Plus ça change, plus c’est pareil…
Cet adage s’applique sans doute au Club de Golf Royal Montréal et à son fameux parcours Bleu depuis 2001, dernière année où il a accueilli l’Omnium canadien RBC.
Ce parcours pittoresque, à la riche histoire, qui sera l’hôte du championnat de cette année, du 24 au 27 juillet, a subi des changements depuis 2001 – le club ouvrait alors ses portes à l’Omnium canadien pour la deuxième fois en quatre ans. Ces changements, qui s’inscrivaient dans le cadre d’une rénovation majeure du parcours Bleu par Rees Jones, un architecte de golf renommée, ont été complétés à temps pour la Coupe des Présidents de 2007. Ce championnat biennal en parties par trous mettant aux prises une équipe internationale et celle des États-Unis, était alors, pour la première fois de son histoire, disputée au Canada.
C’est sur ce parcours que Scott Verplank a signé en 2001 sa première victoire sur le Circuit de la PGA et obtenu du coup une place au sein de l’équipe américaine de la Coupe Ryder – celle-ci sera reportée d’un an en raison des attaques terroristes du 11 septembre aux États-Unis. C’est aussi sur le Bleu que Tiger Woods est tombé sous le couperet pour la première fois de sa carrière professionnelle en 1997.
Cela dit, le parcours de 2014 accuse maintes différences. Le Bleu est toujours une normale 70, mais il compte maintenant 7 153 verges, près de 300 de plus. Mais les changements les plus importants sont survenus aux 12e et 13e trous. Le 12e, jadis une normale 3, est maintenant une normale 5 de 570 verges tandis que le 13e, une ancienne normale 5, a été transformé en une normale 3 de 224 verges.
À la rédaction de ces lignes, seulement neuf joueurs du tableau de cette année étaient familiers avec le parcours Bleu nouvelle manière, soit Stewart Cink, Ernie Els, Jim Furyk, Lucas Glover, Retief Goosen, Trevor Immelman, Hunter Mahan, Vijay Singh et le Canadien Mike Weir qui ont tous participé à la Coupe des Présidents de 2001.
« Je ne pense pas que les joueurs qui étaient là en 2001 et même en 1997 remarqueront les changements », affirme Bill Paul, Directeur de l’Omnium canadien RBC. « Il y a quelques verges de plus qu’en 2001, mais les golfeurs présents en 2001 et 1997, ou d’autres qui en ont entendu parler, savent qu’au bout du compte, ils ont affaire à un parcours de style ancien et traditionnel. C’est ce qui fait son charme avant tout.
« Il est sûr que, comparativement aux omniums canadiens antérieurs, les verts poseront le plus grand défi en raison de leur dimension et de leurs subtilités accrues, de poursuivre Bill Paul. Cette année, le parcours sera un peu plus difficile que pour la Coupe des Présidents, notamment en ce qui concerne l’herbe longue.
« En gros, c’est le même genre de parcours qu’en 2007, mais pour un golfeur, attaquer un parcours en parties par trous et en parties par coups, c’est deux paires de manches. »
Une fois la mise à niveau complétée, Rees Jones s’était dit satisfait des changements, ajoutant : « Les joueurs devront prendre plusieurs décisions sur le parcours. »
Sans doute cette remarque s’appliquera-t-elle cette fois pour l’Omnium canadien RBC.
A glance at the Blue course hole by hole:
No. 1 – normale 4, 444 verges
Voilà un trou en montée légèrement coudé où le coup de départ devra franchir 300 bonnes verges pour survoler une fosse de sable du côté gauche. Le vert est réniforme, étroit à l’avant et en pente descendante à son arrière gauche.
No. 2 – normale 4, 385 verges
Ce trou coudé vers la droite présente une pente légèrement descendante. Il est possible d’atteindre le vert d’un coup, surtout avec un vent favorable. Le vert, perpendiculaire à l’allée, est protégé par une fosse profonde à gauche tandis que sa section droite comprend plusieurs arêtes et pentes.
No. 3 – normale 4, 437 verges
Coudé à droite, ce trou nécessite une approche précise; le vert surélevé est en pente à l’arrière et protégé par des fosses des deux côtés.
