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Brigitte Thibault y met toute la gomme !

Brigitte Thibault
Brigitte Thibault (Tyler Costigan/ Golf Canada)

En tant que membre de deuxième année de la formation nationale amateur de Golf Canada, Brigitte Thibault s’est imposée comme l’une des golfeuses de niveau amateur les plus prometteuses du pays.

Depuis le printemps 2019, la native de Rosemère, Québec, joue le meilleur golf de sa carrière.

Après avoir été choisie en tant que seule Canadienne à disputer le premier Championnat national amateur féminin d’Augusta en avril 2019, Thibault remporte ensuite le titre amateur féminin de l’Ontario et le Championnat de la conférence Mountain West de la NCAA.

Thibault connaît aussi une saison remarquable à l’Université de Fresno State. Elle poursuit sur sa lancée de 2019 lors de son année junior universitaire, inscrivant six résultats top-10 cette saison.

Cependant, au début du mois de mars, sa saison collégiale prend fin lorsque la pandémie de COVID-19 force l’annulation des tournois restants à disputer au calendrier du circuit de la NCAA.

Confrontée à ces circonstances sans précédent, la jeune femme de 21 ans se montre extrêmement prudente en revenant chez elle à Rosemère.

« Plus que toute chose à mon retour au Canada, je me devais de rester en bonne santé et de prendre toutes les précautions possibles pour ne rien attraper. Je savais que si je faisais une seule erreur, je pouvais mettre ma famille en danger, » observe-t-elle.

« Aussi, d’être mise en quarantaine n’était pas pire que je ne l’aurais cru. Cela m’a donné suffisamment de temps pour réfléchir à mon plan de match et à préparer ce plan de match, afin qu’au terme de ces 14 jours, je puisse alors m’entraîner et reprendre ma routine normale dès que possible, » ajoute Thibault, qui fut choisie récemment au sein de la première équipe toute étoile de la Conférence All-Mountain West de la NCAA. Compte tenu de ses remarquables résultats sur le terrain ces derniers temps, il pourrait être surprenant pour certains de découvrir que ce n’est qu’à l’âge de 15 ans que Thibault a commencé à se concentrer sur le golf.

Bien qu’elle y ait été initiée plus jeune par son père, Daniel et sa mère, Josée, ce n’était pas une activité dans laquelle elle avait investi beaucoup de temps au départ.

« Mes parents étaient membres d’un terrain de golf près de la maison et je me souviens que le dimanche, nous allions toujours y manger et qu’ensuite nous allions frapper des balles de golf. Mais, à l’époque, ce n’était que pour m’amuser, » se remémore Thibault.

En grandissant, la jeune Brigitte a consacré la majeure partie de son temps au cheerleading et à la gymnastique.

« Le cheerleading fut énorme pour ma compétitivité. En cheerleading, vous avez cette vague d’énergie qui bouillonne en vous, puisqu’il y a tant de gens qui vous regardent. Vous devez y mettre tout ce que vous avez, tout le temps. Mon éthique de travail me vient vraiment du cheerleading, » souligne-t-elle.

« J’aimais beaucoup le cheerleading et la gymnastique, mais tous ces sauts et ces pirouettes étaient durs pour mon corps. Mes parents m’ont donc suggéré de me concentrer sur le golf. Ils y jouent depuis 30 ans et voulaient que je m’y lance, » précise Thibault.

Affligée par des blessures, Thibault a suivi la suggestion de ses parents et a décidé de passer du cheerleading et de la gymnastique vers le golf.

« J’ai vraiment commencé à l’âge de 15 ans, et je me souviens que des entraîneurs m’ont approché et m’ont dit à quel point mon talent était brut, » se souvient-elle.

Malgré un départ relativement tardif, Thibault compense alors avec une approche intégrale du jeu.

« J’étais super concentrée. J’essayais juste d’apprendre autant que possible. Je me réveillais à 5 heures du matin et passais toute la journée sur le terrain de golf, » dit-elle.

Thibault dit qu’elle est devenue inspirée et fascinée par des athlètes qui ont atteint le sommet dans leur sport — nommant Tiger Woods et le regretté Kobe Bryant. Elle était impressionnée par leur éthique de travail et par leur dévouement envers leur profession. « J’avais l’habitude de rechercher des vidéos d’eux parce que j’étais intriguée par leur envergure et par leur obsession pour ce qui est de s’améliorer et d’atteindre le niveau suivant. J’ai adopté cette même obsession et cette même approche pour mon développement dans le golf, » révèle-t-elle.

Le désir de Thibault d’atteindre sa propre version de l’excellence sur le terrain de golf, jumelé à son travail acharné et à son dévouement, la conduira à des résultats impressionnants.

En 2016, deux ans seulement après s’être consacrée au golf à temps complet, la joueuse alors âgée de 17 ans s’est qualifiée le lundi pour disputer l’Omnium féminin CP.

Brigitte Thibault Golf Canada

Thibault se souvient aussi de s’être qualifiée pour un événement de la LPGA, ayant lieu au Priddis Greens Golf & Country Club à Calgary, ce qui lui a donné confiance en son jeu, ainsi qu’une motivation supplémentaire à travailler encore plus fort.

