golfeurs aguerris qui reviennent sur les parcours ces temps-ci, elle tient à rappeler aux joueurs que, sans règles, le golf serait… comme Hobbes disait.
Cela ne veut pas dire qu’il vous faut mémoriser les quelque 260 pages du livre des Règles du golf ou connaître les grandes lignes du Guide officiel des Règles du golf (autrefois appelé « Décisions sur les Règles du golf ») qui, lui, compte près de 550 pages. Laissons cela aux arbitres des règles dévoués qui étudient et consultent constamment ces ouvrages pour veiller à ce que les Règles du golf s’appliquent correctement en compétition.
La plupart du temps, tout ce que nous, golfeurs du dimanche, devons connaître, ce sont les principes de base. En fait, la règle 1 résume une grande partie de ce que nous devons comprendre si nous voulons respecter le jeu, nos collègues golfeurs et le parcours.
La règle 1 est intitulée « Le jeu, la conduite du joueur et les règles ». Les deux premières phrases vont droit au cœur du sport : « Jouez le terrain comme vous le trouvez et jouez la balle où elle repose. Jouez selon les règles et dans l’esprit du jeu. » Un peu plus loin, l’on conseille aux joueurs de « respecter l’esprit du jeu en : Agissant avec intégrité, […] Faisant preuve de considération à l’égard des autres, […] Prenant soin du terrain. »
Et si vous voulez simplement frapper la balle sur le parcours avec vos amis, c’est probablement tout ce que vous avez besoin de savoir. Mais si vous jouez de manière plus compétitive, votre connaissance des Règles du golf doit augmenter en conséquence.
McKenna dit qu’au minimum, vous devez au moins comprendre ces trois règles fondamentales :
Règle 6 (Jouer un trou) : Cette règle traite de la façon de jouer un trou – comme les règles spécifiques au coup de départ pour commencer un trou, l’obligation d’utiliser la même balle pour un trou en entier sauf lorsque la substitution est permise, l’ordre de jeu (plus important en partie par trous qu’en partie par coups) et ce qui constitue compléter un trou.
Règle 8 (Terrain joué comme on le trouve) : Cette règle concerne un principe fondamental du jeu : « Jouer le terrain comme on le trouve ». Lorsque la balle du joueur s’arrête, celui-ci devra normalement accepter les conditions affectant le coup et ne pas améliorer celles-ci avant de jouer la balle.
Règle 9 (Balle jouée où elle repose; balle au repos levée ou déplacée) : Cette règle concerne aussi un principe fondamental du jeu : « Jouer la balle où elle repose », même si elle se trouve dans le trou d’une motte de gazon soulevée.

« Pour bien comprendre ces trois règles, il importe de bien en comprendre les définitions », précise McKenna. Le livre des Règles du golf (5 $), rédigé à la troisième personne, est en vente sur le site web de Golf Canada, tout comme l’Édition du joueur des Règles du golf (4 $), qui est une version abrégée et conviviale des règles, rédigée plus succinctement dans un langage courant, avec diagrammes. Écrite à la deuxième personne (« vous »), c’est la version qui est destinée à la grande majorité des golfeurs.
Il ne fait aucun doute que l’Édition du joueur nous aiderait à mieux comprendre les trois règles que McKenna estime être les trois règles du golf les plus mal comprises, soit les règles 16, 17 et 18.
Règle 16 : Dégagement de conditions anormales de terrain (y compris les obstructions inamovibles), danger impliquant un animal, balle enfouie. « La plupart des golfeurs ne saisissent pas le concept de zone de dégagement et de plus proche point de dégagement complet », affirme McKenna.
Règle 17 : Zones à pénalité. Cette règle traite spécifiquement des zones à pénalité, soit des plans d’eau ou autres espaces […] où une balle est souvent perdue ou injouable. Avec pénalité d’un coup, les joueurs peuvent utiliser des options spécifiques de dégagement qui leur permettent de jouer une balle de l’extérieur de la zone à pénalité. « Il importe de connaître la différence entre les zones marquées de rouge ou de jaune, car elles offrent des options de dégagement différentes », précise-t-elle.
Règle 18 : Procéder selon coup et distance; balle perdue ou hors limites; balle provisoire. La règle 18 traite du dégagement selon l’option coup et distance. Lorsqu’une balle est perdue ailleurs que dans une zone à pénalité ou qu’elle s’arrête hors limites, le déroulement normal du jeu depuis l’aire de départ jusqu’au trou est interrompu; le joueur doit reprendre ce déroulement en jouant de nouveau d’où le coup précédent a été effectué. Cette règle décrit également comment et quand une balle provisoire peut être jouée pour gagner du temps lorsque la balle en jeu peut être hors limites ou bien perdue hors d’une zone à pénalité. McKenna souligne qu’une règle locale peut offrir une solution de rechange selon laquelle le joueur, moyennant une pénalité de deux coups, peut laisser tomber une balle « dans une grande zone située entre le point où l’on estime que la balle s’est posée ou est sortie hors limites et la lisière de l’allée du trou qui est joué, sans être plus proche du trou. » Mais elle précise aussi que cette règle locale doit être instaurée par les responsables du terrain de golf pour avoir effet.

