Un grand jour!
Quand on voit 25 jeunes espoirs en golf recevoir un chèque de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, on se rend compte que les efforts accomplis depuis huit ans par les Jocelyne Bourassa, Charlie Beaulieu, Diane Dunlop-Hébert et Pierre Dubé n’ont pas été vains.
« C’est un grand jour! »
Voici les premiers mots prononcés par Pierre Dubé quand on lui a demandé ce que représentait la remise de 25 bourses à des golfeurs étudiants constituant présentement les plus beaux espoirs québécois en golf âgés entre 13 à 19 ans.
« À la Fondation de l’athlète d’excellence, on voulait en faire plus en golf depuis longtemps », a ajouté le directeur général de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, un organisme fondé en 1987 en vue d’appuyer les efforts des athlètes ayant du talent et visant à atteindre un niveau mondial tout en s’illustrant dans le domaine académique.
« Notre contribution est en quelque sorte une suite logique aux programmes mis de l’avant par Golf Québec pour créer une nouvelle génération de golfeurs », a précisé Pierre Dubé.
Pour rivaliser sérieusement
Le golf effectuant un retour aux Jeux olympiques en 2016, le Canada – et le Québec en particulier – doit se donner des moyens de pouvoir rivaliser avec des athlètes de haut niveau provenant de tous les pays. Nos jeunes espoirs ont donc besoin d’être supportés pour avoir accès non seulement à des entraîneurs fiables, mais également à des préparateurs physiques, à des experts en nutrition, à des psychologues, bref à tous les spécialistes qui leur permettront de franchir leur période obligatoire d’adaptation de manière plus harmonieuse.
« Ma rencontre avec Pierre (Dubé) a tout déclenché », se rappelle Charlie Beaulieu qui, aujourd’hui, siège au sein du conseil d’administration de Golf Canada à titre de président du comité de membership.
« C’était en 2006, poursuit-il. Avec l’appui de Jocelyne Bourassa et de Diane Dunlop Hébert, je lui ai proposé d’unifier nos forces et de travailler ensemble dans le but de développer davantage le domaine du golf. Il s’est dit en faveur mais qu’avant tout, il fallait faire le ménage au sein de nos diverses associations. On l’a fait et c’est ce qui permet à Golf Québec de jouir du nouveau Programme de bourses à ses golfeurs-étudiants les plus méritants. »
Les 11 donateurs s’étant engagés à verser leur contribution sur une période de cinq ans, on devrait avoir le temps d’évaluer à quel point ce programme d’aide est profitable au développement de l’élite golfique.
Mais ce qu’il faut aussi retenir, c’est que sans la vision et la détermination des Diane Dunlop Hébert et Charlie Beaulieu, on n’en serait certainement pas rendu là dans le développement du golf amateur au Québec!
Nike dévoile les nouveaux fers Vapor
Des médias de partout autour du monde étaient conviés à New York, le 18 août dernier, afin de découvrir les bâtons Vapor en compagnie de deux golfeurs de renom; Rory McIlroy et Tiger Woods.
C’est aux pieds de la statue de la liberté, en début de soirée, que les médias ont vu le spectacle défiler sous leurs yeux. Pour l’occasion, Jimmy Fallon, le célèbre animateur de The Tonight Show, tournait un segment de son émission en compagnie des réputés golfeurs afin de voir les fers en action.
La nouvelle série Vapor combine la précision artistique du maître-concepteur de bâtons chez Nike, Mike Taylor; l’expérience et le génie du centre de développement interne The Oven; et l’imagination des designers de l’entreprise. Le résultat ? Trois fers qui offrent une innovation magistrale nommée Modern Muscle.
Le principe de la nouvelle technologie Modern Muscle est simple : on a modifié le traditionnel design des fers pour amener leur centre de gravité au centre de la face du fer. Cette innovation, conçue pour obtenir plus d’efficacité à l’impact, semble bien fonctionner puisque Rory McIlroy a remporté le Championnat du circuit avec un prototype du Vapor Combo-2 dans son sac en 2014.
