Casey se relève après un trou catastrophique et revient dans la lutte

(Ross Kinnaird/Getty Images)

Paul Casey a découvert à quel point il est facile d’inscrire un score élevé à l’Omnium des États-Unis. Et à l’édition de 2017, il a aussi montré qu’il est possible de se relever, ce qui lui a permis de s’installer dans le groupe de tête à l’issue de la deuxième ronde, vendredi.

L’Anglais se retrouve au sommet du tableau des meneurs à moins-7 en compagnie de son compatriote Tommy Fleetwood et des Américains Brian Harman et Brooks Koepka.

Casey a expédié sa balle dans l’herbe haute, a eu besoin de deux coups pour envoyer sa balle dans une autre zone d’herbe haute derrière le 14e vert et s’en est sorti avec un score de huit, trois coups au-dessus de la normale.

Mais alors que ce score aurait pu ruiner sa journée, Casey a presque aussitôt amorcé une séquence de cinq oiselets qui l’ont aidé

à se placer exactement là où il voulait avant le début des deux dernières rondes.

« C’était une belle démonstration _ et c’était ma faute _ de ce qui peut arriver quand vous vous retrouvez dans une mauvaise position sur ce terrain », a admis Casey en revenant sur son 14e trou.

Casey a terminé sa folle journée avec six normales d’affilée pour une ronde de 71 (moins-1).

« Ce n’est pas tous les jours que vous allez inscrire un 8 sur votre carte et être un homme heureux, a noté Casey. Il y a eu des hauts et des bas. Il est rare de passer à travers un tournoi majeur sans incident. »

Pour leur part, Harman, Fleetwood et Koepka ont remis des cartes de 70.

Rickie Fowler, le meneur à l’issue de la première ronde grâce à une carte de 65, a réussi deux oiselets sur le premier neuf. Toutefois, il a commis trois bogueys consécutifs sur les 11e, 12e et 13e trous et il a dû se contenter d’un score de 73.

Fowler se retrouve à moins-6, en compagnie de Jamie Lovemark (69) et J.B. Holmes (69).

Dustin Johnson, Rory McIlroy et Jason Day, eux, ne se sont jamais relevés de leurs ratés et ils ont vu leur tournoi prendre fin prématurément. C’est la première fois depuis la création du classement mondial en 1986 que les trois meilleurs golfeurs au monde ne se qualifient pas pour les rondes du week-end d’un tournoi majeur.

Day, le vainqueur du Championnat de la PGA en 2015, a dû inscrire un oiselet sur le dernier trou, jeudi, pour signer une carte de 79. Vendredi, il a inscrit un score de 75 et il n’a pas franchi le seuil de qualification.

« Devine quoi? Nous allons rentrer à la maison aujourd’hui parce que papa a mal joué », a dit Day à son fils, Dash, avant d’aller signer des autographes.

Quant à McIlroy, qui jouait pour la première fois en un mois afin de guérir une blessure aux côtes, il s’est finalement mis en marche une fois qu’il était trop tard. Il a inscrit des oiselets sur quatre de ses six derniers trous _ et il a raté deux roulés de dix pieds pour des oiselets _ pour un score de 71, et une fiche cumulative de plus-5.

« Je me suis présenté pour les six derniers trous », s’est contenté de dire McIlroy.

Johnson a couronné la journée de misère du trio avec trois bogueys en cinq trous sur le neuf de retour et un pointage de 73. Il a terminé la ronde à plus-4.

Victime d’un double boguey sur le 17e vert, Adam Hadwin, d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, a inscrit un score de 74 et il se retrouve à égalité au 24e rang à moins-2.

Son compatriote Corey Conners, de Listowel, en Ontario, ne sera pas du groupe de joueurs en fin de semaine après un deuxième parcours consécutif de 76.

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