Elle ajoute que de jouer dans son premier tournoi de la LPGA à l’âge de 17 ans a été une expérience révélatrice.

« Je me souviens que mon cœur battait sans bon sang et que mon niveau d’énergie était vraiment élevé. Cela ressemblait à une expérience métaphysique. Toutes les golfeuses que je regardais étaient assises à côté de moi en train de déjeuner et tout semblait tellement irréel, » confie Brigitte.

Thibault est ravie d’avoir pu poursuivre son développement à Fresno State University.

« Étant à Fresno State, il fait toujours beau. Et c’est génial de pouvoir jouer au golf en Division I avec certaines des meilleures golfeuses de niveau amateur au monde, » relate Thibault, qui entamera sa dernière année universitaire cet automne.

Elle est également reconnaissante de faire partie du programme de l’équipe nationale de Golf Canada.

« Ce programme a été formidable, nous apprenons l’aspect mental du golf, ainsi que des connaissances en nutrition, en physiothérapie, sur le maintien de notre forme physique et plein d’autres choses qui nous aideront à avoir du succès tant sur le terrain de golf qu’à l’extérieur de celui-ci, » de noter celle qui en est à une deuxième année au sein de la formation nationale amateur.

« J’adore aussi travailler avec Tristan (Mullally, l’entraîneur en chef de la formation féminine) parce qu’il est très direct et me fournit d’excellents commentaires. »

La jeune vedette de 21 ans attribue ses récents succès sur le parcours à l’amélioration continuelle qu’elle a su apporter à son jeu.

« Mon fer droit commence à prendre plus de place et mon jeu court devient de plus en plus un atout. J’ai également travaillé fort pour améliorer mes coups de ‘wedge’ et mes approches, » a souligné Thibault, qui est également reconnue pour faire preuve de créativité lorsqu’elle s’élance.

Pour ce qui est de l’avenir, Thibault croit que son approche consistant à y mettre toute la gomme lui donnera l’occasion de réaliser sa propre version de la dominance sur le terrain.

« Le golf est un sport incroyable et j’aimerais pouvoir jouer un jour en LPGA et avoir un impact sur la progression du golf féminin vers le niveau supérieur. »

Malgré les restrictions dictées par les consignes d’éloignement social et physique, les objectifs à long terme de Thibault la gardent motivée et concentrée pendant la pandémie.

« Je me lève à 5 heures du matin, j’ai des journées bien remplies et je recommence (le lendemain). Ma croissance personnelle et ma routine ne vont pas s’arrêter à cause des conditions actuelles causées par la COVID-19, » affirme-t-elle.

Tandis qu’à travers le pays les terrains de golf se préparent pour une réouverture prochaine, l’espoir règne quant à un retour possible du golf compétitif dans un avenir pas trop lointain. Et quand ce sera le cas, nul doute que cette membre de l’équipe nationale sera fin prête.

Brigitte Thibault

« Je travaille actuellement à tous les aspects de mon entraînement — ma forme physique, mon jeu de golf, ainsi que l’aspect mental. Je fais de mon mieux pour continuer à m’améliorer et à être la meilleure version de moi-même. »

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Le Comité international olympique reporte les Jeux d’été de Tokyo à 2021

2020 Olympics
(Getty Images)

TOKYO – Le Comité international olympique a procédé au report historique des Jeux d’été mardi, se soumettant aux réalités d’une pandémie de coronavirus qui a forcé l’interruption de la vie quotidienne partout sur la planète et rendu virtuellement impossible la planification d’un gigantesque rassemblement mondial, en juillet.

« Dans les circonstances actuelles et selon l’information fournie par l’OMS aujourd’hui, le président du CIO et le premier ministre du Japon ont conclu que les Jeux de la XXXIIe olympiade à Tokyo doivent être repoussés à une date au-delà de 2020, mais pas plus tard qu’à l’été de 2021, pour assurer la santé des athlètes, de toutes les personnes impliquées dans les Jeux olympiques et la communauté internationale », a déclaré le CIO dans un communiqué.

Avant l’annonce officielle, le premier ministre du Japon, Shinzo Abe, avait fait savoir que le président du CIO, Thomas Bach, avait donné son accord à une proposition visant à reporter les Jeux d’un an.

Plus tard mardi, Bach a déclaré que des « statistiques alarmantes » sur le coronavirus au cours des derniers jours avaient joué un rôle-clé dans la décision de reporter les Jeux de Tokyo.

Citant l’OMS, Bach a notamment mentionné que « l’Afrique doit se préparer pour le pire ».

Bach a aussi précisé que la question de santé publique qui, à l’origine, allait influencer la tenue des Jeux de Tokyo était de savoir si « le Japon pouvait offrir un accueil sécuritaire ». Or, le CIO était confiant qu’il en serait capable.

Bach a dit ne pas avoir discuté de nouvelles dates avec le premier ministre Abe pour la tenue des Jeux en 2021. Un scénario possible serait de les présenter du 23 juillet au 8 août, soit exactement un an plus tard que les dates d’origine du 24 juillet au 9 août.

Wickenheiser a donné le ton

Le report des Jeux est un scénario qui, à toutes fins pratiques, était devenu incontournable au moment où la pression s’intensifiait parmi des athlètes anxieux, des organisations sportives et des comités nationaux olympiques _ tous conscients que la réalité entourant l’entraînement et les épreuves de qualifications, sans oublier les protocoles internationaux en matière de dopage, était fracturée sans possibilité d’être restaurée.

