Une question de qualité
C’est lorsqu’il était cordonnier, dans les années 1930, que Karsten Solheim a compris un aspect important du service à la clientèle : offrir une qualité de produit avant tout! C’est sous cette même prémisse qu’il a fondé la compagnie PING et que cette entreprise familiale continue aujourd’hui à respecter au plus haut point sa vision des choses.
Bois de départ PING i25– 449 $
Les lignes dessinées sur la couronne du nouveau PING i25 sont de la même largeur qu’une balle de golf. Cela aide à avoir un meilleur alignement, mais aussi à amorcer votre élan de golf sur un meilleur plan. L’embout ajustable et très discret permet de varier de plus ou moins un demi-degré l’angle d’ouverture de la face.
Bois d’allée PING i25– 279 $
La face est légèrement plus volumineuse que la version i20. De plus, l’épaisseur de la face en acier inoxydable 17-4 varie, étant du même coup très mince en périphérie. Résultat : une vitesse de balle accrue lors des impacts imprécis.

Hybride PING i25– 249 $
En plus d’avoir une tête compacte, l’axe de l’embout du bâton est plus avancé que les versions précédentes. Cette technologie permet ainsi d’offrir un minimum d’effet rétro et un angle d’envol plus élevé. De plus, le centre de gravité a été positionné en fonction de l’angle d’ouverture afin de maximiser l’utilité de chaque bâton.
Fers PING i25– 899 $
On retrouve la même technologie des barres stabilisatrices dans la cavité arrière que dans les fers PING Anser de l’année dernière, mais cette fois à un prix compétitif. Un poids en tungstène de 10 grammes placé dans le bout de la tête augmente le contrôle et le moment d’inertie.
Fers PING Karsten– 1049 $
Faisant partie du nouvel ensemble combo fers/hybrides, les fers PING Karsten possèdent une très large semelle positionnant le centre de gravité très bas. L’insert en polymère est maintenant attaché à la semelle pour de meilleures sensations à l’impact. Les hybrides possèdent deux poids à l’intérieur de la tête, ce qui maximise le moment d’inertie.
Fers PING S55– 1149 $
Dans le but d’obtenir le meilleur des deux mondes dans cette catégorie de fers, le centre de gravité des nouveaux fers PING S55 a été légèrement avancé pour ce qui est des fers courts, tandis qu’il a été reculé dans les fers longs.
Fer droit PING Karsten TR– 169 $
C’est avec un fini cuivré que vous pouvez choisir parmi les cinq modèles de fers droits les plus populaires chez PING. On y retrouve la technologie « True Roll » en plus d’une insertion en élastomère pour optimiser le roulement et les sensations.
Quelques faits intéressants :
Karsten Solheim a réclamé son premier et seul prêt bancaire à la fin des années 50, pour un montant de 1100$, qui a servi à produire des têtes de fers droits dans le garage de sa maison familiale.
Le nom « Answer », donné aux droits PING, contenait trop de lettres pour être écrit sur le talon du fer droit. C’est alors que l’épouse de Karsten Solheim, Louise, lui a suggéré d’enlever le « w » pour pouvoir l’utiliser et en conserver la signification.
Pour la première fois de l’histoire, en 1988, les quatre gagnants des tournois majeurs ont tous utilisés un fer droit PING, soit Sandy Lyle, Curtis Strange, Seve Ballesteros et Jeff Sluman.
Place à la stabilité en toute légèreté
À la recherche de nouvelles chaussures? Voici peut-être ce qu’il vous faut!
FootJoy D.N.A – 219, 99 $
La famille Dry Joys a toujours présenté des chaussures classiques… jusqu’à aujourd’hui ! Le tout nouveau soulier FootJoy D.N.A propose un look revampé et un confort optimal grâce, entre autres à une mousse mémoire 3D située sur le col et la langue du soulier. De plus, neuf crampons ont été positionnés aux extrémités de la semelle pour un maximum de stabilité. Une garantie de deux ans est offerte.