La vidéo ci-dessous relate la création de la nouvelle série Vapor :
Trois modèles disponibles
La série comprend trois modèles : le Vapor Pro, le Vapor Pro Combo et le Vapor Speed. Le premier affiche une lame au look très moderne et a la prétention d’être le fer le plus précis à avoir été conçu chez Nike jusqu’à ce jour. Le Vapor Pro Combo, quant à lui, possède les lignes droites et fournit beaucoup de puissance à l’impact. Enfin, le Vapor Speed s’adresse aux golfeurs qui veulent frapper une distance maximale, tout en conservant une bonne dose de précision tout au long du parcours.
Si Rory McIlroy a remporté un championnat avec ces bâtons, c’est en partie grâce à Tiger Woods que la famille de fers a vu le jour. « Nos ingénieurs et nos designers à The Oven ont travaillé avec Tiger très longtemps afin de faire évoluer cette technologie et de l’amener à un niveau professionnel », raconte Rob Arluna, directeur global du département Golf Club chez Nike.
Tiger Woods se rappelle également de la première fois qu’il a testé cette nouvelle version de fers : « Cela fait des années, mais je me souviens que j’ai immédiatement remarqué plus de confort, je sentais le bâton plus équilibré et les résultats étaient constants », dit-il.
La nouvelle série Vapor sera en vente sur le site Nike.com et chez certains détaillants à compter du 31 octobre.

Jarett Stoll joue au golf avec la coupe Stanley
L’attaquant Jarret Stoll, des Kings de Los Angeles, a amené la coupe Stanley sur un terrain de golf, le week-end dernier.
Non, sa petite amie Erin Andrews n’y était pas. La coupe Stanley, qu’il a placée à côté des jalons de départ, lui a même servi de marqueur de balle.
Jarret Stoll, qui a récolté six points (3-3) en 26 matchs éliminatoires, a aidé les Kings à remporter la coupe Stanley en cinq parties face aux Rangers de New York la saison dernière.
Omnium canadien RBC : un anniversaire bien particulier
Il y a 60 ans, le 17 juillet, Pat Fletcher remportait l’Omnium canadien présenté au Grey Point Golf & Country Club, à Vancouver. Depuis, aucun Canadien n’est parvenu à inscrire la victoire dans le cadre de ce championnat national.
Deviner qui a les meilleures chances de mettre fin à cette séquence est aussi difficile que de prédire la prochaine fois qu’une équipe canadienne remportera la coupe Stanley.
Mais si l’on se fie au fait qu’à peu près n’importe quel joueur classé parmi les 100 meilleurs au monde a une chance de gagner une semaine donnée, il y a quand même quelques candidats très valables, à commencer par Graham DeLaet.
Classé au 32e rang mondial, le Saskatchewanais ne compte encore aucune victoire au sein du Circuit de la PGA, mais est venu bien près de le faire à deux reprises. De plus, il a été l’un des bons joueurs de l’équipe Internationale lors de la présentation de la Coupe des Présidents, l’an passé. Il apparaît donc en tête de liste des Canadiens les plus susceptibles de l’emporter.
Il y aura également David Hearn, 88e au classement mondial, qui a perdu en cinquième prolongation lors de la Classique John Deere de 2013, finalement remportée par Jordan Spieth. Zach Johnson était l’autre joueur à faire du temps supplémentaire dans ce tournoi.
Mike Weir et Stephen Ames sont des vétérans aguerris. Tous deux membres du Panthéon du golf canadien, ils pourraient également surprendre sur un parcours aussi stratégique que le Bleu du Royal Montréal. D’ailleurs, en 2007, Weir a déjà fait le coup à Tiger Woods en partie par trous.
Une fondation en héritage
Alors, une première victoire en 60 ans? Parfait ! Mais dans la mesure où l’héritage de Pat Fletcher continue d’être transmise à la génération actuelle et aux prochaines. Car la célébration de cette victoire de 1954 qui, incidemment, coïncide avec le 110e anniversaire de l’Omnium canadien, est la pierre d’assise de la Fondation de bourses d’études Pat Fletcher.
Créée en 1986, cette Fondation respecte le désir profond de Pat Fletcher d’aider financièrement de jeunes golfeurs canadiens méritants à poursuivre leurs études postsecondaires.
Ayant toujours reconnu que le golf avait enrichi sa vie et sa carrière, il a donc voulu donner au suivant. Ainsi, tout étudiant âgé de moins de 25 ans, qui poursuit ses études postsecondaires et qui a besoin d’une aide financière, peut faire la demande d’une bourse maximum de 3000 $, soit un montant qui les aide à assumer les coûts liés aux frais de scolarité, au matériel didactique, au logement et aux repas.
