Des participants autochtones de First Tee – Premier départ brillent comme porte-drapeaux à la Cérémonie d’ouverture de la Coupe des Présidents
Le père de Rahontsá:waks Albany avait déjà prévu d’emmener son fils pour assister aux matchs d’ouverture de la Coupe des Présidents, jeudi, au Club de golf Royal Montréal.
Il ne se doutait pas, cependant, que le garçon de 12 ans se retrouverait au cœur des festivités de la journée en étant l’un des quatre participants de First Tee – Premier départ choisis pour porter les drapeaux des États-Unis, du Canada, du Québec et de l’équipe internationale lors de la Cérémonie d’ouverture de l’évènement.
« Imaginez, quelles étaient les chances d’obtenir une telle faveur? » demande la mère de Rahontsá:waks, Lacey Paul.
Rahontsá:waks, Nashtyn Mayo et Aronhiakèn:ra Martin avaient été choisis parmi les membres du Club sportif 24, partenaire de First Tee – Premier départ Québec sur le territoire de la Première nation mohawk de Kahnawake. Le Club 24 s’efforce de développer les leaders de demain au sein de la communauté autochtone grâce au soutien éducatif et à la participation sportive.
Le quatrième porte-drapeau, Jarred Pompey, est intervenant au Comité Jeunesse NDG, à Montréal, où il a contribué à l’implantation du programme First Tee – Premier départ Québec. Plus tôt cette année, il était cadet au tournoi de bienfaisance de la Journée des médias de la Coupe des Présidents où First Tee – Premier départ Canada a reçu un don de 250 000 $ de la part des organisateurs de cette compétition biennale en parties par trous.
Les autres bénéficiaires de bienfaisance de la Coupe des Présidents sont la Fondation du Centre universitaire de santé McGill, la Fondation One Drop et l’Hôpital pour enfants de Montréal.
Lors de notre récente entrevue sur Zoom, il était difficile de dire qui était le plus excité – Rahontsá:waks, dont le nom en Kanien’kéha (la langue mohawk) signifie « Il fait trembler la Terre », ou sa mère.
Mme Paul, qui travaille pour le bureau de tourisme de Kahnawake, s’apprêtait à participer à une réunion de planification stratégique lorsqu’elle a été informée que son fils avait été choisi comme porte-drapeau. Elle se souvient de la fierté qu’elle a ressentie, s’empressant d’annoncer la nouvelle à qui voulait bien l’entendre.
« Voir notre petit gars représenter Kahnawake sur la scène internationale, c’est vraiment un honneur, dit-elle. Comme le fait d’avoir une représentation autochtone à la Coupe des Présidents. »
Kahnawake, qui vient du mot mohawk signifiant « lieu des rapides », est situé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à environ une heure de route du Club Royal Montréal.
Mme Paul est très fière de son fils et des autres athlètes autochtones comme Notah Begay III, un golfeur amérindien qui a cinq victoires à son actif sur le Circuit PGA TOUR. Elle admire aussi des artistes comme Lily Gladstone, une actrice élevée sur la réserve Blackfeet au Montana qui a été mise en nomination pour un Oscar l’année dernière et qui a aussi sensibilisé les gens aux réalités de la communauté autochtone.
« On a tellement d’enfants qui excellent dans les sports, ça nous donne l’espoir de progresser, ajoute-t-elle. Le monde s’ouvre à eux, et on le voit avec tous ces acteurs, ces joueurs de soccer, de crosse, de hockey qui sont d’origine autochtone, comme Brandon Montour qui a joué pour les Panthères de Floride. Il vient des Six Nations. »
Et elle conclut : « Je pense que le monde entier s’ouvre à nous tous, comme cette scène internationale. »
Le jeune Rahontsá:waks s’attend à être nerveux jeudi au Club Royal Montréal. Mais il espère avoir la chance de voir son joueur préféré, le no 1 mondial Scottie Scheffler, et apprendre tout ce qu’il peut de sa présence à cette compétition prestigieuse qui a eu lieu pour la première fois en 1994. Il est membre du programme du Club 24 depuis son lancement il y a trois ans et il a récemment commencé à participer à des compétitions sur 9 trous.
« C’est dur sur les nerfs, déclare Rahontsá:waks avec un sourire contagieux. Je n’ai pas beaucoup joué au golf de compétition, mais j’ai aimé ça. Je m’y suis fait de nouveaux amis et je veux revenir jouer avec eux l’an prochain, et peut-être même participer à des tournois sur 18 trous. »
Rahontsá:waks, qui joue aussi à la crosse et au hockey, a commencé à aller sur le terrain de golf avec son frère aîné Tehorahkwaneken pendant le confinement de la COVID-19. Tehorahkwaneken, qui a été invité récemment à participer à un tournoi amateur à Dubaï, se perfectionne depuis deux ans à l’Académie de golf Hernan Rey d’Orlando, en Floride.
Leur mère a vu son plus jeune fils évoluer au-delà de la simple compréhension des règles et des principes de base du jeu. À 12 ans, il est de plus en plus confiant et mature.
« Mais c’est encore un enfant, dit Mme Paul. Il a appris à jouer au golf et sait être patient. Il comprend que le golf, c’est un jeu mental. Et pour le simple amour du golf, il veut continuer à se perfectionner au jeu. »
Selon Martin Barnard, chef de la direction de la Fondation Golf Canada, le retour de la Coupe des Présidents au Club de golf Royal Montréal a été un des éléments catalyseurs du lancement de First Tee – Premier départ Canada. Dans le cadre d’un partenariat annoncé en 2020, le PGA TOUR a promis 250 000 $ en appui au déploiement canadien. Un an plus tard, les premières sections voyaient le jour en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique. Il y a maintenant six sections desservant les 10 provinces canadiennes.
« Il s’agit en réalité d’un partenariat à trois entre Golf Canada, le PGA TOUR et la Fondation Golf Canada, et cette annonce initiale a déclenché la croissance formidable que l’on a connue depuis 2020, ajoute Barnard. Quand on a lancé le programme, on s’est dit qu’il nous fallait le soutien de la communauté philanthropique, et aussi de certains de nos partenaires d’entreprise existants. »
Et Barnard poursuit : « L’année dernière, on a pu annoncer avec beaucoup de fierté que First Tee – Premier départ Canada avait rejoint 100 000 jeunes partout au pays et que plus de 19 millions de dollars avaient été récoltés depuis le début. »
Barnard explique que First Tee – Premier départ, qui se sert du jeu de golf pour forger le caractère des jeunes et leur enseigner des compétences de vie, se concerte avec ses sections régionales pour faire en sorte qu’elles mobilisent au sein du programme des enfants issus de divers milieux afin de mieux représenter le tissu social du Canada. Le partenariat avec la Coupe des Présidents s’ajoute à cet héritage.