L’ancienne hockeyeuse canadienne Hayley Wickenheiser, la première membre du CIO à critiquer la réticence de l’organisme à reporter les Jeux, a écrit sur Twitter que la décision était le « message que les athlètes méritaient d’entendre ».

« À tous les athlètes: prenez une bonne respiration, ressaisissez-vous, prenez soin de vous et de vos familles. Votre moment va venir », a-t-elle aussi écrit.

Bach et le premier ministre japonais ont discuté au téléphone mardi matin. Les deux hommes, ainsi que des dirigeants du CIO et du comité organisateur du Japon, ont convenu de prendre cette décision.

D’autres Jeux olympiques – 1916, 1940, 1944 – ont été annulés à cause d’une guerre, mais jamais les Jeux avaient été reportés pour quelque raison que ce soit. Encore moins un virus qui a frappé plus de 375 000 personnes à travers le monde et qui croît de façon exponentielle.

Par ailleurs, les Jeux de Tokyo garderont la nomination de 2020, même s’ils auront lieu en 2021.

« Les leaders sont d’accord pour dire que les Jeux olympiques de Tokyo pourraient représenter une lueur d’espoir », a affirmé le CIO dans un communiqué.

La décision créé un sentiment de soulagement pour les athlètes, qui n’ont plus besoin de poursuivre leur entraînement dans des conditions quasi impossibles, sans savoir quand, exactement, ils devront être prêts – et pour quoi.

Un défi logistique

Une raison pour laquelle le CIO a pris plus de temps à rendre une décision est liée à la logistique. Il s’agira d’un énorme défi. Bon nombre d’arénas, de stades et d’hôtels ont signé des ententes pour des Jeux devant avoir lieu du 24 juillet au 9 août. Revoir ces arrangements est réalisable, mais un coût y sera rattaché. Tokyo aurait déjà dépensé une somme de 28 milliards $ pour préparer les Jeux, selon des sources médiatiques.

Il faut aussi tenir compte du calendrier sportif international. Presque chacune des 33 disciplines sportives inscrites au programme olympique doivent tenir des événements d’importance en 2021.

L’un des meilleurs exemples du chambardement potentiel touche l’athlétisme, dont les Championnats du monde, prévus en Oregon du 6 au 15 août 2021, pourraient être repoussés en 2022 à cause du report des Jeux olympiques. Les Championnats du monde de natation doivent aussi avoir lieu en 2021, du 16 juillet au 1er août à Fukuoka.

« Il peut se passer beaucoup de choses en un an, et nous devrons donc penser à ce que nous devons faire, a déclaré Toshiro Muto, directeur général du comité organisateur. La décision nous est arrivée soudainement. »

Mais pendant des semaines, il devenait de plus en plus évident que les efforts pour tenir les Jeux à compter du 24 juillet seraient vains.

À peu près tous les sports sur la planète ont suspendu leurs activités dans la foulée de la pandémie. L’économie mondiale est vacillante et les gens, de plus en plus, se font dire que ce n’est pas sécuritaire de faire des rassemblements ou, dans certains cas, de ne pas quitter leurs maisons. Les gymnases sont fermés partout en Amérique du Nord. La tenue d’essais olympiques en l’espace de quelques mois était devenue virtuellement impossible.

Les comités olympiques du Canada et de l’Australie avaient d’ailleurs indiqué qu’ils n’enverraient pas d’équipe à Tokyo en juillet. La Fédération mondiale d’athlétisme et les trois plus importantes fédérations sportives aux États-Unis – la natation, l’athlétisme et la gymnastique – demandaient aussi un report.

Pas plus tard que dimanche, le CIO disait qu’il allait prendre jusqu’à quatre semaines avant d’en arriver à une décision. Quatre semaines s’est transformée en deux journées.

La décision est venue seulement quelques heures après que les organisateurs locaux eurent annoncé que le relais de la flamme olympique aurait lieu comme prévu, jeudi. Ces plans ont également été modifiés.

Pour l’instant, la flamme sera entreposée et exposée à Fukushima. Comme tout le reste dans le monde olympique, les prochains développements seront connus à une date ultérieure.

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Qui fera partie de la formation canadienne de golf aux Jeux olympiques de 2020 ?

Chris Condon (PGA TOUR/IGF)

Si vous vous demandez comment l’équipe olympique de golf du Canada sera sélectionnée, vous n’êtes pas seul !

En 2016, le golf a fait un retour aux Jeux olympiques pour la première fois en 112 ans, alors que le Canadien George S. Lyon avait remporté l’or pour le Canada en 1904 à Saint-Louis. Bien des choses se sont produites depuis 2016 (le lancement des nouvelles règles du golf et le nouvel horaire du circuit de la PGA, pour n’en nommer que deux) et depuis, de nombreux fervents du golf ont oublié comment fonctionne la qualification olympique. Voilà pourquoi nous avons décidé de publier cet article.