Les candidats doivent, bien sûr, avoir un engament soutenu envers les études et un bon dossier académique. Ils doivent également avoir un style de vie équilibré, incluant des intérêts non académiques et une implication dans la communauté. Enfin, ils doivent avoir un intérêt et des habiletés pour le golf qu’ils doivent pratiquer dans le respect de ses traditions.
Les demandes de bourses doivent être faites durant la dernière année au niveau secondaire et avant le 30 avril. Les étudiants peuvent répéter leur demande à chaque année dans la mesure où ils démontrent des progrès significatifs.
Un nom réputé
Aujourd’hui, le nom Fletcher est synonyme de golf et de respect des valeurs véhiculées par ce sport.
Les fils et le petit-fils de Pat Fletcher continuent de gérer la Fondation de leur père tout en étant encore très engagés dans le domaine du golf.
Edward, que tous appellent Ted, est le président de la compagnie Mint Green qui représente les vêtements, accessoires et équipement COBRA/PUMA.
Allan Fletcher est le Chef de la direction de la compagnie Fletcher Sports Brand, fabricants des vêtements Sunice, alors que son fils, Mark, en est le Président.
S’il vivait encore aujourd’hui, Pat Fletcher aurait vraiment de quoi être fier de sa progéniture.
Omnium canadien RBC : un anniversaire bien particulier
Il y a 60 ans, le 17 juillet, Pat Fletcher remportait l’Omnium canadien présenté au Grey Point Golf & Country Club, à Vancouver. Depuis, aucun Canadien n’est parvenu à inscrire la victoire dans le cadre de ce championnat national.
Deviner qui a les meilleures chances de mettre fin à cette séquence est aussi difficile que de prédire la prochaine fois qu’une équipe canadienne remportera la coupe Stanley.
Mais si l’on se fie au fait qu’à peu près n’importe quel joueur classé parmi les 100 meilleurs au monde a une chance de gagner une semaine donnée, il y a quand même quelques candidats très valables, à commencer par Graham DeLaet.
Classé au 32e rang mondial, le Saskatchewanais ne compte encore aucune victoire au sein du Circuit de la PGA, mais est venu bien près de le faire à deux reprises. De plus, il a été l’un des bons joueurs de l’équipe Internationale lors de la présentation de la Coupe des Présidents, l’an passé. Il apparaît donc en tête de liste des Canadiens les plus susceptibles de l’emporter.
Il y aura également David Hearn, 88e au classement mondial, qui a perdu en cinquième prolongation lors de la Classique John Deere de 2013, finalement remportée par Jordan Spieth. Zach Johnson était l’autre joueur à faire du temps supplémentaire dans ce tournoi.
Mike Weir et Stephen Ames sont des vétérans aguerris. Tous deux membres du Panthéon du golf canadien, ils pourraient également surprendre sur un parcours aussi stratégique que le Bleu du Royal Montréal. D’ailleurs, en 2007, Weir a déjà fait le coup à Tiger Woods en partie par trous.
Une fondation en héritage
Alors, une première victoire en 60 ans? Parfait ! Mais dans la mesure où l’héritage de Pat Fletcher continue d’être transmise à la génération actuelle et aux prochaines. Car la célébration de cette victoire de 1954 qui, incidemment, coïncide avec le 110e anniversaire de l’Omnium canadien, est la pierre d’assise de la Fondation de bourses d’études Pat Fletcher.
Créée en 1986, cette Fondation respecte le désir profond de Pat Fletcher d’aider financièrement de jeunes golfeurs canadiens méritants à poursuivre leurs études postsecondaires.
Ayant toujours reconnu que le golf avait enrichi sa vie et sa carrière, il a donc voulu donner au suivant. Ainsi, tout étudiant âgé de moins de 25 ans, qui poursuit ses études postsecondaires et qui a besoin d’une aide financière, peut faire la demande d’une bourse maximum de 3000 $, soit un montant qui les aide à assumer les coûts liés aux frais de scolarité, au matériel didactique, au logement et aux repas.