« Pour être franc, il y a des centaines de milliers d’enfants qui seront touchés par cette annonce et par la présentation de ce tournoi au Canada, conclut Barnard. Comme vous le savez, le capitaine de l’équipe internationale, Mike Weir, est un défenseur de First Tee – Premier départ Canada. Il a été formidable, il a consacré beaucoup de temps et d’énergie à promouvoir First Tee – Premier départ. Donc, en fin de compte, grâce à l’appui du PGA TOUR et de la Coupe des Présidents, on a réussi à amasser beaucoup d’argent! »
Et bien d’autres enfants comme Rahontsá:waks vont en bénéficier.
L’équipe américaine remporte la Coupe des Présidents au Royal Montréal
Le hasard fait parfois bien les choses. Après une décennie de tourments, Keegan Bradley a finalement pu se racheter en fournissant le point qui a permis aux siens de remporter la Coupe des Présidents 18,5-11,5, dimanche après-midi.
Bradley, qui est âgé de 38 ans, a permis à son équipe d’atteindre le seuil des 15,5 points confirmant la victoire des États-Unis après avoir disposé du Sud-Coréen Si Woo Kim par un lors du sixième match individuel au programme.
Il a ainsi pu racheter le douloureux souvenir qui le hantait dans ces compétitions internationales par équipes après avoir fait partie de l’équipe américaine qui s’était inclinée à la Coupe Ryder, en 2014. Dix ans plus tard, il procurait la victoire aux siens sur le parcours Bleu du club de golf Royal Montréal.
«C’était incroyable, a dit Bradley. Je me suis demandé si j’allais avoir l’opportunité de revivre ce genre de moment tout au long du week-end. Pouvoir jouer dans ce tournoi, et offrir le point de la victoire à mon équipe… Ma foi, la dernière fois (que j’étais dans ce genre de situation), c’était dans une défaite à la Coupe Ryder.
«Si c’est ma dernière ronde en tant que joueur — peut-être que ça le sera —, alors je serai heureux», a ajouté celui qui dirigera l’équipe américaine à la Coupe Ryder en 2025, sur le parcours Bethpage Black dans l’État de New York.
Après que la victoire ait été assurée, le capitaine de l’équipe américaine Jim Furyk n’a pas tari d’éloges envers ses protégés.
«J’adore ce genre d’événements, la camaraderie. Ces joueurs ont été formidables; c’était un groupe de 12 golfeurs unique, facile à gérer et qui a démontré beaucoup de leadership. Ils ont tout donné cette semaine, et ils ont vraiment bien joué sur le neuf de retour», a-t-il évoqué.
«Nous avions discuté de cette mentalité, de cette hargne qui devait nous habiter, toute la semaine. Je ne sais pas combien de trous nous avons gagné sur le neuf de retour cette semaine, mais j’ai l’impression que nous avons dominé la compétition dans cette portion du parcours, et c’est ce qui a fait la différence», a poursuivi Furyk.
Pour sa part, le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir a admis qu’il réfléchira à l’issue de cette compétition au cours des prochains jours.
«C’est certain que je vais réfléchir aux choses que j’aurais pu faire différemment. C’est dans la nature humaine; quand tu perds, tu te regardes dans le miroir et tu te demandes ce qui aurait pu faire la différence. C’est certain. J’aurai beaucoup de temps maintenant pour y réfléchir», a expliqué le champion du Tournoi des Maîtres en 2003.
«Mais nous sommes près. Les matchs étaient très serrés. C’est décevant de perdre. Nous avions assemblé une équipe pour gagner la compétition, et quand tu perds, c’est décevant. Mais il y a beaucoup de positif à tirer de cette expérience-là», a-t-il renchéri.
La formation américaine avait commencé la séance finale, composée de 12 matchs individuels, avec une confortable avance de 11-7 contre l’équipe internationale. Elle n’avait besoin que de 4,5 points pour s’assurer la victoire.
Ce qu’elle a obtenu à la suite des triomphes de Xander Schauffele (quatre et trois), Russell Henley (trois et deux), Patrick Cantlay (trois et un) et Bradley, en plus du match nul de Sam Burns (0,5 point).
Il s’agit de la 10e victoire de suite des États-Unis dans cette prestigieuse compétition par équipes, et de leur 13e en 15 éditions.
Un départ canon des Américains
La formation américaine, vêtue de rouge pour l’occasion, s’est assurée de rapidement passer un message aux Internationaux, sous un ciel radieux et un thermomètre qui indiquait 23 degrés Celsius.
Les trois premiers Américains à s’exécuter dimanche, Schauffele, Burns et Scheffler, ont tous réussi des oiselets sur le premier trou. Scheffler, le golfeur no 1 au monde, a couronné cette séquence en expédiant sa sortie de fosse de sable située en bordure du vert directement au fond de la coupe — au grand dam des spectateurs présents sur place, pour la plupart en faveur de l’équipe internationale.
Dès lors, l’équipe internationale a été contrainte de jouer du golf de rattrapage, afin d’éviter d’offrir le titre aux Américains sur un plateau d’argent.
Schauffele en a rajouté une couche en enregistrant quatre oiselets consécutifs aux trous nos 5, 6, 7 et 8, et en inscrivant un autre point à la suite d’un boguey de l’Australien Jason Day au neuvième pour prendre les devants par cinq au virage. À ce moment-là, les États-Unis menaient dans six des neuf matchs en cours, et la foule était carrément assommée.
«Le capitaine (Jim Furyk) m’a dit que j’allais lancer les hostilités aujourd’hui et je lui ai répondu que c’était un honneur de pouvoir le faire. Nous avons une très bonne équipe, et j’étais conscient que mon travail aujourd’hui consistait à aller chercher ce premier point», a dit Schauffele.
L’équipe internationale a bien tenté une remontée dans les derniers matchs à se mettre en branle, mais, à l’image de Day, elle a manqué de temps.
Mince consolation, le Japonais Hideki Matsuyama est parvenu à vaincre Scheffler par un dans le troisième match au programme, retardant de quelques minutes l’inévitable.
De plus, Corey Conners a sauvé l’honneur des Canadiens en disposant de l’Américain Tony Finau cinq et trois.
