Dans les anniversaires du golf à l’agenda cet été, il y a, aujourd’hui et demain, la célébration du 90e tournoi Duc de Kent à Royal Québec, où on fête en double cette année avec le 150e de la fondation du club.
La toute première présentation remonte au 22 juin 1935. Pour souligner l’occasion, le vétéran journaliste, Réal Labbé, sort de la retraite à l’occasion d’un très intéressant texte historique de l’évènement, en ligne sur le site Le Soleil, qu’on remercie pour les détails.
Fait marquant dans la comparaison des époques, la marge n’est rien de moins que de 24 coups entre le cumulatif de 159 du premier gagnant, Gordon B. Taylor, de Kanawaki, versus 135 pour Samuel Breton-Gagnon, de Royal Québec, vainqueur de l’an dernier.
Historien officiel du Royal et auteur du livre souvenir du 125e anniversaire, Michel Doyon représente une autre source précieuse de références.
Un handicap de 15 a longtemps été suffisant pour participer.
Labbé nous apprend en plus que le Kent représentait jadis un marathon de 36 trous, tous disputés le même jour.
Le Royal est devenu le site permanent à compter de 1949.
Dans la catégorie des statistiques individuelles maintenant, sachez que le golfeur et architecte, Graham Cooke, de Summerlea, détient le record avec cinq titres à son palmarès. André Gagné, un monument au Royal, en affiche trois, alors que le chiffre aurait très bien pu devenir cinq n’eut été de deux éliminatoires échappées.
Une autre marque qu’on n’enlèvera jamais, celle-là à André Gagné, un ancien cadet au Royal Québec devenu membre du Panthéon de la province, c’est bien celle de ses 55 années de participation.
QUI DIT VRAI?
Bien que cette chronique en soit une absolument apolitique, force est d’admettre que le débat entre Joe Biden et Donald Trump a été beaucoup n’importe quoi avec des absences et des outrances… en rebondissant jusqu’au golf.
Allez comprendre pourquoi Biden a sorti de nulle part qu’il avait été un golfeur de six de marge d’erreurs à ses années à la vice-présidence sous Barack Obama.
« Le plus grand mensonge qui existe », a toute suite rétorqué Trump.
Il faut admettre que Trump est un champion dans le domaine de la fanfaronnade!
MISSION (TRÈS BIEN) ACCOMPLIE, MADAME DUNLOP-HÉBERT!
Mark Darbon devient le nouveau grand patron de la Royal & Ancient.
La nouvelle toute chaude est annoncée par le comité restreint de sélection auquel Diane Dunlop-Hébert a été invitée à siéger.
Parmi les 2400 membres, elle a été choisie sur le groupe de cinq sages qui décidaient de l’embauche. Tout un honneur!
Pour votre information, Darbon arrive du milieu de la gestion sportive. Il a été vice-président de l’organisation des Jeux olympiques de Londres et depuis, il est président de l’équipe championne en Premier League au rugby.
Détenteur d’un index de 3.1, il a été un joueur étoile au hockey. Vous aurez très vite compris que c’est sur gazon!
MERCI, VIKTORIA
Golf Canada continue de s’avérer la pépinière des autres sports avec son personnel.
Après Kevin Blue et Brian Crawford, partis respectivement comme grand patron de Soccer Canada et commissaire de la Ligue junior majeur de l’Ontario au hockey junior, au tour de Viktoria Hamelin de changer de sport et de saison.
Viktoria passe du golf aux communications de l’Association canadienne des moniteurs. On la remercie pour toutes les bonnes années.
« FORE! » DANS LES CANTONS
Déjà 103 personnes ont été diagnostiquées de la maladie de Lyme, dont la moitié dans les Cantons-de- l’Est.
Pour l’ensemble de l’été 2023, 652 victimes avaient été dénombrées par la Santé publique, dont 322 encore dans la zone ultra rouge des Cantons et des environs immédiats.
À SURVEILLER CETTE SEMAINE
Elles sont six d’ici à disputer, jusqu’à vendredi, le Championnat féminin Ororo de la PGA canadienne au club TPC d’Osprey Valley, site de l’Omnium masculin du Canada l’an prochain. C’est en retrait de Toronto.