Alors que la plupart d’entre nous, simples golfeurs, n’entendons parler des Règles du golf que lorsqu’une situation controversée se présente sur le circuit de la PGA ou de la LPGA, elles existent pour tous les joueurs. Le fait d’en connaître ne serait-ce que les principes fondamentaux peut vous faire gagner des coups et vous aider à mieux comprendre – et aimer – ce sport en appréciant mieux comment il se joue correctement. Visitez le site web de Golf Canada au plus tôt pour commander votre exemplaire de l’Édition du joueur des Règles du golf ou pour consulter les Règles du golf en ligne. Vous pouvez également vous inscrire pour suivre la formation gratuite en ligne sur les Règles du golf. Si vous avez des questions au sujet des Règles du golf, vous pouvez les poser à un expert.
Vous voulez en savoir plus? Voici 20 Règles du golf que vous devriez connaître : https://d34oo5x54o72bd.cloudfront.net/app/uploads/2021/02/Affiche-–-Les-20-principaux-changements-au-Regles-du-golf-en-2019.pdf?x29621
La connaissance des Règles du golf peut épargner des coups, même aux meilleurs golfeurs au monde : https://t.co/Ymg5UbOFpL (en anglais seulement).
First Tee – Premier départ Canada : Produire de meilleurs golfeurs et de meilleures personnes
Kevin Blue n’hésite pas une seconde quand on lui demande promouvoir le plus brièvement possible le programme First Tee – Premier départ Canada.
« First Tee – Premier départ Canada fournira aux jeunes de tous les milieux au Canada un environnement accueillant pour y apprendre le golf et les compétences de vie qui viennent avec le sport », déclare le directeur en chef du sport à Golf Canada, Kevin Blue.
Depuis son dévoilement en août 2020, l’objectif de First Tee – Premier départ Canada visant à « Développer les acteurs du changement » ne se limite pas seulement au golf. « First Tee – Premier départ Canada initie les enfants au golf et aux valeurs inhérentes à ce sport, expliquait le communiqué de presse du lancement. Dans le cadre de programmes scolaires et parascolaires, nous aidons à façonner la vie de jeunes issus de tous les milieux en leur inculquant des valeurs comme l’intégrité, le respect et la persévérance. »
« Notre mission est d’avoir un impact positif sur la vie des jeunes en leur offrant des programmes éducatifs qui forgent le caractère, enseignent des valeurs qui enrichissent la vie et encouragent les choix sains par le truchement du golf. En collaboration avec la PGA du Canada, First Tee – Premier départ Canada met de l’avant le développement du caractère comme élément fondamental du programme de golf junior de Golf Canada. »
Cela aurait dû se faire depuis longtemps, mais le monde du golf a récemment adopté une approche déterminée visant à accroître l’équité et l’inclusion dans le sport. First Tee – Premier départ Canada met l’accent sur la création d’expériences d’initiation au golf accueillantes pour les jeunes, notamment orientées vers les communautés traditionnellement sous-représentées dans ce sport. Les possibilités sont infinies, et le chef de la direction de la PGA du Canada, Kevin Thistle, s’en réjouit.
Thistle souligne que First Tee – Premier départ Canada donne aux professionnels de la PGA une formidable occasion « d’offrir cette extraordinaire plateforme à un large éventail de jeunes et de dissiper nombre de stéréotypes traditionnellement associés au golf. Ce (programme) est le véhicule idéal parce qu’il correspond parfaitement aux valeurs de notre association. »
Harold Varner III, qui a récemment terminé dans le top 25 à sa première participation au Tournoi des Maîtres et conclu É3 au Tournoi RBC Heritage 2022, est un ambassadeur du programme de Golf junior communautaire RBC en appui à First Tee – Premier départ Canada. RBC, en partenariat avec Golf Canada, mettra en œuvre des programmes First Tee – Premier départ Canada dans des installations de golf municipales et accessibles au grand public partout au pays. Les sites First Tee – Premier départ Canada soutenus par le programme de Golf junior communautaire RBC sont sélectionnés en fonction d’objectifs précis, axés sur le développement d’une diversité et d’une équité plus grandes au golf, afin de créer des « grappes » de terrains de golf publics ouverts à tous, d’écoles et de centres communautaires au sein des communautés mal desservies.