«J’étais très motivé ce matin à renouer avec la victoire, car la journée d’hier a été difficile à avaler. Je n’ai pas connu le meilleur début de ronde, mais je n’ai jamais cessé d’y croire. J’ai joué du bon golf, surtout sur le neuf de retour», a expliqué Conners.
L’Ontarien, originaire de Listowel, a particulièrement apprécié le fait de pouvoir jouer chez lui, devant parents et amis.
«La foule a été incroyable toute la semaine. Au 13e trou (lorsqu’elle a chanté l’hymne national), je dois admettre que c’était l’un des moments les plus ‘cools’ de ma carrière», a-t-il dit.
L’équipe internationale accuse un déficit de 11-7 à la Coupe des Présidents
Finalement, l’audacieux pari du capitaine de l’équipe internationale Mike Weir n’aura pas porté ses fruits. L’équipe internationale a échappé deux matchs sur le 18e vert au crépuscule samedi, et l’équipe américaine est parvenue à creuser l’écart à 11-7 à l’aube de la séance finale de la Coupe des Présidents.
Les deux équipes se sont affrontées pendant près de 12 heures, après avoir entrepris la journée à 7h02. Celle-ci a notamment été allongée par une nappe de brouillard qui a enveloppé le parcours Bleu du club de golf Royal Montréal et qui a interrompu le jeu pendant près d’une heure tôt en matinée.
Au-delà des résultats, le principal sujet de discussion dans la foule autour de chacun des trous de la propriété était sans contredit la décision de Weir de retourner dans la mêlée en après-midi les quatre mêmes duos que ceux qui s’étaient exécutés en matinée.
Après tout, ils semblaient à plat après avoir vécu la remontée émotive de la veille, alors que l’équipe internationale avait comblé un déficit de cinq points en réussissant un balayage aux dépens des États-Unis pour niveler la marque à 5-5.
En conséquence, l’équipe américaine en avait profité pour prendre les commandes 8-6 avant les quatre matchs disputés selon la formule à quatre (coups en alternance) à l’occasion d’un après-midi chaud et ensoleillé.
Questionné à savoir quels étaient les motifs derrière cette décision, Weir a offert une explication bien simple.
«Ils jouent bien. Nous aimons les confrontations, nous aimons les duos, et nous allons poursuivre avec eux», a dit l’Ontarien âgé de 54 ans, en précisant que les golfeurs avaient été informés de sa décision avant même le début des hostilités samedi matin.
Ses protégés ont toutefois semblé manquer d’énergie en fin de parcours, et le champion du Tournoi des Maîtres en 2003 a perdu son pari.
Peu avant que la nuit s’installe sur Montréal, les Sud-Coréens Si Woo Kim et Tom Kim ont animé le spectacle et sorti quelques lapins de leur chapeau, sans toutefois pouvoir empêcher Patrick Cantlay et Xander Schauffele de l’emporter par un au 18e trou.
Pour leur part, Corey Conners et Mackenzie Hughes ont baissé pavillon par un point contre Collin Morikawa et Sam Burns, après que les Canadiens eurent commis un décevant boguey sur le 18e vert.
«C’est énorme pour nous; Corey et ‘Mac’ ont joué du très bon golf. Ils ont retranché trois coups à la normale sur les trois premiers trous, donc il a fallu nous battre pour revenir dans la rencontre. Nous nous sommes retroussé les manches et avons réussi plusieurs oiselets cruciaux en milieu de ronde», a dit Morikawa, détenteur de deux titres majeurs en carrière.
De leur côté, le Canadien Taylor Pendrith et l’Australien Adam Scott sont parvenus à limiter les dégâts en disposant des Américains Brian Harman et Max Homa par deux.
«Nous avons pris le contrôle du match après le 12e trou et, même si j’ai raté quelques coups roulés sur le neuf de retour, et que nous avons été brouillons en fin de ronde, nous nous en sommes bien sortis. Tout peut se produire dans ce format de jeu, et parfois ça peut devenir très moche… C’est bien d’avoir pu arracher un point, un point important pour nous», a expliqué Scott, qui a signé sa 20e victoire pour se hisser en troisième place à ce chapitre dans l’histoire de la Coupe des Présidents.
«J’ai éprouvé de petits ennuis en matinée, mais j’ai rebondi rapidement, car nous n’avions pas beaucoup de temps (entre les deux séances). Je me suis donc présenté sur le terrain cet après-midi, j’ai frappé de très bons coups et j’ai calé de bons coups roulés», a ajouté Pendrith.
Les trois Canadiens étaient donc de retour sur le parcours pour une troisième séance consécutive, au grand plaisir de la foule présente sur le parcours. Celle-ci a notamment rugi lorsque Hughes a calé sa sortie de fosse de sable pour un aigle au 12e trou, ramenant à ce moment-là le match à égalité. Les représentants de l’unifolié n’ont toutefois pu maintenir le rythme et se sont éventuellement avoués vaincus.
Quant à Hideki Matsuyama et Sungjae Im, ils ont plié l’échine trois et deux devant le golfeur no 1 au monde, Scottie Scheffler, et son partenaire de jeu Russell Henley.
Pendrith croit toujours aux chances des Internationaux
Contrairement à l’ambiance de la séance matinale, celle en après-midi était un peu plus survoltée, et l’équipe internationale a semblé en bénéficier.
L’équipe américaine a également contribué à l’attiser, notamment en refusant de concéder quelques coups roulés de trois pieds ou moins aux joueurs internationaux — ce qui est habituellement une formalité pour des golfeurs professionnels.
«J’adore l’ambiance ici. Elle (la foule) croit que ça nous intimide — nous savions que ce serait difficile, que ce serait hostile —, mais nous nous sommes nourris de cette énergie tout au long de la journée», a dit Burns.
Les golfeurs se donneront maintenant rendez-vous pour une séance finale de 12 matchs individuels, dimanche, qui se poursuivra jusqu’à ce qu’une équipe inscrive 15,5 points et soit sacrée championne de la Coupe des Présidents de 2024.
Malgré l’écart de quatre points qui sépare l’équipe internationale de l’américaine, Pendrith a la certitude que ses coéquipiers et lui pourront redresser la barre.
«Ouais, ce sera une grosse journée, avec 12 points à l’enjeu. Nous devrons tous très bien jouer pour l’emporter, et je crois que tout le monde est dans un bon état d’esprit et prêt à relever le défi. Nous espérons tous pouvoir ajouter des points au tableau», a-t-il résumé.
Les États-Unis ont remporté la dernière Coupe des Présidents 17,5-12,5 au club de golf Quail Hollow de Charlotte, en Caroline du Nord, en 2022. Il s’agissait alors de la neuvième victoire de suite des Américains dans cette compétition, et de la 12e en 14 éditions.