Allez, les filles pour le doublé du Québec, Yohann Benson ayant déjà enlevé le titre national masculin à Calgary le mois dernier.
Précision d’entrée de jeu : ce n’est pas un mois de juillet qui s’annonce seulement chaud sur le plan de la température, mais aussi sur celui des activités dans le monde du golf.
Pour donner une idée, la semaine du 15 au 21 juillet comptera rien de moins que 12 jours de compétition au programme avec deux championnats du Québec (les femmes au Blainvillier et les hommes à Milby dans les rangs amateurs), tandis que le Château-Bromont recevra l’Omnium Bromont au nouveau circuit international PGA TOUR Americas.
Les dates varieront selon les régions, mais à Montréal, les interclubs seront fixés au 14 pour rendre l’agenda encore plus serré.
Que voulez-vous? On est tous d’accord pour dire que nos étés sont (trop) courts.
Dans la catégorie « championnat », il faudra ajouter celui de la PGA canadienne chez les vétérans au Vieux-Village, aussi à Bromont, qui s’amorcera le 30 juillet.
La relève est gâtée. Le 22 juillet, elle sera à La Vallée du Richelieu pour disputer ses championnats des groupes moustique, pee-wee et bantam.
Ça ira vite ! Une institution dans la province, le tournoi Duc de Kent sera au programme dès les 2 et 3 juillet dans le cadre des fêtes du 150e anniversaire de Royal Québec.
Sans plus de préambule, voici le calendrier commenté à savoir qui présentera quoi, quand, où et avec qui sur les rangs.
CE QU’IL FAUT SAVOIR…
2 ET 3 JUILLET, ROYAL QUÉBEC, TOURNOI DUC DE KENT
La présentation s’inscrit dans le cadre des fêtes du 150e anniversaire du Royal Québec au cours de l’ensemble de la saison.
8 ET 9 JUILLET, RIVERMEAD, TOURNOI ALEXANDRE DE TUNIS
Deuxième étape de la Triple Couronne chez l’élite des rangs amateurs.
14 JUILLET, PARTOUT À MONTRÉAL
Les interclubs, qui sont beaucoup notre Coupe Ryder!
15 AU 18 JUILLET, MILBY, CHAMPIONNAT MASCULIN AMATEUR DU QUÉBEC
Lancement d’une semaine très occupée. En passant, bon 60e anniversaire au club Milby, hôte de sa large part des championnats, autant des rangs amateurs que professionnels, dans le passé.
16 AU 19 JUILLET, LE BLAINVILLIER, CHAMPIONNATS FÉMININS ET SÉNIORS DU QUÉBEC
La semaine a été officiellement identifiée comme celle du golf féminin.
Une bonne affaire avec tout ce qui se passe, en commençant par un Pro-Am féminin, évidemment, le 15 juillet. En plus de la titulaire des rangs amateurs, il y aura le couronnement chez les séniors.
18 AU 21 JUILLET, DOMAINE CHÂTEAU-BROMONT, OMNIUM BROMONT
Place à l’évènement le plus international, l’Omnium étant sanctionné par la nouvelle série PGA TOUR Americas pour la plus forte bourse de l’année dans la province, soit 225 000$.
22 JUILLET, VALLÉE DU RICHELIEU, CHAMPIONNATS DE CATÉGORIES MOUSTIQUE, PEE-WEE ET BANTAM
Saviez-vous que Brooke Henderson en avait déjà été gagnante? Sa sœur, Britanny, aussi. Les deux ont entrepris leur apprentissage dans la province.
25 AU 28 JUILLET, MONTCALM, CHAMPIONNATS JUNIORS DU QUÉBEC
Filles et garçons de moins de 18 ans réunis.
30 JUILLET, VIEUX-VILLAGE, CHAMPIONNAT SÉNIOR DE LA PGA DU CANADA
Retour de cet événement chez les professionnels de 50 ans et plus.