« Je comprends l’impact positif que la pratique du sport peut avoir sur la vie d’une jeune personne, affirme Varner. Cela peut ouvrir des portes et offrir des possibilités qui ne seraient pas assessibles autrement. »
Encore à ses débuts, First Tee – Premier départ Canada se déploie progressivement dans les collectivités d’un océan à l’autre. L’objectif est de lancer des sections de First Tee – Premier départ Canada dans toutes les régions du Canada d’ici la fin de 2022 et d’y compter au moins 100 000 participants d’ici 2024. Les sections actuellement à l’œuvre sont celles de la Colombie-Britannique, de l’Ontario, du Québec et du Canada Atlantique.
Comme pour la plupart des entreprises sans but lucratif, l’expansion est tributaire du financement. Depuis le lancement du programme, des promesses de dons de plus de 8 millions de dollars ont été recueillies en appui à First Tee – Premier départ Canada, dont d’importants dons de fondation de sections pour accélérer le déploiement du programme.
« First Tee – Premier départ Canada est financé en bonne partie par les contributions philanthropiques, insiste Blue. Le programme dépend de la générosité de particuliers et de sociétés. Je trouve particulièrement gratifiant de voir combien de personnes et d’entreprises se sont engagées parce qu’elles croient qu’il est important de diversifier notre sport. »
Depuis sa création en 1997 aux États-Unis, First Tee a eu un impact positif sur plus de 15 millions de jeunes grâce à ses programmes de développement du caractère dur les terrains de golf, dans les écoles et aux endroits qui offrent des services aux jeunes.
Le réseau de First Tee s’est agrandi pour atteindre plus de 150 sections et au-delà de 1 200 sites de programme à travers les États-Unis, en plus des sections internationales d’Australie, du Japon, de Corée du Sud, du Mexique, du Maroc et maintenant du Canada.

Bien que le programme d’ensemble soit axé sur le golf, cette activité sportive n’est qu’une partie de l’expérience visant à renforcer le caractère en enseignant des compétences de vie qui seront toujours présentes. Ces compétences sont entre autres la compréhension et la gestion des émotions, la résolution de conflits, l’établissement d’objectifs par étapes, la planification de l’avenir et l’appréciation de la diversité.
First Tee – Premier départ Canada est ouvert aux jeunes de tous les âges et niveaux d’habileté. Des enfants de cinq ans y sont les bienvenus. Le but pour les jeunes, après leur initiation au programme, est de les faire progresser à travers les diverses étapes d’apprentissage jusqu’à ce qu’ils aient 18 ans, alors qu’ils commenceront à se donner des objectifs de carrière et d’éducation postsecondaire.
Les programmes de First Tee – Premier départ seront offerts dans les écoles, les centres communautaires et les terrains de golf grâce à des programmes d’apprentissage et des formations d’entraîneurs conçus spécifiquement pour chacun de ces milieux d’enseignement. Le solide cadre de formation de la PGA du Canada fera en sorte que tous les entraîneurs professionnels de golf du Canada seront bien outillés pour offrir les modules First Tee – Premier départ.
First Tee – Premier départ Canada aidera sans doute à produire de meilleurs golfeurs à l’avenir, mais ce qui est plus important, c’est que le programme produira de meilleures personnes.
Golf Canada et la Fondation Golf Canada continue de solliciter des donateurs potentiels qui souhaitent soutenir la programmation de First Tee – Premier départ dans tout le pays. Pour en savoir plus sur First Tee – Premier départ Canada et voir comment vous impliquer ou faire un don, visitez le site https://firstteecanada.ca/fr/.
Le guide-cadeau suprême de 2021 pour le golfeur invétéré
À cette époque de l’année, on est inondés de guides de cadeaux pour golfeurs. Laissez-moi vous dire que je suis ce fameux golfeur passionné et que la plupart de ces machins, je n’en veux pas!
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ce sport, le plus formidable qui soit, s’accompagne des accessoires les plus kitsch. Vous savez de quoi je parle : les couvre-bâtons en forme de marmotte de Caddyshack, les chandails affreux et ces visières avec une moumoute collée au sommet. En passant, permettez-moi de prévenir ma famille que, si un (ou une) de mes proches m’achète une de ces casquettes à cheveux pour Noël, la prochaine fois qu’il (ou elle) en verra une à la friperie du coin et s’exclame : « Hé, c’est exactement comme celle que nous avons offerte à l’oncle John pour Noël! », soyez sûrs que c’est bien la même.
