L’Omnium le plus relevé depuis 1997 à Royal Montréal

(Golf Canada)

L’Omnium le plus relevé depuis 1997 à Royal Montréal 

« Une des meilleures présentations de l’histoire, » annonce Golf Canda au sujet de la participation à l’Omnium canadien RBC, lequel réunit cette semaine à Hamilton, les deux premiers golfeurs au monde, Brooks Koepka et Dustin Johnson, de même que Rory McIlroy et Justin Thomas classés 4e et 6e, en n’oubliant pas Matt Kuchar, meneur au classement FedEx, de même que Bubba Watson, Henrik Stenson et Sergio Garcia chez les autres noms connus de même que vingt Canadiens.

Comme on a vu plusieurs de ces championnats qui représentent la seule visite de la visite de la PGA au pays, on peut affirmer qu’il n’y a pas eu plus scintillant comme affiche depuis Royal Montréal en 1997 qui avait aussi réuni les numéro un et deux au monde.

En passant, 1997 s’était avéré le retour à Montréal pour la première fois depuis 1980 grâce à la persuasion de Jacques Nols lors du mandat de celui-ci à la présidence canadienne.

Erreur si vous pensez que Tiger Woods coiffait le sommet. Le jeune Tigre alors au début de la vingtaine était deuxième derrière Greg Norman, dit le Grand Requin Blanc qui allait terminer 2e (à un coup du vainqueur Steve Jones en vertu d’un boguey au 72e) tandis que Tiger (72 et 76 avec une balle disparue dans un pin absolument géant que ses partisans ont secoué en vain) subissait sa première coupure à mi-chemin chez les pros.

Aussi parmi les grands noms en action voilà vingt-deux ans,  il y avait eu le regretté Payne Stewart, Davis Love III, Paul Azinger, Tom Kite, Lanny Wadkins, Vijay Singh. Stewart Cink, Jim Furyk, Hal Sutton et compagnie.

Une présentation-phare

Avis aux membres du club Hamilton, qui succède à l’incontournable Glen Abbey sous extrême pression immobilière, c’est un honneur d’être comparé à 1997.

Co-présidé par Roger H. Legault et Michael Richards, l’Omnium avait été à la fois un succès d’exception autant sportif que populaire avec le défi de faire entrer – et sortir -dans l’Île-Bizard 20 000 spectateurs et plus chaque jour, cela sur un pont à trois voies.

L’année 1997 a été une année-phare.

Directeur de l’Omnium de l’époque et toujours très au courant à titre de patron des grands tournois professionnels au Canada incluant la LPGA, Bill Paul a toujours dit que Royal Montréal 1997 fut le plus lucratif, ce qui est immense, les recettes servant au financement du développement.

La réussite est contagieuse et 1997 a également donné l’élan à l’Omnium de 2001 à Royal Montréal avec Michel Richards jumelé à Roger Archambault cette fois, et très important à l’obtention de la toujours première coupe des Présidents en sol canadien à Montréal en 2007.

À quand le retour à Montréal ?

Ce qui est aussi intéressant de savoir

* Longtemps disputé au début septembre et plus récemment en juillet, la PGA devance la tenue cette année au début juin avant celui des États-Unis à Pebble Beach la semaine prochaine.

* Avec son beau-père Wayne Gretzky qui ne sera probablement pas très loin, Dustin Johnson défend son titre.

* Chez les Québécois, l’amateur Joey Savoie, de Pinegrove et Marc-Étienne Bussières, de LongChamp, sont confirmés au nombre des participants une deuxième année de suite à titre respectif de membre d’Équipe Canada et meneur au système de points de la PGA du Canada.

* Inscrivez aussi les noms de Charlie Beaulieu, président de Golf Canada et Diane Barabé, première femme présidente du comité des règles au pays, parmi la délégation québécoise à Hamilton.

* L’Omnium a été fondé en 1914 à Royal Montréal.

* Ils sont une douzaine de Québécois à participer lundi à la qualification finale de l’Omnium.