Parler d’un franc succès pour la célébration de l’ensemble de la carrière de Rémi Bouchard menant à son intronisation au Panthéon du golf québécois à Laval-sur-le-Lac, samedi dernier, est tout à fait juste et plus encore.
La cérémonie s’est prolongée après 23h, un record en durée.
« Les gens invités à prendre la parole avaient une limite de trois à quatre minutes au micro, mais que voulez-vous, il y a toujours des débordements un peu », disait un Rémi encore touché, lundi, au sujet des témoignages très bien sentis lors de la fête..
Mais que faire pour l’animateur Jean-Sébastien Légaré, impeccable dans son rôle, lorsque l’équipe des Jets de Candiac, formés de tous ses amis d’enfance, arrivent à la tribune en groupe de huit ? Difficile d’être bref dans ces moments-là… !
Rémi a très bien fait sa part lors de son discours avec des propos réalistes, humoristiques et émouvants au sujet de ses parents et de sa sœur France, décédés.
CHAMPION DANS TOUT
En crescendo, Rémi Bouchard a été champion de la province chez les juniors, les amateurs, les adjoints-pros, les séniors et de la PGA du Québec. Il a aussi brillé au niveau canadien.
En plus d’y être titulaire, il a bouclé deux fois deuxième du classement général du circuit canadien.
À l’international, il a remporté l’Omnium de l’Inde, en plus de réussir des places d’honneur au circuit d’Asie.
Rémi a aussi fort bien servi son sport à l’extérieur du domaine des tournois.
On sait qu’il a d’abord été professionnel en titre à Pinegrove, avant de passer à Laval-sur-le-Lac qu’il quittera le 15 novembre pour déménager à Hillsdale.
Comme administrateur, il a tenu le rôle de directeur des programmes Golf Canada au Québec et au Nouveau-Brunswick.
Il a également été président de la PGA du Québec et demeure toujours impliqué, maintenant, au poste de directeur de la PGA du Canada. Surveillez-le bien prendre rapidement du galon dans l’organisation.
RÉMI A (BEAUCOUP) APPRÉCIÉ ET LE PRÉSIDENT AUSSI
Debbie Savoy Morel, toujours aussi solide lors de ces hommages, Charlie Beaulieu, à titre d’ex-président de Golf Canada pendant deux ans, Bruno Hamelin, administrateur principal au club de Laval-sur-le-Lac, sa conjointe, Annie Gauthier, de même que deux de ses trois enfants, Stéphanie et Matthieu (l’autre est Christian), très reconnaissants envers leur paternel, ont aussi pris la parole.
« Ils sont ma plus grande fierté », insiste la nouvelle légende.
« Une soirée exactement comme je les aime », a déclaré Marcel Paul Raymond, un président du Panthéon à la hauteur qui a présenté la plaque officielle en compagnie de Jean-Pierre Beaulieu, directeur général de Golf Québec.
Rémi Bouchard a répété la même chose suite à toute la reconnaissance reçue. Bienvenue dans le club !
RETARD COMBLÉ
L’intronisation de Rémi Bouchard s’avérait la cinquième de l’année dans la province et la troisième d’un sprint entrepris depuis le 17 octobre.
« Il fallait reprendre les retards au calendrier causés par la pandémie », explique Marcel Paul Raymond, président du Panthéon.
« C’est fait et à compter de maintenant, on repart à zéro », ajoute-il.
Pas sûr du tout. J’ai déjà un nom et même deux soumis aux autorités !
LA SUITE
Le prochain hommage au golf sera la remise du prix Pierre-Nadon. Le processus est en cours. On connaîtra bientôt le dénouement.
Il est décédé samedi à l’âge de 81 ans. Il avait demandé l’aide médicale à mourir.
Opéré quelques mois plus tôt pour un virulent cancer, la récupération ne suivait pas tant physiquement que psychologiquement. Le courage n’a pas apporté les résultats voulus. C’était juste trop éprouvant.
Sa brave épouse, Nicole, qui a été de tous les combats, et ses filles, Chantal et Isabelle, étaient à ses côtés. Nos plus sincères condoléances les accompagnent. Un hommage surviendra.