Nike TW’14 – 199, 99 $
La quatrième génération des chaussures Nike TW possède une semelle unique ultra-flexible qui donne un contrôle absolu à votre pied tout en lui garantissant un maximum de confort. De plus, la structure du soulier – et de vos pieds – est assurée par la technologie Flywire. Une garantie de deux ans est également offerte.

Puma Biofusion – 199, 99 $
Voilà le mariage parfait entre le style, le confort et la performance grâce à une nouvelle semelle externe très mince qui possède des points de flexions stratégiquement positionnés qui vous procure un contrôle absolu. Une microfibre nommée « Rovenica Plus » permet au soulier de conserver sa structure tout en étant très léger. Encore là, une garantie de deux ans est offerte.
AdiZero ONE – 199, 99 $
Comparativement au premier modèle, le nouveau soulier AdiZero One est 10% plus léger et sa semelle externe est 20% plus large. Cette dernière possède seulement sept crampons qui positionnés de façon à offrir un maximum de traction lors de l’élan tout en limitant le poids total du soulier. Une garantie de deux ans est aussi offerte.
Ecco Golf Street Evo ONE – 219, 99 $
Toutes les chaussures de golf Ecco sont fabriquées à partir d’une technologie unique : l’injection directe. Cette dernière permet d’assembler chimiquement la semelle et le haut du soulier sans colle, ni couture, pour une structure flexible, mais résistante. De plus, la semelle E-DTS extrêmement résistante possède près de 100 crampons vous donnant toute la traction nécessaire sur le parcours.
adidas Golf présente sa collection de vêtements innovateurs climachill
Carlsbad, Calif. (13 mai 2014) – adidas Golf a procédé au lancement de sa nouvelle collection de vêtements climachill, mettant en vedette des technologies nouvelles conçues pour maintenir les joueurs au frais lorsque les températures sont à la hausse sur le terrain.
Avec comme objectif de créer des vêtements de plus en plus performants en réglant la température du corps, les ingénieurs d’adidas Golf ont révolutionné la technologie du vêtement de golf en incorporant dans les lignes de vêtements de la compagnie les tissus exclusifs climachill et le matériau le plus imperrespirant de son histoire.

Stratégiquement placées sur l’encolure arrière, l’une des zones les plus chaudes du corps humain, de petites pastilles en aluminium procurent une sensation de fraîcheur au contact de la peau, Le tissu climachill utilise des fibres tissées en titane qui maximisent la surface de contact avec la peau. Remarquablement léger, le tissu climachill agit comme une maille ouverte pour accroître la perméabilité à l’air, en repoussant la chaleur du corps et en procurant une ventilation remarquable et un maximum d’évaporation sudorale pour ainsi maintenir les joueurs au frais comme jamais auparavant.
Les professionnels et ambassadeurs d’adidas Golf Dustin Johnson et Sergio Garcia ont étrenné la nouvelle collection de vêtements climachill dans le cadre du Championnat des joueurs il y a quelques jours et ils continueront de mettre la technologie en vedette tout au long de la saison 2014 du circuit de la PGA.
“Lorsque les températures sont à la hausse, j’ai besoin de vêtements qui me gardent au frais, confortable et concentré sur mon jeu, raconte Jason Day, gagnant du Championnat par trous WGC-Accenture 2014. Je suis ébahi par la technologie qu’adidas Golf a su incorporer à ses vêtements et avec climachill, non seulement je peux voir la nouvelle technologie, je peux aussi la ressentir.”
“Nous visons constamment à créer les vêtements les plus innovateurs possible afin de procurer un maximum de confort aux joueurs qui pourront ainsi se concentrer sur leur performance, explique Davide Mattucci, Directeur, Marketing global en vêtements de golf chez adidas Golf. Climachill est de loin le tissu le plus évolué de notre histoire et ses nombreux avantages se retrouvent dans toutes ses fibres. En plus d’avoir un look et une sensation de haute performance, il respire comme un tissu à mailles ouvertes. Une fois que vous l’avez essayé, la différence est indéniable.”
La collection de vêtements climachill inclut cinq polos pour hommes et trois polos pour femmes et sera disponible à partir du 1er juin. Visitez adidasgolf.ca pour en savoir davantage sur la technologie climachill et pour visualiser la collection complète.