No. 4 – normale 4, 501 verges
Ce trou, le plus difficile du neuf d’aller, se joue habituellement face au vent dominant du sud-ouest. Coudé à gauche en montant, il présente une aire d’atterrissage étroite entre des fosses et un vert protégé par du sable sur sa partie avant gauche et droite.
No. 5 – normale 3, 203 verges
Le vert réniforme et surélevé est protégé par des fosses des deux côtés.
No. 6 -normale 5, 570 verges
Ce trou coudé à droite, la première de deux normales 5 seulement, se distingue par son vaste vert-plateau qui descend vers l’allée. Des fosses profondes protègent l’avant du vert tandis que d’autres se retrouvent à l’arrière.
No. 7 – normale 3, 153 verges
C’est la normale 3 la plus courte, mais le vert est petit, étroit et extrêmement bien protégé.
No. 8 – normale 4, 394 verges
Voici une courte normale 4 coudée à gauche qui, habituellement, se joue avec un vent de dos. Le vert est ample, mais parfois partiellement invisible à l’approche.
No. 9 – normale 4, 437 verges
Un peu comme le no 1, ce trou est légèrement coudé à gauche, mais sans être en montée. Il faut frapper le coup de départ à 320 verges pour éviter une fosse de sable à gauche de l’allée, près de l‘aire d’atterrissage. Le vert surélevé est étroit à l’avant et est protégé par des fosses des deux côtés.
No. 10 – normale 4, 460 verges
Un vaste étang sur la gauche s’étend à partir de 160 verges du vert. L’allée est bordée d’arbres à droite tandis que le vert est en « cascade », sa hauteur augmentant de l’avant vers l’arrière.
No. 11 – normale 4, 476 verges
Le coup de départ doit être frappé entre deux rangées d’arbres qui veillent tels des sentinelles. Le trou est légèrement coudé à droite tandis que le vert, sournois, est traversé en son centre par une arête.
No. 12 – normale 5, 570 verges
Voici le premier de deux nouveaux trous. Coudé à gauche, il est en pente descendante et présente une aire d’atterrissage large, bordée des deux côtés par des arbres. Le vert est perché et protégé par de nombreuses fosses à gauche.
No. 13 – normale 3, 224 verges
C’est le second des deux nouveaux trous aménagés en vue de la Coupe des Présidents de 2007. C’est aussi la plus longue des quatre normales 3 du parcours. En pente descendante, elle aboutit à un autre vert étroit et bien protégé.
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No. 14 -normale 4, 369 verges
À gauche, un obstacle d’eau s’étend jusqu’au vert et, à droite, une rangée d’arbres rétrécit l’allée jusqu’à une petite aire d’atterrissage du côté droit, protégée en plus par une fosse. L’approche se fait vers un vert étroit et de petite dimension à l’avant, qui est protégé par du sable à droite.
No. 15 – normale 4, 448 verges
Gare aux obstacles d’eau sur le flanc gauche de l’allée ainsi qu’aux abords du vert! Le vert, long et étroit, est protégé par des fosses de sable à droite et une fosse creuse à l’arrière gauche, entre le vert et l’étang.
No. 16 – normale 4, 456 verges
Il n’est pas particulièrement conseillé d’utiliser son bois 1 sur ce trou protégé à sa gauche par un vaste étang. L’approche doit survoler un obstacle d’eau tandis que le vert est surélevé et protégé par une immense fosse de sable.
No. 17 – normale 3, 160 verges
Le vent dominant souffle à travers le vert jusqu’à l’étang à droite. Le vert est étroit et protégé par du sable à gauche.
No. 18 – normale 4, 466 verges
Le vert du 18e est le plus exigeant de tout le parcours. Le coup de départ doit tenir compte d’un obstacle d’eau à gauche tandis que l’aire d’atterrissage se décale vers la gauche et monte légèrement jusqu’à un vert-plateau. C’est sur ce trou que Mike Weir a remporté de façon dramatique son simple du dimanche contre Tiger Woods lors de la Coupe des Présidents de 2007.