La seule victoire de l’équipe internationale a été enregistrée au Royal Melbourne, en Australie, en 1998.
Coupe des Présidents : du jamais vu dans les grandes rencontres internationales, incluant la Coupe Ryder
Parlons d’un retour aussi spectaculaire qu’inattendu, lire même historique!
Accusant un funéraire déficit 0-5 au terme du jour 1, jeudi, l’équipe Internationale de Mike Weir a fantastiquement rebondi, vendredi, face aux États-Unis en reproduisant un balayage de 5-0 en sa faveur, cette fois, pour niveler le pointage avant la fin de semaine à la Coupe des Présidents, à Royal Montréal, devant une foule en liesse.
Franchement, qu’elles étaient les chances réalistes de remontée aussi percutante après un si misérable départ des Internationaux devant une puissance alignant les numéros un et deux au monde, Scottie Scheffler et Xander Schauffele, de même que trois autres talents dans le Top 9?
Il faut savoir qu’un renversement aussi abrupt tient du jamais vu dans les annales de toutes les grandes rencontres internationales, incluant la Coupe Ryder disputée depuis 97 ans.
À la question à savoir ce que Mike Weir a pu dire de si magique à son monde le matin dans l’autobus les amenant de leur hôtel jusqu’à l’Île-Bizard, celui-ci a répondu en grands sage.
« Les récits des remontées les plus mémorables commencent toujours par un déficit, vous savez », a-t-il déclaré.
DÉROUTE EN RÈGLE DES USA
Au-dessus de tout, il s’est joué du golf d’une profonde inspiration, vendredi.
Hideki Matsuyama et Sungjae Im ont réussi huit birdies en douze trous pour littéralement tailler en pièces, au compte de 7-et-6, la toujours redoutable paire formée de Patrick Cantlay et Xander Schauffele.
En passant, cette performance égale le record de l’affrontement le plus expéditif en trois décennies.
Les Canadiens Corey Conners et Mackenzie Hughes ont participé aux célébrations en enregistrant six oiselets dans leur gain de 6-4 face à Wyndham Clark et Tony Finau.
Compte tenu que la formule en coups alternés s’est toujours avérée leur tendon d’Achille, le brio des Internationaux devient encore plus méritoire. Mentionnons aussi le premier point en carrière de l’autre Canadien, Taylor Pendrith, en compagnie d’Adam Scott, dans une autre déroute au verdict de 5-et-4 devant Collin Morikawa et Sahith Theegala.
Quoiqu’un balayage de la sorte soit le résultat d’une réalisation collective, le moment fort est survenu au dernier trou du match final, sur un roulé d’une quinzaine de pieds du duo Byeong Hun An et Si Woo Kim, pour sauver la normale et mériter les honneurs devant Scottie Scheffler et Russell Henley, de surcroit.
Comme c’est plus facile dans la victoire, les Internationaux affichaient définitivement plus d’énergie et de confiance, ce qui s’est reflété sur les verts pour un heureux changement avec la veille, alors qu’il aurait fallu une chaudière pour avoir une petite chance que les roulés ne rentrent!
« MERCI MONTRÉAL ! »
Un autre facteur longuement relevé par Mike Weir a été l’ambiance absolument électrique du public, plus nombreux et impliqué au plan des émotions. On aurait cru un match de la coupe Stanley impliquant le Canadien !
Déstabilisés, les Américains sont maintenant définitivement moins convaincus de la proverbiale gentillesse canadienne.
« Merci aux gens de Montréal. Vous êtes la moitié de la ville à avoir pris congé pour venir nous encourager ! », a lancé Mike Weir pendant que ça chantait « Olé! Olé! Olé! » à Royal Montréal.
Pour l’avant-dernière journée, samedi, place à un programme double avec les affrontements « quatre balles » aux aurores, avant le retour à la formule des coups alternés pendant l’après-midi.
En 30 ans et, conséquemment, 15 Coupes des Présidents, celle-ci étant une présentation biennale, les Internationaux n’ont été couronnés qu’une seule fois.
RÉSUMÉ DU VENDREDI 27 SEPTEMBRE
Hideki Matsuyama/Sungjae Im (INT.) défont Patrick Cantlay/ Xander Schauffele (É.-U.) 7-et-6
TAYLOR PENDRITH/Adam Scott (INT.) défont Wyndham Clark/Tony Finau (É.-U.) 5-et-4
Christiaan Bezuidenhout/Jason Day (INT.) défont Brian Harman/Max Homa (É.-U.) par un trou
COREY CONNERS/MACKENZIE HUGHES (INT.) défont Wyndham Clark/Tony Finau (É.-U.) 6-et-5
Ben Hun An/Si Woo Kim (INT.) défont Russell Henley/Scottie Scheffler (É.-U.) par un trou.
HORAIRE DU SAMEDI 28 SEPTEMBRE EN MATINÉE
Adam Scott /TAYLOR PENDRITH (INT.) vs Collin Morikawa/Scottie Scheffler (É.-U.)
COREY CONNERS/ MACKENZIE HUGHES (INT.) vs Tony Finau/Xander Schauffele (É.-U.)
Si Woo Kim/Tom Kim (INT.) vs Keegan Bradley/Wyndham Clark (É.-U.)
Hideki Matsuyama/Sungjae Im (INT.) vs Patrick Cantlay/Sam Burns (É.-U.)
Les joueurs restent à annoncer pour le programme en après-midi.
L’équipe internationale rebondit et créé l’égalité 5-5 à la Coupe des Présidents
Le Japonais Hideki Matsuyama et le Sud-Coréen Sungjae Im ont été impeccables contre les Américains Xander Schauffele et Patrick Cantlay en route vers une victoire sans équivoque de sept et six, vendredi après-midi, et l’équipe internationale a créé contre toute attente l’égalité 5-5 contre l’équipe américaine après deux journées de compétitions à la Coupe des Présidents.
Matsuyama et Im ont ainsi égalé la victoire la plus expéditive de l’histoire de la Coupe des Présidents. Deux duos seulement étaient parvenus à enregistrer des victoires de sept et six auparavant, la plus récente étant l’oeuvre d’Adam Scott et de K.J. Choi contre Tiger Woods et Steve Stricker lors de la Coupe des Présidents de 2011.
Matsuyama, le golfeur le mieux classé de l’équipe internationale en vertu de sa septième place au monde et le plus expérimenté parmi les 12 sélectionnés par le capitaine Mike Weir, et Im ont connu un départ canon et remporté leurs deux premiers trous. Ils se sont même adjugé cinq des neuf premiers trous pour rapidement prendre le contrôle du duel, en route vers une victoire expéditive.
