DUNDEE, SCOTLAND - JULY 11: A close up detail of Eric Zhao of Canada shoes during Day One of the The Junior Open Championship at Monifieth on July 11, 2022 in Monifieth, Scotland. (Photo by Matthew Lewis/R&A/)
John Gordon
Le jeu de golf connaît une popularité sans précédent et, si vous lisez ceci, vous faites sans doute partie des milliers de personnes qui s’adonnent à ce sport pour la première fois.
L’attrait du golf est évident : c’est un exercice amusant, une activité de plein air qui est aussi une occasion de se faire des amis. Comme tout sport ou passe-temps récréatif, il nécessite l’apprentissage de quelques principes fondamentaux et un peu de pratique pour pouvoir en profiter au maximum.
Voici neuf conseils pratiques pour vous aider à apprécier le golf (incidemment, neuf trous, c’est le parcours idéal pour les débutants) :
1. Consultez la Toile.
Il existe une foule de sites web qui offrent des conseils utiles aux débutants de tout âge. Cela va des règles de base, y compris l’étiquette du sport, aux principes fondamentaux de l’élan de golf.
2. Trouvez un parcours.
Une recherche en ligne vous permettra de répertorier les terrains de golf de votre région, notamment en cliquant ici. Cherchez avant tout un terrain public ou « semi-privé » (qui accueille des golfeurs publics en plus de ses membres). Allez faire un tour à la boutique de golf du club choisi et présentez-vous en précisant que vous êtes un golfeur débutant. Renseignez-vous sur les programmes d’initiation au golf qu’ils proposent et si cela vous intéresse, inscrivez-vous.
3. Consultez un pro.
Presque tous les terrains de golf du pays emploient un professionnel de la PGA du Canada. Ils sont serviables et connaissent leur affaire. Une simple leçon d’une demi-heure avec un pro vous permettra de démarrer du bon pied. Suivre une leçon est le meilleur investissement pour apprécier le golf et améliorer sa technique de jeu. Plusieurs clubs de golf proposent, à pris raisonnable, des leçons de groupe qui comprennent quelques trous à jouer.
4. Achetez des bâtons de golf.
La plupart des boutiques de golf des clubs offrent la location de bâtons, mais vous préférerez sans doute posséder votre propre ensemble. Explorez la boutique de golf ou rendez-vous dans un magasin à grande surface pour trouver l’équipement de base qui vous convient. À condition de respecter le code vestimentaire du club (souvent décrit sur son site web), vous n’avez même pas besoin de chaussures de golf à ce stade. De simples chaussures de course feront l’affaire.
5. Allez au terrain d’exercice.
Si vous suivez des leçons à un club, vous fréquentez sûrement son terrain d’exercice. Sinon, rendez-vous sur un terrain d’exercice public avec un ami pour y frapper des balles en vous amusant. Plusieurs clubs disposent aussi d’un vert d’exercice où découvrirez rapidement que les coups roulés sont un élément très important du golf.
6. Rendez-vous au premier tertre.
Votre programme d’initiation vous a sans doute permis de rencontrer des amis ou d’en faire de nouveaux. Vous avez demandé au personnel de la boutique quels tertres convenaient le mieux aux débutants (en règle générale, un débutant joue à partir des tertres les plus avancés).
7. Frappez la balle.
Si vous avez suivi les quelques conseils qui précèdent, vous devriez être en mesure de frapper la balle dans la bonne direction, ou à peu près. Ne vous découragez pas si votre habileté est inférieure à celle de vos compagnons plus aguerris. Relaxez, amorcez votre élan et n’oubliez pas de respirer! Quant à la sécurité, il importe de toujours savoir où se trouvent les autres joueurs et quand c’est à leur tour de jouer. En ce qui concerne le « rythme de jeu », soyez toujours prêt à frapper la balle quand vient votre tour. Et le plus important est de ne pas vous sentir frustré si vous n’êtes pas immédiatement bon au golf. N’oubliez pas que le but du jeu est de s’amuser!
8. Allez au pavillon.
La socialisation d’après-partie est l’un des aspects les plus attrayants du golf. Rejouer la partie en se rappelant ses bons coups et ses moins bons avec des amis ou des membres de la famille, voilà qui fait partie intégrante du golf.
9. Revenez jouer.
On dit du golf que c’est « le sport de toute une vie ». Vous pouvez le pratiquer à tous les niveaux, que ce soit pour le plaisir ou pour gagner des tournois, pendant de longues années. C’est un divertissement sain et amusant qui permet de se faire des amis.
