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Les Américains peuvent finalement célébrer en l’emportant 17 11 à la Coupe Ryder

Matt Kuchar, Dustin Johnson, Brandt Snedeker, Ryan Moore, Davis Love III, Brooks Koepka, Zach Johnson, J.B. Holmes, Jordan Spieth, Phil Mickelson, Jimmy Walker and Rickie Fowler of the United States celebrate during the closing ceremony of the 2016 Ryder Cup (David Cannon/Getty Images)

CHASKA, Minn. – Ce n’était pas une question de former la meilleure équipe qui soit. Les Américains ont tout simplement formé une équipe et ils ont finalement gagné à nouveau la Coupe Ryder, dimanche.

Phil Mickelson a été spectaculaire, Patrick Reed a démarré le bal avec passion et Ryan Moore, le dernier choix du capitaine, a procuré le dernier point à sa formation. Les États-Unis ont défait l’Europe 17-11.

« Lorsqu’elle évolue dans le bon environnement, l’équipe américaine peut offrir du golf de très haute qualité, a indiqué Mickelson. Et c’est pour cette raison que nous ramenons la Coupe Ryder au pays. »

Il n’y a pas eu d’effondrement comme ce fut le cas à Medinah, il y a quatre ans. Les États-Unis avaient échappé une avance de 10-6 alors que Davis Love III était aussi le capitaine de l’équipe.

Cette fois, l’Europe n’a eu aucune chance.

Reed a vaincu Rory McIlroy, sur le terrain et au chapitre des cris, et il a donné un premier point aux États-Unis, dimanche.

Cette victoire de 17-11 est la plus imposante pour les Américains depuis 1981. L’équipe qui a remporté les grands honneurs en 1981 est considérée comme la meilleure équipe jamais formée. 11 golfeurs ayant gagné un tournoi majeur en faisaient partie.

Les États-Unis s’étaient inclinés pour une troisième fois de suite, en 2014, à Gleneagles.

Sous pression toute la semaine, Mickelson a répondu en offrant deux points et demi à son équipe et il a livré toute une bataille à Sergio Garcia, dimanche, séparant le point au terme des 18 trous.

« Quand tu perds, tu sens que tu as besoin de faire les choses différemment, a dit Love III, qui a évité l’affront de devenir le premier capitaine américain à perdre la Coupe Ryder deux fois. Nos joueurs ont eu beaucoup de pression au cours des deux dernières années. Chaque fois que nous choisissions un golfeur, il y avait des remises en question. Je suis fier de l’effort fourni ce week-end. »

Reed et McIlroy se sont livré un duel de poids lourds, mais l’Américain a pris les devants au cinquième trou et il n’a jamais perdu l’avance par la suite.

Reed s’est même permis d’agiter le doigt devant le Nord-Irlandais. Après que McIlroy eut calé un long roulé d’une distance de 60 pieds pour un oiselet, narguant la massive foule américaine, Reed a répliqué en réussissant un oiselet d’une distance de 35 pieds, laissant savoir à McIlroy qu’il n’était pas le seul à réaliser des coups de maître.

Thomas Pieters s’est avéré une belle trouvaille pour l’Europe. Le Belge a terminé le tournoi avec une fiche de 4-1, le meilleur début de l’histoire pour une recrue européenne. Il a vaincu J.B. Holmes au troisième match de la journée, juste après que le Suédois Henrik Stenson eut battu Jordan Spieth.

Menés par Mickelson, les Américains ont remporté cinq des six derniers duels de la journée. Seul Martin Kaymer a su résister à la vague tricolore en l’emportant par un coup contre Matt Kuchar.

Les États-Unis tenteront maintenant de défendre leur titre en 2018, alors que le tournoi sera disputé en sol européen, plus précisément en France. L’Europe n’a pas perdu la Coupe Ryder deux fois de suite depuis 1993.