Voici donc quelques vrais bons trucs que le golfeur que vous aimez (et probablement vous-même) aimeriez avoir pour Noël :
- On a dit que « plus la balle est petite, plus on a écrit de choses à son sujet » et, malgré le fait qu’il n’y a pas beaucoup de littérature sur les billes, je crois que c’est vrai. Il existe d’innombrables livres à propos de toutes les dimensions du golf, surtout en anglais, bien sûr. Et justement, des biographies de golfeurs dans la langue de Shakespeare, il n’en manque pas. Si, donc, l’anglais est une langue que vous pratiquez, je vous recommande chaudement l’autobiographie d’un grand Canadien, Gary Cowan, coécrite avec David McPherson : From Rockway to Augusta, qui retrace sa carrière exceptionnelle de golfeur amateur. Cowan, membre célébré du Temple de la renommée du golf canadien, demeure le seul golfeur à avoir remporté le Championnat amateur des États-Unis à deux reprises en parties par coups. L’ouvrage est disponible, en couverture rigide ou souple, sur commande à https://e.golfcanada.ca/collections/books/products/from-augusta-to-rockway-my-life-in-golf.

- Si le ou la destinataire de votre cadeau n’appartient pas à un club membre de Golf Canada où l’adhésion à Golf Canada fait partie des privilèges de membre, alors offrez-lui cette adhésion. À environ 50 $ par année, c’est une bonne affaire qui comprend, parmi ses nombreux avantages, un index officiel de handicap, l’accès à l’appli Golf Canada et la protection en cas de perte ou de vol d’équipement, ou de dommage à celui-ci, entre autres. Pour en savoir plus, consultez https://join.golfcanada.ca/fr/.
- Un bon conseil fondamental : N’ACHETEZ PAS de bâtons de golf à un golfeur. Bien peu de choses sont aussi personnelles que le choix d’instruments pour pratiquer son sport. Il est essentiel pour le joueur moyen ou chevronné de choisir soigneusement ses bâtons et de les faire ajuster dans le cadre d’une séance d’ajustement par un professionnel. Le cadeau idéal à offrir à votre golfeur bien-aimé, donc, est un chèque-cadeau pour la boutique de golf qu’il fréquente. Ça peut vous sembler impersonnel, mais croyez-moi, ce sera très apprécié. Cela dit, bien qu’une séance d’ajustement en personne soit de loin préférable, la plupart des marques d’équipement proposent des applis d’ajustement en ligne très perfectionnées.
- Les grands championnats ouverts de golf du Canada – l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin CP – font leur retour tant attendu en 2022, après deux ans d’absence. Une expérience de golf de classe mondiale qu’il faut vivre en personne au moins une fois dans sa vie, et les billets sont en vente dès maintenant à : https://www.omniumcanadienrbc.com/billets/ et https://www.omniumfeminincp.com/billets/.
- Et revenant un moment sur le sujet des chèques-cadeaux, pourquoi pas contribuer aux bonnes affaires de votre club de golf local en ce temps des Fêtes? La plupart des clubs de golf proposent de ces chèques-cadeaux ou bons de réduction pour la marchandise en boutique, des repas au pavillon, des leçons et même une déduction sur la cotisation annuelle.

À moins de vivre en Colombie-Britannique – et même là encore – ou d’aller dans le Sud cet hiver – pas si facile en ces temps de pandémie – le golfeur que vous souhaitez gâter est sans doute obligé de s’entraîner à l’intérieur durant la saison morte. S’il veut vraiment améliorer son jeu cet hiver, il appréciera sûrement comme cadeau un dispositif de suivi des coups – aussi appelé moniteur d’envol de balle – ou un abonnement à un centre de pratique du golf en salle bien équipé. Et puis il y a le tapis de roulement Wellputt qui, pour moins de 200 dollars, aidera le golfeur à s’épargner tous les coups roulés qu’il rate sur le vert, faute d’entraînement.
- C’est peut-être tout simplement mon opinion, mais je crois que les golfeurs dont l’index de handicap va de moyen à élevé n’ont pas besoin d’un télémètre coûteux. L’appli mobile gratuite de Golf Canada fournit des données GPS ainsi que les scores détaillés trou par trou.

- Le récent boom de participation au golf a révélé que de nombreux golfeurs préfèrent jouer en marchant avec un chariot à main pour leur sac de golf, ce qui s’avère moins dur sur le corps – et meilleur pour le score – que le sac en bandoulière. Les chariots non motorisés comme le Nitron de Bag Boy proposent toutes sortes d’options. Mais si vous ne regardez pas à la dépense, alors optez pour un modèle de la gamme de chariots électriques Motocaddy.
- Enfin, pour l’avenir du golf, vous pouvez faire un don à First Tee – Premier départ Canada. Quel qu’en soit le montant, votre cadeau aidera à préparer des enfants pour leur avenir au golf et dans la vie. Bref, redonnez à ce jeu qui nous en donne tant.
Une petite mise en garde au sujet de l’équipement : les chaînes d’approvisionnement étant actuellement quelque peu perturbées, je vous recommande de passer vos commandes le plus tôt possible.
Pourquoi les golfeurs canadiens s’arrachent les chariots à main
Il y a 70 ans ce mois-ci, Bruce Williamson et E. Roy Jarman bricolaient le premier chariot à main Bag Boy à partir de tubes d’aluminium assortis de quelques ressorts et de paires de roues de tondeuse. Près de trois quarts de siècle plus tard, non seulement l’entreprise existe-t-elle encore, mais elle a donné naissance à un secteur de l’industrie golfique en constante expansion, nourrie de haute technologie et d’innovation.
