PGA Tour Canada : le potentiel d’une représentation massive d’ici est réelle et autres nouvelles

Hugo Bernard (Justin Naro/ Golf Canada)

Bien sûr qu’on ne parle pas ici de victoire, mais la qualification de presque la moitié de la participation québécoise (six sur treize) pour disputer les quatre jours de l’étape montréalaise du circuit Mackenzie PGA Tour Canada, la semaine passée à Elm Ridge, représente néanmoins un aspect positif.

La  61e place d’Étienne Brault (70, 71-71 et 71 pour moins cinq au combiné), de Pinegove, reste loin de la 7e position dans le même tournoi par un jeune amateur nommé Hugo Bernard au club Quatre-Domaines il y a trois ans, mais il est permis de jeter un regard vers l’avenir.

Hugo Bernard, cette année, de même que Max Gilbert et Yohann Benson, auparavant, ont beaucoup fonctionné en solitaire ce qui pourrait changer.

Il faut souhaiter le retour à une représentation massive à l’instar des années 1980 et début 90 avec les frères Talbot, Daniel et Stéphane, Jean-Louis Lamarre et Rémi Bouchard. En plus de jouer au Canada, ils gagnaient.

Une nouvelle vague montre vraiment des aptitudes réelles en espérant que les résultats redonneront la volonté de sortir du Québec pour améliorer leur jeu ailleurs, d’autant plus qu’Elm Ridge a démontré que le potentiel existe.

Outre Brault, les autres qualifiés ont été Raul Ménard (66-71-74 et 73), qui est un autre de l’équipe Pinegrove, Keven Fortin-Simard (70-71-72-71), du club Lac Saint-Jean) et Hugo Bernard (71-68-76-69,) de Laval-sur-le-Lac, ont scellé à moins quatre pour le 67e  échelon.

Yohann Benson (70-69-71-76), de Laval-sur-le-Lac, et Marc-Étienne Bussières (68-72-74-72), de LongChamp, ont complété 72e à moins deux.

Chez les Québécois écartés à mi-chemin, Il y a eu de justesse Billy Houle (72-70) et Max Gilbert (70 et 73), de Saint-Georges de Beauce, qui ont conclu à moins deux et moins un.

Joey Savoie (74-70), de Pinegrove, a égalé la normale.

C’est relevé comme calibre le circuit canadien la coupure étant survenue à moins trois.

Une mention spéciale va à l’Ontarienne Rebecca Lee Bentham, une ancienne de la LPGA, qui a inscrit 73 et 69 sur un parcours de 7000 verges quand même. Celle-ci retourne aux qualifications du circuit féminin cet automne.

Dave Lévesque (72 et 73 pour plus un), du Château Bromont, Vincent Blanchette (75-71 pour plus deux), aussi de Pinegrove, Marc Hurtubise (74-73 pour plus quatre), du Vieux Village, Iannick Lamarre (74-74), également de Pinegrove, et Daniel Santerrre (75-76 pour plus sept), de Whitlock, sont les autres résultats.

Michael Richards y était…

Dans les visiteurs à Elm Ridge, ajoutez Michael Richards, un des mes favoris qui a fait des succès de l’Omnium canadien de 1997 et 2011 à titre de co-président avec les deux Roger (Legault et Archambault) à Royal Montréal avant d’amener la Coupe des Présidents de 2007 à Royal Montréal chaque fois.

Il y a eu un dîner avec des autorités, dont Charlie Beaulieu, président de Golf Canada et des autorités du golf au Québec réunis à une même table.

Tel qu’écrit dans Golf International cet été, Michael Richards serait le chef de file idéal afin de mener un autre grand projet pour faire rayonner Montréal et le Québec.

Être conseiller du Premier ministre François Legault et de la mairesse Valérie Plante, une rencontre serait recommandée à mes patrons.

Même sport, mais une bien différente époque

Pendant cinq ans, David Skitt a été le directeur de l’Omnium de Montréal, une populaire étape du circuit dans le deuxième moitié des années 2000, avec comme invités John Daly, Hank Haney alors mentor de Tiger Woods, Jean Van de Velde et d’autres.

Il a vite constaté la différence entre les époques.

«Les joueurs sont maintenant tous si jeunes. À 30 ans, tu passes pour un vieux, ici.  L’autre affaire est qu’ils frappent tous la balle incroyablement loin», affirme-t-il.

Dans les autres résultats de la fin de semaine, Valérie Tanguay a remis des cartes de 74 et 75 au tournoi de Kansas City au circuit Symetra et a été reléguée spectatrice. Merci à Monsieur Luc Dumais, un lecteur de Lachute, de nous informer de l’absence de Maude-Aimée LeBlanc.

Dustin Johnson aussi sur le carreau

L’infirmerie est occupée à la PGA ces temps-ci. Après Tiger Woods, c’est au tour de Dustin Johnson de subir une chirurgie arthroscopique au genou gauche. Le troisième mondial n’avait pas fait mieux que 20e depuis l’Omnium canadien RBC en juin.

Duke au panthéon

Dans les autres nouvelles, le golf se réjouit de l’annonce de l’entrée du populaire Duke Doucet au Panthéon des sports de Sherbrooke. Bien que tatoué du club Summerlea, Duke a appris son golf à Windsor au neuf trous de la papetière et son premier emploi comme pro a été au club Belvédère.

Duke sera intronisé  le18 septembre et on revient d’ici là avec un rappel de son incroyable saison-record de 1972 qui va rester dans le annales encore longtemps.

Finies les vacances

Le  nouveau calendrier commence tôt à la PGA qui entreprend 2019-20 dès jeudi avec le tournoi «Hommage aux militaires» à Greenbrier dans les montagnes de la Virginie.

Coupe Solheim et noces

Au golf féminin, la LPGA est de retour en Écosse pour les rencontres biennales USA Europe de la Coupe Solheim à Gleneagles alors que le couple Anne-Catherine Tanguay et Jean-Hubert Trahan complètent les derniers préparatifs de leur mariage.

Le succès répété de la journée Suzanne Beauregard

Il est connu que la participation est plus difficile dans les événements féminins au golf. Sûrement serait-ce une bonne idée d’aller voir comment fait-on à la journée commémorative Suzanne-Beauregard (longtemps directrice du volet féminin de Golf Québec emportée par le cancer) à Kanawaki, lundi. On affiche complet (ou presque) avec deux quatuors par départ sauf au 18e.

Bravo d’autant plus que les recettes vont au support du golf féminin.