COUPES AU PLURIEL ET SÉRIE DU SIÈCLE
Gilles Terroux devient le troisième nom connu dans les médias à nous quitter dernièrement, en ajoutant Yvon Pedneault et Claude Bédard.
La chaîne des hommages est déjà amorcée avant une commémoration de sa vie le 19 novembre. Les détails suivront.
Il a œuvré dans le milieu pendant 37 ans, dont dix à La Presse à la couverture du Canadien, de 1964 à 1971, une période qui a procuré cinq coupes à Montréal.
Lors d’une grève à La Presse, Jacques Beauchamp était allé le chercher. Il n’avait plus jamais quitté le Journal de Montréal, où il avait travaillé de 1971 à 1999.
En 1972, il avait vécu l’expérience de la fameuse Série du siècle, autant au Canada qu’à Moscou.
Il en a même tiré un livre des faits saillants avec le photographe Denis Brodeur.
Gilles a été chroniqueur au Journal, mais surtout un administrateur, notamment à la direction des sports. Pendant ses années à la barre, le nombre de copies a dépassé les 300 000.
IMPACT AU GOLF
Même à la retraite, Gilles Terroux a poursuivi son implication dans les rôles de traducteur à Golf Canada, rédacteur à la PGA du Québec et de réviseur de cette chronique.
Il a joué au golf cinq jours par semaine, à 7h30 du matin entre le printemps et le début de la première neige.
Il a été éditeur de Golf Québec, un magazine strictement golf avec son collègue André Trudelle.
Très franchement, Gilles n’avait que des amis, traitant ses journalistes davantage en partenaires de travail plutôt que d’agir en patron, une approche qui fonctionnait.
« J’ai eu une bonne vie », a-t-il reconnu malgré le grand départ incontournable après 50 ans d’amitié.
Bon golf là-haut, mon Gilles !
Même si septembre a donné, jusqu’ici (eurêka), 25 jours sans pluie, un puissant et retentissant coup de tonnerre survient au golf.
Rémi Bouchard ne sera pas de retour à Laval-sur-le-Lac au poste de directeur des opérations golf en 2024. Avec très grande surprise, compte tenu du prestige du rôle et de l’endroit, il ira ailleurs.
Rémi raconte avoir trop de reconnaissance envers le club, la direction et les membres pour ne pas faire les choses avec classe. Il y complétera donc sa saison.
Le richissime homme d’affaires montréalais et absolument avide golfeur, Herbert Black, vient de réussir un grand coup.
Il est allé chercher Rémi, auparavant du Mirage et de Pinegrove, comme personne de confiance pour prendre la barre de son club privé Hillsdale, à Mirabel, qui ne sera plus un club l’instant de quelques mois. Voici pourquoi!
L’endroit ne fermera pas un an, mais bien deux.
On va y refaire tout. L’endroit va devenir un considérable chantier, sans souci de l’investissement majeur qui vient avec.
Le site actuel de 36 trous sera transformé en parcours unique de 18 de très haut niveau avec un neuf à normales 3 et un aménagement d’entraînement.
Rien ne va échapper à la modernisation à Hillsdale. Rien ! Le pavillon aussi va être rasé.
Rémi Bouchard a beaucoup accompli comme joueur de même que comme gestionnaire, en route vers son intronisation au Panthéon québécois, le 28 octobre, à Laval-sur-le-Lac. Croyons-le donc lorsqu’il affirme que l’occasion de participer à la construction d’un golf est particulier dans une carrière.
Lorsque viendra le moment de passer aux bilans de fin d’année, il est certain que Patrick Rhéaume va appartenir à la catégorie des moments forts.
À ne pas en douter, le golf au Québec a été touché et ému par son histoire ces derniers mois.
Directeur régional de Golf Canada dans la province et auparavant un pionnier à titre d’entraîneur à l’Académie Fred Colgan, une institution à Québec, il a été obligé, lire forcé, de prendre une retraite prématurée après 31 ans d’implication.
