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Rio propose du golf style Omnium britannique

( Stan Badz/PGA TOUR/IGF)

Depuis le temps qu’on en parle, et qu’on se prépare, ce sera le jour J jeudi avec le retour du golf dans la famille olympique avec ses qualités et ses défauts.

Il faudra se lever aux aurores. Le premier trio olympique composé du Brésilien Adilson da Sylva, le Canadien Graham DeLaet et le Coréen Ryeong Hun An prendra le départ aussitôt qu’à 6 h 30 à notre heure.

Bon choix de la Fédération internationale de réunir le Brésil, le pays-hôte, et le Canada, la nation championne en titre, l’Ontarien George S. Lyon ayant raflé la dernière médaille d’or aux Jeux de St. Louis en 1904.

David Hearn suivra à 8 h 25 et les temps des deux Canadiens seront inversés vendredi.

Le volet féminin suivra la semaine prochaine et le golf représente très certainement un podium potentiel avec Brooke Henderson au compteur d’Équipe Canada dont l’objectif se situe à «19 médailles et plus».

PAS D’HERBE LONGUE ET NI D’ARBRES

Alors qu’on pourrait s’attendre à une nature luxuriante au pays de l’Amazonie, mais non.

Il n’y a pas d’arbres sur le parcours et ni d’herbe longue.

Des tertres de départ, la balle roulera dans les plantes indigènes plantées dans de la terre séchée au soleil lorsque celle-ci débordera des allées.

Les fosses de sable sont au nombre de 79 et l’eau – même si on ne la retrouve que sur quatre trous – représentent les principaux obstacles.

En résumé, le concept est considérablement du modèle Omnium britannique.

C’est d’autant le vas que la localisation du terrain est en bordure de la mer, où le vent sera un élément majeur surtout s’il souffle de l’océan atlantique.

On dit le vent inévitable de toute façon, le routage des trous allant dans trois directions distinctes.

Gare aux verts très durcis toujours en raison du vent de l’océan.

Pour cette raison, un avantage certain est accordé aux joueurs précis avec les fers du calibre d’Henrik Stenson, le champion britannique et évidemment parmi les grands favoris.

INVITATION À LA FÊTE POUR TERMINER

Une conception de l’Américain Gil Hanse et son équipe comprenant Amy Alcott, ex-titulaire de l’Omnium canadien féminin à la Vallée du Richelieu, le Club Olympique est une normale de 71.

Il mesure 7128 verges pour les hommes ce qui est amical d’après les standards de la PGA et 6245 pour les dames avec une motivation particulière.

Les distances sur la carte ne sont pas un hasard pour l’architecte qui a été préféré à des grands noms tels Jack Nicklaus, Gary Player et Greg Norman dans un concours de sélection.

L’architecte Hanse a multiplié les tests avec Amy Alcott afin de s’assurer que les deux sexes utilisent les mêmes bâtons pour atteindre le vert.

Les fins de partie, lequel deviendra public après les Jeux, sont à ne pas rater dans nos salons.

Le 16e trou à normale quatre de 303 verges peut être atteint du tertre de départ, le 17e représente le trou le plus court à 133 verges alors que le 18e est une autre invitation à passer en mode attaque, cette quatrième du terrain normale cinq faisant 571 verges.

Une conclusion oiselet-oiselet et aigle dans une ambiance style Carnaval de Rio surviendra sûrement au fil des quatre jours.

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Il n’y a pas d’herbe longue et d’arbres sans les allées style aires ouvertes, mais il y aura un grand absent : le public.

Ne vous attendez pas à avoir des bousculades avec la foule auprès des groupes de meneurs.

Malgré de 200 millions comme population, le Brésil ne compte que 20 000 golfeurs fédérés.

Quoique qu’en pense Rory McIlroy, c’est aussi le rôle des Jeux de développer le sport.