Était-ce le Championnat du Québec des professionnels à Beauceville la semaine dernière ou bel et bien celui chez les amateurs tel qu’inscrit au calendrier?
Voilà toute LA question lorsqu’on observe les pointages si bas.
Le vainqueur Julien Sale, de Rivermead, a inscrit son nom dans le livre des records pour très longtemps en complétant les quatre jours avec une fiche spectaculaire de 24 en-deça de la normale grâce à ses cartes de 64, 65, 69 et 66 qui ne le sont certainement pas moins.
Christopher Vandette, un junior de Summerlea âgé de 17 ans et Étienne Brault, de Pinegrove, ont bouclé 2e et 3e avec des cumulatifs de moins 18 et moins 15 au final, ce qui leur aurait valu les honneurs haut la main à plein d’autres endroits.
Tout compté, ils sont six à avoir scellé à moins 10 et mieux et 11 à avoir terminé à moins 5 et mieux.
Il s’agit de golf amateur, précisons-le.
Sans être un monstre, Beauceville est un joli et très sympathique parcours qui fait 6 502 verges quand même.
Le Soleil a eu la bonne idée de sortir Réal Labbé de la retraite afin de suivre le championnat et le Kent la semaine auparavant pour les lecteurs du quotidien. On l’a joint pour des explications.
«Le parcours compte cinq normales cinq, dont quatre peuvent être atteintes en deux tellement les jeunes sont bons», d’expliquer Réal.
La nouvelle génération frappe tellement loin aussi. En passant, ce serait une bonne idée que les sports du Soleil sous ramènent Réal plus souvent.
Toujours au sujet de ce festival de birdies, Sale en a réussis plus que les autres avec 29 dans sa semaine. Il ne faut pas oublier aussi ses deux aigles.
Autre chose: un Championnat du Québec ne peut et ne doit pas avoir lieu que dans les grands clubs de Montréal non plus si on veut qu’il soit vraiment provincial.
Merci aux membres de Beauceville de céder leur terrain pendant presqu’une semaine à la visite au début des vacances de la construction en plus.
Dans les autres observations, sachez que la relève se porte très bien merci. Trois juniors ont fait le dix premiers ou presque. Outre Vandette, qui était trois sous la normale après les sept premiers trous pour conclure avec 66, mentionnons que Jean-Philip Parr, du Ki-8-eb, et William Duquette, de Laval-sur-le-Lac, ont fini moins 6 et moins 5 pour se hisser aux très honorables 9e et 11e rangs.
Bromont, capitale des tournois
Bromont va-t-elle obtenir le titre à ce point de capitale du golf au Québec? Chose certaine, les parcours permettent à la ville de prendre option avec la multiplication des événements.
Après la tenue au début juillet de l’Invitation Bromont, un tournoi professionnel femmes-hommes au Château organisé par Martin Ducharme, le mois achève avec le Championnat de Bromont les 30 et 31 juillet, au club voisin de Royal Bromont. Il s’agit du lancement du nouveau circuit East Coast.
En plus de terminer juillet à Bromont, le golf y entreprendra août aussi avec le «Pro-am du Vieux-Village» au club du même nom toujours cette semaine, soit le 1er. Le pro local Marc Hurtubise offrira des bourses d’une valeur de 25 000$, ce qui est intéressant pour une journée.
Aussi au programme des pros, la PGA du Québec tient lundi le Championnat Ping-BOG à Withlock. Deux participations seront attribuées lors de l’étape du circuit Mackenzie PGA Tour Canada à Montréal (Elm Ridge) la première semaine de septembre.
Des nouvelles de la série East Coast
Au sujet du circuit East Coast, la nouvelle organisation est d’ici avec Massimo Roch, du Mirage, chez les créateurs. L’idée est de remplacer la série CPT. Le nom se justifie par les intentions de procéder éventuellement à une expansion en Nouvelle-Angleterre et jusqu’en Virginie plus tard.
Lors du plus récent relevé sur le site internet, on y retrouve une cinquantaine de noms, ce qui devrait sécuriser la bourse annoncée de 25 000$. On y annonce le prochain tournoi en équipe à Sept-Îles.
Soirée avec Darren Clarke… au pub
Lors de la durée de la Classique Shaw au circuit des Champions à Calgary plus tard au mois d’août, Darren Clark va transférer le 19e trou au centre-ville pour un événement spécial.
En plus de chasser les birdies, l’ex-capitaine victorieux des Européens en Coupe Ryder a accepté de donner son nom le 29 août à la présentation de la soirée «Darren Clarke Pub Night» dans une brasserie locale pour appuyer une bonne cause.
Prudence si vous passez par-là. Darren va servir la bière. Titulaire de l’Omnium britannique en 2011, ce très bon vivant est un gros champion de la… Guinness!
Un championnat canadien qui a été celui… d’ailleurs
Le championnat féminin chez les amateurs à Reed Deer, en Alberta, la semaine passée a beaucoup été celui d’ailleurs avec dix Américaines et une Australienne parmi les onze premières.
Brigitte Thibault, de Rosemère, a racheté un départ difficile avec 69 et 71 en deuxième moitié pour remonter 14e au général et 2e chez les Canadiennes, ce qui devrait officialiser le retour du support de Golf Canada en 2020.
Céleste Dao, de Summerlea et d’Équipe Canada, a été victime d’un très inhabituel pointage de 88 en deuxième journée pour subir l’élimination hâtive. Cela dit, la semaine qui compte pour elle est celle en cours alors qu’elle défend son titre national chez les juniors à Lethbridge, aussi en Alberta.
Bienvenue «à la maison», monsieur Pesant!
Sans conteste le plus international de nos pros, Daniel Pesant est de passage.
L’ancien «p’tit gars» de Roxboro, à l’ouest de Montréal, a fait carrière en France (Saint-Nom-la-Bretèche), en République Dominicaine (Casa de Campo) et en Floride (notamment à la barre de Doral) après Saint-Jean et Restigouche (Nouveau-Brunswick).
Toujours co-propriétaire du club The Village, à Royal Palm Beach, lieu de rencontre de nos snowbirds l’hiver, Daniel, ancien champion du Québec chez les juniors, visite les amis avec son épouse.
Adieux de Tom Watson
Un des plus illustres chapitres dans l’encyclopédie des plus célèbres légendes s’est achevée en fin de semaine alors que Tom Watson, 69 ans, a annoncé qu’il s’agissait de sa dernière participation à l’Omnium britannique qu’il a gagné sept fois, soit cinq au Gand Chelem et deux chez les seniors.
Il est un des trois seuls à avoir remporté les deux.
«J’ai eu une longue et profonde réflexion avant d’en arriver à cette décision. Mais comme je l’ai déjà dit, je n’ai plus tous les bons outils dans mon coffre et lorsque je les ai, il m’arrive maintient de ne pas toujours les trouver au bon moment», ont été les mots de Watson.
La fin de la carrière tout court approche en compétition pour cette figure absolument marquante qui aura 70 ans le 4 septembre.
«La planification est d’accrocher mes crampons après l’Omnium des États-Unis l’an prochain», a également divulgué Tom Watson