Les bois SLDRs et fers SLDR risquent de causer toute une révolution dans le monde du golf
Le fabricant TaylorMade a procédé au lancement d’une nouvelle famille de bâtons de golf, ceux des bois de modèle SLDRs et des fers de modèle SLDR qui risquent de causer toute une révolution dans le monde du golf.
« Je sais, a commencé par dire le vice président exécutif du département de la création de TaylorMade, Sean Toulon. Il y a des gens qui vont dire : ‘tiens un autre modèle qu’on pourra se procurer pour beaucoup moins cher dans six mois.’ Il y a une part de vrai là-dedans, mais réalisez-vous que le bois de départ SLDR a été lancé il y a 11 mois déjà ?
« Notre décision de lancer une autre famille de bâton découle aussi du fait que la demande pour le SLDR n’a jamais connu une baisse au niveau des ventes, contrairement à tout autre bâton de golf dans l’industrie car il produit de bons résultats, explique-t-il. Nous avons donc décidé de repousser ses limites et cela a donné la version SLDRs que nous voulons faire profiter tout de suite aux amateurs. »
On reconnaît d’abord le nouveau bois de départ SLDRs par sa teinte argentée, puis par le fait qu’il n’offre aucun modèle ayant un angle au repos (loft) de moins de 10 degrés. Ces bois sont exclusivement offerts en versions de 10, 12, 14 et 16 degrés et ne sont pas munis d’un système d’ajustement à ce niveau.
La face du bâton est noire et, vu en plan, la tête montre une esthétique sans tache. Mais ce qui compte, c’est ce qu’on ne voit pas, soit tout ce qui se trouve sur la semelle et à l’intérieur de la tête des bois.
« Le concept de ce nouveau modèle est que l’abaissement du centre de gravité et le déplacement du poids vers l’avant font en sorte qu’il est possible d’augmenter l’angle d’envol de manière à optimiser la trajectoire de la balle et à réduire son effet rétro », explique Benoît Vincent, technicien en chef et responsable de la conception des nouveaux produits TaylorMade.
Vers une trajectoire idéale
Le but visé par les ingénieurs de TaylorMade est de produire des coups qui ont une trajectoire idéale, soit un angle d’envol de 17 degrés et une rotation (spin) de 1700 tours, ce qui assurerait non seulement plus de distance, mais aussi plus de précision.
« Ce n’est un secret pour personne : une plus haute trajectoire et moins d’effet rétro maximisent la distance des coups, précise le docteur Vincent. Certains pensent que seuls les bons joueurs et les pros peuvent bénéficier d’un bâton ayant un angle d’envol plus élevé. C’est faux. Hausser l’angle d’envol de son bâton peut profiter à toutes les vitesses d’élan et c’est encore plus vrai avec le système de pesées insérées dans une glissière des modèles SLDRs qui aident à garder la balle plus droite car, règle générale, un coup qui est plus droit obtient plus de distance. C’est mathématique et la mathématique ne ment pas. »
Lors de la Classique Heritage, 14 joueurs ont utilisé un bois de départ ayant un angle au repos supérieur à 12 degrés. Ce même bois de départ était dans le sac de John Senden et J.B. Holmes lorsqu’ils ont remporté la victoire cette année au sein du PGA Tour.
Si la technologie du SLDRs profite à ces golfeurs de ce niveau, il est bien possible qu’elle vous rende meilleur sur les tertres.
Le bois de départ SLDRs est muni d’une tige Fujikura Speeder 57 en graphite. Sa poignée est de marque TaylorMade. Son prix en devises canadiennes : 359$
La technologie SLDRs est appliquée également aux bois d’allée et aux hybrides, dont les prix de détail sont, respectivement de 259 $ et 229 $.
La fin des fers forgés ?
Le slogan faisant la promotion des bois SLDRs s’applique autant aux nouveaux fers SLDR : Distance for all (de la distance pour tous) est ce que ressentiront les golfeurs qui s’élanceront avec ces bâtons munis de la technologie ThruSlot inspirée de la de la pochette de vélocité des modèles SpeedBlade.