Et juste comme ça, l’équipe internationale s’est finalement inscrite au tableau. Au grand soulagement de Weir.
Ce résultat de Matsuyama et Im, le premier duo à s’élancer sur le parcours Bleu du club de golf Royal Montréal vendredi, a paru inspirer le reste de l’équipe internationale. Et tel un tsunami, l’équipe américaine a été emportée par la vague.
Au grand plaisir de la foule, d’ailleurs, qui a rugi aux quatre coins de la propriété à intervalles réguliers tout au long de l’après-midi, sous un ciel ensoleillé et une température confortable de 21 degrés Celsius.
Quant au duo canadien composé de Corey Conners et Mackenzie Hughes, il a imité celui de Matsuyama et Im et malmené les Américains Wyndham Clark et Tony Finau six et cinq, tandis que leur compatriote Taylor Pendrith, de Richmond Hill, en Ontario, et Scott ont pris la mesure des Américains Sahith Theegala et Collin Morikawa cinq et quatre.
C’était la première fois que trois Canadiens étaient en action lors d’une même séance à la Coupe des Présidents, et ils se sont assurés qu’on s’en souvienne longtemps.
Les choses se sont un peu compliquées en fin de séance, alors que le duo du Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout et de l’Australien Jason Day multipliait les erreurs. Ils ont néanmoins battu Max Homa et Brian Harman par un.
La même chose s’est produite du côté de Si Woo Kim — inséré dans la formation par Weir après avoir été laissé de côté la veille — et Byeong Hun An, qui ont éprouvé des ennuis à fermer les livres contre le golfeur no 1 au monde, Scottie Scheffler, et son partenaire de jeu Russell Henley. Les Sud-Coréens ont éventuellement complété le balayage en l’emportant par un, après que Kim eut réussi un coup roulé d’une vingtaine de pieds pour égaler la normale des Américains sur le 18e vert.
C’est donc un revirement de situation complet par rapport à la veille, alors que les Américains avaient balayé la première séance pour prendre les commandes 5-0.
Comme quoi au golf, comme dans la vie en général, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Et pour l’équipe américaine du capitaine Jim Furyk, tout est à refaire.
Les Américains prennent les commandes 5-0 à la Coupe des Présidents
L’équipe américaine a été intraitable et a pris les commandes 5-0 contre l’équipe internationale à l’issue de la première journée de compétition, jeudi, à la Coupe des Présidents.
Les duos américains de Tony Finau et Xander Schauffele (plus-1), Collin Morikawa et Sahith Theegala (plus-1), Russell Henley et Scottie Scheffler (trois et deux), Keegan Bradley et Wyndham Clark (plus-1), ainsi que Sam Burns et Patrick Cantlay (deux et un) ont tous remporté leur match disputé selon la formule à quatre balles sur les allées du parcours Bleu du club de golf Royal Montréal.
Pire encore, le duo du Canadien Taylor Pendrith et du Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout, ainsi que celui des Sud-Coréens Sungjae Im et Tom Kim, n’ont jamais pu prendre les devants dans leur match face aux Américains.
Quant à celui du Canadien Corey Conners et du Japonais Hideki Matsuyama, il a brièvement pris les commandes par un point sur le neuf d’aller, avant de s’avouer vaincu par deux contre les Américains Sam Burns et Patrick Cantlay.
Bref, ça n’a pas été la journée espérée pour le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir. Ce dernier avait déclaré plus tôt cette semaine qu’il espérait que ses hommes connaissent une bonne première journée pour donner le ton et permettre à la foule d’embarquer dans la confrontation.
Vendredi, cinq duels seront présentés selon la formule de jeu des coups en alternance. Les hostilités seront lancées à compter de 13h05. On ignore pour l’instant l’identité des participants de chaque côté.
La première équipe qui inscrit 15,5 points est sacrée championne de cette prestigieuse compétition par équipes.
Les États-Unis ont remporté la dernière édition de la Coupe des Présidents 17,5-12,5 au club de golf Quail Hollow de Charlotte, en Caroline du Nord, en 2022. Il s’agissait alors de la neuvième victoire de suite des Américains dans cette compétition, et de la 12e en 14 éditions.
La seule victoire de l’équipe internationale a été enregistrée au Royal Melbourne, en Australie, en 1998.
C’est la deuxième fois que le club de golf Royal Montréal accueille la Coupe des Présidents. La dernière fois, en 2007, l’équipe des États-Unis l’avait emporté 19,5-14,5.
Plusieurs invités de marque étaient présents aux abords du premier tertre de départ en matinée, dont l’ex-hockeyeur Wayne Gretzky et l’ancien premier ministre du Canada, Jean Chrétien.
Corey Conners croit aux chances de son équipe de gagner la Coupe des Présidents
Même si les statistiques pointent en faveur de l’équipe américaine ce week-end à la Coupe des Présidents, Corey Conners refuse de croire que l’équipe internationale sera la négligée sur les allées du club de golf Royal Montréal. Mieux encore, le Canadien croit qu’elle a tous les éléments nécessaires pour causer la surprise.
En ce sens, l’Ontarien estime qu’une série de facteurs pourrait permettre à son équipe de sortir gagnante de ce duel, ce qui permettrait à la formation internationale de signer une deuxième victoire en 15 éditions de la prestigieuse compétition par équipes.
«Je crois que tout le monde dans l’équipe croit en nos chances. Nous abordons cette compétition dans le bon état d’esprit. Nous pouvons de toute évidence le faire», a mentionné Conners après une ronde d’entraînement mardi.
«Certes, ils ont toujours dominé la Coupe des Présidents, mais je crois que tout le monde au sein de l’équipe, incluant les capitaines, a fait du bon boulot pour nous mettre en confiance à l’aube du tournoi», a ajouté le golfeur âgé de 32 ans.
Conners avait aussi pris part à la Coupe des Présidents en 2022, laquelle avait été remportée 17,5-12,5 par les États-Unis au club de golf Quail Hollow de Charlotte, en Caroline du Nord. Il s’agissait alors de la neuvième victoire de suite des Américains dans cette compétition, et de la 12e en 14 éditions.
Conners et son compatriote Taylor Pendrith, de Richmond Hill, en Ontario, étaient alors deux des huit recrues de l’équipe internationale. Cette année, un autre Canadien, Mackenzie Hughes, et l’Australien Min Woo Lee sont les seules recrues dans le camp international. Conners a admis que cette expérience, en 2022, sera précieuse ce week-end.
