Durant ses présidences à Golf Québec ainsi qu’à Golf Canada, Diane Dunlop-Hébert a été invitée à remettre plein de trophées au terme des compétitions. Cette fois, les rôles sont inversés alors que Diane reçoit le prix Pierre-Nadon pour sa contribution incessante et inlassable au support et à l’essor de son sport.
La sélection effectuée chaque année par le comité des chroniqueurs de golf a été unanime.
« C’est É-N-O-R-M-E ce que Diane a accompli », mentionne Debbie Savoy-Morel, du Mirage.
Professionnelle de l’année au Canada, Debbie est une collaboratrice et aussi admiratrice de Diane, une dame d’affaires à titre de vice-présidente chez Park Avenue.
« Son travail était difficile, le golf étant aux prises avec une structure en place depuis toujours », analyse Debbie.
Changer les mentalités du boys club représentait effectivement un immense défi.
« Diane a dû et su affronter tous les murs et, très franchement, je n’en connais pas un qu’elle n’a pas réussi à surmonter dans ses réalisations, notamment pour parvenir à l’unification des associations », raconte Debbie.
Diane Dunlop-Hébert, récipiendaire du prix Pierre-Nadon, en compagnie de Denis Loiselle, président de Golf Québec,
et de Jean-Pierre Beaulieu, directeur général de la fédération.
Une influence contagieuse
Diane Dunlop-Hébert est une femme de vision.
Saviez-vous qu’elle a recruté Charlie Beaulieu à ses années à la présidence de Golf Québec pour l’installer à la barre de la Fédération du Québec au moment de sa réorganisation? Aujourd’hui, celui-ci lui a succédé, étant président en poste à Golf Canada.
«L’influence de Diane a été incroyable. Je l’ai vu faire la tournée des régions au Québec pour écouter ce que les gens avaient à dire. Au fil des ans, elle a définitivement changé l’image du golf ici, mais aussi au Canada », affirme le président actuel.
Il faut ajouter ailleurs.
«Diane a mis l’emphase sur l’accroissement de la participation féminine pour rendre le golf plus inclusif, en pensant aux juniors, aussi. Et devinez quoi? Voilà maintenant que la USGA propage la même philosophie », ajoute Debbie.
Des premières dans deux institutions
Même la Royal & Ancient a perçu et apprécié l’implication de Diane Dunlop-Hébert.
Il faut aussi savoir qu’en 2014, Peter Dawson, autorité de considérable influence de la planète-golf et notamment responsable du retour du golf aux Olympiques, la sélectionnait pour être de la première vague de sept femmes à devenir membre à part entière de St. Andrews.
Incidemment, Diane rentre d’Europe, où elle a assisté à l’assemblée des membres.
Personne n’est mieux positionné que Marc Tremblay pour résumer et expliquer la façon de faire de Diane Dunlop-Hébert, lui qui lui a succédé deux fois, d’abord à la présidence de Golf Québec et maintenant du Panthéon.
« Diane est une rassembleuse hors pair. Grâce à sa passion et à son dévouement, elle parvient toujours à s’entourer d’alliés compétents à qui elle confie des mandats très clairs en leur faisant entièrement confiance. Elle s’assure qu’ils ont les outils requis pour réussir. Certains diront que c’est du leadership 101, mais rares sont les dirigeants qui sont assez confiants pour déléguer adéquatement. Elle génère beaucoup de loyauté de la part de son équipe et le leur remet bien en les épaulant à son tour, et je peux en témoigner, tout comme Charlie Beaulieu », commente Marc Tremblay, à qui on a demandé un portrait de la lauréate.
Bien que ses mandats à la tête des organisations au Québec et au Canada se terminent cette année, Diane Dunlop-Hébert, gagnante du Prix Pierre-Nadon, est présidente du club Mount-Bruno qui en a fait sa première femme aux commandes en 101 ans.
Remis dans le cadre du tournoi-bénifice de Golf Québec au Mirage, lundi, le Prix Pierre-Nadon se retrouve entre très bonnes mains.
NOTE DE L’AUTEUR: Pierre Nadon a été un journaliste érudit considéré comme un parfait gentilhomme. Le prix à son nom est remis à une personne s’étant démarquée pour l’avancement du golf pendant des années, ce que continue de faire Diane Dunlop-Hébert.