Le concours de golf olympique de 2020 comportera 60 femmes et 60 hommes qui disputeront un tournoi de 72 trous disputé en format de parties par coups, lors d’une épreuve individuelle masculine (du 30 juillet au 2 août) et d’une épreuve individuelle féminine (du 5 au 8 août).

Les athlètes se qualifient au sein de leurs équipes de golf olympique respectives en fonction du rang occupé dans les classements mondiaux masculins et féminins. La dernière journée de qualification est le 22 juin 2020 pour les équipes masculines et le 29 juin 2020 pour les équipes féminines.

Les 15 meilleurs athlètes au monde seront qualifiés d’office, avec une limite de quatre golfeurs/golfeuses par pays. Les places restantes seront attribuées aux pays n’ayant pas encore deux golfeurs qualifiés, avec une limite de deux par pays. De plus, la Fédération internationale de golf (IGF) garantit qu’au moins un golfeur du pays hôte et de chaque région géographique (Afrique, Amériques, Asie, Europe et Océanie) seront autorisés à prendre part à la compétition.

Si la formation canadienne était sélectionnée aujourd’hui, ce serait donc Adam Hadwin, Corey Conners, Brooke Henderson et Alena Sharp qui représenteraient le Canada. Cependant, il reste encore beaucoup de golf à jouer avant que la formation unifoliée ne soit choisie.

Golf Canada est la Fédération nationale de sport et l’organisme directeur du golf au Canada ; elle représente 319 000 golfeurs et 1 400 clubs membres de partout au pays. Fière membre du Comité olympique canadien, Golf Canada a pour mission d’augmenter la participation et de promouvoir l’excellence dans le golf. En investissant dans la croissance du sport et en y initiant un nombre croissant de participants de tous les âges, notre vision est d’être parmi les chefs de file du golf au niveau international.

Avant qu’un athlète ne soit confirmé comme membre de l’équipe canadienne pour 2020, toutes les candidatures doivent être approuvées par le Comité de sélection du Comité olympique canadien, après réception des candidatures d’athlètes soumises par toutes les fédérations sportives nationales.

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Symetra Tour : Maddie Szeryk élève son jeu d’un cran

Maddie Szeryk ( Christian Bender / Golf Canada)
Maddie Szeryk (Christian Bender / Golf Canada)

Maddie Szeryk avait du mal à frapper sa balle lors de la quatrième ronde de la Classique Downey Credit Union et cela commençait à lui peser. Mais soudain, elle s’est souvenue des conseils de la docteure Adrienne Leslie-Toogood, coach en performance mentale chez Golf Canada.

« C’était un peu frustrant parce que j’avais très bien joué toute la semaine, » a confié Szeryk mardi. « C’était juste un peu comme… OK, qu’est-ce qui se passe ? Mais vous devez simplement demeurer concentrée. Vous ne voulez pas être frustrée et gaspiller des coups. Vous devez vous rappeler que ce sont des choses qui arrivent, que c’est du golf et qu’il faut trouver un moyen de résoudre le problème, de sauver la normale ou de caler un oiselet. »

Szeryk a terminé le tournoi à égalité en 24e position avec un score de 282 (moins -6), soit la dernière d’une série de solides performances sur le circuit Symetra comprenant notamment trois résultats top-5 depuis le 23 mai. Ce jeu de qualité l’a hissée au 11e rang du classement général de ce circuit de développement vers les grandes ligues et en excellente posture pour obtenir sa carte du circuit de la LPGA pour la saison prochaine.

La golfeuse de 23 ans affirme que de solides assises en conditionnement mental lui ont procuré la constance nécessaire pour devenir la Canadienne la mieux classée sur le Symetra Tour.

« Je pense qu’il est important de rester patiente, de demeurer dans le moment présent et de ne pas laisser la frustration prendre le dessus, » dit Szeryk. « Concentrez-vous vraiment sur ce qui vous attend. Cela vous en demande beaucoup et dans le cours d’une si longue année de golf, vous ne pouvez vraiment pas vous permettre de gaspiller cette énergie. »

« Vous jouez tellement que vous devez maintenir un haut niveau d’énergie et que vous ne pouvez pas le gaspiller en étant frustrée après avoir frappé un mauvais coup. Cela ne vaut pas la peine lorsqu’on s’attarde à la vue d’ensemble. »

Leslie-Toogood encourage les athlètes à observer un sain rituel avant de frapper un coup, mais aussi à adopter une routine constructive après avoir frappé. Et cela se fait en absorbant bien l’effort et le résultat, puis de passer à autre chose sans en faire de cas.

« Au lieu d’attendre d’être dans une situation difficile pour vraiment essayer de comprendre ce qui se passe, il faut se rappeler des processus acquis que vous pouvez mettre en place, » conseille Leslie-Toogood, qui œuvre actuellement avec les formations Amateur et Jeune pro de Golf Canada. « Se ravitailler et rester hydratée sont des aspects très importants sur un parcours de golf et vous le faites normalement, de manière proactive. Vous n’attendez pas d’être au bord de l’évanouissement avant de boire de l’eau, vous le faites en chemin pour rester confortable.