Une terrible nouvelle est tombée en novembre dernier. Patrick a été diagnostiqué de la SLA (sclérose latérale amyotrophique), aussi connue comme la maladie neurodégénérative Lou Gehrig.
Pour montrer comment Patrick est aimé, le golf québécois et d’ailleurs ont déclenché plus qu’une immense vague de soutien. Évoquer un tsunami ne serait pas exagéré.
Sachez qu’environ 300 personnes, dont presque la moitié s’avérait être ses anciens élèves, se sont réunis pour lui témoigner leur appréciation pour sa carrière de 31 ans et, bien sûr, saluer son immense courage dans la maladie.
C’était à Royal Québec, lundi dernier, à l’occasion tournoi-bénéfice Golf Québec. L’organisation a eu la très bonne idée de dédier la journée à Patrick, qui reste actif autrement, certes, mais toujours efficacement, néanmoins, malgré sa condition.
Il veut un Fonds à laisser en héritage. Pas pour lui, mais afin d’aider les jeunes talents de Québec et du Québec. C’est fait avec grande générosité et émotion. Une somme de 80 000$ a été amassée pour l’occasion.
« Mon cœur n’est pas assez gros pour recevoir tout cet amour », a déclaré Patrick à Stéphane Cadorette, du Journal de Québec.
Ce que le golf sait très bien, toutefois, c’est que Patrick Rhéaume mérite amplement cette reconnaissance.
SPORT ET MUSIQUE AU MENU
Tiger Woods, qui possède déjà ce type d’établissement dans le sud de la Floride, et Justin Timberlake, un avide golfeur, font équipe. Ils ouvrent ensemble un resto-bar sportif à New York.
« T Squared » compte quatre simulateurs de golf, quatre allées de quilles et quatre différents espaces pour consommer, avec 35 téléviseurs dont un avec un méga écran de 200 pouces pour animer la place qui fait 22 000 pieds carrés.
Avis de ne pas laisser à la maison votre… portefeuille!
CE QU’ON SURVEILLE CETTE SEMAINE, ICI ET…. AILLEURS
Place au Championnat universitaire du Québec à Lévis.
Le Rouge et Or y va pour une 21e bannière, emblème des grands honneurs de la saison. C’est plus serré, cette fois, avec Bishop’s qui est définitivement dans le portrait.
Joey Savoie, lui, est de la liste des aspirants en Europe, cette semaine, à la première des trois étapes de qualification du DP World TOUR, au Danemark.
Le nom d’Étienne Papineau y apparaissait avant de disparaître, ces derniers jours, sans vraiment d’explication. Peut-être est-ce une passe gratuite à la phase 2 en vertu de la nouvelle certification à la série Korn Ferry? On part à la chasse aux informations.
ALOHA
La reprise des opérations à Kapalua, mercredi passé, suite aux terribles incendies de Maui, au début août, vient avec la confirmation du retour de la PGA pour y tenir le premier tournoi de l’année, The Sentry.
Voilà une excellente nouvelle pour la relance du tourisme, étant la principale industrie de l’île comme le mentionne le professionnel québécois émérite, Claude Brousseau, qui a fait carrière à Wailea, aussi à Maui.
TABLEAU D’HONNEUR
Dans les vainqueurs, en septembre, il faut ajouter Suzanne Ricard, de Royal Montréal, et Luc Guilbault, de Drummondville. Ils sont les titulaires du Championnat provincial chez les 40 ans et plus à Lachute.
Le nom de Pierre Archambault a été donné au trophée. À quand, maintenant, celui de Marie-Thérèse du côté féminin?
LE BIRDIE DE LA SEMAINE VA À…
Le prix va à Yohann Benson, prof au Mirage et collaborateur à RDS/TSN, qui s’adjuge le Championnat des professionnels-adjoints Callaway du Canada, en Alberta, avec ses cartes de 65 et à ses 14 oiselets lors des deux derniers jours.
Bravo !
Déjà septembre qui arrive et c’est tant mieux, même si la saison ne va pas nécessairement pas dans la bonne direction en ce qui a trait à la durée restante.