Le secret des fers 3 à 7 de modèle SLDR est l’allongement de la pochette de vélocité qui permet d’avoir une tête d’une grosseur qui n’est pas sans rappeler les traditionnels fers forgés.
Avec une vue en plan du fer, son apparence est vraiment à s’y tromper tellement la tête est petite et mince, mais il s’agit bel et bien d’un fer moulé.
« Avant 2012, il y avait une énorme différence dans la sensation qu’on éprouvait à frapper un fer moulé par rapport à un fer forgé, indique Sean Toulon. Mais depuis que nous avons développé la technologie de la pochette de vélocité, c’est à s’y méprendre tellement la face du bâton génère de la vitesse à l’impact qui se traduit par des coups d’une plus longue distance. »
En plus d’aider les golfeurs à frapper plus loin, les fers SLDR conserve ses attributs en regard de sa tolérance aux impacts imprécis.
Les nouveaux fers SLDR seront offerts au Canada à compter du 6 juin. Pour plus d’information, consultez le site taylormadegolf.ca
On veut le voir !
On entend souvent : « on ne veut pas le savoir, on veut le voir. »
Par contre, on vous le dit tout de suite : les vidéos expliquant toute cette nouvelle technologie sont en anglais :
Atlantic City : Jouez autour de la « ville du jeu »
La Côte Est du continent américain regorge de terrains de golf magnifiques et la région d’Atlantic City ne fait pas exception à cette règle.
McCullough’s Emerald, Shore Gate, Seaview, Twisted Dunes, Blue Heron Points… Il se peut que ces noms ne vous soient pas forcément familiers. Par contre, si je mentionne Ventnor, Boardwalk et Atlantic Avenue, je pense que ça va vous en dire un peu plus et si, en plus, j’ajoute Trump Casino, Tropicana et Ceasar’s, vous allez sans doute deviner que je vous parle d’Atlantic City, New Jersey.
Reconnue pour avoir inspiré la création du fameux jeu de Monopoly, « AC », comme on surnomme cette ville, est encore mieux connue pour ses casinos et son célèbre Boardwalk. Il y a très peu de temps encore, toute la publicité de cette ville du New Jersey tournait autour de ces maisons où les visiteurs peuvent satisfaire leur appétit des jeux de hasard.
Cette tendance commence toutefois à changer. Le Bureau du Tourisme fait maintenant de sérieux efforts pour que les gens découvrent autre chose que les casinos qui, il ne faut pas en douter, demeurent toutefois le pain et le beurre d’Atlantic City.
Un beau choix
Saviez-vous que, dans un rayon de 45 minutes en voiture, à partir du centre-ville, on peut découvrir une véritable destination golf avec une quantité de parcours qui valent amplement le déplacement. Alors, pourquoi pas allier le casino et le golf ?
D’abord, les coûts d’hébergement sont vraiment intéressants, puisque les gros hôtels abritant des casinos proposent des chambres à des prix très raisonnables. De plus, toutes les commodités, telles : restauration, aires de jeux ouvertes à tout heure du jour et de la nuit, boutiques, bref tout est sous un même toit. Évidemment, pour les gens qui aiment ça, il y a là une vie nocturne qui n’est pas à dédaigner. Pour ceux qui aiment vivre le jour, il y a également plein d’activités, dont le sujet qui nous intéresse le plus, le golf ! Le New Jersey compte quelque 300 terrains de golf.
Dans la région immédiate d’Atlantic City il s’en trouve 19, dont le joyau est sans contredit le Atlantic City Country Club, fondé en 1897. Dès l’arrivée, tout le groupe est intrigué par la cloche qui trône au devant d’un chalet qui a conservé tout son cachet. Cette cloche rappelle qu’au début du siècle, alors que l’automobile et les routes en étaient à un stage très peu développé, c’est le tramway qui transportait les golfeurs vers Atlantic City. Et la cloche servait à annoncer le dernier départ vers la ville.