Voilà : neuf conseils, comme les neuf trous que vous allez probablement jouer lors de vos premières visites au terrain de golf.
Mais il y a beaucoup plus.
Bien que vous puissiez apprendre en ligne les principes fondamentaux de l’élan, de l’étiquette et des règles, golfcanada.ca constitue la meilleure ressource pour tous ceux qui aiment le golf, quel que soit leur niveau d’habileté.
À force de jouer, peut-être voudrez-vous profiter d’un index de handicap officiel et d’autres avantages allant de pair avec l’adhésion à Golf Canada.
Mais il faut commencer quelque part. Alors, commencez maintenant et n’oubliez jamais que le but du jeu est de s’amuser!
Le guide-cadeau suprême de 2021 pour le golfeur invétéré
John Gordon
À cette époque de l’année, on est inondés de guides de cadeaux pour golfeurs. Laissez-moi vous dire que je suis ce fameux golfeur passionné et que la plupart de ces machins, je n’en veux pas!
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ce sport, le plus formidable qui soit, s’accompagne des accessoires les plus kitsch. Vous savez de quoi je parle : les couvre-bâtons en forme de marmotte de Caddyshack, les chandails affreux et ces visières avec une moumoute collée au sommet. En passant, permettez-moi de prévenir ma famille que, si un (ou une) de mes proches m’achète une de ces casquettes à cheveux pour Noël, la prochaine fois qu’il (ou elle) en verra une à la friperie du coin et s’exclame : « Hé, c’est exactement comme celle que nous avons offerte à l’oncle John pour Noël! », soyez sûrs que c’est bien la même.
Voici donc quelques vrais bons trucs que le golfeur que vous aimez (et probablement vous-même) aimeriez avoir pour Noël :
On a dit que « plus la balle est petite, plus on a écrit de choses à son sujet » et, malgré le fait qu’il n’y a pas beaucoup de littérature sur les billes, je crois que c’est vrai. Il existe d’innombrables livres à propos de toutes les dimensions du golf, surtout en anglais, bien sûr. Et justement, des biographies de golfeurs dans la langue de Shakespeare, il n’en manque pas. Si, donc, l’anglais est une langue que vous pratiquez, je vous recommande chaudement l’autobiographie d’un grand Canadien, Gary Cowan, coécrite avec David McPherson : From Rockway to Augusta, qui retrace sa carrière exceptionnelle de golfeur amateur. Cowan, membre célébré du Temple de la renommée du golf canadien, demeure le seul golfeur à avoir remporté le Championnat amateur des États-Unis à deux reprises en parties par coups. L’ouvrage est disponible, en couverture rigide ou souple, sur commande à https://e.golfcanada.ca/collections/books/products/from-augusta-to-rockway-my-life-in-golf.
Si le ou la destinataire de votre cadeau n’appartient pas à un club membre de Golf Canada où l’adhésion à Golf Canada fait partie des privilèges de membre, alors offrez-lui cette adhésion. À environ 50 $ par année, c’est une bonne affaire qui comprend, parmi ses nombreux avantages, un index officiel de handicap, l’accès à l’appli Golf Canada et la protection en cas de perte ou de vol d’équipement, ou de dommage à celui-ci, entre autres. Pour en savoir plus, consultez https://join.golfcanada.ca/fr/.
Un bon conseil fondamental : N’ACHETEZ PAS de bâtons de golf à un golfeur. Bien peu de choses sont aussi personnelles que le choix d’instruments pour pratiquer son sport. Il est essentiel pour le joueur moyen ou chevronné de choisir soigneusement ses bâtons et de les faire ajuster dans le cadre d’une séance d’ajustement par un professionnel. Le cadeau idéal à offrir à votre golfeur bien-aimé, donc, est un chèque-cadeau pour la boutique de golf qu’il fréquente. Ça peut vous sembler impersonnel, mais croyez-moi, ce sera très apprécié. Cela dit, bien qu’une séance d’ajustement en personne soit de loin préférable, la plupart des marques d’équipement proposent des applis d’ajustement en ligne très perfectionnées.
Les grands championnats ouverts de golf du Canada – l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin CP – font leur retour tant attendu en 2022, après deux ans d’absence. Une expérience de golf de classe mondiale qu’il faut vivre en personne au moins une fois dans sa vie, et les billets sont en vente dès maintenant à : https://www.omniumcanadienrbc.com/billets/ et https://www.omniumfeminincp.com/billets/.