S’il existe un minimum de justice sur cette terre, la météo à venir ne peut pas être pire que cet été avec toute la pluie causant les inondations, les ouragans ou les grands feux… avec la contamination de l’air qui vient avec.
Ce qui est déjà sûr, en septembre, c’est qu’il y aura bientôt de la célèbre visite à Montréal.
Il faut encercler tout de suite le 13 septembre au calendrier.
Si les dates de retour de la Coupe des Présidents 2024 à Royal Montréal sont celles du 24 au 29 septembre, les activités, elles, commencent dès le 13.
Les deux capitaines Jim Furyk, de l’équipe des États-Unis, et Mike Weir, de la formation internationale, sauf l’Europe, seront alors en ville, plus précisément à la Place Ville-Marie.
Un coup de maître des dirigeants de la Chambre de commerce, lesquels recevront les deux chefs de file dans le cadre de leur série de rencontres intitulée « Évènements-leaders internationaux ».
Ils sont titulaires, ensemble, de 25 tournois à la PGA, dont au Tournoi des Maîtres, il y a 20 ans cette année, pour Weir, de même qu’à l’Omnium des États-Unis pour Furyk.
Fore! Des billets sont en vente pour cette présentation en après-midi, de 14h15 à 18h, avec, comme moment fort, un entretien Furyk-Weir. Ce n’est pas donné, mais quand même moins cher que Taylor Swift si ça peut vous rassurer.
SAVIEZ-VOUS QUE…
La victoire de Viktor Hovland par la ronflante marge de cinq coups au Championnat du circuit n’est aucunement le reflet de l’année à la PGA. Vingt-deux tournois en 2023 ont été enlevés par un seul coup et sept des 14 derniers ont été décidés en surtemps.
NOS QUÉBÉCOISES AUX SÉLECTIONS DE LA LPGA
Dans la catégorie À surveiller en cette semaine de la fin d’août, l’attention est dirigée vers Rancho Mirage, en Californie, pour le début des qualifications de la LPGA en prévision de 2024.
Chez les Québécoises, Céleste Dao y fait ses débuts professionnels. Josée Doyon, auteure dernièrement d’un pointage record de 63 au Kansas, est aussi sur les rangs.
Elles sont 320 aspirantes réparties sur trois parcours et les 95 premières à la fin, jeudi, accéderont à la phase deux, en octobre.
En passant, Sarah-Eve Rhéaume et Brigitte Thibault y sont déjà confirmées pour la suite, en Floride.
EXPERT DE HOCKEY ET MORDU DE… GOLF
Bien que le hockey était sa spécialité professionnelle, le journaliste Yvon Pedneault était aussi mordu de golf.
Il est décédé, la fin de semaine dernière, à la suite d’un cancer fulgurant. Il avait 77 ans. Il a été mon directeur au Journal.
Nos condoléances à son fils, Éric, un réalisateur télé.
FÉLICITATIONS!
Au tableau d’honneur des championnats québécois de 2023, il faut ajouter les noms de Léonie Tavares (Saint-Raphaël) et Cameron Robitaille (Saint-Hyacinthe). Le duo a été couronné à Knowlton, la semaine dernière, en tant que titulaires provinciaux chez les juniors au jeu par trou.
Des mentions spéciales à Rosalie Langlois (Pinegrove) et Zack Pageau (Vallée du Richelieu) chez les finalistes.
FORE ENCORE!
Aussi sur la scène provinciale, c’est le début du circuit universitaire, lundi et mardi, à Milby.
L’IRRISISTIBLE BROOKE
Les Canadiens font plus qu’aimer Brooke Henderson: ils l’adorent ! Lors de l’Omnium canadien CPKC à Vancouver, la semaine passée, des gens lui chantaient « Ô Canada » sur le parcours.
« C’est phénoménal tout cet amour. Je suis heureuse d’avoir mieux joué en toute fin pour ajouter des sourires aux visages. Les partisans le méritent tant », a dit Henderson, détentrice de la 13e place en terminant avec 68 avec son jeu en montagnes russes marqué par deux rondes de 75, notamment.