Les candidats doivent, bien sûr, avoir un engament soutenu envers les études et un bon dossier académique. Ils doivent également avoir un style de vie équilibré, incluant des intérêts non académiques et une implication dans la communauté. Enfin, ils doivent avoir un intérêt et des habiletés pour le golf qu’ils doivent pratiquer dans le respect de ses traditions.
Les demandes de bourses doivent être faites durant la dernière année au niveau secondaire et avant le 30 avril. Les étudiants peuvent répéter leur demande à chaque année dans la mesure où ils démontrent des progrès significatifs.
Un nom réputé
Aujourd’hui, le nom Fletcher est synonyme de golf et de respect des valeurs véhiculées par ce sport.
Les fils et le petit-fils de Pat Fletcher continuent de gérer la Fondation de leur père tout en étant encore très engagés dans le domaine du golf.
Edward, que tous appellent Ted, est le président de la compagnie Mint Green qui représente les vêtements, accessoires et équipement COBRA/PUMA.
Allan Fletcher est le Chef de la direction de la compagnie Fletcher Sports Brand, fabricants des vêtements Sunice, alors que son fils, Mark, en est le Président.
S’il vivait encore aujourd’hui, Pat Fletcher aurait vraiment de quoi être fier de sa progéniture.
Le parcours de l’Omnium canadien RBC
De par sa conception, le Parcours Bleu du club Royal Montréal assure au public une belle bagarre entre les meneurs, et ce, jusqu’à la fin.
Le réaménagement du parcours par l’architecte Reese Jones, il y a dix ans, a été si bien fait qu’il n’a pas été nécessaire d’y apporter d’autres corrections majeures depuis.
Ainsi, la longueur de cette normale 70 devrait demeurer, comme c’était le cas lors de la présentation de la Coupe des Présidents en 2007, autour de 7153 verges. Cela devrait constituer un bon défi pour les joueurs qui comptent parmi les meilleurs du globe.
Ceux-ci devront notamment composer avec des verts surélevés, durs, rapides et, pour certains, ondulés. Ils seront aussi confrontés à des fosses profondes et des emplacements de fanions pas toujours commodes.
Les obstacles d’eau apparaissant sur six des neuf derniers trous (dont les cinq derniers), peuvent donc rendre le dénouement de la compétition pour le moins intéressant, voire énervant ou émouvant.
Ce n’est pas pour rien que le Parcours Bleu du club Royal Montréal est considéré comme l’un des plus beau au Canada et parmi les 100 meilleurs tests de golf au monde.
Un neuf sans eau
Quand même étonnant qu’il n’y ait aucun plan d’eau sur le neuf d’aller.
On entreprend sa ronde avec quatre normales 4 consécutives, dont celle du 4e trou qui s’étire jusqu’à 501 verges et qui est considérée comme le plus difficile des neufs premiers trous.
Vient ensuite une normale 3 de plus de 200 verges très bien protégée par des fosses profondes.
L’allée de la normale 5 du 6e trou est généreusement large au départ, mais l’entrée au vert doit être analysée sérieusement car les coups trop courts ou sur la droite du vert peuvent, tout dépendant de l’emplacement du fanion, forcer l’exécution d’un coup à l’aveuglette.
Les 7e (normale 3, 153 verges) et 8e (normale 4, 394 verges) sont des trous où il est possible (mais non conseillé…) d’attaquer le fanion. On doit par contre être prudent au 9e trou si l’on veut préserver tous ses acquis.
Important choix de bâton
Malgré les 460 verges de la normale 4 du 10e trou, ce ne sont pas tous les joueurs qui sont confiants d’utiliser un bois de départ sur le tertre. Plusieurs choisissent un fer long ou un hybride afin de ne pas avoir en jeu le plan d’eau situé sur la gauche de l’allée.
Les trois trous suivants réclament de la puissance, particulièrement le 11e, car l’allée est en amont. Certains joueurs profitent du relief du 12e trou pour être bien positionnés et pour attaquer le fanion dès leur deuxième coup. Quant au 13e, il s’agit de la plus longue normale 3 du parcours. Bref, on serait porté à croire qu’il s’agit là de l’Amen Corner du Royal Montréal, mais c’est une erreur !
Dès le 14e trou, on ressent une montée d’adrénaline un peu plus forte qui appelle à la prudence et, au besoin, à un changement de stratégie. En deuxième ou en quatrième ronde, il ne faut pas s’étonner de voir les jalons de cette courte normale 4 être avancés, afin d’imposer aux joueurs la tentation d’atteindre le vert sur leur coup de départ. Un risque qui mérite d’être récompensé si on le surmonte.