Et revenant un moment sur le sujet des chèques-cadeaux, pourquoi pas contribuer aux bonnes affaires de votre club de golf local en ce temps des Fêtes? La plupart des clubs de golf proposent de ces chèques-cadeaux ou bons de réduction pour la marchandise en boutique, des repas au pavillon, des leçons et même une déduction sur la cotisation annuelle.
À moins de vivre en Colombie-Britannique – et même là encore – ou d’aller dans le Sud cet hiver – pas si facile en ces temps de pandémie – le golfeur que vous souhaitez gâter est sans doute obligé de s’entraîner à l’intérieur durant la saison morte. S’il veut vraiment améliorer son jeu cet hiver, il appréciera sûrement comme cadeau un dispositif de suivi des coups – aussi appelé moniteur d’envol de balle – ou un abonnement à un centre de pratique du golf en salle bien équipé. Et puis il y a le tapis de roulement Wellputt qui, pour moins de 200 dollars, aidera le golfeur à s’épargner tous les coups roulés qu’il rate sur le vert, faute d’entraînement.
C’est peut-être tout simplement mon opinion, mais je crois que les golfeurs dont l’index de handicap va de moyen à élevé n’ont pas besoin d’un télémètre coûteux. L’appli mobile gratuite de Golf Canada fournit des données GPS ainsi que les scores détaillés trou par trou.
Le récent boom de participation au golf a révélé que de nombreux golfeurs préfèrent jouer en marchant avec un chariot à main pour leur sac de golf, ce qui s’avère moins dur sur le corps – et meilleur pour le score – que le sac en bandoulière. Les chariots non motorisés comme le Nitron de Bag Boy proposent toutes sortes d’options. Mais si vous ne regardez pas à la dépense, alors optez pour un modèle de la gamme de chariots électriques Motocaddy.
Enfin, pour l’avenir du golf, vous pouvez faire un don à First Tee – Premier départ Canada. Quel qu’en soit le montant, votre cadeau aidera à préparer des enfants pour leur avenir au golf et dans la vie. Bref, redonnez à ce jeu qui nous en donne tant.
Une petite mise en garde au sujet de l’équipement : les chaînes d’approvisionnement étant actuellement quelque peu perturbées, je vous recommande de passer vos commandes le plus tôt possible.
Quoi faire pour pouvoir se targuer d’être un golfeur responsable ?
John Gordon
Lorsque mon quatuor profite du premier départ le dimanche matin, nous jouons généralement 18 trous en trois heures environ. Quand je dis cela à la plupart des gens, ils me répondent : « Wow ! Vous jouez vite. » (Du moins en Amérique du Nord.)
Je réponds : « Non, nous jouons efficacement. » Il existe de nombreux conseils en ligne sur la façon de jouer plus rapidement (efficacement), je vous laisse donc le soin de les consulter. Dieu sait que j’ai déjà écrit plus qu’il n’en faut à mon propre sujet.
Pour moi, le « golf efficace » consiste à prendre la plupart, sinon la totalité, de ces conseils et à les combiner avec d’autres éléments essentiels pour en faire un « golfeur responsable » complet.
Qu’est-ce qu’un golfeur responsable ? Dans le but d’obtenir le plus grand éventail possible d’opinions, j’ai lancé cette question sur Twitter.
Les réponses ne m’ont pas surpris pour la plupart, mais, comme les conseils pour jouer plus efficacement, elles méritent d’être prises à cœur dans l’intérêt du jeu et de ceux d’entre nous qui l’aiment. Certaines venaient de personnes qui gagnent leur vie dans l’industrie du golf, mais la plupart venaient des mêmes personnes que vous rencontrez au départ.
Avant de partager ces réponses, je vous renvoie à la règle no. 1 des règles du golf.
En résumé, elle définit ce qu’est un golfeur responsable.
– Agir avec intégrité.
– Faire preuve de considération pour les autres.
– Prendre soin du parcours.
Je suppose que je pourrais terminer cette chronique ici même, mais je pense que nous pouvons tous tirer profit des réactions de nos collègues golfeurs sur les médias sociaux.
Plusieurs d’entre eux ont évoqué ce que je définis comme un golf efficace, des éléments qui améliorent le rythme de jeu : jouer à partir des tertres appropriés à votre capacité, pratiquer le « ready-golf » et le « putting » en continu, marquer votre score au prochain tertre, etc.