Une des raisons de cette popularité explosive des chariots à main – ou poussettes – de golf se trouve dans la pandémie de COVID-19. Un nombre croissant de personnes ont adopté le golf ou y sont revenues pour profiter de l’exercice au grand air avec distanciation sociale à la clé que favorise le sport. D’autres facteurs entrent aussi en ligne de compte, comme le coût d’achat ou les frais de location d’une voiturette motorisée, ou même la disponibilité de ces véhicules dans certains clubs.
Il y a une autre raison, aussi, qui tient au gros bon sens. Le sac de golf moyen, avec ses 14 bâtons et quelques balles, pèse environ 10 kilos. Sans bouteille d’eau ni imperméable, parapluie ou accessoire supplémentaire… Porter tout ce poids pour la durée d’une promenade de huit kilomètres, ça ne fait aucun sens.
Les experts sont d’accord, à commencer par ceux du Golfdom Magazine dont l’opinion, publiée au lendemain de l’invention du Bag Boy par Williamson et Jarman : « …un golfeur va l’essayer, timidement, et se sentira gêné … mais ensuite, il se sentira mieux, plus reposé. Il n’aura plus mal aux épaules et sa carte de pointage affichera de meilleurs résultats. »
Une opinion qui a fait le tour du monde des golfeurs, à l’exception – étonnamment – des États-Unis et partiellement du Canada. Un sondage à l’échelle mondiale indiquait que l’utilisation des chariots motorisés (j’y reviendrai plus loin) ou des chariots-poussettes intéressait en moyenne 90 % des golfeurs au Royaume-Uni, comparativement à environ 60 % au Canada et aussi peu que 22 % au sud de la frontière. (Une partie de cette différence peut être attribuée à l’aménagement des parcours presque impossibles à marcher, aux États-Unis, ainsi qu’à la chaleur et à l’humidité des États du sud).
Néanmoins, on ne peut pas douter des faits scientifiques. En 2016, dans un texte publié sur le site www.mytpi.com, Dr Josh Nelson rapportait qu’une étude menée par Dr Neil Wolkodoff, directeur médical du Colorado Center for Health and Sports Science, avait découvert que les golfeurs qui marchaient et portaient leur sac de golf sur neuf trous brûlaient seulement trois calories de plus que ceux qui utilisaient un chariot à main. L’étude montrait également que les golfeurs qui portaient leur sac augmentaient les risques de blessure au dos, à l’épaule et aux chevilles.
« Peu importe la façon dont vous portez votre sac de golf, vous faites toujours appel à vos muscles centraux pour le tenir. Quand vous poussez un chariot, vous n’imposez pas de stress à votre musculature centrale ou à vos épaules. »
Dr Neil Wolkodoff, directeur médical du Colorado Center for Health and Sports Science, tel que confiÉ au magazine golf digest
Comme elle le fait depuis 1946, l’entreprise Bag Boy continue de se démarquer comme un chef de file de l’innovation, notamment avec son chariot Nitron dont le réceptacle s’ouvre sur la simple poussée d’un bouton actionnant un piston à l’azote (comme ceux d’un hayon de VUS) et qui intègre le système de fixation de sac breveté Top-Lok qui empêche le sac de tourner et se tordre durant le transport.
Don Heazel, cofondateur en 1987 de Golf Trends Inc., distributeur canadien de Bag Boy, dit que la demande est sans précédent : « Les ventes ont explosé, nous vendons tout le stock sur lequel nous pouvons mettre la main. Cinq conteneurs pleins vont arriver ce mois-ci et leurs cargaisons sont déjà réservées. »
Clicgear est relativement nouveau dans l’univers golfique, mais son arrivée a fait des vagues. Jim Annesley est le président de Goliath Golf qui distribue les produits Clicgear au Canada. Tout comme Heazel, Annesley œuvre dans l’industrie du golf depuis des décennies et il constate une adoption des chariots à main bien plus grande qu’autrefois.
« Je vois un nombre croissant de femmes en acheter et ils sont aussi de plus en plus populaires chez les jeunes golfeurs. » Un des attraits de son modèle de chariot est probablement l’option eWheels qui transforme le chariot à main Clicgear en chariot à moteur électrique.
« Il y a beaucoup de nouveaux adeptes du golf qui les achètent et c’est une excellente nouvelle pour la longévité du sport », souligne Annesley.