«C’est une semaine très exigeante, a admis Conners, qui n’avait pas inscrit le moindre point en 2022. La foule à la dernière Coupe des Présidents était assez bruyante.
«J’ai hâte de ressentir l’appui de la foule ici, mais j’ai de toute évidence appris des leçons de ma dernière expérience et je suis très reconnaissant d’obtenir une autre occasion de me faire valoir», a-t-il ajouté.
Quant à savoir s’il offrira des conseils à Hughes afin de garder les deux pieds sur terre, Conners a indiqué que son compatriote avait déjà tous les éléments dans sa boîte à outils pour s’illustrer.
«Il (Hughes) brille sur les plus grandes scènes. C’est un ‘gamer’, il adore le ‘match play’ (l’affrontement direct), et son jeu est très complet — ce qui sera essentiel ici. Je lui ai parlé un peu de la logistique de l’événement, qui m’avait un peu surprise la dernière fois en 2022, mais il m’a dit qu’il était prêt et qu’il a hâte d’en découdre. Ce sera une très belle expérience pour lui», a résumé Conners.
Pour sa part, le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir, qui connaît bien le parcours puisqu’il l’avait arpenté en tant que joueur lors de la Coupe des Présidents de 2007, a indiqué qu’il allait limiter ses conseils à ses protégés ce week-end.
«Vous savez, la Coupe des Présidents a beaucoup évolué entre 2007 et 2024, et le golf également, a évoqué le champion du Tournoi des Maîtres en 2003. Je pourrai peut-être leur offrir des conseils sur certains coups très précis, en fonction du vent et tout ça, mais les gars sont des professionnels. Ils savent ce qu’ils font, donc je resterai un peu en retrait pendant la compétition.»
Scheffler, la force tranquille des États-Unis
Même si l’équipe américaine a dominé historiquement la Coupe des Présidents et qu’elle compte dans ses rangs les deux meilleurs joueurs au classement mondial en Scottie Scheffler et Xander Schauffele, il ne faut pas compter l’équipe internationale pour battue.
C’est du moins l’avis de Scheffler, qui a signé huit victoires sur le circuit de la PGA en 2024 — il s’agit possiblement de la meilleure saison depuis celle de Tiger Woods en 2000, alors qu’il avait engrangé neuf victoires, dont trois titres majeurs, en 20 départs.
Malgré ces statistiques ahurissantes, le Texan âgé de 28 ans a offert une réponse très posée lorsqu’on lui a demandé si l’équipe internationale était la négligée cette fois-ci.
«Je suis certain que le pointage est encore de 0-0. Mon travail ici sera de me présenter sur le terrain lors de mon premier match et de tenter d’inscrire un point pour mon équipe. Je me fous de celui qui est favori ou le négligé. Tout ce que je peux faire, c’est essayer de gagner et d’obtenir un point jeudi», a expliqué Scheffler, une force tranquille dont le tempérament rappelle beaucoup celui du gardien du Canadien de Montréal Carey Price.
«Est-ce qu’il y a un avantage à être considéré comme étant le négligé? En fait, vous savez, j’ai été le négligé très souvent au fil de ma carrière, mais mon désir de l’emporter n’a jamais fléchi. Dans ma tête, ce concept de favori ou de négligé n’existe pas. Mais je ne suis probablement pas le meilleur gars pour répondre à cette question. Je trouve ma propre source de motivation, et j’essaie toujours de repousser mes limites. J’adore la compétition», a résumé Scheffler, qui a engrangé 62 millions $US en bourses uniquement cette saison.
Scheffler a ajouté qu’il y avait une énorme différence entre triompher dans un tournoi régulier de la PGA, où il joue pour lui-même, et une compétition comme la Coupe des Présidents, où il joue pour son pays.
L’Américain, qui participera à sa deuxième Coupe des Présidents, après ses deux participations à la Coupe Ryder, estime en ce sens que «ces tournois deviennent souvent nos plus beaux souvenirs».
Et pour en ajouter un autre à cette saison mémorable, Scheffler devra maintenant se mesurer au parcours du club de golf Royal Montréal.
«Un parcours très simple. On l’a joué, et les gars se demandaient rarement où viser depuis le tertre de départ. Personne n’a été confus vis-à-vis ce que le terrain nous présentait, a-t-il résumé. Seul le vent risque de changer la donne.»
Voici pourquoi Montréal gagne déjà la Coupe des Présidents, et autres nouvelles
Avant même que ne soit frappé la première balle à la 15e édition de la Coupe des Présidents, jeudi, aux aurores, voici déjà qui sera le grand gagnant à Royal Montréal, dimanche.
Pour donner un aperçu, on est aussi allé fouiller, comme référence, dans les chiffres de la plus récente Coupe de 2022, à Charlotte, en Caroline du Nord.
Les données de leur bureau du tourisme régional sont absolument dignes de la catégorie des gigantesques évènements sportifs ou autres.
Au-delà de tous les birdies et coups d’éclats lors des 30 matchs opposant les États-Unis à l’équipe Internationale, pendant les quatre jours de compétition, l’impact économique a été calculé et établi à 131.5 millions $ pour Charlotte et les environs immédiats.
De ce montant, 79,8 millions $ proviennent des dépenses directes et 36,4 millions $ l’ont été aux besoins hors-site, mais néanmoins essentiels du genre hôtel, restauration, transport et divertissement.
La Coupe s’avère, en parallèle, une très lucrative présentation touristique pour la ville-hôte.
Des 200 000 spectateurs à Charlotte, soit donc le nombre similaire projeté à Montréal cette semaine, 71% proviennent de l’extérieur, avec le coût qui vient avec, versus 29% des résidants.
Juste pour donner une idée, 145 147 chambres avaient été réservées pendant la semaine, selon l’étude.
Une autre somme de 33.5 millions $ provient des besoins organisationnels de la PGA.
Avec tous ces chiffres, incluant la fenêtre sur le monde via la télévision et autres moyens de communication qui n’a pas de prix, l’économie est déjà championne à Montréal, n’est-ce pas?
MERCI POUR LES BONS MOMENTS!
Le message va directement à Mark O’Meara, champion du Tournoi des Maîtres et de l’Omnium britannique, en 1994, ainsi que le « grand frère » de Tiger Woods lors des débuts de celui-ci à la PGA, qui annonce sa retraite de la scène compétitive. Ses cinq victoires à Pebble Beach sur ses 16 en carrière représentent un autre accomplissement majeur au cours d’une carrière qui se sera arrêtée à l’âge de 67 ans.