« Donc, si vous êtes une personne qui désire être plus patiente, que pouvons-nous faire pour vous aider à rester patiente, plutôt que d’attendre à ce que vous perdiez complètement votre sang-froid pour vous aider à le retrouver. »

Bien qu’elle soit née à Allen, au Texas, Szeryk et sa sœur Ellie Szeryk – qui s’est engagée à jouer pour l’Université Texas A & M la saison prochaine – sont deux citoyennes canadiennes américaines qui rendent régulièrement visite à leur famille à London, en Ontario. Les sœurs Szeryks sont fières de leurs racines canadiennes et Maddie affirme qu’elles n’auraient pas autant de succès sans le soutien de Golf Canada, y compris de son personnel d’entraîneurs dont fait partie Leslie-Toogood.

« Nous adorons toutes représenter le Canada. C’est pour ce pays nous voulons jouer, » affirme Maddie Szeryk. « Ils m’ont tellement aidé, j’ai beaucoup appris ces dernières années. Comment développer mon jeu, mentalement, physiquement, mon jeu de golf complet en entier. »

Szeryk sera sur le terrain de l’Omnium CDPHP lors du coup de départ vendredi au Capital Hills Golf Course d’Albany, NY. Elle sera accompagnée de Maude-Aimée LeBlanc, de Sherbrooke, Québec, la deuxième golfeuse canadienne la mieux classée du circuit Symetra au 29e rang.

Caroline Ciot, de Brossard, Québec, Christina Foster, de Concord, Ontario, Hannah Hellyer, de Stirling, Ontario, Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, Québec, et Elizabeth Tong, de Thornhill, Ontario, sont également sont également inscrites, tout comme Megan Osland et Samantha Richdale de Kelowna, en Colombie-Britannique

 

CIRCUIT LPGA – Brooke Henderson, de Smiths Falls, en Ontario, et Alena Sharp, de Hamilton, sont les seules Canadiennes à disputer le championnat Evian à Evian-les-Bains, en France, le quatrième tournoi majeur de la saison en LPGA. Les deux golfeuses ont terminé cinquièmes à la compétition sur invitation de Dow Great Lakes Bay, où elles ont fait équipe le week-end dernier.

PGA TOUR – Corey Conners, de Listowel, en Ontario, est le seul Canadien à participer au FedEx St. Jude Invitational du WGC, disputé au TPC Southwind à Memphis, dans le Tennessee. Il a raté les rondes du weekend à l’Omnium britannique.

KORN FERRY TOUR – Michael Gligic, de Burlington, en Ontario, est le Canadien le mieux classé au Championnat Price Cutter Charity, présenté par Dr Pepper tenu au Highland Springs Country Club de Springfield, dans le Missouri. Il sera accompagné de Brad Fritsch d’Ottawa et d’Albin Choi de Toronto.

PAUL À LA RETRAITE – Bill Paul a quitté son poste de directeur en chef des championnats de Golf Canada mardi, après 43 ans de service au sein de la fédération national. Au cours de sa carrière, il a été directeur de tournoi de l’Omnium canadien RBC pendant plus de 23 ans. Il a également été directeur de tournoi du Championnat canadien senior professionnel et du Championnat mondial amateur par équipes de 1992. Paul a également joué un rôle important dans la l’obtention d’une étape du circuit de la LPGA – maintenant l’Omnium féminin CP – pour Golf Canada.

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Les préparatifs de Golf Canada pour les Jeux olympiques de 2020 vont bon train

Brooke Henderson ((Scott Halleran/Getty Images)

Il y a quinze ans, les golfeurs n’avaient pas à se préoccuper de jouer sur la scène olympique. En effet, le sport n’avait pas été présenté aux Jeux depuis 1904, lorsque le Canadien George Lyon a remporté la médaille d’or.

Mais depuis que le golf est revenu aux Olympiques pour les Jeux de Rio en 2016, cet objectif est devenu une priorité pour Derek Ingram et les autres membres de l’équipe de haute performance de Golf Canada. Ingram se prépare même pour les Jeux de Tokyo 2020 depuis la fin des derniers Jeux d’été.

« Les Canadiens sont de grands patriotes et ils adorent le sport. Nos athlètes du Circuit de la PGA et du Circuit de la LPGA sont de la même étoffe. Ils adorent ça et rêvent de se distinguer comme Sydney Crosby, a déclaré Ingram, entraîneur en chef de l’équipe masculine de golf du Canada, jeudi à Winnipeg. À cet égard, les Jeux olympiques sont passés d’évènements inconnus au rang de quatrième ou cinquième tournoi le plus important de leur carrière, et à mesure que la date approche, les Olympiques pourraient bien passer au premier ou deuxième rang. »

La qualification pour faire partie d’Équipe Canada aux Jeux – le tournoi masculin aura lieu du 30 juillet au 2 août et le tournoi féminin, du 5 au 8 août – peut s’avérer épineuse, mais la formule choisie favorisera le Canada.

Au total, 60 athlètes joueront à chaque tournoi olympique masculin et féminin en parties par trous sur 72 trous, la qualification étant fondée sur le classement mondial du golf. Les top 15 de chaque genre au classement peuvent jouer, avec un maximum de quatre golfeurs et quatre golfeuses par pays. Les autres places iront aux athlètes les mieux classés des pays qui n’ont pas déjà deux golfeuses ou golfeurs qualifiés, la limite étant de deux hommes et deux femmes par pays.

