Circuit DP World

Les États-Unis veulent faire taire les sceptiques

Keegan Bradley; Phil Mickelson (Jamie Squire/ Getty Images)

Le capitaine des États-Unis, Tom Watson, veut s’inspirer de leur cuisant échec subi en 2012 pour motiver ses troupes et les mener à la victoire à l’occasion de la Coupe Ryder, qui aura lieu du 26 au 28 septembre sur le parcours de Gleneagles.

Pour ce faire, il entend bâtir autour de Phil Mickelson, qui compte déjà cinq victoires majeures et qui en sera à une dixième participation de suite à l’événement. Outre Mickelson, Jim Furyk, qui figure présentement parmi les six meilleurs mondiaux, Patrick Reed et Jordan Spieth auront également leur mot à dire dans le clan de l’équipe américaine.

Du côté de l’Europe, il faudra bien sûr avoir à l’œil le Nord-Irlandais Rory McIlroy, qui a été désigné comme l’homme à battre par Tom Watson. Redevenu no 1 mondial et vainqueur de deux majeurs en 2014, soit l’Omnium britannique et le Championnat de la PGA, il s’est déclaré « prêt à accepter la responsabilité d’être le leader de l’équipe cette année ».

Avec McIlroy, Sergio Garcia (no 3), Henrik Stenson (no 5) et Justin Rose (no 6), l’Europe possède quatre des six premiers joueurs mondiaux.

L’Europe l’a emporté à sept reprises lors des dix dernières présentations de la Coupe Ryder et n’ont subi la défaite qu’à une reprise à la maison, en 1993. Le capitaine de l’équipe européenne, Paul McGinley, a d’ailleurs fait appel aux services de Sir Alex Ferguson, l’homme qui a fait de Manchester United l’un des plus grands clubs de football au monde.

Rappelons que les États-Unis, qui menaient par quatre points avant les 12 simples du dimanche, ont subi un revers crève-coeur de 14,5 à 13,5, en 2012, sur leurs terres de Medinah.