Les premières impressions en pénétrant dans le chalet laissent déjà deviner toute l’histoire qu’il abrite. Ça commence avec la salle à dîner huppée où l’on peut voir plein de photos de personnages connus, allant de la vedette de cinéma aux membres illustres de la Mafia en passant par des athlètes connus et des chanteurs et chanteuses réputés. En passant au vestiaire, garni de luxueux fauteuils en cuir, avec un endroit pour prendre le lunch, les yeux s’illuminent devant les casiers au nom de Willie Mays, de Jack Nicklaus ou encore de Sam Snead, et on en passe. Voilà des souvenirs incroyables.
Le parcours s’étire sur 6577 verges et présente un bon défi à chacun des 18 trous. De plus, on jouit d’une superbe vue sur les casinos de la grande ville. Mais si vous le pouvez, gardez vous cette destination pour le dessert et allez d’abord découvrir quelques autres petits chef d’œuvres d’architecture de golf, à commencer par un arrêt au McCullough’s Emerald Golf Links.
Pour tous les goûts
Fondé par le maire actuel d’Atlantic City, James « Sonny » McCullough, ce parcours de 6535 verges a été construit sur un site d’enfouissement et se veut une réplique de 17 des trous les plus pittoresques des Îles britanniques. D’ailleurs, le 7e trou a été construit en hommage à l’architecte Alister McKenzie.
Vous pouvez ensuite aller plus au sud, au club Shore Gate d’Ocean View, que les gros cogneurs peuvent jouer avec un immense plaisir jusqu’à 7227 verges. Mais attention, le grand défi de ce parcours réside dans les innombrables fosses de sable que le golfeur a toujours dans la face. À tel point qu’il se prend plusieurs paris à savoir quel membre du quatuor en visitera le plus !
Une visite au Seaview Resort & Spa, un complexe de 36 trous, plaira à tout le monde. Le parcours Bay Course s’étend à 6247 verges, ce qui semble peu mais le problème là-bas, c’est le vent et, quand il se met de la partie, ce n’est pas de la rigolade. Il suffit de le demander aux filles de la LPGA qui y disputent chaque année le tournoi ShopRite. Lors de notre visite, on procédait cependant à l’allongement de quelques trous.
Un autre terrain à découvrir est le Twisted Dunes. Les deux noms disent réellement ce qu’ils signifient et le visiteur doit être dans une bonne condition pour espérer un bon score sur un parcours qui peut être joué jusqu’à 7248 verges.
Avant d’aller au Atlantic City Country Club, je vous propose une visite au Blue Heron Pines, de la compagnie appartenant à Ron Jaworski. Cet ancien joueur de football n’était pas présent lors de notre visite, mais son épouse Liz s’est chargée, avec une très grande classe, de l’accueil des visiteurs. Un autre beau défi de golf sur un terrain qui s’allonge jusqu’à 6810 verges.
Si les casinos demeurent l’âme d’Atlantic City, il se trouve autre chose à faire, dont le golf, et sur des parcours de premier ordre. L’avantage c’est qu’il est facile de s’y rendre en voiture ou par avion, jusqu’à Philadelphie, qui est à seulement une heure et demie de route de la « ville du jeu ».
Une année de vérité
Trois clubs de golf ont officiellement annoncé qu’ils ne seront plus en opération en 2014 : Mascouche, Deux-Montagnes et La Providence. Faut-il presser le bouton de panique?
Peut-être pas. Pour le moment, on a juste entendu une alarme qui nous avertit qu’un danger nous guette si on ne réagit pas. Alors, pas de panique…
Plusieurs motifs ont mené à cette décision des propriétaires de ces trois établissements dont, évidemment, une baisse de revenus. Mais personne n’a encore parlé de faillite! Comprenons-nous bien : leur décision aurait-elle été la même si on ne leur avait pas proposé une très belle opportunité d’affaires dans le domaine immobilier? Ou encore s’ils étaient convaincus de pouvoir compter sur la relève requise pour opérer leur entreprise?
Ces questions méritent d’être posées mais, quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que la participation est en baisse depuis quelques années dans nos clubs de golf. Ce constat dérange au point où les diverses associations – sept en tout, du jamais vu auparavant – se sont donné la main pour former une table de concertation dont l’objectif est de trouver une façon d’augmenter la fréquentation des terrains de golf et d’acquérir (ou reconquérir) plus de clients.