@MarchbankAndrew a très bien résumé la situation, je pense, en un mot : Respect. « Le respect, pour moi, c’est tout. Respecter le parcours et le personnel qui facilite votre golf. Respecter les autres golfeurs et le fait qu’ils sont tous différents, qu’ils jouent différemment et que c’est normal. Respecter le jeu, les règles et les traditions. »
Nombre d’entre vous sont peut-être de nouveaux golfeurs et l’avant-dernier point ci-dessus résonnera en vous si vous trouvez le jeu difficile. Ne désespérez pas. Tous les golfeurs ont été débutants à un moment ou à un autre et le « golfeur responsable » le reconnaît et fait preuve d’indulgence. Mais cette voie va dans les deux sens. En tant que débutant, il vous incombe de maintenir un rythme de jeu acceptable et de connaître et respecter les règles de base et l’étiquette. Ne soyez pas réticent à demander aux golfeurs plus expérimentés des conseils sur la manière d’être un golfeur efficace et responsable.
Souvent, ces conseils incluent la prise de quelques leçons et la fréquentation d’un terrain d’exercice. Comme quelqu’un l’a fait remarquer, lorsque vous décidez de vous mettre au piano, vous ne vous asseyez pas simplement pour jouer la Berceuse de Brahms. Vous prenez au moins une leçon par semaine et vous vous entraînez fréquemment. Prenez-le de quelqu’un qui ne maîtrise ni l’un ni l’autre.
Une fois sur le terrain, laissez votre ego au stationnement et jouez sur les tertres de départ avancés. Si vous atteignez le double de la normale, ramassez votre balle et regardez vos amis plus expérimentés terminer et se diriger vers le départ suivant. N’oubliez pas que le but du jeu est de s’amuser.
Plusieurs personnes interrogées étaient d’anciens ou d’actuels employés de terrains qui, évidemment, se sont concentrés sur certaines bêtes noires. Vous pouvez deviner les suspects habituels : remplacer les mottes de gazon, réparer les marques de balle sur les verts et ratisser les fosses de sable (après les restrictions du COVID).
Il y a eu quelques commentaires sur la technologie, à commencer par les distractions que constituent les sonneries de téléphones mobiles et les haut-parleurs portables.
Alors que certains abhorrent toute musique sur le parcours, la plupart sont satisfaits si le volume est maintenu à un niveau raisonnable. (Bien que l’un d’entre eux ait juré de quitter le parcours s’il entendait de la musique country. En tant qu’amateur de musique country, je l’ai immédiatement bloqué. Je plaisante).
@andypdmd a proposé une liste de contrôle assez complète : « Jeter les ordures. Être attentif au(x) golfeur(s) derrière soi. Pas bruyant. Ratisse les bunkers. Tient la voiturette éloignée du vert. Replace le drapeau. Ne pratique pas son élan pendant que les autres frappent. Ne donne pas de conseils non sollicités sur l’élan d’un autre. »
Il y a également eu un appel unanime à la peine de mort pour ceux qui crachent des coquilles de tournesol sur le vert, jettent des mégots de cigare et de cigarette au hasard et jettent des canettes de boisson et autres déchets sans discernement autour du parcours.
Sans me disloquer l’épaule en me tapant dans le dos, je laisse à @Wallajay le soin de résumer la situation : « J’ai regardé toutes ces réponses et je n’arrive pas à penser à quelque chose qui n’a pas déjà été mentionné. Bon travail, les amis. Fiers du golf Twitter. »
Faites-moi savoir @gordongolf si vous avez d’autres conseils pour être un golfeur efficace et responsable.
Pourquoi les golfeurs canadiens s’arrachent les chariots à main
DENVER, COLORADO, AUGUST 30, 2006--Steve Morris , 59, of Lakewood, right, and Bob Campbell , 61, of Arvada, use a front push cart to move their golf clubs while playing a round at Willis Case golf club in Denver recently. If you don't use a cart, golf can be a good source of exercise. (GLENN ASAKAWA/DENVER POST STAFF PHOTO) (Photo By Glenn Asakawa/The Denver Post via Getty Images)
John Gordon
Il y a 70 ans ce mois-ci, Bruce Williamson et E. Roy Jarman bricolaient le premier chariot à main Bag Boy à partir de tubes d’aluminium assortis de quelques ressorts et de paires de roues de tondeuse. Près de trois quarts de siècle plus tard, non seulement l’entreprise existe-t-elle encore, mais elle a donné naissance à un secteur de l’industrie golfique en constante expansion, nourrie de haute technologie et d’innovation.
