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Pour la difficulté, on repassera…

Il semblerait que le golf soit un sport difficile et que ce serait pour ça qu’on perd des golfeurs actuels ou potentiels? Désolé, mais à mes yeux, cette excuse ne tient pas la route.

Ah notre beau Canada, pays du hockey!

Nos enfants n’ont pas trois ans qu’on leur met des patins dans les pieds, un casque sur la tête [du moins, j’espère que quiconque tient à la santé de son rejeton fait ça…] et qu’on leur fait pousser un appareil conçu spécifiquement pour l’apprentissage du patinage tout en rêvassant de le voir un jour gagner bien plus qu’une médaille ou des millions : du bonheur et du plaisir!

Quand on revient sur terre, on voit bien que cet apprentissage ne se fera pas tout seul, que ça prendra un certain temps et des efforts soutenus, car patiner n’est pas simple. Et apprendre le hockey, la ringuette ou le patinage artistique l’est encore moins, puisque plus de 70 % des mouvements qu’on doit effectuer le sont au moment où l’on n’est pas en parfait équilibre.

Parlons de baseball. L’une des choses les plus difficile à faire – voire la plus difficile, tous sports confondus – est de frapper une balle de baseball. Avec un bâton dont la forme est ronde, il faut frapper une balle… ronde! De plus, cette balle nous arrive en mouvement, à une vitesse, une rotation et une direction qu’il faut juger en une fraction de seconde, tout en synchronisant son élan pour que celui-ci nous permette de réussir à faire un bon contact. Les meilleurs ont une chance de succès de 30 %.

Voulez-vous qu’on parle de tennis maintenant? De soccer? De basketball? De boxe? D’entraînement au gym? Quoi d’autre?

Loin de moi l’idée de faire le procès des autres sports. Toute activité sportive comporte ses difficultés et le golf n’est pas différent.

Mais ce qui me motive à en parler, c’est que le golf n’est pas plus difficile à jouer qu’un autre sport. Il suffit de s’y mettre, de s’y intéresser et de le pratiquer. Si l’on exposait nos jeunes au golf autant qu’on le fait au hockey, il y aurait de bonnes chances qu’ils continuent de jouer et qu’ils partagent leurs moments de plaisir avec leurs amies et amis.

L’autre grande qualité du golf, c’est qu’on peut le jouer pendant toute sa vie. Et il est plus sécuritaire que bien d’autres: personne ne t’accroche ou te donne une mise en échec. Les chutes sont pas mal plus rares qu’à vélo et tu n’as pas besoin d’être dans une grande forme physique pour avoir du plaisir à le pratiquer.

En fait, mon collègue Mario Brisebois m’a rappelé que Phil Giroux disait toujours : « Le golf n’est pas un sport, mais un jeu. » Alors, commençons donc par le jouer.

Et si on a des aptitudes pour « compétitionner », on verra…


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