MARDI « CHAUD » EN COUPE RYDER
Alors que le compte à rebours de la Coupe des Présidents s’amorce, Zach Johnson est soumis à son premier grand test. Le capitaine de l’équipe américaine de la Coupe Ryder va annoncer, mardi, ses six sélections pour les rencontres de Rome, à la fin septembre.
La grande curiosité est de savoir s’il succombera et choisira Brooks Koepka et Dustin Johnson, deux transfuges du LIV GOLF, pour aider la cause des Américains qui ne gagnent pas en Europe?
Le hic est que ça irait à l’encontre de ses précédentes décisions de nommer, parmi ses assistants, des intransigeants traditionalistes en Fred Coupes et Davis Love III, qui frappent sans cesse à grands coups de « driver » sur les déserteurs.
Chez les Européens, Luke Donald a une semaine additionnelle pour réfléchir.
En plus de son mandat de développer des talents Golf Québec prend la double spécialisation de former des dirigeants-gestionnaires, également.
Encore une autre organisation vient piger dans leur personnel alors que Golf Canada choisit le codirecteur des tournois, Maxime Desjardins, pour devenir directeur des opérations de l’organisme au Québec.
Desjardins remplace Patrick Rhéaume, obligé de quitter en raison d’une situation irréversible côté santé.
Un hommage s’organise pour cette figure populaire du milieu. Ce sera le 18 septembre au club Royal Québec.
C’est la deuxième fois en quelques mois que cette situation de maraudage survient.
En février dernier, Éric Couture, aussi alors directeur des tournois, était repêché pour prendre la direction générale de la PGA du Québec.
Qui suivra?
Pour le déménagement, pas de soucis. Tous les organismes impliqués ayant leurs bureaux tous ensemble à la nouvelle Maison des sports.
SAVIEZ-VOUS QUE?
Au sujet du directeur général Jean-Pierre Beaulieu, il entreprend cette semaine sa 16e année à la barre de Golf Québec.
Le sport à Montréal perd son « Viking » affichant la plus longue carrière sportive, ici. Hocan Olsson retourne vivre dans sa Suède natale.
Si Mats Naslund a fait dix ans chez le Canadien, son compatriote suédois professionnel de golf, Hocan, un « jeune » retraité de 70 ans, en totalise 49 à titre de membre de la PGA canadienne, dont 33 dans la province, et cela pas n’importe où.
Après six saisons au sein du personnel de Duke Doucet au club Summerlea, il en a ajouté rien de moins que 27 autres à la barre du club ultra-privé de Mount Bruno.
Avant de choisir le Québec, le jeune couple Olsson, incluant Lena, sa partenaire de toujours et dans tout, est arrivé de Malmô au Canada, en 1974, d’abord au sélect club National, à Toronto. Pour vous donner une idée, des légendes comme George Knudson, Al Balding et Ben Kern y étaient tous des habitués à ce moment de leur carrière.
Hocan n’a pas enfilé 251 buts dans la Ligue nationale de hockey et n’a pas gagné la coupe Stanley, de même que le trophée Lady Bing du côté individuel, comme le « P’tit Viking », le premier Européen à jouer pour le CH, mais attention ! Son parcours reste néanmoins une grande réussite.
Trois décennies ou presque plus tard, à la barre des opérations golf d’une clientèle d’élite comme celle Mount Bruno, ils s’avèrent être la confirmation de leur efficacité à la gestion et à l’enseignement, en saluant l’indispensable apport de Lena dans le succès.
Un gentilhomme dans la toute la force du mot, Hocan est aussi un modèle absolu de forme physique, ce qui lui a aussi permis de se distinguer sur la scène compétitive.
En plus de ses succès au Québec, sa réussite la plus pointue été le Championnat canadien chez les séniors. Il a été titulaire de la catégorie en 2005.
La famille est la principale raison du retour d’Hocan Olsson. Aussi membre de la PGA, auparavant, son fils Daniel était parti vivre en Suède depuis plusieurs années.
