Coupe Ryder à la française, Tiger (qui d’autre ?) et autres nouvelles du golf

Fédération française de golf

Vous avez un début d’automne bien rempli qui vous attend ? La réponse est oui, au golf aussi.

Même si la grande PGA vient de compléter en fin de semaine son année avec le couronnement de Tiger Woods à son championnat du circuit, place à compter de vendredi jusqu’à dimanche à la Coupe Ryder avec le Tigre à l’ombre de la tour Eiffel à la toujours particulière et acharnée compétition entre les USA et l’Europe.

C’est la deuxième fois seulement en 42 présentations que cette compétition biennale a lieu à l’extérieur du Royaume-Uni après l’Espagne en 1997 avec à la barre le regretté Seve Ballesteros.

Historiquement, la Coupe Ryder a toujours été disputée les années impaires, mais la cadence a été forcée de changer par mesure de sécurité ayant eu un report à l’année suivante avec l’explosion des deux tours à New York le 11 septembre, qui s’adonnait être le lendemain de l’Omnium canadien à Royal Montréal.

Les Français font les choses en grand au Golf National et ailleurs

La Fédé tricolore a eu la très bonne idée de créer une fête populaire en transformant le parvis du gigantesque Hôtel de Ville de Paris en « fan zone » qui consiste à un centre urbain de golf pour faire profiter de la fièvre aux citadins et aux touristes au nombre de 33 millions selon les chiffres de l’an dernier. Anne Hidalgo représente un modèle sportif comme mairesse en ajoutant l’obtention des Jeux olympiques de 2024.

Une déception chez les « Cousins » de ne pas être parvenu à qualifier un de leurs talents sein d’Équipe Europe. Dommage !

Rappelez-vous tout le bonheur des 30 000 personnes à Royal Montréal pour la Coupe des Présidents de 2007 lorsque Mike Weir a vaincu le Tigre alors au sommet de son art, au 18e. On aurait cru que le Canadien venait de gagner la Coupe Stanley au septième match.

Malgré ce boguey coté de la représentation, le succès est garanti à cette Coupe en banlieue de Paris.

En raison de la configuration du Golf National, cela facilite le transport et la sécurité.   C’est rien de moins que 51 000 spectateurs qui sont attendus chaque jour.

Mais bien que les billets ne soient quand même pas donnés avec les coûts variant entre 169 et 199 euros selon les jours, sachez que c’est complet sauf vendredi (faites vite !) et les jours d’entraînement.

Tiger…

Aussi méritoire soit ce retour au cercle des vainqueurs de Tiger, pas vrai que sa plus grande victoire reste celle sur sa santé (quatre opérations) et son attitude.

Le tigre (la suite)

Depuis 2012, cette Coupe Ryder est à la première de Tiger. Ses résultats sont en deça de ses attentes avec sa fiche 13-17-3.

Très haut niveau

Dix-huit des 24 participants se situent au top vingt mondial, ce qui dit tout.

700 millions

Le chiffre du nombre de téléspectateurs dans le monde. Au Québec, RDS sera en direct.

Vers un doublé ?

Champion à Hazeletine, au Minnesota, à la précédente Coupe, les Américains n’ont pas gagné deux fois de suite depuis 1991 et 1993.

L’avantage du terrain

Jamais l’Europe n’a perdu sur son territoire depuis 1995.

6 500 

Le nombre de places dans l’estrade au départ numéro un. Il a fallu trois mois à l’équipe de mécanos pour monter la structure.

Question ?

Si le Brexit fonctionne, qu’en sera-t-il de l’avenir du Royaume-Uni en Coupe Ryder une fois sorti de l’Union européenne ?

Mon choix est…

Les Américains possèdent la plus solide formation, mais combien de fois les Européens ont-ils montré que la victoire se décidait avec le cœur au jeu et non sur papier ?

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La PGA du Canada, division Québec, revient sur le terrain

Après la tutelle suite à des problèmes administratifs de même que les mois nécessaires à la réorganisation et la relance, la division québécoise de la PGA du Canada est maintenant définitivement prête à sortir de ses bureaux du Stade olympique pour retourner sur le terrain.

Ce n’est pas un, ni deux, mais trois événements que l’organisme a prévu à son calendrier en commençant par les championnats du Québec Taylor Made adidas Golf sur le parcours du Château Bromont les 30 septembre et 1er octobre.

Le pluriel s’impose puisque le titre de la PGA provinciale sera décidé simultanément à chez les pros de club et les vétérans.

Le trophée Ernie-Findlay, pour les professionnels adjoints, reprendra du service le 16 octobre.

Entre les deux tournois, il y aura le retour du « gala » de fin de saison.

Cela se fera en interaction avec le groupe Boutiques Pro-Golf, lequel tiendra son exposition annuelle du 10 au 13  octobre comme le confirme leur président Claude Gamache.

On cite, Martin Ducharme, Monsieur Golf à Bromont, au sujet du support: «c’est un plaisir de collaborer croyant à la réussite de la réunification des professionnels», déclare-t-il.

Compte tenu que les 385 pros de la province demeuraient encore gérés de Toronto en début de l’année, que le conseil d’administration présidé par Steven Brosseau n’a été mis en place qu’au printemps, et que le nouveau directeur général Dominic Racine n’a rejoint Marine Laparé (la seule de la précédente organisation de retour) n’est entré en fonction qu’en juillet devant compléter son mandat au Grand Prix de Montréal, les dossiers avancent bien.

Déjà, on prépare 2019 et il y a de bonnes nouvelles.

À la barre d’adidas Golf, Lesley Hawkins et annonce que sa firme et TaylorMade vont demeurer commanditaires conjoints du championnat de la PGA du Québec jusqu’en 2020.

Un autre titre masculin pour le Rouge et Or?

Nos golfeurs-étudiants se préparent à fermer les livres pendant trois jours au sens réel de l’expression. À compter de dimanche jusqu’à mardi prochain, l’élite sera rassemblée au club Islesmere, à Laval, pour y disputer leur championnat provincial, qui est celui du Rouge et Or.

La formation de Québec y va pour le titre au classement masculin cela pour une 17e année consécutive. La plus forte compétition chez les filles est celle des Carabins. Avec Mathieu Paradis (hommes) et Kevin Bergeron (filles) à la barre cette saison, le Rouge et Or a continué d’être dominant.

Le calibre s’est considérablement amélioré chez les universitaires.

«On est vraiment loin des débuts alors qu’on était chanceux d’avoir un gagnant sous la normale», de raconter Michel St-Laurent, ex-président de Golf Québec qui a été un moteur au tout début du championnat canadien à ses années à titre de gouverneur à Golf Canada.

Pour donner une idée, Baptiste Mory, du Rouge et Or, a ravi le premier tournoi à Cap-Rouge avec une fiche de -16 au cumulatif de trois jours ce qui est tout au mérite des entraîneurs pour les programmes mis en place et Michel St-Laurent pour son implication à Golf Canada.

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Aussi dans les activités, le circuit CCPT tient son tournoi Honda au club Le Portage en début de semaine.