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En plus du «Mulligan», le Country Club de Montréal a une tradition d’excellence

Country Club Montréal

Berceau du «Mulligan» accepté et toujours autant apprécié sur l’ensemble de la planète golf un siècle plus tard, le Country Club de Montréal possède un coup réussi qu’il ne voudrait surtout pas reprendre.

Il s’agit de son impact sur la scène du golf féminin comme le rappelle la présentation du Championnat provincial du 13 au 15 juillet. 

Les regrettées Louise Larochelle, multiple championne chez les amateurs, et Suzanne Beauregard, aussi joueuse de haut niveau ainsi que pionnière de la Fédération de golf, ont été membres au Country Club. Il faut ajouter Marie-Josée Rouleau.

«Marie-Josée a fait tout son golf junior ici», mentionne le fier, dévoué et populaire professionnel Francis Bergeron au sujet de l’ex-titulaire québécoise et canadienne  ayant aussi évolué au circuit de la LPGA et en Europe.

Y a-t-il un lien commun pour ce tir groupé vers l’excellence?

«C’est plutôt long et étroit ici. Les verts rapides aident aussi évidemment. Nous avons appartenu une dizaine d’années au groupe 1 de l’Interclub vers lequel nous retournons», répond Bergeron en poste depuis 27 ans.

RÉSIDANTE AU 10e TROU

Le Country Club a dédié un trophée à la mémoire de Louise Larochelle, où elle a fait la majorité de sa carrière chez les amateurs après avoir été «repêchée» de Cap-Rouge.

«Louise frappait des coups qu’elle était la seule à pouvoir réussir», raconte Debbie Savoy-Morel à propos de son amie et coéquipière au sein des équipes québécoises aux championnats canadiens. 

«Elle était aussi une grande passionnée. Peu importe la saison, elle parlait de golf. Ce n’est pas un hasard si elle a résidé et élevé sa famille dans une maison située le long du 10e au Country Club», poursuit la professionnelle du Mirage, la tête pleine d’heureux souvenirs.

Louise et Debbie avaient été ensemble très jeunes participantes en 1973 au tournoi La Canadienne remportée par Jocelyne Bourassa.

UN HOMMAGE SPÉCIAL  

La tradition d’excellence se poursuit sur le parcours situé au bout ou presque du tablier du pont Victoria de là son nom de Country Club de Montréal quoique localisé sur la rive-sud à Saint-Lambert.

«Nous comptons dans nos rangs Caroline Ciot capable de très belles choses en compétition», spécifie Bergeron très impliqué dans le Championnat comme dans tout à son club.

Caroline était la chef de file des Carabins qui ont ravi le championnat universitaire canadien à Winnipeg. Un seul coup de moins et elle aurait aussi partagé la première place du volet individuel.

Le Country Club profitera du Championnat pour rendre un hommage très justifié.

Les trente ans et plus d’implication de Madame Lise Chamberland seront soulignés de manière particulière comme quoi les femmes continuent d’être mises en valeur au Country Club.

UN PEU D’HISTOIRE 

Seul de son groupe à posséder une voiture dans les années 20, David Mulligan conduisait ses amis du centre des affaires de Montréal au Country Club.

Comme le conducteur arrivait fatigué, la route étant rugueuse, ses partenaires de jeu permettaient au conducteur de reprendre son premier coup.

En bref, voilà comment est né le «Mulligan», un rare nom de personne au lexique du golf.