Alors que Montréal vibre au rythme de la Coupe Rogers au tennis cette semaine, jasons de… golf.
Rien de contradictoire puisque les joueurs aiment bien troquer la raquette pour les bâtons.
Voilà des mois qu’Eugène Lapierre, grand adepte de golf lui même, prépare un 18 trous pour Rafael Nadal premier favori à Montréal et deuxième mondial, entre deux matchs ou entraînements.
Tout dépendra de la météo et des horaires, mais sachez qu’un fervent de golf et tennis a mis son hélico en disponibilité parce que l’endroit ultra-privé qu’il propose à Rafa est en région.
Rafa est un mordu de golf. Sa marge d’erreur se situe à trois sans avoir jamais pris de leçons. Lui et Jose-Maria Olazabal, titulaire deux fois du Tournoi des Maîtres, ont leur tournoi pro-am ensemble à Majorque. Actuel champion des Maîtres, Sergio Garcia est allé en juillet voir jouer son ami à Wimbledon en portant le veston vert dans les gradins.
Rafa est toujours agréable Il avait aussi fait très bonne impression à Royal Montréal il y a deux ans.
Le partait gentil homme et gagnant de quinze titres majeurs (un de plus que Tiger) a foulé auparavant les parcours de l’Île de Montréal et du Versant et chaque fois, il arrivait avec des billets pour ses matches à distribuer aux employés qui le recevaient.
En passant, Rafa est gaucher au tennis, mais droitier au golf.
BATTU APRÈS 36 TROUS DE GOLF…
Des anecdotes de golf, il en existe plein au tennis.
Lors de ses séjours à Montréal, l’illustre Jimmy Connors aimait bien que son ami Gerry Goldberg l’invite au club Elm Ridge pour lui arracher des dollars ce qui fonctionnait parfois à l’inverse aussi.
Martin Laurendeau se souvient de sa défaite en deux petites manches à Cincinnati face à Mats Wilander, un autre numéro un, après que celui-ci eut complété 36 trous durant la journée.
Une autre histoire est celle d’un jeune joueur du nom d’Ivan Lendl, qui allait devenir le plus grand champion à Montréal avec quatre titres. Sortant de l’ex-Tchécoslovaquie, il décide de se mettre au golf, un sport pas connu dans son pays long communiste.
Suite à mon appel, Duke Doucet accepte de recevoir notre homme à son club Summerlea. Il y aura malaise dès le début. Ivan arrive dans ses shorts serrés adidas de la dimension d’une débarbouillette et pieds nus ou presque dans ses espadrilles, péché mortel à cette époque des longs bermudas et des bas non moins longs les deux très laids.
Sans faire ni un, ni deux, notre pro fouilla dans les étagères de la boutique pour vêtir gratuitement et convenablement mon invité.
Non seulement Ivan Lendl a toujours continué à aimer le golf, mais ses pointages se situent maintenant régulièrement sous la normale.
Merci Duke!