Le dicton voulant que les multimillionnaires dans le sport ne jouent que pour l’argent comme incitatif ne s’applique assurément pas à Rory McIlroy.
En choisissant l’Omnium canadien RBC (9,8 millions de dollars en bourses) actuellement au lieu du Memorial de Jack Nicklaus (20 millions $) la semaine passée, il laisse une petite fortune sur la table.
Rester actif avant l’Omnium américain pour aiguiser son jeu n’a cependant pas de prix. La méthode fonctionne. Il a gagné le Tournoi des Maîtres au printemps avec exactement le même plan de travail.
Rory McIlroy y va pour le tour du chapeau au Canada au chapitre des victoires à compter de jeudi.
DEUX DE SUITE POUR ÉTIENNE PAPINEAU
En espérant que la « machine » soit repartie définitivement, Étienne Papineau a complété, la fin de semaine dernière, les quatre jours d’un deuxième tournoi Korn Ferry de suite, une première personnelle en cette année plus ardue jusqu’ici.
Des cartes de 71, 66, 69 et 68 pour un cumulatif de sept coups sous la normale lui ont valu la 34e place à Raleigh, en Caroline du Nord.
Selon les statistiques officielles, le représentant d’Équipe Canada et de Pinegrove était seulement trois en douze depuis janvier dans ses tentatives éparpillées de réussite afin d’éviter l’élimination.
FIN À OUBLIER
À l’Omnium des États-Unis, à Erin Hills au Wisconsin, Céleste Dao, de Summerlea, voudrait certes reprendre son deuxième neuf du deuxième jour.
Une fin à oublier « boguey, double boguey et boguey » lui a valu 44 et 81 pour la journée et 153 au combiné, en ajoutant son 77 en ouverture.
Première de la qualification de Salem, elle en était à sa quatrième participation, à l’âge de 24 ans, au Championnat américain.
Au nombre des substituts, Maude-Aimée Leblanc attendait l’appel de la USGA. Le téléphone n’a jamais sonné.
Brooke Henderson (75 deux fois) a aussi été évincée.
AUSSI DES NOUVELLES DE JOSÉE
Aussi en action aux États-Unis la semaine dernière, Josée Doyon de Saint-Georges-de-Beauce a bouclé 30e au Championnat du Colorado.
PREMIÈRE ÉTOILE À NORMAND LÉVEILLÉ ET SON ÉQUIPE
Avant la finale de la Coupe Stanley opposant la Floride à Edmonton à compter de mercredi, sachez que Brad Marchand n’est pas le seul ex-Bruins à être actif et efficace.
Ajoutez Normand Léveillé, dont on est heureux de donner des nouvelles.
Au-delà du succès, le tournoi de golf annuel à son nom et au profit de sa Fondation, la semaine dernière à Drummondville, s’est avéré un record.
Avec l’addition de la participation de la PGA du Québec, la présentation est passée à deux au lieu d’un seul parcours, soit aux clubs Hériot et Le Drummond.
Une étoile va définitivement à Normand Léveillé et à son équipe de bénévoles avec la somme de 385 000 $ en recettes annoncée au banquet, selon Éric Couture, directeur général de la PGA provinciale.
Et cette étoile est certainement la première en apprenant en plus que l’argent sert notamment au financement des activités des jeunes handicapés, notamment les camps d’été qui sont à venir très bientôt.
Un terrible accident sur la glace contre les Canucks a mis beaucoup trop prématurément fin à sa carrière en 1982. Il disputait à ce moment le neuvième match de sa deuxième saison dans la Ligue nationale.
BON DÉBARRAS!
Saviez-vous que jusqu’à 60% de toute la pluie en mai était tombée les fins de semaine avec seulement huit jours de soleil durant la totalité du mois?
VOICI QUOI FAIRE SI VOUS RÊVEZ D’ASSISTER AU MASTERS
Cette semaine est celle d’ouverture de la vente grand public des billets au Tournoi des Maîtres d’avril prochain.
Le processus commence d’abord en se rendant sur le site Masters.com pour vous inscrire. Un tirage suivra pour déterminer si cette année est la bonne pour gagner.
LA PETITE SÉDUCTION « USA »
Bien que nous ne soyons qu’au début juin et donc quasi à un mois du début des vacances, la guerre commerciale sous forme de boycott intense fait déjà mal aux Américains.
Un texte très intéressant sur le site de Radio-Canada signé Philippe de Montigny, de la section « Économie », nous apprend que chez les parcours frontaliers, celui de Bluff Point à Plattsburgh, dans l’État de New York, accuse d’une baisse de fréquentation majeure de 30 %.
Puisque l’endroit n’est qu’à une centaine de kilomètres de Montréal, les absences proviennent spécifiquement d’ici et des régions de notre côté des douanes.
« Il faut travailler fort » sont les propos de Paul Dame, propriétaire du « resort » au bord du Lac Champlain.
Sa méthode de séduction passe par un cadeau.
Les visiteurs reçoivent des balles Callaway avec des logos très « canadian » symbolisant le chandail unifolié d’Équipe Canada au hockey, la Gendarmerie royale avec un grand chapeau rond et un cruchon de sirop d’érable.
Bonne chance ! Pas sûr du tout que vous vous sentiez pour autant interpellé. Même d’autres promotions comme l’acceptation de l’argent canadien au pays ne relèvent vraiment pas très haut, comme quoi le boycott est sérieux.
LE FILS A DU « BONHOMME DANS LE NEZ »
Sans surtout vouloir ajouter à la pression déjà bien assez lourde chez un garçon de 16 ans, Charlie Woods ne trahit pas le style du père Tiger.
Des cartes de 65 et 66, après 70 en ouverture, lui ont valu son premier grand succès AJGA au rendez-vous Team TaylorMade chez les juniors en Floride.
DÉJÀ 50 ANS
C’est l’anniversaire que célèbrent les « voisins » de la PGA d’Ottawa cette année.
André Harvey et Pierre Charette étaient du quatuor d’honneur à Camelot lors du récent lancement des activités.
GOLFEUR AU PANTHÉON DE LA LNH
Tel est l’hommage que reçoit le golfeur et chroniqueur François Gagnon, de RDS, pour son apport médiatique au monde du hockey.
UNE SEMAINE TRÈS OCCUPÉE, DITES-VOUS?
Dans la catégorie Très occupé et plus encore chez les organisations nationales au pays, Golf Canada possède certainement sa place tout au haut de la liste.
En plus de l’Omnium canadien RBC, il faut ajouter, cette semaine, les Championnats nationaux des universités et des collèges à Kamloops, dès mardi. Le lancement de la nouvelle série « Elle joue au golf » suivra à compter de jeudi pour trois jours au terrain Nicklaus North de Whistler.
CE QU’IL A DIT
« Puisqu’il sont ceux qui ont déserté, c’est donc à eux que revient l’effort de ramener le golf ensemble », considère le numéro un mondial, Scottie Scheffler, au sujet de la réunification au golf professionnel.
Selon lui, la suite doit passer par l’organisation du LIV GOLF avec les obligations nécessaires pour en arriver un jour à des retrouvailles qui tardent déjà trop au détriment du spectacle et, en conséquence, du grand public.