Une des raisons de cette popularité explosive des chariots à main – ou poussettes – de golf se trouve dans la pandémie de COVID-19. Un nombre croissant de personnes ont adopté le golf ou y sont revenues pour profiter de l’exercice au grand air avec distanciation sociale à la clé que favorise le sport. D’autres facteurs entrent aussi en ligne de compte, comme le coût d’achat ou les frais de location d’une voiturette motorisée, ou même la disponibilité de ces véhicules dans certains clubs.
Il y a une autre raison, aussi, qui tient au gros bon sens. Le sac de golf moyen, avec ses 14 bâtons et quelques balles, pèse environ 10 kilos. Sans bouteille d’eau ni imperméable, parapluie ou accessoire supplémentaire… Porter tout ce poids pour la durée d’une promenade de huit kilomètres, ça ne fait aucun sens.
Les experts sont d’accord, à commencer par ceux du Golfdom Magazine dont l’opinion, publiée au lendemain de l’invention du Bag Boy par Williamson et Jarman : « …un golfeur va l’essayer, timidement, et se sentira gêné … mais ensuite, il se sentira mieux, plus reposé. Il n’aura plus mal aux épaules et sa carte de pointage affichera de meilleurs résultats. »
Une opinion qui a fait le tour du monde des golfeurs, à l’exception – étonnamment – des États-Unis et partiellement du Canada. Un sondage à l’échelle mondiale indiquait que l’utilisation des chariots motorisés (j’y reviendrai plus loin) ou des chariots-poussettes intéressait en moyenne 90 % des golfeurs au Royaume-Uni, comparativement à environ 60 % au Canada et aussi peu que 22 % au sud de la frontière. (Une partie de cette différence peut être attribuée à l’aménagement des parcours presque impossibles à marcher, aux États-Unis, ainsi qu’à la chaleur et à l’humidité des États du sud).
Néanmoins, on ne peut pas douter des faits scientifiques. En 2016, dans un texte publié sur le site www.mytpi.com, Dr Josh Nelson rapportait qu’une étude menée par Dr Neil Wolkodoff, directeur médical du Colorado Center for Health and Sports Science, avait découvert que les golfeurs qui marchaient et portaient leur sac de golf sur neuf trous brûlaient seulement trois calories de plus que ceux qui utilisaient un chariot à main. L’étude montrait également que les golfeurs qui portaient leur sac augmentaient les risques de blessure au dos, à l’épaule et aux chevilles.
Comme elle le fait depuis 1946, l’entreprise Bag Boy continue de se démarquer comme un chef de file de l’innovation, notamment avec son chariot Nitron dont le réceptacle s’ouvre sur la simple poussée d’un bouton actionnant un piston à l’azote (comme ceux d’un hayon de VUS) et qui intègre le système de fixation de sac breveté Top-Lok qui empêche le sac de tourner et se tordre durant le transport.
Don Heazel, cofondateur en 1987 de Golf Trends Inc., distributeur canadien de Bag Boy, dit que la demande est sans précédent : « Les ventes ont explosé, nous vendons tout le stock sur lequel nous pouvons mettre la main. Cinq conteneurs pleins vont arriver ce mois-ci et leurs cargaisons sont déjà réservées. »
Clicgear est relativement nouveau dans l’univers golfique, mais son arrivée a fait des vagues. Jim Annesley est le président de Goliath Golf qui distribue les produits Clicgear au Canada. Tout comme Heazel, Annesley œuvre dans l’industrie du golf depuis des décennies et il constate une adoption des chariots à main bien plus grande qu’autrefois.
« Je vois un nombre croissant de femmes en acheter et ils sont aussi de plus en plus populaires chez les jeunes golfeurs. » Un des attraits de son modèle de chariot est probablement l’option eWheels qui transforme le chariot à main Clicgear en chariot à moteur électrique.
« Il y a beaucoup de nouveaux adeptes du golf qui les achètent et c’est une excellente nouvelle pour la longévité du sport », souligne Annesley.
On assiste à une percée du chariot-poussette électrique sur les parcours de golf et ce, à grande vitesse, selon Joseph McLuckie, président fondateur de JPSM Golf, distributeur canadien du chef de file de l’industrie Motocaddy, ainsi que de Stewart Golf, PowerBug et Cart-Tek. Sa gamme de produits regroupe toutes sortes de modèles, allant du chariot manuel au chariot électrique télécommandé en passant par le modèle à connexion Bluetooth qui vous suit tout au long du parcours de golf à distance utile mais respectueuse…
« Jusqu’ici cette année, nos ventes sont en hausse de 383 % par rapport à la même période l’an passé, dit-il. J’estime que nous allons vendre près de 3 500 chariots en 2021. »
Plusieurs raisons expliquent cet engouement, non seulement pour les chariots, mais aussi pour tout ce qui touche au golf, croit McLuckie.