Les 15e et 16e trous réclament tous deux un coup de départ précis, autant que possible sur la droite de l’allée, car c’est la qualité du deuxième coup qui sera significative.
Quant à la courte normale 3 du 17e trou, ce n’est pas un « gimme » comme disent nos amis. Le vert y est très étroit et le vent ramène toutes les balles vers l’obstacle d’eau.
Reste le 18e trou, celui qui a assommé des grands comme Jack Nicklaus, Tiger Woods et Greg Norman qui y ont vu leurs espoirs de victoires se noyer dans l’étang. Ce même 18e trou qui a gardé tout le Canada en haleine quand le Canadien Mike Weir a dompté le Tigre, lors de la dernière journée de la Coupe des Présidents, en 2007.
Le Parcours Bleu du club Royal Montréal

Le parcours de l’Omnium canadien RBC
De par sa conception, le Parcours Bleu du club Royal Montréal assure au public une belle bagarre entre les meneurs, et ce, jusqu’à la fin.
Le réaménagement du parcours par l’architecte Reese Jones, il y a dix ans, a été si bien fait qu’il n’a pas été nécessaire d’y apporter d’autres corrections majeures depuis.
Ainsi, la longueur de cette normale 70 devrait demeurer, comme c’était le cas lors de la présentation de la Coupe des Présidents en 2007, autour de 7153 verges. Cela devrait constituer un bon défi pour les joueurs qui comptent parmi les meilleurs du globe.
Ceux-ci devront notamment composer avec des verts surélevés, durs, rapides et, pour certains, ondulés. Ils seront aussi confrontés à des fosses profondes et des emplacements de fanions pas toujours commodes.
Les obstacles d’eau apparaissant sur six des neuf derniers trous (dont les cinq derniers), peuvent donc rendre le dénouement de la compétition pour le moins intéressant, voire énervant ou émouvant.
Ce n’est pas pour rien que le Parcours Bleu du club Royal Montréal est considéré comme l’un des plus beau au Canada et parmi les 100 meilleurs tests de golf au monde.
Un neuf sans eau
Quand même étonnant qu’il n’y ait aucun plan d’eau sur le neuf d’aller.
On entreprend sa ronde avec quatre normales 4 consécutives, dont celle du 4e trou qui s’étire jusqu’à 501 verges et qui est considérée comme le plus difficile des neufs premiers trous.
Vient ensuite une normale 3 de plus de 200 verges très bien protégée par des fosses profondes.
L’allée de la normale 5 du 6e trou est généreusement large au départ, mais l’entrée au vert doit être analysée sérieusement car les coups trop courts ou sur la droite du vert peuvent, tout dépendant de l’emplacement du fanion, forcer l’exécution d’un coup à l’aveuglette.
Les 7e (normale 3, 153 verges) et 8e (normale 4, 394 verges) sont des trous où il est possible (mais non conseillé…) d’attaquer le fanion. On doit par contre être prudent au 9e trou si l’on veut préserver tous ses acquis.
Important choix de bâton
Malgré les 460 verges de la normale 4 du 10e trou, ce ne sont pas tous les joueurs qui sont confiants d’utiliser un bois de départ sur le tertre. Plusieurs choisissent un fer long ou un hybride afin de ne pas avoir en jeu le plan d’eau situé sur la gauche de l’allée.
Les trois trous suivants réclament de la puissance, particulièrement le 11e, car l’allée est en amont. Certains joueurs profitent du relief du 12e trou pour être bien positionnés et pour attaquer le fanion dès leur deuxième coup. Quant au 13e, il s’agit de la plus longue normale 3 du parcours. Bref, on serait porté à croire qu’il s’agit là de l’Amen Corner du Royal Montréal, mais c’est une erreur !
Dès le 14e trou, on ressent une montée d’adrénaline un peu plus forte qui appelle à la prudence et, au besoin, à un changement de stratégie. En deuxième ou en quatrième ronde, il ne faut pas s’étonner de voir les jalons de cette courte normale 4 être avancés, afin d’imposer aux joueurs la tentation d’atteindre le vert sur leur coup de départ. Un risque qui mérite d’être récompensé si on le surmonte.
