Consensus mondial pour le golf dans le combat contre l’inactivité physique

Un consensus mondial entre les principaux acteurs de la santé publique, des politiques publiques et du sport soutient le golf dans la course à la lutte contre l’inactivité physique et à la prévention d’un éventail de maladies non transmissibles (MNT), notamment les maladies cardiaques, les accidents cérébraux vasculaires, le diabète et les cancers du sein et du côlon.

Des preuves associant golf et santé, commandées par la World Golf Foundation et soutenues par le R & A, ont été présentées cette semaine à Londres lors du 7e congrès de la Société internationale pour l’activité physique et la santé (ISPAH). La réunion scientifique biennale est largement considérée comme l’événement phare de l’activité physique et de la santé publique dans le monde, auquel ont assisté plus de 1 000 délégués de 60 pays.

Cette reconnaissance que de jouer au golf présente des avantages certains pour la santé physique et le bien-être, tout en offrant une activité physique d’intensité modérée à des personnes de tous âges, survient après la parution du Plan d’action global de l’Organisation internationale pour la santé (consulter le rapport en anglais). Il cible les quelque quatre adolescents sur cinq (11-17 ans) et un adulte sur quatre qui ne sont pas suffisamment actifs et indique comment les pays peuvent réduire de 15 % l’inactivité physique des adultes et des adolescents d’ici 2030.

Le consensus scientifique pour le golf est mis en évidence dans des recherches menées par l’Université d’Édimbourg et publiées dans le British Journal of Sports Medicine. Les résultats révèlent que jouer au golf est associé à une gamme d’avantages pour la santé physique et mentale, et que des efforts de collaboration supplémentaires sont nécessaires pour améliorer l’accès à ce sport.

De nouvelles études sont en cours pour déterminer si la pratique du golf améliore la force et l’équilibre, contribuant ainsi à la réalisation de l’objectif de santé publique clé qu’est la prévention des chutes chez les personnes âgées, en bonne santé, ou qui souffrent de conditions telles que la démence et la maladie de Parkinson.

À l’occasion de la clôture du congrès de l’ISPAH, les praticiens de la santé publique, les décideurs politiques et les dirigeants de l’industrie du golf ont été accueillis lors d’un événement satellite organisé dans le palais de Westminster par le Groupe parlementaire multipartite pour le golf.

Steve Brine, ministre de la Santé publique et des Soins de première ligne, a déclaré : « Toute activité physique comporte de nombreux avantages physiques, sociaux et mentaux. Pour certains, le golf peut être un excellent moyen de rester actif et il est de plus en plus évident que ce sport peut aider les personnes atteintes de maladies à long terme telles que la maladie de Parkinson et la démence. Et pour ceux qui n’ont pas encore découvert leur sport favori, il n’est jamais trop tard pour s’inspirer, pour connecter avec les gens et pour améliorer son bien-être. »

Martin Slumbers, directeur général du R & A, a déclaré : « Le golf travaille d’arrache-pied pour encourager davantage de personnes à pratiquer ce sport et de leur en faire réaliser les nombreux avantages pour la santé. Avec 60 millions de golfeurs sur 6 continents, nous travaillons de concert avec les praticiens de la santé publique et les décideurs politiques, le golf œuvre vers un objectif commun d’optimiser les bienfaits du sport sur la santé.

« Nous reconnaissons l’importance du Plan d’action mondial pour l’activité physique de l’Organisation mondiale de la santé et nous travaillerons avec nos affiliés et nos partenaires du monde entier pour améliorer la santé et le bien-être grâce au golf. »

La professeure Fiona Bull, responsable du programme de l’OMS pour la prévention des maladies non transmissibles, a déclaré : « Les maladies non transmissibles sont responsables de près des trois quarts des décès prématurés dans le monde, dont 15 millions par an chez les 30 à 70 ans. »

« Le nouveau plan d’action mondial de l’Organisation mondiale de la santé et la trousse de mise en œuvre ‘ACTIVE’ ont pour objectif d’aider tous les pays à améliorer les environnements et les possibilités offertes à tous les citoyens d’être plus actifs. Le golf est un sport populaire chez les hommes et les femmes et il est bon de voir le leadership mondial du golf reconnaître les priorités en matière de santé et identifier les moyens par lesquels le golf peut être plus accessible à un plus grand nombre de personnes. »

« J’ai commencé à jouer au golf dans la trentaine, mais je pensais que c’était un sport très technique, coûteux et élitiste. Heureusement, un stage d’initiation de 6 semaines m’a montré à quel point il était facile d’apprécier le golf en tant que débutante et à quel point il était sain de jouer neuf trous de golf. Je suis impatiente de voir comment le golf peut amener beaucoup plus de filles et de femmes à pratiquer ce sport et à être plus actives et en meilleure santé. »

Annika Sorenstam, grande championne et ambassadrice mondiale du golf et de la santé, a déclaré : « Comme stipulé dans le récent énoncé de consensus international, le golf est excellent pour la santé des personnes de tous les âges. Il profite à ceux qui jouent et même aux spectateurs des tournois. »

« Compte tenu des avantages pour la santé, nous devons travailler ensemble pour rendre le golf plus accessible si nous voulons atteindre le plein potentiel de notre sport. »

L’énoncé de consensus international sur le golf et la santé de 2018 (consulter le document en anglais) visant à guider l’action des citoyens, des décideurs et du secteur du golf a été publié le mois dernier dans le British Journal of Sports Medicine.

Une autre réunion scientifique sur le golf et la santé aura lieu le jeudi 18 octobre 2018 au Mytime Active du parcours de golf High Elms, de Bromley, au Royaume-Uni, un club qui promeut un mode de vie sain. Des chercheurs d’Asie, d’Australie, d’Europe et des États-Unis discuteront de leurs projets respectifs et de l’orientation future de la recherche sur le golf et la santé.