En tout premier lieu, on a commandé aux firmes Ipsos Marketing et DAA Stratégies une analyse du potentiel du marché du golf au Québec, afin d’identifier les problèmes de l’industrie et d’être davantage en mesure de les affronter.
On en est rendu-là.
Deux bonnes nouvelles
La création d’une table de concertation et l’identification des problèmes par une firme externe sont, en soi, deux excellentes nouvelles. Mais maintenant qu’on connaît mieux le marché, il reste à voir comment réagiront non seulement ceux qui ont commandé cette étude, mais surtout ceux qui ne sont associés à aucun organisme ou mouvement et qui croient être capables de surmonter, par eux-mêmes, les défis qui se posent.
Il y a plusieurs clubs appartenant à l’entreprise privée, pour lesquels on n’a pas les chiffres exacts de leur rendement financier. Par contre, de nombreux observateurs s’entendent sur le fait que, grosso modo, la moitié des clubs de golf ont accusé un déficit au terme de leurs opérations en 2013, alors que le quart a fait des profits et que l’autre quart avait des revenus équivalents à leurs dépenses.
C’est peut-être mieux ou pire mais, chose certaine, les prochains mois s’annoncent excitants et ce n’est pas seulement en raison du retour de l’Omnium canadien RBC au club Royal Montréal. Il y aura également de l’action dans les coulisses du golf québécois, car 2014 est une année de vérité pour cette industrie.
Longueuil innove avec un parcours de 12 trous
Dès ce printemps, les amateurs qui se rendront au Parcours du Cerf de Longueuil auront l’occasion de vivre une toute nouvelle expérience de golf en y jouant un parcours de 12 trous – le tout premier du genre au Québec et le deuxième au Canada!
Le but de l’exercice c’est de répondre aux attentes exprimées par les nombreux amateurs souhaitant réduire le temps de jeu sans pour autant diminuer la qualité et les défis du jeu de golf », résume sommairement Bernard Vaillancourt, directeur général de ce club de golf municipal qui compte maintenant 39 trous plutôt que ses 36 originaux – les 18 du Brocard et les 18 du Faon – inaugurés en 1992.
Pour faciliter et bien comprendre le déroulement futur des opérations, ces trous seront divisés ainsi :
- Le Classique, constitué de trois parcours de neuf trous maintenant identifiés au nom des couleurs Bleu, Blanc et Rouge et sur lesquels les golfeurs pourront jouer leur traditionnel parcours de 18 trous;
- L’Actuel, un parcours de 12 trous dédié principalement aux gens qui désirent allier plaisir de jouer, coût abordable et un temps de jeu inférieur à trois heures.
Et tout cela dans un club réputé pour offrir d’excellentes conditions de jeu.
« D’autres expériences similaires ont connu un grand succès ailleurs dans le monde, notamment en Australie et aux États-Unis, indique Vaillancourt. Au Canada, le club Derrydale en Ontario connaît un franc succès depuis quelques années avec un tel concept de 12 trous et un autre est actuellement en construction à Saskatoon. Dans ce domaine comme dans un autre, l’idée est d’offrir aux consommateurs ce qu’ils veulent et, dans cette perspective, tous les indicateurs nous suggèrent fortement d’innover. »
Le fait d’innover constitue évidemment un risque en soi mais, selon le directeur général, il s’agit d’un « risque calculé ». « Innover est extrêmement stimulant, précise-t-il. Pour les valeurs qu’il véhicule et le plaisir qu’il procure, le golf demeure encore le sport le plus pratiqué et le plus apprécié au Québec. Si l’on parvient à le rendre plus accessible en réduisant ce qu’il en coûte et le temps qu’il faut pour le jouer, je persiste à croire que nous éliminons deux grands irritants. »
Nouveaux trous
D’une distance variant de 2491 à 3358 verges (selon les jalons choisis), ce nouveau parcours à normale 44 sera constitué de 4 normales 4, 2 normales 5 et de 6 normales 3 qui s’étendent sur des distances de 126 à 197 verges, à partir des jalons les plus reculés. Il ne s’agit donc pas non plus d’un chip and putt, comme disent les Anglais, et tous les bâtons devraient y être utiles.