« Je vois des tas de nouveaux golfeurs qui veulent faire de l’exercice, qui travaillent chez eux à cause de la COVID, qui ont plus de temps libre et de revenu disponible, et qui veulent commencer à jouer au golf de la bonne manière, avec le bon équipement. Et il y a aussi les vétérans qui sont revenus au jeu et qui souhaitent savourer leur promenade au grand air sans avoir à porter leurs bâtons tout au long du parcours. »
On ne voit pas beaucoup de mères qui portent leur enfant de 10 kilos dans leurs bras ou sur leurs épaules à journée longue, n’est-ce pas? Bien sûr que non. Depuis des décennies, les jeunes mamans transportent leurs bébés dans une poussette.
Où croyez-vous que Williamson et Jarman ont trouvé leur idée?
Les secrets des surintendants pour une pelouse parfaite enfin révélés !
John Gordon
Remarque : Alors que la COVID-19 perdure, certains centres de jardin, entreprises d’entretien des pelouses et commerces de location d’équipement sont ouverts dans certaines régions, mais ne le sont pas dans d’autres. Par conséquent, les conseils promulgués pourraient ne pas s’avérer être pratiques pour le moment. Quoi qu’il en soit, le jardinage demeure une forme de distanciation personnelle des plus saines !
Sortant de votre garage en route pour votre club de golf, vous jetez un coup d’œil à votre pelouse et vous vous demandez pourquoi elle n’est pas aussi belle et uniforme que les allées du club local.
La réponse est évidente : « Du temps et des ressources », dit Sean Gunn, surintendant au Country Club de Woodbridge, ON, qui ajoute : « On consacre des centaines d’heures par semaine à entretenir notre terrain, alors qu’un propriétaire de maison y passera une ou deux heures tout au plus. Vous ne pouvez pas vous attendre aux mêmes résultats. »
C’est un peu comme si vous regardiez des pros à l’Omnium canadien RBC ou à l’Omnium féminin CP en vous demandant pourquoi vous n’arrivez pas à jouer aussi bien. Quand les pros ne jouent pas au golf, ils travaillent à améliorer leur jeu. Quand vous ne jouez pas, vous êtes sans doute au travail, tout simplement.
Mais tout comme des leçons d’un professionnel de la PGA du Canada vous aideront à élever votre jeu de façon notable, les conseils pratiques de membres de l’Association canadienne des surintendants de golf et autres experts du gazon vous aideront à améliorer votre pelouse.
Au fil de la lame
Au printemps, assurez-vous que la lame de votre tondeuse est bien aiguisée. Vous pouvez l’affûter vous-même avec une lime ou une meule (en respectant les précautions d’usage), ou encore l’apporter à un atelier de réparation de petits moteurs. Au Country Club, Gunn se fait un plaisir d’aiguiser les lames de tondeuse des membres qui lui en apportent à son atelier. « Si votre lame n’est pas acérée, vous déchirez les brins d’herbe, vous ne les coupez pas », explique-t-il.
Il faut tondre à 2½ pouces (environ 6 cm) ou plus de hauteur pour favoriser la croissance des racines en profondeur. L’herbe plus haute résiste mieux à la sécheresse et ombrage le sol, ce qui diminue le risque d’invasion d’adventices (mauvaises herbes).
En temps normal, l’on tond la pelouse au moins une fois par semaine et l’on évite de couper plus d’un tiers du brin d’herbe. Une coupe plus sévère exerce un stress sur la plante. Vous pouvez laisser les résidus de tonte sur le terrain, car ils sont source de nutrition pour le gazon. Gunn recommande aussi de changer d’axe ou de direction à chaque tonte.
Plus l’on tond souvent, plus la pelouse devient dense. « L’herbe veut pousser. Si vous la coupez fréquemment, elle trouvera d’autres façons de croître et produira davantage de pousses, précise Gunn. C’est ainsi que nous produisons des verts si denses. »
De l’eau, de l’eau, encore de l’eau
Le surintendant Ken Bruneski est persuadé que son terrain est « le golf le plus chaud du Canada ». S’il y a quelqu’un de qualifié pour parler de l’importance d’arroser la pelouse, c’est bien lui.
Situé en plein désert semi-aride près d’Oliver, C.-B., le NK’Mip Canyon Desert Golf Course connaît chaque année des périodes où la température atteint 40 °C.