Les 15e et 16e trous réclament tous deux un coup de départ précis, autant que possible sur la droite de l’allée, car c’est la qualité du deuxième coup qui sera significative.
Quant à la courte normale 3 du 17e trou, ce n’est pas un « gimme » comme disent nos amis. Le vert y est très étroit et le vent ramène toutes les balles vers l’obstacle d’eau.
Reste le 18e trou, celui qui a assommé des grands comme Jack Nicklaus, Tiger Woods et Greg Norman qui y ont vu leurs espoirs de victoires se noyer dans l’étang. Ce même 18e trou qui a gardé tout le Canada en haleine quand le Canadien Mike Weir a dompté le Tigre, lors de la dernière journée de la Coupe des Présidents, en 2007.
Le Parcours Bleu du club Royal Montréal

Qui pourrait remporter l’Omnium canadien RBC?
Depuis le début de la présente saison, rares sont les observateurs (même les mieux avisés) qui ont été en mesure de prédire, semaine après semaine, l’identité des golfeurs qui s’imposaient le plus au sein du Circuit de la PGA. La seule certitude qu’on a à ce sujet, c’est que ça ne devrait pas être différent lors de l’Omnium canadien RBC.
Il y a toujours une tendance qui se développe au bout d’un certain temps et qui permet de favoriser un joueur, ou un groupe de joueurs, plutôt que d’autres.
Généralement, un simple coup d’œil aux différentes statistiques permet de déceler les noms de ceux qui se sont le plus souvent démarqués dans des circonstances particulières et sur des parcours spécifiques. Mais en 2013-2014, les spécialistes ont été confondus à plus d’une occasion!
Impossible de miser véritablement sur un ou plusieurs favoris. Ceux que l’on attendait en tête du classement ne se sont pas montré le bout du nez bien souvent. Ceux qui pouvaient aspirer à la victoire ont peiné en plusieurs occasions et ont laissé filer d’excellentes occasions de victoire.
La recette idéale, c’est quoi?
Est-ce que ce sont les longs cogneurs qui ont été le plus avantagés cette saison comparativement aux joueurs les plus précis?
Les gagnants se sont-ils démarqués sur les verts davantage que les autres joueurs?
Il est très difficile de trouver une tendance qui favoriserait un type de golfeur plutôt qu’un autre.
Même les recettes les plus éprouvées ont été remises en question. Cette année, les joueurs de puissance ont eu autant de succès que les meilleurs sur les verts.
Alors comment déterminer les joueurs à surveiller en vue de l’Omnium canadien RBC au Royal Montréal?
Qui favoriser à Montréal?
En tenant compte des conditions qui devraient prévaloir lors de la tenue de l’évènement, notre joueur type pourrait fort bien être Matt Kuchar. Quand on regarde ses statistiques de plus près, il est difficile de préciser quelle est la portion de son jeu qui lui permet d’afficher la meilleure constance sur le circuit depuis déjà quelques saisons.
Il n’est pas reconnu comme l’un des plus puissants cogneurs, sa moyenne ne lui permettant même pas d’être parmi les 100 meilleurs sur le circuit. Par contre, il s’avère être parmi les meneurs quant à la précision de ses coups de départ.
Kuchar est un peu mieux que la moyenne pour les verts en coups prescrits et se distingue comme étant parmi les 20 meilleurs joueurs sur les verts. Ses statistiques quant aux coups de récupération sont dans la moyenne.
Les longs cogneurs ne seront pas avantagés outre mesure au Royal Montréal. Il faudra tenir compte de la complexité des verts et de leurs contours pour se démarquer. La stratégie sera fort simple : être patient et ne pas se lancer systématiquement à l’attaque.
Un gagnant canadien?
La foule Montréalaise n’attend évidemment que le moment d’encourager et de soutenir les efforts des Canadiens Mike Weir, Graham DeLaet, David Hearn, Brad Fritsch et Stephen Ames pour ne nommer que ceux-là.
Si l’on se souvient bien, lors de la Coupe des Présidents de 2007, Mike Weir a été transporté par les réactions de la foule à son égard et n’a pas caché que ça l’avait aidé à vaincre Tiger Woods en partie par trous.