L’architecte de golf Yannick Pilon a orchestré ce résultat en ajoutant trois nouveaux trous au neuf de retour du parcours Faon. Il va sans dire qu’il est très fier d’être de l’équipe qui a lancé ce premier projet du genre au Québec : « Avec son design moderne, la variété de ses 12 trous et les standards de qualité du Parcours du Cerf, ce nouveau parcours saura répondre aux besoins des golfeurs et golfeuses de tous niveaux, assure-t-il. De plus, il sera possible de le jouer en moins de trois heures. »
Voilà un aspect important à considérer, car en raison d’une vie professionnelle ou familiale qui leur réclame passablement de temps, les gens ont de moins en moins de temps à consacrer au golf. D’autres n’ont tout simplement pas le désir, l’énergie ou la condition physique requise pour jouer une ronde de 4h30 et le fait de jouer 12 trous plutôt que 18 fera bien leur affaire.
La direction de l’établissement estime que ce parcours pourra recevoir à lui seul jusqu’à 30 000 rondes de golf par année. Quant à la tarification, elle variera entre 21$ et 35$, tout dépendant de la période de l’année ou de la journée à laquelle on accèdera au parcours. En prime, les résidants de Longueuil ont droit à un escompte appréciable.
Une expérience totale pour les amateurs de golf d’aujourd’hui
Le golf est une expérience qui, dans son ensemble, s’étend beaucoup plus loin qu’au jeu lui-même et le Club de golf du Parcours du Cerf en est un bel exemple.
Cet établissement appartenant à la ville de Longueuil a notamment comme mission « d’offrir aux citoyens et à sa clientèle des parcours et des installations de grande qualité, de rendre le jeu de golf accessible à tous et d’assurer le développement de la relève. Le tout dans un cadre enchanteur et respectueux des pratiques environnementales reconnues ».
À cet égard, le Parcours du Cerf est reconnu depuis des années pour la qualité de ses installations. Dessinés par l’architecte Graham Cooke, les allées des parcours sont bordées de nombreuses buttes, fosses de sable et plans d’eau. Les verts sont surélevés et leurs ondulations ne sont pas dramatiques, mais nécessitent une bonne lecture. Rappelons enfin que ces allées et verts sont en agrostide.
Pour plus d’information : parcoursducerf.com
Place à la tournée « Golf Demo Tour »
Si vous voulez faire l’essai des plus récents équipements de golf, la tournée GOLF DEMO TOUR vous permettra de le faire en plein air à compter de ce week-end.
Composée de Robert Interlino, Daniel Desforges, Nancy Day, Jean-Marc Tourangeau et Denis Miron, l’équipe de GOLF DEMO TOUR saura accueillir les amateurs de golf de chez nous.
Consultez l’horaire et passez le mot à vos amis golfeurs. Bonne tournée !

Un précurseur en terme de technologie
Le fondateur de TaylorMade, Gary Adams, a rapidement compris une importante prémisse dans l’industrie du golf : si les meilleurs golfeurs jouent avec de l’équipement TaylorMade, le golfeur de tous les jours achètera des produits de marque TaylorMade. À l’époque, cette vision ne faisait pas l’unanimité, mais aujourd’hui, elle explique parfaitement pourquoi ce fabricant demeure un précurseur en matière de technologies et de marketing.
Bois de départ JetSpeed – 349 $
Il s’agit du premier bois de départ muni de la fameuse technologie « Speed Pocket ». Cette dernière permet de minimiser l’effet rétro, principalement lorsque la balle est frappée dans le bas de la face du bâton. De plus, la position du centre de gravité a été abaissée, mais avancée de façon à abaisser davantage le centre de gravité. Voilà pourquoi TaylorMade suggère d’opter pour un angle d’ouverture plus élevé.
