Les participants à l’Omnium des États-Unis, tout comme les spectateurs et téléspectateurs, auront l’impression de passer quelques jours dans les Îles Britanniques tant le parcours donne l’impression d’être véritablement une copie des plus purs links écossais.
Il s’agira d’une normale-70 que l’on jouera sur des distances qui varieront entre 7 200 et 7 700 verges. On pourrait à la limite étirer le parcours jusqu’à 7 900 verges.
Au nombre des particularités, les trous 1 et 18 qui, selon les conditions, changeront de degré de difficulté. Une ronde, le premier trou pourrait être un par-4 et le lendemain, une normale-5 sur une plus longue distance. Ce changement transformera aussitôt la normale sur le 18e trou.
Le plus long par-5 pourra mesurer jusqu’à 614 verges. La plus longue normale-4, le 14e, variera de 521 à 546 verges, toujours selon les conditions. Le plus long par-3, le 15e, pourra s’étirer jusqu’à 246 verges. Le même trou pourrait aussi devenir le plus petit par-3 sur une distance de 123 verges.
Les golfeurs devront surtout être attentifs aux très nombreuses dénivellations, autant dans les allées que sur les verts. Il faudra être très créatif.
La puissance pourrait être un facteur de moindre importance lors de ce championnat. On s’attend à ce que les balles roulent énormément dans les allées. Reste à savoir où elles s’arrêteront. C’est ce facteur « chance » qui ne semble pas plaire du tout à plusieurs des joueurs, qui ont eu le temps d’y jouer quelques rondes d’entraînement.
D’ailleurs, Mike Davis, responsable de la préparation du parcours, a clairement laissé entendre que celui qui espère remporter la victoire ne saurait se satisfaire de quelques rondes de pratique afin de bien connaître le terrain.
La United States Golf Association a toujours prétendu que l’Omnium était le test de golf le plus difficile de la saison. Il semble bien que, cette fois, ce sera effectivement le cas. Plusieurs craignent toutefois que le Championnat de Chambers Bay pourrait signifier qu’on a atteint la limite du tolérable.