Alors que les changements climatiques entraînent une hausse des températures partout au Canada, les conseils de Bruneski s’avèrent de plus en plus utiles pour les Canadiens qui ont une propriété à entretenir.
Évidemment, il dispose d’un vaste système d’arrosage automatique perfectionné avec lequel il arrose copieusement son terrain trois fois par semaine durant la nuit.
« Ça me rend fou de voir tous ces gicleurs, devant les maisons, qui arrosent la pelouse sans arrêt au plus chaud de la journée, s’exclame Bruneski. Ça n’aide pas du tout le gazon. En réalité, ça l’abime. »
Selon la quantité de pluie que reçoit la région, la plupart des pelouses ont besoin d’un arrosage profond (deux à trois centimètres) deux fois par semaine, de préférence le soir.
« Un bon truc d’arrosage, quand le sol est sec et que des orages sont prévus, consiste à arroser le terrain pour ameublir la terre et réduire la résistance de la surface avant l’arrivée de la pluie abondante et soudaine, afin que celle-ci puisse pénétrer en profondeur au lieu de s’écouler en surface », recommande Eric Lyons, professeur agrégé en science des gazons au Département d’agriculture végétale de l’Université de Guelph.
« Une bonne gestion de l’eau est essentielle à la santé de la pelouse », ajoute Gunn. Il suggère aux propriétaires intéressés de se procurer un pluviomètre. Pour environ 10 $, cet outil vous permet de mesurer avec précision l’apport d’eau de votre terrain pour compenser le manque de pluie.
Maudites bestioles
« Une pelouse saine, c’est comme un être humain en santé qui n’a pas à voir le docteur trop souvent », énonce Gunn.
Alan Golick est du même avis. Fort de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’entretien paysager, dont plusieurs en tant que surintendant adjoint de terrain de golf, Golick est aujourd’hui représentant de commerce pour Lawn Life Natural Turf Products (www.lawnlifenaturalturfproducts.com).
Face aux restrictions imposées aux herbicides et pesticides chimiques pour raisons de santé et de protection de l’environnement, des entreprises comme Lawn Life développent continuellement des solutions de rechange écoresponsables pour lutter contre les mauvaises herbes et les insectes ravageurs. Le fondateur de la société, Richard Reed, est un pionnier dans le domaine et son entreprise dessert maintenant l’industrie du gazon, les compagnies d’entretien paysager et les propriétaires de maisons.
Golick recommande une lutte proactive contre les mauvaises herbes ainsi que l’usage d’herbicides sélectifs ciblant les pissenlits, le plantain, le lierre terrestre et autres adventices communes. Il souligne qu’avant tout, les propriétaires de pelouses doivent s’assurer que le sol est bien fertilisé en lui incorporant de l’engrais composté et certains intrants plus exotiques comme des algues, de l’acide humique et du purin de compost (un mélange de compost et d’eau).
« Une belle pelouse s’établit et s’épanouit grâce à un sol riche et un écosystème en santé », explique Golick.
Lyons, qui est aussi directeur du Guelph Turfgrass Institute, dit qu’une pelouse saine n’a besoin que d’un désherbage manuel au printemps et d’un apport d’herbicide à l’automne.
« Si vous êtes envahi par les mauvaises herbes, par contre, mieux vaut appliquer l’herbicide au printemps, précise-t-il. Pour que les herbicides naturels à base de fer soient vraiment efficaces, il faut en épandre en bonne quantité en suivant le mode d’emploi sur l’étiquette. Cela se traduit par deux applications à trois semaines d’intervalle. »
Il recommande aussi d’appliquer les produits de lutte aux mauvaises herbes à feuilles larges (dicotylédones) avant le premier gel d’automne. Quand on utilise un produit à base de fer, la température doit être d’environ 20 °C le jour de la première application et aussi de la deuxième, trois semaines plus tard.
Nourrir la terre
« Ce que je vois le plus souvent, chez les propriétaires de pelouses, c’est l’absence de fertilisation ou l’usage d’engrais au mauvais moment », note John Scott, surintendant au Club de golf Summerlea, à Vaudreuil-Dorion, QC.
L’idée n’est pas de vous obliger à passer vos longs week-ends fériés à travailler sur votre terrain, mais si vous voulez vraiment bien nourrir votre pelouse, Mark Schneider vous suggère de sortir votre épandeur quatre fois par année : à la fête des Patriotes, à la fête du Canada, à la fête du Travail et à l’Action de grâces.