Ce gagnant canadien, on l’attend depuis 60 ans. Alors, imaginez-vous comment sera la foule si l’un des nôtres parvient à s’introduire parmi les meneurs!
Un neuf pour gagner, un neuf pour perdre
Le neuf d’aller devrait être plus propice aux bons scores. Le neuf de retour devrait être plus sévère et les occasions de se démarquer seront plus rares. À moins qu’on risque le tout pour le tout au 14e, selon les conditions il s’agira d’une courte normale 4. Mais attention, les autres trous jusqu’au retour au pavillon risquent de détruire vos chances de succès en quelques minutes.
Les conditions seront semblables à celles que les joueurs ont connues lors de la Coupe des Présidents en 2007 : pas d’herbe longue exagérée. Le terrain sera d’ailleurs un peu plus ferme puisque les travaux de rénovation avaient été effectués peu de temps avant la visite de l’élite mondiale.
Mais encore faudrait-il que le tournoi se déroule selon les prévisions habituelles. Or, c’est exactement le contraire de ce qui s’est passé depuis le début de la saison au sein du Circuit de la PGA.
Tout compte fait, il semble que rien ne soit pareil aux saisons antérieures. Et l’Omnium canadien RBC ne devrait pas échapper à la tendance, si tendance il y a…
Qui pourrait remporter l’Omnium canadien RBC?
Depuis le début de la présente saison, rares sont les observateurs (même les mieux avisés) qui ont été en mesure de prédire, semaine après semaine, l’identité des golfeurs qui s’imposaient le plus au sein du Circuit de la PGA. La seule certitude qu’on a à ce sujet, c’est que ça ne devrait pas être différent lors de l’Omnium canadien RBC.
Il y a toujours une tendance qui se développe au bout d’un certain temps et qui permet de favoriser un joueur, ou un groupe de joueurs, plutôt que d’autres.
Généralement, un simple coup d’œil aux différentes statistiques permet de déceler les noms de ceux qui se sont le plus souvent démarqués dans des circonstances particulières et sur des parcours spécifiques. Mais en 2013-2014, les spécialistes ont été confondus à plus d’une occasion!
Impossible de miser véritablement sur un ou plusieurs favoris. Ceux que l’on attendait en tête du classement ne se sont pas montré le bout du nez bien souvent. Ceux qui pouvaient aspirer à la victoire ont peiné en plusieurs occasions et ont laissé filer d’excellentes occasions de victoire.
La recette idéale, c’est quoi?
Est-ce que ce sont les longs cogneurs qui ont été le plus avantagés cette saison comparativement aux joueurs les plus précis?
Les gagnants se sont-ils démarqués sur les verts davantage que les autres joueurs?
Il est très difficile de trouver une tendance qui favoriserait un type de golfeur plutôt qu’un autre.
Même les recettes les plus éprouvées ont été remises en question. Cette année, les joueurs de puissance ont eu autant de succès que les meilleurs sur les verts.
Alors comment déterminer les joueurs à surveiller en vue de l’Omnium canadien RBC au Royal Montréal?
Qui favoriser à Montréal?
En tenant compte des conditions qui devraient prévaloir lors de la tenue de l’évènement, notre joueur type pourrait fort bien être Matt Kuchar. Quand on regarde ses statistiques de plus près, il est difficile de préciser quelle est la portion de son jeu qui lui permet d’afficher la meilleure constance sur le circuit depuis déjà quelques saisons.
Il n’est pas reconnu comme l’un des plus puissants cogneurs, sa moyenne ne lui permettant même pas d’être parmi les 100 meilleurs sur le circuit. Par contre, il s’avère être parmi les meneurs quant à la précision de ses coups de départ.
Kuchar est un peu mieux que la moyenne pour les verts en coups prescrits et se distingue comme étant parmi les 20 meilleurs joueurs sur les verts. Ses statistiques quant aux coups de récupération sont dans la moyenne.
Les longs cogneurs ne seront pas avantagés outre mesure au Royal Montréal. Il faudra tenir compte de la complexité des verts et de leurs contours pour se démarquer. La stratégie sera fort simple : être patient et ne pas se lancer systématiquement à l’attaque.
Un gagnant canadien?
La foule Montréalaise n’attend évidemment que le moment d’encourager et de soutenir les efforts des Canadiens Mike Weir, Graham DeLaet, David Hearn, Brad Fritsch et Stephen Ames pour ne nommer que ceux-là.
