Des nouvelles de nos athlètes, changements climatiques et tous les échos du golf

(S. Levin/ Getty Images)

Ça se complique lors du weekend pour Anne-Catherine  

Après avoir connu un bon départ jeudi, lorsqu’elle a complété une carte de 67 lui valant la 4e place, Anne-Catherine Tanguay a enchaîné avec des scores de 74, 73 et 75 pour terminer en 62e place de l’Omnium féminin de Los Angeles, un évènement au calendrier de la LPGA maintenant connu sous le nom de Hugel Air-Prima.

Il faut dire que ses deux double-bogueys dans le dernier droit, samedi, et ses trois bogueys sur les quatre derniers, dimanche, n’ont pas aidé sa cause.

Anne-Catherine reste en Californie cette semaine alors que le golf féminin fait un arrêt à Daly City.

De la 9e à la 48e place pour Hugo  

Avant que la pluie ne vienne perturber le jeu, vendredi, Hugo Bernard se situait au 9e rang du tournoi du Circuit Latino America disputé à Cordova, en Argentine, en vertu d’une fiche de 72 et 73.

Le représentant de Golf Canada dans la catégorie « jeunes pros » a toutefois complété le tournoi en 48e place à la suite de performances de 70 et 73.

Cette semaine, la caravane de ce circuit s’installe à Puerto Plata, en République dominicaine.

Maude-Aimée revient… dans le vent

Maude-Aimée LeBlanc effectuait, quant à elle, un retour dans les activités du circuit Symetra, après avoir opté ne pas se rendre en Californie pour les deux précédents tournois.

Sixième lors de sa sortie précédente en Floride, elle pris le 48e rang du Shoot Out Murphy USA/El Dorado en vertu de ses comptes de 75, 78 et 76 dans les bourrasques de vent de l’Arkansas.

Pour vous donner une idée de la difficulté des conditions, la gagnante, Cydney Clanton, a été une des seules à boucler les trois sorties sous la normale avec son combiné de -2.

Cette semaine, les dames du circuit école de la LPGA sont en congé.

Circuit canadien : un seul autre espoir

Enfin, sur le circuit Mackenzie PGA Tour Canada, on présentait sur le parcours du TPC Sawgrass, à Ponte Vedra, en Floride, la quatrième des cinq étapes des qualifications aux tournois présentés par ce circuit.

Les Québécois Max Gilbert (72-73-73-75) et Brendan Lacasse (78-74-66-76) ne sont pas parvenus à obtenir leur certification en prévision de l’été. Ils ont terminé aux 48e et 51e rangs, en raison de leurs cumulatifs de +5 et.

Pour obtenir leur qualification, il leur fallait finir parmi les 40 premiers, soit à -4 ou mieux pour repartir avec, au minimum, un rôle de joueurs de remplacement.

Gilbert pourrait peut-être obtenir quelques départs sur invitation, puisqu’il appartient à la catégorie des anciens vainqueurs, lui qui a remporté le Championnat de fin d’année en 2015. Pour lui, les qualifications du lundi restent l’autre solution.

Quatrième de la sélection méritée à Howey in the Hills, également en Floride au début mars, Hugo Bernard demeure jusqu’ici le seul Québécois membre à part entière du circuit national. Il faudra voir les plans de Beon Yeong Lee à son retour de son expérience au sein du circuit PGA China, où il se situe 68e du classement général.

Raoul Ménard est le dernier Québécois encore en liste pour obtenir son accès au Circuit canadien Mackenzie PGA Tour Canada. La cinquième phase de ces qualifications aura lieu de mardi à vendredi, à Courtenay, en Colombie-Britannique.

Compte tenu des changements climatiques, est-ce qu’on entreprend les saisons de golf trop tôt?

Des chaloupes dans les rues, un barrage sous extrême surveillance qui menace de céder et des gens évacués qui risquent de tout perdre…

Compte tenu des urgences qui sont rapportés dans les différents médias une fois de plus ce printemps, je conviens que le golf apparaît loin sur la liste des priorités de milliers de personnes, mais la situation soulève néanmoins la question posée en préambule.

Quoique Pâques ait été hâtif cette année, les clubs ont essentiellement fonctionné tout le long du congé les deux pieds… dans l’eau. Et la fin de semaine dernière a été un autre désastre.

On connaît dilemme : les administrateurs des établissements de golf sont condamnés à « performer ».