Bois d’allée et hybrides JetSpeed – 259 $/229 $
Contrairement aux anciennes versions, la technologie « Speed Pocket » sur les nouveaux bois d’allée et hybrides JetSpeed est beaucoup plus petites et a été remplie de polymère afin de maximiser les sensations et le son, en plus d’éviter aux saletés de s’y loger. Un nouveau positionnement du centre de gravité permet de diminuer l’effet rétro comparativement à la version RBZ Stage 2.
Bois de départ SLDR – 449 $
La technologie du poids amovibles sur rail permet de positionner une masse de 20 grammes selon 21 positions. Étant positionné près de la face, cette technologie change considérablement la position du centre de gravité comparativement aux anciens modèles. L’embout de la tige permet également de modifier de plus ou moins 1,5 degré l’angle d’ouverture, pour un total de 12 possibilités.
Bois d’allée et hybrides SLDR – 299 $/249 $
Contrairement à la famille JetSpeed, les nouveaux bois d’allée et hybrides SLDR proposent un ajustement au niveau de l’embout de la tige. Une douzaine de positions différentes vous permettent d’augmenter ou de diminuer de 1,5 degré l’angle de la tête de votre bâton.
Fers Tour Preferred CB/MC/MB – 999 $/1099 $/1199 $
Conçu pour le golfeur qui recherche le maximum d’un fer forgé, la nouvelle famille de fers TaylorMade Tour Preferred propose trois modèles au fini satin-chromé. Les fers Tour Preferred CB et MC offrent la technologie Speed Pocket pour les fers 3 à fers 7 afin de maximiser le coefficient de restitution (effet trampoline) dans le bas de la face.
Balles Tour Preferred – 50 $
Fabriquées et conçues avec l’aide de plusieurs professionnels renommés, les nouvelles balles Tour Preferred (4 couches) et Tour Preferred X (5 couches) possèdent une nouvelle enveloppe en uréthane, plus durable mais offrant autant d’effet rétro. La principale différence entre les deux modèles se situe au niveau de la trajectoire de la balle avec les fers longs et moyens, alors que la Tour Preferred aura davantage d’effet rétro.
Quelques faits intéressants :
Ce sont les bois fabriqués en métal qui ont fait la popularité de TaylorMade. Pour maximiser l’engouement, le fondateur, Gary Adams, avait convaincu pas moins de 47 golfeurs professionnels pour qu’ils utilisent ses nouveaux « metalwood ».
Au début des années 90, TaylorMade a injecté la plus grosse somme d’argent jamais investi dans un budget publicitaire, soit 18 millions de dollars, afin de lancer la nouvelle technologie des tiges Bubble avec les bois Burner.
En 1997, le groupe TaylorMade-Salomon est acheté par Adidas Group pour la somme de 1,53 milliards de dollars. À partir de ce moment, l’objectif était de dominer le marché des bois de départ.
Coupes de 15 pouces : quel club sera le premier à l’offrir au Québec?
Maintenant qu’on sait que le Club de golf du Parcours du Cerf de Longueuil offrira dès cette année le premier parcours de 12 trous au Québec, quel sera le premier club de golf québécois à proposer officiellement des verts ayant une coupe de 15 pouces?
Le mouvement est déjà entamé aux États-Unis, alors qu’une vingtaine de clubs les auront à titre expérimental et qu’on prévoit que 80 autres accepteront de proposer ce concept à ses clients durant la saison 2014.
Des joueurs du Circuit de la PGA (Sergio Garcia et Justin Rose) ont fait l’expérience de jouer sur neuf trous à « grandes coupes » et ils n’y ont pas enregistré des scores qu’on ne voit jamais réussis par des professionnels sur des verts ayant une coupe conventionnelle de 4 ½ pouces. Par contre, on estime que ça fera une grande différence pour les joueurs amateurs de niveau moyen.
Êtes-vous en faveur de l’agrandissement des coupes?
Pour ma part, j’estime que, pour la durée d’une période de transition à le moins, j’implanterais les deux grandeurs de coupes sur chaque trou et je laisserais aux usagers le choix de celle sur laquelle ils jouent. C’est plus exigeant pour le responsable de l’installation des coupes, mais ça donnerait un bon indice quant à savoir quel concept est le plus apprécié.