Si l’on se souvient bien, lors de la Coupe des Présidents de 2007, Mike Weir a été transporté par les réactions de la foule à son égard et n’a pas caché que ça l’avait aidé à vaincre Tiger Woods en partie par trous.
Ce gagnant canadien, on l’attend depuis 60 ans. Alors, imaginez-vous comment sera la foule si l’un des nôtres parvient à s’introduire parmi les meneurs!
Un neuf pour gagner, un neuf pour perdre
Le neuf d’aller devrait être plus propice aux bons scores. Le neuf de retour devrait être plus sévère et les occasions de se démarquer seront plus rares. À moins qu’on risque le tout pour le tout au 14e, selon les conditions il s’agira d’une courte normale 4. Mais attention, les autres trous jusqu’au retour au pavillon risquent de détruire vos chances de succès en quelques minutes.
Les conditions seront semblables à celles que les joueurs ont connues lors de la Coupe des Présidents en 2007 : pas d’herbe longue exagérée. Le terrain sera d’ailleurs un peu plus ferme puisque les travaux de rénovation avaient été effectués peu de temps avant la visite de l’élite mondiale.
Mais encore faudrait-il que le tournoi se déroule selon les prévisions habituelles. Or, c’est exactement le contraire de ce qui s’est passé depuis le début de la saison au sein du Circuit de la PGA.
Tout compte fait, il semble que rien ne soit pareil aux saisons antérieures. Et l’Omnium canadien RBC ne devrait pas échapper à la tendance, si tendance il y a…
Tournois majeurs : 19 sur 24
Depuis que Tiger Woods a gagné l’Omnium britannique pour la troisième fois, en 2008, aucun joueur n’a voulu de son flambeau. Alors, même s’il participe à son premier tournoi majeur en 11 mois en raison de son opération au dos, le Tigre ne peut voir son nom être écarté de la liste des favoris.
Lors de son retour au jeu il y a trois semaines, à Washington, Woods n’a pas tellement apprécié de rater la coupure au terme des 36 premiers trous. Il a toutefois indiqué être rassuré par l’état de son dos, n’ayant ressenti aucune douleur durant les deux premières journées de la compétition.
À Hoylake, lors de l’Omnium britannique, il devra non seulement se qualifier pour des deux dernières rondes, il devra prouver que son dos peut tenir le coup pendant quatre jours consécutifs.
Pas trop tôt?
Woods affirme qu’il est revenu au jeu plus tôt que prévu, mais pas trop tôt. Bien que ça reste à prouver, il n’y a pas un adversaire qui le prendra à la légère en fin de semaine prochaine. Cela ne fait pas du Tigre un favori, mais ça le place parmi les aspirants.
En son absence, on souhaitait voir un autre joueur s’illustrer, mais ça n’a pas été le cas. Depuis 2008, les 24 tournois majeurs aux calendriers des Circuits de la PGA et européen ont été remportés par 19 joueurs différents.
Rory McIlroy a gagné deux tournois majeurs avant de fêter ses 23 ans et on croyait beaucoup en lui. Martin Kaymer, également dans la vingtaine, a signé la victoire dans deux tournois majeurs qu’il a dominés de bout en bout, mais le temps qui s’est écoulé entre ces deux succès s’est avéré grand.
Des merveilles du moment?
Phil Mickelson est toujours un grand champion, mais pas dans la catégorie des Woods, Nicklaus ou Palmer. Puis il y a les autres, les Bubba Watson, Jason Dufner, Webb Simpson, Keegan Bradley, Charles Schwartzel, Graeme McDowell, Louis Oosthuizen, Stewart Cink, Lucas Glover, Angel Cabrera et même Y.E. Yang qui s’est permis d’en voler un sous le nez de Woods. Si on parlait de musique, on qualifierait ces joueurs de « one hit wonders », qui doivent leur carrière à un seul succès.
Comment prédire un gagnant du prochain Omnium britannique? Comme disent les anglais : « Your guess is as good as mine ». Dix-neuf sur 24. Ne l’oublions pas. Le Britannique Justin Rose peut-il gagner trois semaines en ligne? Voilà sans doute un nom qu’on peut tout de suite rayer de la liste.
Tiger? Je n’oserais jamais faire ça…