Aux prises avec des budgets sans cesse serrés et les hausses des coûts opérationnels en constante progression, notamment le bond de l’essence à 1,42$ le litre n’étant qu’un exemple, l’idéal est que la caisse enregistreuse sonne au plus tôt.

Météo oblige, le golf devient réduit au petit jeu « ouvre-ferme » comme en ce moment et c’est l’effet exactement contreproductif qui survient parce qu’il faut bien payer le personnel une fois la saison entreprise.

Pendant que des parcours riverains sont dans la flotte, d’autres sont aux aguets.

En écrivant ces lignes, j’entends à la radio un expert en sécurité civile étiqueter du code « centenaire » le débordement majeur en cours. Pas sûr du tout que c’est le cas !

Avec les douloureux printemps qu’on a eus en 2011 et en 2017, n’est-il pas vrai que les inondations reviennent souvent et à un intervalle plus rapproché ?

De là je lance cette réflexion.

Il y a une région qui semble OK en fin de semaine. C’est l’Abitibi et c’est parce qu’il a neigé !

Les dirigeants des clubs de golf doivent réfléchir à la pertinence de lancer la saison avant mai car, somme toute, ça cause plus trouble que ça rapporte de l’argent.

Qualifications à l’Omnium printanier

En raison des inondations, on apprend que Golf Québec reporte du lundi 6 au jeudi 9 mai la qualification à l’Omnium printanier qui devait avoir lieu au club Royal Montréal. La qualification qui devait avoir lieu à Québec, au club La Tempête, sera retardée également et sera présentée le mercredi 22 mai, question de permettre au parcours  de reprendre sa vigueur. Cette étape devait se dérouler le mardi 14 mai.

Trou d’un coup sur commande…

Dans la catégorie du golf insolite, ajoutez le nom d’Andy Sullivan, très bon joueur du circuit d’Europe au style très démonstratif. Il s’est présenté récemment au London Golf Club avec un seul bâton et 500 balles pour relever un défi qui n’est pas n’importe lequel.

L’idée était de réussir un trou d’un coup au 17e trou du London Golf Club, une normale 3 de 171 verges.

De la bravade, dites-vous? Plutôt de la fanfaronnade compte tenu du fait que la probabilité de réussir un as se situe, pour les professionnels de l’élite, à 1-sur-3000.

Après avoir logé 90 coups à 10 pieds ou moins du fanion, 42 à l’intérieur de 5 pieds et 8 dans la fosse de sable parmi les autres faits saillants, sachez que Sullivan a enregistré son as à sa 230e tentative pour mystifier complètement les statistiques.

Fou comme un balai, il a couru, sauté et crié en se rendant au vert. Avec l’avertissement aux chastes oreilles que le mot « zut » n’est pas dans son vocabulaire, le son de la vidéo est disponible ici.

Le birdie de la semaine va à… 

Brigitte Thibault s’est retrouvée pas une, mais deux fois dans les honneurs, la semaine dernière.

Même si son équipe de l’Université de Fresno ne s’est pas qualifiée pour les championnats régionaux de la NCAA, la golfeuse-étudiante de Rosemère est une des rares invitées (on en compte cinq seulement) à y participer à titre personnel à la suite de ses résultats de l’ensemble du calendrier 2018-2019 dont, notamment, sa victoire au dernier tournoi régulier présenté au réputé club Rancho Mirage, de Mission Hills, en Californie.

Cette récompense s’ajoute à une sélection au sein de la première équipe d’étoiles de la division Mountain West pour Brigitte, 21 ans, et porte-couleurs d’Équipe Canada.

Un Prix Maurice pour Céleste? 

Toujours chez les talents d’ici, Québec suivra avec intérêt la semaine prochaine le Gala Sports Québec avec la championne du pays chez les juniors, Céleste Dao, du club Summerlea, qui se retrouve sur la courte liste des finalistes pour décrocher le Maurice de l’athlète féminin de niveau canadien.

Sa qualification à l’Omnium des États-Unis devrait aussi militer en faveur de la jeune golfeuse de 17 ans seulement et également de la formation nationale d’Équipe Canada.

Le dévoilement suivra le 8 mai.

92 015

Le nombre d’inscriptions aux qualifications de l’Omnium des États-Unis cette année.

Citation 

« À part quelques brefs repas avec les amis, être allé à l’école (y conduire les enfants), joué quelques trous avec mon fils, je suis en mode relaxation tellement ce qui est survenu (sa victoire à Augusta) reste encore irréel. » -Tiger Woods