On assiste à une percée du chariot-poussette électrique sur les parcours de golf et ce, à grande vitesse, selon Joseph McLuckie, président fondateur de JPSM Golf, distributeur canadien du chef de file de l’industrie Motocaddy, ainsi que de Stewart Golf, PowerBug et Cart-Tek. Sa gamme de produits regroupe toutes sortes de modèles, allant du chariot manuel au chariot électrique télécommandé en passant par le modèle à connexion Bluetooth qui vous suit tout au long du parcours de golf à distance utile mais respectueuse…
« Jusqu’ici cette année, nos ventes sont en hausse de 383 % par rapport à la même période l’an passé, dit-il. J’estime que nous allons vendre près de 3 500 chariots en 2021. »
Plusieurs raisons expliquent cet engouement, non seulement pour les chariots, mais aussi pour tout ce qui touche au golf, croit McLuckie.
« Je vois des tas de nouveaux golfeurs qui veulent faire de l’exercice, qui travaillent chez eux à cause de la COVID, qui ont plus de temps libre et de revenu disponible, et qui veulent commencer à jouer au golf de la bonne manière, avec le bon équipement. Et il y a aussi les vétérans qui sont revenus au jeu et qui souhaitent savourer leur promenade au grand air sans avoir à porter leurs bâtons tout au long du parcours. »
On ne voit pas beaucoup de mères qui portent leur enfant de 10 kilos dans leurs bras ou sur leurs épaules à journée longue, n’est-ce pas? Bien sûr que non. Depuis des décennies, les jeunes mamans transportent leurs bébés dans une poussette.
Où croyez-vous que Williamson et Jarman ont trouvé leur idée?
Les mamans sont brillantes.
Les 10 tâches essentielles à abattre avant la première ronde de l’année
Tout bon Canadien a une liste exhaustive de tâches à accomplir à l’arrivée printemps : nettoyer le jardin, changer les pneus de la voiture, récurer le barbecue, sortir les meubles de patio… et j’en passe !
Mais sérieusement. Toutes ces besognes ne viennent que bien loin derrière ce qui demeure notre priorité absolue : retrouver le terrain de golf après un hiver interminable.
Voici donc la liste de mes dix premières tâches — vraiment — essentielles du printemps.
Mes bâtons sont-ils propres ?
La réponse est évidente. Si vous les avez nettoyés à la fin de la saison dernière et rangés à l’intérieur, c’est oui. Si vous les avez rangés après votre dernière ronde super pluvieuse, c’est non. Remplissez l’évier à lessive d’eau chaude savonneuse et, à l’aide d’une brosse rigide, nettoyez soigneusement les rainures. Frottez également les poignées. Ce qui nous amène à la tâche no 2.
Ai-je besoin de nouvelles poignées ?
Peut-être. Si vous jouez beaucoup, vous devez peut-être les remplacer tous les ans. Si vous les nettoyez comme indiqué ci-dessus et qu’elles sont toujours très lisses, il est temps de les changer. La plupart des magasins de golf et même certaines boutiques du pro proposent des offres promotionnelles au printemps. Il en existe de nombreuses variétés, alors donc, si possible, essayez plusieurs options pour être sûr de trouver la bonne. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez les changer vous-même, mais cela n’en vaut pas vraiment la peine.

Dois-je faire vérifier les angles et les assises (« loft » et « lie ») de mes fers ?
J’ai confié la réponse à cette question à Tony Covey, directeur de la rédaction de MyGolfSpy, véritable encyclopédie en ligne du matériel de golf. « Si vous prenez votre jeu au sérieux, les angles et les assises devraient être vérifiés chaque année (bien que j’aie des amis qui me demandent de vérifier l’état de leurs fers après quelques mauvais coups). Si vous jouez avec un bâton au forgeage plus souple, il est essentiel d’en vérifier l’angle et l’assise (ils vont immanquablement se déplacer tout seuls). Certains forgeages plus durs ne bougent pas beaucoup, voire pas du tout, c’est pourquoi beaucoup comportent maintenant une encoche pour faciliter le réglage. »
Est-ce que je joue avec les bons bâtons ?
À moins que votre équipement n’ait été tout récemment ajusté par un professionnel, il est presque impossible de répondre à cette question. Jouez-vous toujours avec les fers à lame et les bois que vous avez hérités de votre grand-père ? Jouez-vous avec des bâtons de seconde main ? Êtes-vous un senior dont la vitesse d’élan et la force ont diminué au fil des ans ? La réponse est simple : pensez-vous que vos bâtons vous empêchent d’atteindre votre plein potentiel ? Si vous ne voulez pas devoir effectuer une séance d’ajustement en personne, tous les grands fabricants de clubs ont d’excellentes applications en ligne gratuites pour ce faire. (Mon épouse a commandé ses nouveaux bâtons en utilisant une application d’ajustement en ligne. Le résultat nous a impressionnés).
Puis-je obtenir une heure de départ ? ⛳️
Oui, mais comme la demande pour le golf explose, vous devez être malin et persévérant. Vérifiez les exigences en matière de réservation d’heure de départ pour le parcours sur lequel vous voulez jouer et soyez en ligne ou au téléphone le plus tôt possible. L’outil de recherche de parcours de Golf Canada est un excellent point de départ.
