Byron Nelson: 70e anniversaire du record le plus spectaculaire

Byron Nelson (Mongolf.ca)

Une recherche pour étoffer un texte me rappelle que l’année en cours marque le 70e anniversaire du plus spectaculaire record du golf, certes, mais aussi très possiblement de l’ensemble du sport.

C’est avec le tournoi « meilleure balle » en équipe de Miami, disputé du 8 au 11 mars 1945 en compagnie de Jug McSpaden, que Byron Nelson a amorcé sa série absolument époustouflante de onze victoires d’affilée.

Ce fils d’un modeste cultivateur, initié au golf comme cadet pour aider la famille à joindre les deux bouts, est demeuré invaincu jusqu’à l’Omnium canadien joué à Thornhill, Ontario, du 2 au 5 août.

L’ouragan Byron Nelson était passé chez-nous, du 7 au 10 juin, au Club de golf Islesmère où des scores de 63, 68, 69 et 69 avaient permis à cette véritable légende de ravir l’Omnium de Montréal, le sixième de ses onze titres. Il avait gagné cette compétition après avoir pris une pause bien légitime de deux mois. Son avance sur son plus proche concurrent : 10 coups!

Chiffres renversants

Auteur de la deuxième plus longue série, Tiger Woods suit loin derrière avec sept réussites de suite.

Il a été évoqué de mettre un astérisque à l’année 1945, parce que certains avaient été appelés à combattre durant la Deuxième guerre mondiale, ce qui avait entraîné l’annulation de l’Omnium des États-Unis. Mais bon…

Sachez que Byron Nelson aurait gagné contre n’importe qui si l’on tient compte de ses statistiques exceptionnelles.

Malgré l’équipement et les conditions de terrain qui n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui, il avait maintenu une moyenne de 68,33 coups en retranchant 370 coups à la normale en 120 parties.

« Les bons joueurs de golf maîtrisent tous les deux C, soit : concentration et comportement », est une des citations les plus célèbres de Byron Nelson.

Au total, Byron Nelson a remporté 18 tournois en 1945.

Il y a de quoi fêter…