Prompt rétablissement Jocelyne
Les nouvelles sont bonnes concernant Jocelyne Bourassa, notre grande dame du golf avec les genoux les plus célèbres du sport canadien avec Bobby Orr. Imaginez donc qu’encore une fois, elle a été tout récemment opérée.
« Ça va bien », commente Jocelyne en se faisant patiente et rassurante en convalescence de son opération, laquelle était la numéro quatre. Son célèbre co-membre du Panthéon du sport canadien et défenseur de Bruins en compte… six.
Et comme Bobby Orr, les blessures ont forcé Jocelyne à aussi mettre fin prématurément à la compétition. Gagnante du prix de recrue par excellence à la LPGA en 1972 et de La Canadienne (maintenant l’Omnium canadien CP), elle a dû accrocher bâtons et crampons aussitôt qu’en 1979.
Jocelyne n’a toutefois jamais cessé de servir son sport. Dans sa deuxième carrière, elle a été vingt-cinq ans directrice de l’Omnium canadien ainsi que mené et réalisé plein de projets en parallèle pour l’avancement du golf féminin.
Au Panthéon canadien, elle est une des très, très rares personnalités qui aurait pu tout autant être intronisée en même temps dans la catégorie des athlètes que bâtisseur en raison du vaste rayonnement de son implication.
De nouveau, Jocelyne reste absolument collée à son sport. Le « ménage » au genou a été fait par la chirurgienne Marie-Thérèse Groake au centre hospitalier Centre-Mauricie Shawinigan-Sud, lequel est situé sur l’ancien neuf trous de Shawi avant le déménagement au Mémorial en 1964.
« Ma chambre était située sur l’ancien 2e trou, » de dire Jocelyne à qui l’ensemble du golf au Québec souhaite un très prompt rétablissement.
La reine du soul et le tigre
Dans des très nombreux hommages suite au décès d’Aretha Franklin, qui a eu vingt numéros un au palmarès, il y a eu celui d’Andy Smith, du Providence Journal, qui écrivait que la chanteuse était une grande fan de Tiger Woods et qu’elle aimait frapper des balles ou jouer quelques trous pour relaxer.
Golf Magazine confirme que la reine du soul a déjà été de la foule au club Firestone à Akron, Ohio.
Revoilà Yohann Benson
Après avoir choisi la vie plus tranquille du travail dans un club de golf de la région de West Palm Beach, Yohann Benson reprend du service sur la scène compétitive.
Bien que cet ancien de Whitlock de même que régulier des circuits canadien et mini-tour en Floride participait la semaine passée au tournoi Coupe Canada Sani Marc à Victoriavillle, ce n’est pas comme joueur qu’il revient mais comme cadet de Mark Hubbard au circuit Web.com, a-t-il raconté à Gilles Terroux.
Cet Américain a enregistré deux top dix dans sa tentative de retour à la grande PGA.
Yohann Benson demeure le dernier Québécois à s’être qualifié à l’Omnium des Etats-Unis, ce qui remonte en 2008.
Le 10e à réussir l’exploit
En signant une carte de 59 au tournoi Wyndman, Brandt Snedeker devient le 10e à réussir l’exploit à la PGA et le premier depuis le Canadien Adam Hadwin en 2017.
Équipe Canada sera aussi celle du Québec
Après les championnats canadien et américain, Hugo Bernard, de Laval-sur-le-Lac, et Joey Savoie seront vraiment bientôt en mode international.
L’information sera annoncée ces jours-ci, mais on a déjà appris que les deux « élèves » de Daniel Langevin ont été retenus pour aller en Irlande pour y défendre les couleurs du Canada au championnat mondial.
Céleste rejoint Anne-Catherine et Maude-Aimée à l’Omnium CP
Dans la rubrique « à surveiller cette semaine », l’attention du golf canadien et québécois est beaucoup dirigée vers Régina, plus précisément le club Wascana, hôte de l’Omnium féminin CP maintenant la seule étape de la LPGA au pays suite au retrait du tournoi de Kitchener-Waterloo cette année.
Trois filles d’ici sont au nombre des participantes. En plus d’Anne-Catherine Tanguay et Maude-Aimée LeBlanc, il faut ajouter la championne junior canadienne Céleste Dao, de Summerlea, qui a obtenu un carton d’invitation.
Sylvie Schetagne, de Delson, est aussi des inscrites, mais elle doit passer par les qualifications.
À 17 ans seulement, Céleste en est à sa deuxième participation à un Omnium national cet été s’étant qualifiée en mai à celui des États-Unis.
Aussi au programme
La PGA entreprend déjà ses éliminatoires FedEx au New Jersey.
Toujours au calendrier hebdomadaire, il y a l’Omnium du Québec Canam à Saint-Georges de Beauce et le championnat canadien « mid-amateur » (25 ans et plus) à Victoria dans le cadre des fêtes du 125e anniversaire.
Dans nos clubs, c’est la période des championnats de club au cours de la fin de semaine qui vient et la suivante qui sera celle du long congé de la Fête du travail.
Bonne chance à toutes et tous.
Rouge et Or : pas un, mais deux co-entraîneurs en chef
On ne change pas une formule gagnante et c’est ce qu’a fait Rouge et Or à la succession de d’Elie Anquetil comme entraîneur chef de l’équipe de golf.
La direction a continué de privilégier le personnel déjà en place à la différence qu’il y a maintenant deux personnes responsables.
Mathieu Paradis, un vétéran de 14 saisons dans l’entourage, et Kevin Bergeron, qui est là depuis quatre ans, se partageront les tâches administratives et comme jadis, ils restent chacun à la barre des programmes hommes et femmes.
Lors du départ de Frédéric Théberge il y a cinq ans, Paradis avait reçu une première offre de prendre la barre.
Cette annonce de Stéphane Lemieux, président du conseil d’administration, n’a pas surpris le milieu, la stabilité étant beaucoup le mot d’ordre de l’institution.
« Pour nous, il s’agit d’une suite logique », a-t-il déclaré.
Pourquoi changer alors que le Rouge et Or a gagné chez les hommes trois titres universitaires canadiens (2010, 12 et 17) et tous ceux au Québec depuis 1999 sauf 2001?
Un ancien athlète-étudiant du Rouge et Or, Anquetil a dû quitter pour des motifs de famille. Son épouse a obtenu un prestigieux poste dans une université de Boston.
Ouverture dès la semaine prochaine
Dans ses rangs, le Rouge et Or compte Loick Laramée, couronné à la fin juillet champion du Québec chez les amateurs en complétant avec un électrisant 63 à Windmills Heigth, dans la banlieue ouest de Montréal.
Porte couleur de l’Université de la Colombie-Britannique, Charles-David Trépagnier joint le Rouge et Or, mais ne pourra pas jouer immédiatement. Les règles au Canada exigent un an d’attente après la décision de transfert, laquelle fut prise le printemps dernier. Une participation au championnat canadien 2019 n’est pas à écarter.
Chez les filles, l’équipe ne pourra pas compter sur Elizabeth Asselin, deux ans joueuse par excellence.
La saison universitaire commence aussitôt que la semaine prochaine à Cap-Rouge, où le pro local Fréréric Théberge est celui qui a lancé, et très solidement installé, le programme Rouge et Or devenu un modèle.
La pire déclaration de la semaine
En parlant de sa femme Michelle qui lui servait de cadet la semaine dernière au Championnat Wyndham, CT Pan, un Taïwanais qui a poli son golf à l’Université de Washington, a décrit ainsi en entrevue à CBS que ses attentes envers celle-ci consistaient à « se présenter, suivre et de se la fermer.»
Ayoye !