LA VISITE DE LA PGA
Dans le cadre d’une journée promotionnelle pour un commanditaire, Cameron Young s’est arrêté à Royal Québec, la semaine dernière.
MILBY EN CHIFFRES
Un pionnier de Milby, le chroniqueur André Rousseau espère ardemment, lui aussi, une solution à la précarité de la situation financière.
La valeur du site a été établie à 2,5 millions de dollars, mais le hic demeure la dette de 850 000 $.
Il y existe néanmoins de l’espoir. Selon les échos, trois groupes d’affaires auraient un vibrant intérêt, dont un comptant une personnalité sportive très connue de la région des Cantons-de-l’Est.
À suivre…
N’AJUSTEZ PAS VOTRE APPAREIL
Comme message d’indifférence, il n’y a rien de plus clair et net pour la série LIV GOLF.
Les cotes d’écoute de la télé américaine indiquent que moins de 100 000 personnes étaient devant leur appareil à la finale de Chicago, la semaine dernière.
LA NCAA RECRUTE ICI
Triple championne du Québec dans les rangs amateurs, juniors et juvéniles, la semaine dernière, Anne-Sophie Bourgault, de Gatineau, évoluera pour Indiana à la NCAA.
L’institution tenait tellement à son talent que l’entente est déjà chose faite et signée, même si ce n’est que pour septembre 2025.
CHANGEMENT DE GARDE
Dans les nouvelles en provenance du Saguenay, Anne Mailly devient la nouvelle directrice générale du club Arvia. Le choix du conseil d’administration a été unanime.
Alain Fillion va quitter le club Le Ricochet et tient à remercier les gens autour pendant ses 11 ans en poste.
SAVIEZ-VOUS QUE…
Au Championnat de Pebble Beach chez les séniors de la PGA, la fin de semaine dernière, Fred Couples avait réduit ses fers au numéro 7 dans son sac.
Il est moderne, Fred. Tout le reste, à partir du 6 et en-deçà, a été remplacé par des hybrides.
BIRDIE!
Le prix cette semaine va Étienne Papineau, lequel sécurise son retour à la série Korn Ferry pour 2025 en entier.
Son ami, Joey Savoie, avait fait de même, plus tôt en septembre, toujours en prévision de l’année prochaine au PGA TOUR Americas.
Les deux proviennent d’Équipe Canada et du club Pinegrove.
POUR TOUT SAVOIR DU GOLF EN COULEURS
Pour les adeptes qui déterminent les parcours à visiter, à cette période de l’année, selon les teintes automnales de la nature, soulignons la très utile initiative chez Bonjour Québec d’ajouter une carte interactive sur son site indiquant l’état des couleurs et leur progression.
DOUBLE BOGUEY !
Une plainte a été reçue à la police de Montréal, la fin de semaine dernière, pour le vol d’articles de la PGA à l’hôtel Reine-Elizabeth.
La valeur du matériel subtilisé atteindrait 25 000$.
Coupe des Présidents : l’équipe internationale sera plus canadienne que jamais et même… québécoise!
Maintenant que les capitaines Mike Weir et Jim Furyk ont procédé à l’annonce de leurs six sélections personnelles pour ajouter aux six joueurs déjà préqualifiés, tel est le premier constat en prévision de l’évènement planétaire à Royal Montréal, du 24 au 29 septembre.
Mario Brisebois | Au19e.ca
Corey Conners, Taylor Pendrith et, surprise, MacKenzie Hughes ont été retenus dans les rangs.
Pour la teneur québécoise, il faut rappeler que Pendrith a gagné l’étape provinciale du PGA TOUR Canada au club voisin d’Elm Ridge, en 2019, et à moins d’un avis contraire, Julien Trudeau, de Saint-Lambert, était toujours l’homme de confiance à titre de cadet de « Mac » à la PGA, cela encore aussi récemment qu’à la Coupe FedEx.
Il s’agit d’une première unifoliée. La représentation internationale a déjà compté deux Canadiens dans son alignement à ce rendez-vous biennal, mais jamais trois.
PATRIOTISME, NON, MAIS CERTAINEMENT OUI POUR LES PROGRÈS
D’ailleurs, Golf Channel a demandé à Mike Weir s’il n’avait pas trop privilégié son patriotisme au détriment de la performance.
« Un potentiel aussi élaboré de choix au Canada n’existait pas dans mon temps », a-t-il expliqué en reconnaissance des progrès de son sport au pays.
Conséquemment, il faut savoir qu’un tir groupé canadien aurait pu être encore plus élaboré si Weir s’était écouté.
Il a donné des noms qu’il aurait bien voulu greffer à son groupe. Respectivement 12e et 13e dans les points et donc devant Hughes (15e), Nick Taylor et Adam Hadwin ont été hautement considérés.
« Faire les appels [de sélection ou non] a été extrêmement difficile. J’ai toujours respecté et aimé Nick, de même qu’Adam et encore plus maintenant de la façon qu’ils ont compris et réagi face à la situation », insiste Weir.
Un bémol est que Conners et Pendrith ont tous deux été blanchis 0-4 lors de l’édition précédente, à Quail Hollow, en 2022.
« Le golf, c’est le golf, rappelons-le bien. J’étais aussi joueur invité en 2007, ne connaissant pas ma meilleure période. Personne ne battait Tiger et pourtant… », se remémore le capitaine au sujet de sa victoire en duel devant le public en liesse lors de la précédente visite de la Coupe à Royal Montréal.
Comme la Coupe des Présidents est planétaire, réunissant tous les continents à part l’Europe, mentionnons que les autres invités dévoilés sont le Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout, l’Australien S.W Lee et le Coréen B.W. Kim.
Ils rejoignent ainsi les Coréens Sung-Jae Im, Tom Kim et Byeong-Hun An, les Australiens Adam Scott et Jason Day, en n’oubliant surtout pas le Japonais Hideki Matsuyama dans le rôle de chef de file en vertu de son septième rang mondial.
CINQ DES NEUF PREMIERS AU MONDE POUR TEAM USA
Capitaine des États-Unis, Jim Furyk a retenu les services de Sam Burns, Tony Finau, Russell Henley, Keegan Bradley, qui est l’un des adjoints, Brian Harman et de Max Homa.
Deux grands habitués de ces rencontres internationales ne feront pas le voyage.
Jordan Spieth pourra donc prendre le mois de septembre en entier afin de se remettre de sa récente opération à un poignet et Jordan Thomas aura beau continuer les préparatifs de la venue d’un premier enfant en novembre prochain.