La Fédération internationale de golf garantit également la participation d’au moins un golfeur de chaque genre pour le pays hôte – le Japon dans ce cas – et chaque région géographique (l’Afrique, les Amériques, l’Asie, l’Europe et l’Océanie). Les tableaux de compétition seront basés sur le classement mondial en date du 22 juin 2020 pour les hommes et du 29 juin 2020 pour les femmes.

Ces critères devraient dans les faits créer un tableau relativement faible dont les golfeurs canadiens pourraient très bien profiter.

Par exemple, si l’on se fie aux classements de cette semaine, l’équipe de golf masculine des États-Unis se composerait du no 1 mondial Brooks Koepka, du no  2 Dustin Johnson, du no 5 Tiger Woods et du no 6 Bryson DeChambeau. Aucun autre Américain ne pourrait jouer, ce qui élimine 24 des 60 meilleurs golfeurs au monde. De la même manière, la Grande-Bretagne serait représentée par le no 3 Rory McIlroy, le no 4 Justin Rose et Paul Casey qui pourrait se faufiler à titre de 15e golfeur au classement mondial. Tous les autres golfeurs britanniques passeraient leur tour.

Cela signifie que l’équipe masculine canadienne, selon le classement mondial actuel, compterait dans ses rangs Adam Hadwin d’Abbotsford, C.-B. (no 64) et Corey Conners de Listowel, ON (no 87).Même si les deux sont derrière le top 60, ils seraient surclassés en raison de l’inadmissibilité de tous ces Américains, Britanniques et autres golfeurs d’élite provenant de pays dont le contingent est complet.

« Le tableau est moins relevé et, tout d’un coup, nos golfeurs sont qualifiés pour le tournoi olympique en tant que joueurs classés par défaut aux 15e et 20e rangs, souligne Ingram. En quatre rondes de golf, ils ont déjà défait tous ces joueurs devant eux. Ils ne les battent pas tous les jours, mais c’est déjà arrivé au cumulatif de tournois et en rondes individuelles. »

Chez les femmes, Brooke Henderson de Smiths Falls, ON, représenterait le Canada à titre de 9e meilleure golfeuse au classement mondial. Alena Sharp de Hamilton est la Canadienne suivante au tableau mondial, en 125e place, mais étant donné que 44 golfeuses de Corée du Sud sont éliminées, après la qualification du top 4 des golfeuses coréennes, elle se trouve propulsée plus haut au tableau de qualification. Et ce, avant même que les golfeuses des autres puissances golfiques que sont les États-Unis, la Thaïlande et la Chine aient été éliminées.

Un défi qui se pose à toutes les équipes est celui de se préparer à affronter le parcours olympique du Kasumigaseki Country Club, un terrain privé de Saitama, au Japon, que la plupart des joueurs n’ont jamais vu. Ingram et Tristan Mullally, entraîneur en chef de l’équipe féminine du Canada, comptent se rendre au Japon cet automne pour le déchiffrer à l’intention de leurs golfeurs et golfeuses.

« Ce n’est pas la porte à côté, les golfeurs ne peuvent pas s’y rendre un lundi précédant un tournoi du circuit pour y jouer 18 trous et se familiariser avec le terrain. C’est un peu loin pour nous, dit Ingram en riant. On doit se préparer aussi bien qu’on peut. Mais ça ne veut pas dire que les golfeurs, leurs cadets et entraîneurs ne feront pas tout ce qu’il faut en arrivant au Japon avec assez d’avance, mais il est préférable d’avoir une assez bonne idée de ce qui les attend. Ça rendra les choses un petit peu plus faciles une fois qu’ils seront sur place. »

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Vandette s’empare du 3e rang en finale de la Coupe du monde de golf junior Toyota

Chuck Russell/ Golf Canada

TOYOTA CITY, Japon – À la Coupe du monde de golf junior TOYOTA, Christopher Vandette, de Beaconsfield, Québec, a remis une carte de 68, soit trois coups sous la normale, lors de la ronde finale de vendredi pour terminer au troisième rang de la division individuelle masculine. Le Canada a terminé en sixième position dans la compétition par équipes.

Le score de 68 de Vandette était son troisième sous la barre des 70 cette semaine. Un boguey au 13e trou, une normale 4, fut la seule ombre à la fiche du jeune homme de 17 ans. En inscrivant une marque de 63 jeudi, il égalisait la meilleure ronde de la compétition, ce qui lui a permis de terminer à cinq coups du vainqueur Samuel Simpson, d’Afrique du Sud.

Laurent Desmarchais a gardé le meilleur pour la fin avec une performance de 4 coups sous la normale, le plaçant à moins -3 au cumulatif du tournoi. Le jeune homme natif de Longueuil, Québec, a su éviter les bogueys sur le neuf du retour et a terminé à égalité au 20e rang.

Jeevan Sihota de Victoria, C.-B. a également battu la normale, remettant une carte de moins -1 pour terminer en 34e position.

William Duquette, Laval, au Québec, a déclaré forfait avant la ronde finale et a terminé au 60e rang.

Le quatuor de Vandette, Desmarchais, Sihota et Duquette rivalisait individuellement, tandis que les trois meilleurs scores de chaque pays étaient comptabilisés pour la compétition par équipes.