Quelles seront les conditions du parcours ? ?
Regardez votre cour avant. En début de saison, le gazon n’a pas encore poussé, le sol sous-jacent est saturé… vous obtenez donc ce que vous y voyez. N’oubliez pas que le parcours est fragile au printemps et que les mottes de gazon et les marques de balle doivent être réparées immédiatement. Les verts temporaires sont monnaie courante. Le parcours n’est pas en condition de mi-saison, mais votre élan non plus. Ce qui nous amène au point suivant.
Que faire si j’oublie comment m’élancer ?
Ne riez pas. Il y a peu de choses pires pour un golfeur que de se présenter au départ pour la première ronde de la saison et de regarder son bois de départ comme s’il s’agissait d’un reptile qui se tortille. Si un champ de pratique local est ouvert, allez-y. Sinon, il y a beaucoup de formations offertes en ligne. Cet hiver, j’ai passé des heures à travailler mon petit jeu à l’aide des vidéos du site de Gareth Rafleski. Quelques exercices d’étirement et de renforcement musculaire liés au golf ne feraient pas de mal. Si vous tenez à suivre vos progrès, pensez à consulter l’application mobile gratuite de Golf Canada pour numériser votre jeu et améliorer votre expérience sur le parcours.
Que devrais-je porter ?
Ce que vous portiez à la fin de la saison dernière devrait faire l’affaire. Des chaussures imperméables, un pantalon de pluie et plusieurs couches de vêtements. Les températures peuvent varier énormément à ce temps-ci de l’année. Mieux vaut en porter trop que pas assez. Ce gilet supplémentaire, cette veste, cette serviette… tout peut être rangé dans votre sac. Comme ma chère vieille mère avait l’habitude de dire, « Mieux vaut l’avoir et ne pas en avoir besoin que… ».
Quel genre de balles dois-je utiliser ?
Tant qu’elles sont rondes et faciles à trouver, n’importe quelle balle fera l’affaire à cette période de l’année. En résumé : utilisez le type de balles que vous pouvez vous permettre de perdre, puis sortez les Pro V1.

Qu’en est-il du COVID-19 ?
Sans aucun doute, nous, au Canada, devrons endurer une saison très similaire à celle de 2020. Respectez tous les protocoles sanitaires en vigueur sur et en dehors du parcours et nous nous en sortirons. Respectez les directives de votre parcours et ses employés. Vous pouvez vous tenir au courant des dernières nouvelles en consultant le guide de ressources de Golf Canada.
Garder la foi
Le titre du communiqué se lit : « Le boom du golf en péril? ». Et voici l’accroche : « Pour croître et garder la santé, le golf canadien doit attirer plus de jeunes, mais son avenir est menacé en raison du manque d’orientation de l’industrie du golf, a-t-on entendu jeudi, lors du premier Sommet du golf canadien. »
La date? Le 8 décembre 1989.
Il y a 25 ans, alors rédacteur en chef du magazine SCOREGolf, j’ai organisé et présidé le premier – et, à ce jour, le seul – Sommet du golf canadien. Ouvert au public, cet événement rassemblait les chefs de file des associations nationales de golf et d’autres parties intéressées. Chacun a pu expliquer son rôle dans le contexte du golf et, surtout, participer à des ateliers portant sur des sujets comme la prochaine génération des golfeurs canadiens, le développement et le financement des installations, l’enseignement et l’entraînement, la recherche, et j’en passe. Était réunie une distribution tout étoile de personnes qui, à titre individuel ou comme représentants du golf canadien, étaient directement intéressées par ce sommet.
Il y a peu, j’ai ressenti le besoin de sortir mes dossiers sur ce sommet dans la foulée de propos alarmistes qui, émanant des médias et de l’« industrie », prédisaient la mort imminente du golf. Je ne me suis pas luxé une épaule à force de me taper dans le dos pour me féliciter de ma grande prescience en 1989, mais peut-être me suis-je étiré un muscle…
Puis, j’ai lu The Kingdom of Golf in America de Richard Moss et The Future of Golf in America de Geoff Shackelford.
Le premier ouvrage, écrit par un intellectuel doublé d’un passionné de golf, est un guide historique qui relate le flux et le reflux du golf aux États-Unis; le second est une compilation d’essais par un rédacteur de golf perspicace, aux opinions bien arrêtées. Les deux nous disent sans ambages que les gens qui se soucient du golf ont été ses gardiens en des temps difficiles – pas seulement depuis 25 ans, mais depuis des siècles.
