Le golf n’est pas une marche gaspillée

Photo : Golf Québec

Mark Twain fut un écrivain prolifique, ayant produit plus de 200 œuvres. Il fut également le premier qui a soutenu que le golf était « une belle marche gaspillée ». Malgré tout le respect que j’ai pour le père des Aventures de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn, je ne peux qu’être en désaccord avec lui en ce qui concerne ses réflexions sur le golf.

Bien que nous ayons tous expérimenté nos moments moins glorieux sur les parcours, le sport de la petite balle blanche a néanmoins ses vertus sur les plans du bien-être et de la santé qui prennent de plus en plus d’importance dans nos vies.

À ce propos, j’ai conservé dans mes notes de lecture ce texte de Jill Barker, collaboratrice au journal The Gazette, dans lequel elle cite une étude à l’effet qu’une partie de 18 trous à pied équivaut à un total de 11 245 à 16 667 pas et occasionne une dépense d’énergie pouvant aller jusqu’à 2467 calories.

Si vous utilisez une voiturette motorisée, vous effectuerez quand même 6 000 pas, en moyenne, et dépenserez environ le tiers des calories. À noter cependant que la dépense énergétique peut varier d’un individu à l’autre selon son âge, son poids et le relief du terrain sur lequel il joue.

Quoi qu’il en soit, les apôtres de Mark Twain peuvent bien penser ce qu’ils veulent, le golf demeure un excellent exercice pour quiconque se donne la peine de l’essayer!

Cuisses de Tigre ou de poulet ?

Quand permettra-t-on le port des bermudas durant les tournois du PGA Tour ?

Peut-être plus tôt que plus tard, car Tiger Woods s’inscrit au nombre des golfeurs qui supportent ce changement.

« Pourquoi pas? demande Woods. Notre sport en est un essentiellement tropical, nos déplacements nous amènent dans les régions où il y toujours de la chaleur. »

Le Tigre se dit prêt à passer aux actes: « Même avec mes pattes de poulet, j’embarque! », annonce-t-il.

Toujours plus loin…

En moins d’un an, la distance moyenne des coups de départ est passée de 289,2 verges à 294,8 verges. Impressionnant et ça ira en augmentant avec ces balles qui roulent toujours davantage l’été sur des allées qui durcissent.

Ces statistiques rendent obsolètes des parcours célèbres. D’autant plus que si l’on remonte il y a dix ans, cette moyenne était de 284 verges et de 269 verges voilà vingt ans.

Question: pourquoi cette croissance n’est-elle pas aussi fulgurante pour nous, les amateurs?