Le Canada s’est classé au sixième rang des 15 équipes participantes, à 14 coups sous la normale, après avoir retranché huit coups lors de la dernière ronde. L’Afrique du Sud a remporté l’épreuve avec un score cumulatif de moins -41, soit 11 coups devant le Japon en deuxième position.

Chez les filles, le Japon a remporté la compétition par équipes avec un score de 18 coups sous la normale, conservant trois coups d’avance sur les États-Unis. Cory Lopez, du Mexique, Rose Zhang, des États-Unis, et Cassie Porter, d’Australie, ont terminé à égalité pour la première position de la compétition individuelle, à 11 sous la normale.

Pour consulter les résultats complets, on peut cliquer ici.

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Vandette remonte au 6e rang à la Coupe du monde de golf junior TOYOTA

Christopher Vandette (Chuck Russell/ Golf Canada)

TOYOTA CITY, Japon – Christopher Vandette, de Beaconsfield, Québec, a remis une carte de 63 plus tôt aujourd’hui lors de la Coupe du monde de golf junior TOYOTA, remontant ainsi au sixième rang de la compétition individuelle masculine à l’aube de la ronde finale.

Le score de 63 inscrit par Vandette le place à égalité pour la meilleure ronde du tournoi jusqu’à daye. Il n’a pas commis de boguey en troisième ronde, en plus de réaliser un aigle au 6e trou à normale 5, par une journée bouillante au Chukyo Golf Club. Il se retrouve ainsi à 5 coups du meneur Samuel Simpson d’Afrique du Sud.

Jeevan Sihota a également bien fait en cette troisième journée de jeu, concluant avec un score de 68. Le jeune homme de Victoria, en Colombie-Britannique, est à égalité au 37e rang après 54 trous.

Laurent Desmarchais a inscrit la normale 71 et pointe au 33e rang pour le tournoi à plus +1, tandis que William Duquette a joué 8 coups au-dessus de la normale et se classe 58e.

Les joueurs concourent individuellement, tandis que les trois scores les plus bas de chaque nation sont comptabilisés pour la compétition par équipes.

Le Canada, avec 6 coups sous la normale, se classe au neuvième rang des 15 équipes inscrites à la compétition par équipe, après avoir gagné trois places au troisième tour. L’Afrique du Sud mène avec moins -38, neuf coups devant le Japon en deuxième position.

Chez les filles, le Japon possède une avance de trois coups sur les États-Unis et le Mexique. Cassie Porter, d’Australie, et Siwoo Chung, de Corée du Sud, mènent la compétition individuelle à 8 coups sous la normale.

Pour consulter les résultats complets, on peut cliquer ici.

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Coupe du monde de golf junior TOYOTA: le Canada 6e après la première ronde

Christopher Vandette (Golf Canada)

TOYOTA CITY, Japon – Au terme de la première ronde de jeu de la Coupe du monde de golf junior TOYOTA, la formation masculine d’Équipe Canada se classe au sixième rang parmi les 15 équipes participantes. Christopher Vandette, de Beaconsfield, Québec, est le meilleur Canadien et s’installe à égalité au 8e rang, à 2 coups sous la normale.

Le quatuor canadien est formé de Vandette, Laurent Desmarchais, Jeevan Sihota et William Duquette. Les golfeurs évoluent en compétition individuelle mais aussi à titre d’équipe, puisque les trois meilleurs scores de chaque nation sont comptabilisés pour déterminer une formation gagnante parmi les pays en lice.

Vandette a réalisé des oiselets sur les trois trous à normale 5 lors de la première ronde, en route vers un score total de 69. Le golfeur canadien âgé de 17 ans est à trois coups des meneurs, l’Argentin Abel Gallegos Caputo, le Suédois Gustav Andersson et l’Espagnol Albert Boneta.

Desmarchais a remis une carte de 71 pour la première ronde. Le jeune homme de Longueuil, Québec, a commis un double-boguey sept sur la normale 5 au neuvième trou, mais s’est ressaisi sur le neuf du retour en évitant les bogueys pour terminer ex aequo au 16e rang.

Sihota se retrouve É24 après les 18 premiers trous. Sa fiche de 72 (+1) le place à six coups de retard des meneurs.

Duquette a inscrit un score de plus +6 et est derrière à égalité pour la 55e position.

Le Canada se place sixième dans la compétition par équipe à un coup sous la normale. L’Espagne mène la danse avec un cumulatif de moins -9..

Chez les filles, le Mexique possède une avance de trois coups sur la Suède et les États-Unis. L’Espagnole Carla Tejedo domine la compétition individuelle à trois coups sous la normale. Le Canada n’est pas représenté dans la division féminine.

On peut cliquer ici pour consulter le tableau.

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Nos espoirs dans la NCAA : Étienne Papineau

Étienne Papineau (Bernard Brault/ Golf Canada)

« Le rêve, c’est de devenir pro. »

C’est bien assis à bord de l’autocar menant l’équipe de golf de l’Université West Virginia vers son prochain tournoi qu’Étienne Papineau, un p’tit gars de Saint-Jean-sur-le-Richelieu et un ex-membre de la formation nationale de développement de Golf Canada, nous confie ce qui l’anime.