À la question que les 200 000 spectateurs attendus à Royal Montréal se posent, la réponse est « oui, oui » au sujet de Scottie Scheffler, le numéro au monde qui n’a jamais été autant dominant dans son sport depuis Tiger à ses plus illustres années, qui possède déjà son ticket via le groupe d’élite des préqualifiés.
Il en va de même pour Xander Schauffele, Collin Morikawa, Wyndham Clark, Patrick Cantlay et Sahith Theegala, aussi assurés grâce à leurs résultats personnels.
Avec cinq des neuf premiers au monde dans ses cartes et une fiche de 12-1-1 contre les internationaux, Team USA reste les grands favoris.
« Jamais le Canada n’a présenté autant d’options, ce qui n’existait pas au pays dans mon temps », déclare Weir en saluant les progrès.
La vraie date qui importe pour la représentation canadienne à la Coupe des Présidents est celle du 3 septembre, et autres nouvelles
Pas de soucis si aucun Canadien n’a été nommé parmi les six sélections automatiques de l’équipe Internationale en prévision de la Coupe des Présidents à Royal Montréal, du 24 au 29 septembre, au terme du Championnat BMW de la fin de semaine.
Mario Brisebois | Au19e.ca
Les internationaux fonctionnent selon l’ordre au classement mondial et les élus, selon leur mérite personnel, sont conséquemment Hideki Matsuyama (7e), Sung-Jae Im (20e), Adam Scott (21e), Tom Kim (22e), Jason Day (29e) et Byeong Hun An (34e).
Corey Conners a raté de bien peu avec sa 34e place, mais précisons que la vraie date qui compte, maintenant, s’avère être celle du 3 septembre, soit mardi mardi prochain.
S’il y a un emploi à éviter dans le golf présentement, c’est bien celui de Mike Weir.
Dans son rôle de capitaine, il a la tâche très délicate, ces jours-ci, de nommer les autres joueurs, tous de son plein gré cette fois.
Conners reste certainement une valeur sûre. Champion de l’Omnium du Québec juste à côté, à Elm Ridge en 2019, Taylor Pendrith (46e) a accru ses chances, étant le seul à prendre part au TOUR Championship limité aux 30 premiers du classement de la Coupe FedEx, rappelons-le, cette semaine.
Pas d’inquiétude à y voir, donc, pour les 30 000 spectateurs attendus quotidiennement avec, probablement, une double représentation canadienne.
À mardi prochain pour la suite et la conclusion !
BEAUCOUP DE $$$
Suite à une autre majoration, l’argent atteint, cette semaine, 100 millions $ en bonis, dont 25 millions $ iront au titulaire, au TOUR Championship.
LE GOLF CÉLÈBRE DIANE DUNLOP-HÉBERT
Jeudi, le golf sort son plus « beau linge » pour reprendre l’expression. Ce sera la soirée d’intronisation absolument méritée de Diane Dunlop-Hébert au Panthéon du Québec.
Son parcours vraiment d’exception l’amène maintenant au comité de direction du mythique St. Andrews, qui compte 2400 membres à travers le monde, après ses présidences à Mount-Bruno, au Québec et chez Golf Canada.
LE CH ET LA COUPE
La semaine de la Coupe des Présidents, à Royal Montréal, sera aussi celle du Canadien. Du 23 au 28 septembre, le CH jouera trois matchs d’exhibition à la maison, dont celui du samedi soir contre Toronto.
À SURVEILLER!
Maintenant que la Coupe Canada Victoriaville-Fenergic est terminée, il faut savoir que la prochaine année sera la dernière du contrat en cours avec les principaux partenaires.
AS DES RÈGLES ET AU JEU
Présidente sortante du comité des règles de Golf Canada, ce qui lui a valu de vivre l’expérience d’arbitre des plus grands tournois, en commençant par celui des Maîtres, Diane Barabé, du club Miner de Granby, ne fait pas que maîtriser sa bible. Elle connaît aussi très bien la recette des trous d’un coup, venant d’en enregistrer pas un, mais bien deux de suite.
En passant, Madame Barabé demeure active, occupant maintenant la présidence de l’Association de sa région des Cantons-de-l’Est, chez qui elle représente un atout avec tout son bagage de connaissances.
LES TITULAIRES SONT…
Ajoutez Léonie Tavares, de Saint-Raphaël, et Loïc Simard, de La Vallée du Richelieu, à la liste des vainqueurs provinciaux suite à leur victoire au Championnat junior du Québec au jeu par trou, à Valleyfield.
ROYAL OTTAWA, PQ
Pas question de se projeter trop vite vers 2025, en se souhaitant un bel automne, mais Golf Canada confirme déjà l’attribution du Championnat canadien chez les amateurs au Québec.
Ce sera à Royal Ottawa, lequel est situé à Gatineau malgré son nom.
QU’EST-CE QUI FAIT 8100 VERGES ET QUI ÉQUIVAUT À 7400?
Il s’agit de la longueur du parcours en altitude de Castle Pines, au Colorado, lors du tournoi de la PGA, la fin de semaine dernière.
L’élévation de 6400 pieds au-dessus du niveau de la mer donne un accroissement automatique de 7% de distance en raison de la tarification de l’air.
275 000$
Tel est le montant substantiel que Donald Trump subtilise littéralement au fisc du New Jersey à son club Trump National, en prétextant y élever l’une des chèvres.
REVOICI MAUDE-AIMÉE
La LPGA rentre d’Écosse pour s’arrêter, cette semaine, au TPC de Boston, où on entendra parler français.
Inactive depuis le 1er août, Maude-Aimée LeBlanc est sur les rangs et sûrement qu’elle aura son monde autour d’elle, sa famille étant de Windsor-Sherbrooke, qui n’est qu’à quatre heures de route.
C’EST PARTI!
Au golf universitaire, le circuit provincial commence avant les cours, alors que Bishop’s est l’hôte, dès lundi et mardi, de la première étape à Milby.
L’an dernier, Bishop’s, qui dépasse à peine 3000 étudiants, a causé la surprise en enlevant le titre provincial masculin devant des « machines » comme le Rouge et Or de même que les Carabins.
CITATION DE LA FIN DE SEMAINE
« Ce qui était juste trop beau pour être vrai est arrivé… », s’exclame Lydia Ko, gagnante de l’Omnium britannique à St. Andrews, après l’or olympique.
LE TALENT PAR EXCELLENCE AU MOIS D’AOÛT
Joey Savoie sera difficile à déloger en vertu de sa séquence en cours au circuit PGA TOUR Americas.