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Bilan de 2015 – 3e partie : Une vision ciblée

Golf Canada (Jason Scourse/ Golf Canada)

Golf Canada se réjouit sans doute des nombreux exploits des golfeurs canadiens en 2015.

Cela dit, le chef de la direction de Golf Canada a résumé en une phrase le mandat prioritaire de l’association dans son message de fin d’année aux membres : « Golf Canada s’est engagé à investir dans la croissance et la santé du golf. »

En 2015, davantage peut-être que lors des années précédentes, Golf Canada a démontré le sérieux de cet engagement à long terme par le truchement d’une initiative stratégique baptisée « Une vision ».

Comme l’a noté Golf Canada lors de son Assemblée générale annuelle en février dernier, Une vision (cliquez ici pour en connaître les détails) veut « faire en sorte que le golf conserve son statut de sport le plus populaire au Canada ».

« Une vision est plus facile à dire qu’à faire, d’affirmer Simmons, mais il n’est pas question de laisser un organisme faire tout le travail. Nous devons tous collaborer pour protéger ce sport qui nous tient à cœur. Il y a plusieurs années déjà que Golf Canada prône la nécessité d’un plan stratégique à la grandeur de l’industrie. Cela est essentiel en vertu non seulement de notre mandat comme Fédération nationale de sport, mais aussi de notre rôle en évolution constante comme gardien et défenseur du golf. »

Une vision comprend quatre valeurs fondamentales :

Le président de Golf Canada, Paul McLean, ajoute :

« Nous collaborons avec nos partenaires des associations provinciales de golf, les professionnels de la PGA du Canada, les directeurs de club, les surintendants, les manufacturiers et les propriétaires de parcours pour assurer la santé et la viabilité de notre sport. Il importe que tous les golfeurs, fervents adeptes et novices, prennent conscience des immenses avantages inhérents au golf sur les plans de la santé, de l’économie, des dons aux œuvres caritatives, de la compétition et de la société. Accueillir de nouveaux golfeurs, augmenter le nombre de parties jouées et procurer des expériences golfiques de qualité sont des objectifs communs à l’ensemble de la communauté golfique. »

« Nous sommes tous unis dans le golf, de dire Simmons. Pour faire évoluer notre sport, nous devons nous concerter et aligner nos objectifs sur une vision commune. La synergie nous permettra d’accomplir de grandes choses et de réaliser pleinement notre potentiel. »

Cette synergie s’est manifestée de diverses façons en 2015, notamment par le lancement de la deuxième mouture du Développement à long terme du joueur (DLTJ) lors de l’Assemblée générale de février. Cette nouvelle version du DLTJ – la version originale date de 2006 –, conçue en partenariat avec la PGA du Canada, est mondialement reconnue pour son contenu novateur.

En plus de fournir un cadre solide de développement du golf, le DLTJ définit clairement les rôles et responsabilités de tous les intervenants : entraîneurs, instructeurs, golfeurs, parents, propriétaires d’établissements et administrateurs. L’objectif est de créer un modèle de développement du joueur qui servira le golf canadien pendant de nombreuses années.

Dans son message de fin d’année, Simmons a aussi annoncé des nouvelles encourageantes aux membres de Golf Canada dont les cotisations soutiennent la vitalité du golf :

Toujours en 2015, Golf Canada, confronté au paysage changeant de l’adhésion à des clubs de golf, a fondamentalement modifié son modèle d’adhésion.

À la lumière de sondages approfondis et de réunions de groupes de travail d’un bout à l’autre du Canada, une nouvelle structure est actuellement mise en place. Ce programme en trois étapes est si novateur que d’autres associations nationales de golf s’y intéressent vivement, désireuses qu’elles sont de refondre et corriger leur propre modèle d’adhésion.

« Il y a 70 ou 80 ans, environ 90% des golfeurs canadiens étaient affiliés à un club », constate Karen Hewson, directrice générale des services aux membres et du patrimoine de Golf Canada. « La tendance s’est inversée au cours des dernières années puisque maintenant moins de 10% des golfeurs sont membres d’un club. »

Résultat inévitable de cette nouvelle tendance : un pourcentage restreint de golfeurs se sent impliqué dans le golf dans un sens large. Le lien traditionnel avec le club a été rompu, situation à laquelle Golf Canada a positivement réagi.

« Toute personne qui aime le golf devrait avoir le sentiment qu’elle joue un rôle important dans ses traditions et dans son avenir, affirme Hewson. Des éléments comme le facteur de handicap, l’évaluation des parcours et les règles sont et resteront une partie intégrante du golf, et Golf Canada continuera de jouer un rôle à cet égard. Cela dit, nous sommes tout à fait conscients qu’il est absolument prioritaire d’établir des relations avec les adeptes du golf, de communiquer avec eux et de les former, peu importe où ils choisissent de jouer. »

C’est ainsi qu’a été lancée, en collaboration avec les associations provinciales et nationales de golf, une campagne interactive novatrice, Golf Canada Golf, qui invitait les golfeurs à partager leurs histoires.

« Chaque golfeur a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’un coup mémorable, d’une ronde en famille, de son parcours préféré, d’un voyage de golf avec des amis, d’un coup exceptionnel réussi par  un membre du PGA TOUR ou de la LPGA, ou de l’expérience d’une personne qui a surmonté l’adversité grâce au golf », de dire Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada. « Le site Web de la campagne Golf Canada Golf invite les Canadiens à raconter leurs propres expériences ou à lire des histoires fascinantes qui évoquent la grandeur de ce sport pour, en fin de compte, augmenter la participation au golf. »

Innovation. Inclusion. Accueil.

De toute évidence, Golf Canada entend, non seulement en paroles mais avec des gestes concrets, convaincre les golfeurs canadiens que nous sommes tous membres d’une même communauté, aujourd’hui et demain.

« Le golf a des assises solides alors que près de 5,7 millions de Canadiens jouent chaque année quelque 60 millions de parties dans 2 346 établissements d’un océan à l’autre, indique Simmons. Les responsables de l’adhésion, de concert avec les associations provinciales, ont noué des liens avec près de 310 000 golfeurs dans 1 400 clubs membres, ce qui fournit une occasion rêvée d’interagir avec un grand nombre de golfeurs.

« Pour maintenir le golf en santé, il faut développer une approche centrée sur la clientèle et chercher des façons novatrices d’établir le contact avec les golfeurs. Pour réaliser cet engagement, il faut au départ initier les enfants au golf par le truchement de programmes destinés à la base comme Golf en milieu scolaire et Premiers élans CN. Il faut ensuite, au niveau des clubs, proposer des plans d’adhésion pour les mordus du golf et ceux qui le deviendront.

« Nous voulons aussi que les golfeurs soient inspirés par les performances remarquables des Canadiens sur la scène internationale. En 2016, le golf reviendra dans le giron olympique pour la première fois depuis 1904, année où le Canada avait gagné la médaille d’or, ce qui fournira aux Canadiens une autre excellente raison de célébrer le golf. »


Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf
Bilan de 2015 ─ 3e partie : Une vision ciblée