Le compte à rebours est entrepris. Le couple Olsson quittera Montréal le 11 août pour retourner à Malmö, où Mats Naslund a justement terminé sa carrière après le Tricolore.
On lui dit très sincèrement « Stor tack alla ar i Québec » en suédois, ce qui veut dire merci. Merci de votre contribution pendant toutes ces années !
QUESTION
Quel est le nom le plus victorieux de la planète golf ces temps-ci ?
RORY EN CHIFFRES
On ne pourra pas accuser Rory McIlroy de ne pas tout faire pour sortir de sa disette dans les rendez-vous du Grand Chelem, laquelle perdure depuis 2014.
Lors de sept des huit derniers rendez-vous majeurs, ces deux dernières années, il a terminé sept fois parmi les huit premiers.
Plus encore, sa fiche de 41 coups sous la normale s’avère être cinq coups de mieux que le deuxième, Scottie Scheffler.
Le temps file. À 34 ans, le défi est de trouver un fer droit au plus vite!
PLACE AUX FEMMES
On apprend que Golf Canada travaille à créer, l’an prochain, un nouveau tournoi féminin au Québec. La présentation va réunir ensemble les meilleures joueuses des rangs professionnels autant qu’amateurs. Golf Québec est dans le coup.
C’est Debbie Savoy Morel qui va être contente pour la relève.
La bourse va graviter autour des 60 000$ et peut-être plus, advenant l’ajout d’un commanditaire pour rehausser la nouveauté. Très important, la championne va obtenir son ticket pour l’Omnium canadien CPKC, à la LPGA, ce qui ne s’achète pas.
OUF!
Avec les composantes d’équipement qui y transitent en provenance d’Asie, c’est un long soupir de soulagement qu’ont poussé les compagnies de golf avec la fin de la grève au port de Vancouver, en espérant que cette troisième entente soit la bonne.
RÉPONSE
Il faut aller voir du côté de la LPGA pour le nom le plus rayonnant, alors que la Française Céline Boutier a signé, dimanche, à l’Omnium d’Écosse, sa deuxième victoire de suite après celle au tournoi du Grand Chelem Amundi-Evian, chez elle.
Brooke Henderson a fait l’impasse afin de mieux se préparer en prévision de l’Omnium britannique. C’est cette semaine à Surrey, en Angleterre.
FAMILLE
Ajoutez Brooks Koepka au club des nouveaux papas. Crew a besoin de soins particuliers. Il est un bébé prématuré de six semaines.
FERMETURE POUR DE TRÈS BONNES RAISONS
Acquéreur du club Berthier plus tôt cette année, le groupe Paillé ne néglige absolument rien pour moderniser l’endroit.
Malgré la perte évidente de revenus que la décision entraîne, la direction a fermé le parcours, dimanche, pour le reste de la saison. C’est afin de procéder à des travaux majeurs servant à bonifier le parcours.
BIRDIE!
Le prix va aux clubs de golf qui ont eu la très grande générosité de céder leurs parcours pour la tenue des championnats de plein de catégories pendant la période toujours très achalandée des vacances de la construction.
La séquence des Championnats du Québec se poursuit avec le récent couronnement dans les catégories bantam, pee-wee et moustique au club Drummondville.
Kate Guo poursuit sur sa lancée.
De retour de Rimouski avec trois médailles d’or au cou des Jeux du Québec, elle ajoute une quatrième chez les bantam avec ses comptes de 84 et 78.
Dans le même groupe d’âge Chase Jerome donne un sixième titre québécois au club Royal Ottawa ayant été le seul à jouer sous la normale avec 70 et 72.
Il avait été gagnant chez les pee-wee en 2021.
Nelly Adjaou, du volet golf public, et Lucas Simoneau, de Louiseville, sont les lauréats pee-wee. Ellie Simoneau, de Vallée du Richelieu, et Rafaël Dagenais, de Beloeil sont les vainqueurs chez les moustique.
Coup de chapeau aux membres pour la générosité de céder leur parcours pendant les vacances.
Le prochain Championnat provincial sera celui chez les seniors à Cowansville u 16 au 18 août.