Distiller l’essence de ces deux livres tout en faisant des recherches connexes fut une leçon d’humilité. Pourtant, après mon arrivée à SCOREGolf en 1985, quelqu’un avait attiré mon attention. Tom McBroom, aujourd’hui l’un des architectes de golf canadiens les plus renommés, avait pris quelques heures pour expliquer les faits de la vie golfique au novice que j’étais. À l’époque, m’a-t-il dit, nous étions en plein dans le troisième boom golfique du XXe siècle. Le premier avait eu lieu dans les années 1920, ce que l’on appelle souvent « l’âge d’or » du golf, et le deuxième dans les prospères années 1960. Indéniablement, ces deux vagues avaient atteint un creux après avoir déferlé, mais, cette fois, tout indiquait que le boom serait éternel.
Erreur. Le golf, comme ses adeptes, est un être vivant, qui respire. Comme la nôtre, son existence est faite de cycles. Actuellement, nous sommes dans un cycle négatif. Pour combien de temps? Les paris sont ouverts. Mais cette incertitude est inacceptable à notre époque de « fast-food », où la gratification doit être immédiate.
L’alarmisme et l’opposition systématique sont à la mode. Après avoir entendu des commentaires sinistres en provenance du salon du golf de la PGA à Orlando, en janvier, mon fils de 27 ans m’a passé un coup de fil. Lui et sa fiancée jouent deux ou trois parties par semaine sur un parcours miniature, accompagnés d’amis. « Je voulais juste te dire, papa, que le golf, c’est fini pour nous. On nous dit que ce n’est plus agréable ni cool. » (Bien sûr, il plaisantait, ayant hérité de son père un discutable sens de l’humour.)
Mon fils s’est initié au golf en bas âge, puis, comme beaucoup d’autres, l’a délaissé pour se consacrer à ses études et à la quête d’un emploi. Le voici maintenant rentré dans le rang, et pour toujours, je l’espère. Il a adopté le golf parce que ma femme et moi le pratiquions, et nous-mêmes le pratiquions parce que les parents de ma femme nous avaient donné à chacun un ensemble de bâtons incomplet. Et c’est ainsi que nous nous retrouvions tous les quatre sur le neuf trous local pour y vivre une expérience qui faisait oublier nos scores.
Dans son ouvrage, Richard Moss insiste sur le fait que le sentiment « communautaire » est garant de la vitalité du golf. En lisant ces passages, j’ai souri, me rappelant ces parties de neuf trous avec mes beaux-parents et, plus tard, avec mon fils et son grand-père. Qui gagnait? Je ne me rappelle pas. Et je m’en fiche. En dernière analyse, nous avons tous gagné.
Telle est l’essence du golf. Et le golf survivra malgré les prédictions sinistres qui ont actuellement cours. Celles-ci, comme l’histoire le prouve, ne sont qu’un rabâchage, mis au goût du jour, de rengaines dont on nous a rebattu les oreilles durant les nombreuses périodes où le golf a subi un déclin – chaque fois temporaire, ne l’oublions surtout pas.
« Nous avons vu l’ennemi et c’est nous », constatait il y a longtemps un personnage de bande dessinée. Nous sommes tous à blâmer pour certaines carences du golf d’aujourd’hui – jeu lent, parcours trop difficiles, droits de jeu trop élevés – mais elles ne sont pas gravissimes. On peut y remédier avec un peu de soin et d’attention, sans procéder à une chirurgie invasive. Si vous aimez vraiment le golf, vous vous sentirez personnellement responsable.
Protégez-le. Adoptez des initiatives inspirées du sens commun comme « Partir des tertres avancées ». Appuyez Premiers élans CN, Golf en milieu scolaire et la Fondation Golf Canada. Créez ce sentiment communautaire si cher à Richard Moss en invitant un jeune, votre conjoint ou conjointe ou un ami à jouer avec vous. Et gardez la foi dans le golf et dans son avenir. Votre acte de foi ne sera pas déçu, une fois de plus.
À PROPOS DE JOHN GORDON

John Gordon est un touche-à-tout du golf canadien depuis 1985, année où il a été nommé rédacteur en chef du magazine SCOREGolf. Son curriculum vitae est à cet égar d éloquent. Après SCOREGolf, il a été Directeur des communications et des services aux membres de Golf Canada et a mis sur pied le magazine Golf Canada. En 1994, il est devenu rédacteur de golf à temps plein. Il a écrit huit livres, a tenu une chronique dans le Toronto Sun et dans le National Post et a rédigé d’innombrables articles pour des publications de golf. Il a été analyste de golf à Rogers Sportsnet pendant huit ans avant de se joindre à ClubLink, l’un des plus importants propriétaires-exploitants de terrains de golf au monde, où il a structuré le service des communications et relancé le magazine d’entreprise ainsi que le site Web.
En 2014, John est revenu à la rédaction à temps plein, et il collaborera régulièrement à golfcanada.ca. Vous pouvez le suivre sur Twitter à @gordongolf.