Papineau en est à sa deuxième année avec le programme de golf de WVU et il vogue encore quelque peu sur sa performance de la dernière semaine, une troisième position au tournoi Furman Intercollegiate. Nous tenions à nous entretenir avec lui pour découvrir comment il vivait son après-carrière, suivant son séjour avec l’équipe nationale, et ce qu’il vivait comme athlète-étudiant à temps complet.

« C’est sûr que j’ai trouvé cela difficile au début. La première année, il y a une période d’adaptation. J’ai eu un peu de misère à la deuxième session. Vivre aux États-Unis, c’est vraiment très différent du Québec. Mais c’est le fun. L’ambiance du collège est super, » nous confie-t-il. « Tu vis ça une fois dans ta vie ! »

Étienne a grandement apprécié son expérience au sein du programme de développement national. « De jouer avec les meilleurs et contre les meilleurs à tous les jours, ça m’a vraiment aidé. Ça m’a donné le goût de devenir meilleur que les autres ! »

Résultat, Étienne a été approché par plusieurs institutions universitaires de la NCAA et a pu conclure une entente de bourse complète avec West Virginia pour les quatre années que durera son parcours sur le circuit collégial américain. Il a parfois la chance d’y croiser d’autres diplômés de l’équipe nationale et constate qu’il existe une espèce de confrérie entre eux. « C’est certain que quand je croise un Tony Gil (un ami, lui aussi un ex-membre de la formation) ou n’importe quel autre ex-membre de l’équipe, c’est quelque chose de spécial de se retrouver. Veux, veux pas, on a voyagé ensemble partout dans le monde, au Japon, en Argentine, en Colombie et on a vite appris à se connaître. Ça crée des liens qui vont durer toute la vie. »

Après cette troisième place bien méritée à Furman, c’est au tournoi Irish Creek — accueilli par le collège de UNC-Charlotte — qu’Étienne reprendra le collier durant le weekend. Il reste bien terre-à-terre et assure être dans un excellent état d’esprit pour affronter le défi. « Dans ma tête, il n’y a pas de distraction. Même s’il y en a beaucoup sur le campus, qui est un peu reconnu pour être une place de party, moi je suis sur une mission. Je suis focusé sur le golf ! » conclut-il.

Des dizaines de jeunes golfeurs et golfeuses du pays œuvrent actuellement au sein du circuit de golf collégial des États-Unis. Golf Canada en rencontrera certains au cours de la saison pour faire le point. Nous vous encourageons à visiter notre site fréquemment pour les connaître.

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Retour à Équipe Canada de Sara-Maude Juneau à titre d’adjointe pour la formation de Développement et pour le programme Prochaine génération

Ellie Szeryk, Sara-Maude Juneau, Céleste Dao
(Ellie Szeryk, Sara-Maude Juneau, Céleste Dao)

Golf Canada est heureuse d’annoncer que la golfeuse professionnelle canadienne – et ex-membre d’Équipe Canada – Sara-Maude Juneau de Fossambault-sur-le-Lac, Québec, se joint à l’organisation à titre d’adjointe pour la formation de Développement et pour le programme Prochaine génération.

Juneau, qui a évolué sur les circuits Symetra et de la LPGA durant sa carrière, travaillera de près avec les dix athlètes de la formation de Développement (cinq garçons et cinq filles), ainsi qu’avec les entraîneurs de l’équipe nationale et les conseillers en science sportive de Golf Canada dans le but de réaliser les initiatives du programme Prochaine génération. Ce dernier vise à solidifier le programme d’Équipe Canada.

« Sara-Maude apporte une combinaison unique de talent et d’expérience sur le terrain que nous croyons cruciale en ce qui a trait au développement de nos espoirs de premier plan », affirme Jeff Thompson, le directeur en chef du sport de Golf Canada. « Elle fut aussi membre de notre formation amateur pendant deux ans, ce qui procure un point de vue précieux à nos entraîneurs. »

Juneau collaborera à la nouvelle direction centralisée de la formation de Développement au Centre d’entraînement officiel d’Équipe Canada, au Bear Mountain Resort de Victoria, C.-B.  Le programme envoie des athlètes de la formation de Développement à Bear Mountain de février jusqu’au début juin afin d’être plongés dans un environnement favorisant l’excellence. En plus d’être hébergés et de fréquenter l’école localement, les athlètes sont entourés d’un personnel d’entraîneurs de classe mondiale et d’experts dans les domaines de la performance mentale, de la physiothérapie, de la biomécanique et de la nutrition.

« En tant que membre du circuit professionnel, Sara-Maude est familière avec la vie sur la route, ce qui l’aidera à guider nos jeunes athlètes au niveau de l’entraînement et de l’établissement d’horaires de compétition » de dire Thompson. « Nous sommes aussi confiants que son exemple contribuera à créer un climat idéal pour l’entraînement de notre formation de Développement. »

Cette diplômée d’Équipe Canada compte 16 résultats parmi les 10 premières sur le circuit Symetra en complément à une saison complète sur le circuit de la LPGA en 2013. Avant de devenir professionnelle, Juneau a évolué pour l’équipe de golf de l’Université de Louisville, où elle fut couronnée Joueuse de l’année 2010 de la Conférence universitaire Big East. Elle a également remporté de titre de Joueuse amateure par excellence au Québec cette même année.