Au printemps, il faut éviter d’engraisser le terrain avant le 24 mai. « L’herbe est à peine en train de se réveiller de son sommeil d’hiver et s’efforce d’établir ses racines », explique Schneider qui a travaillé comme surintendant de plusieurs clubs de golf en Ontario et est maintenant conseiller technique aux ventes pour NuTrite (www.nutrite.com), un des principaux fournisseurs d’engrais aux terrains de golf, entreprises d’entretien paysager et particuliers.
« Le secret, c’est d’épandre la bonne quantité d’engrais au bon moment, à la bonne fréquence et aux bons endroits », ajoute-t-il.
Outre son calendrier d’épandage facile à mémoriser, il a d’autres trucs de fertilisation assez simples à proposer : « Achetez un produit de qualité supérieure à haut coefficient de libération lente. Suivez scrupuleusement le mode d’emploi, évitez de mettre trop d’engrais et tenez-vous loin des marques bas de gamme. »
Le spécialiste poursuit : « Le plus important est de choisir un engrais dont le premier chiffre est le plus élevé. »
On a tous remarqué, au rayon des engrais des grandes surfaces ou des centres de jardin, les trois chiffres sur la boîte ou le sac : 10-10-10, 12-0-4, 33-0-3 et ainsi de suite. Engrais de départ, engrais printanier, engrais d’automne… Ça n’est pas aussi compliqué qu’on pense.
Ces chiffres indiquent la proportion de chacun des éléments nutritifs essentiels de l’engrais : l’azote, le phosphore et le potassium. De ces trois éléments, les experts s’entendent pour dire que c’est le premier – l’azote – qui est le plus important.
« La plupart des pelouses n’ont pas besoin de beaucoup de phosphore, dit Lyons. Et le dernier chiffre devrait correspondre à peu près à la moitié du premier, soit une part de potassium pour deux parts d’azote. »
Et en général, selon Schneider, il convient d’utiliser le même engrais toute l’année.
Faites de l’air!
Nos experts sont cependant divisés sur la nécessité d’aérer ou de déchaumer la pelouse chaque année. (Autrefois, il y en a qui prétendaient aérer leur pelouse en portant des crampons de golf en métal lorsqu’ils passaient leur tondeuse.)
L’aération consiste à extraire de petits bouchons de terre de la pelouse pour alléger la compaction et permettre à l’air, à l’eau et aux nutriments d’atteindre les racines. Le déchaumage consiste à gratter la couche de matières végétales mortes entre l’herbe et la terre. Bien qu’une certaine quantité de chaume soit bénéfique, une couche épaisse empêche les racines de recevoir les volumes d’eau, d’oxygène et d’engrais dont elles ont besoin.
Vous pouvez louer un aérateur ou une déchaumeuse à moteur, ou encore confier le travail à une entreprise d’entretien de pelouses. Alors que l’on peut déchaumer un petit terrain à la main, avec un râteau conçu spécialement pour cette tâche, il est préférable d’utiliser un outil à moteur pour les plus grandes propriétés.
Lyons et Bruneski minimisent la nécessité d’employer de telles pratiques pour les pelouses domestiques moyennes, alors que Scott Bowman est d’avis contraire.
Bowman est directeur général de Spear Seeds (www.speareseeds.ca) et, comme l’indique le site Web de l’entreprise, c’est un « génie du gazon ». Son opinion vaut peut-être qu’on l’écoute.
Il préconise l’aération de la pelouse vers la fin de l’été ou au début de l’automne, jamais au printemps ou au début de l’été. « Si vous pratiquez une aération au début de la saison de croissance, ces trous sont de parfaits réceptacles pour les graines d’adventices qui en profiteront pour germer. Si vous faites ça, vous créez un beau terrain de mauvaises herbes en parfaite santé, aux racines profondes, au lieu d’une superbe pelouse bien entretenue. »
Semer à tout vent
Quand il est question de pelouses, Bowman connaît les réponses. Il peut se targuer d’être un vrai « génie du gazon », lui qui a été surintendant de terrains de golf prestigieux, notamment celui de Glen Abbey. Il est aujourd’hui copropriétaire du South Port Golf Course de Southampton, ON.
Dès que la neige a fondu, nous avons tous hâte de voir pousser l’herbe et l’envie de semer nous démange. Mais Bowman et les autres spécialistes disent tous : « Holà, retenez-vous! »
« Tout le monde est excité et pressé de commencer, mais si l’on ne fait pas l’ensemencement au bon moment, on ne fait que gaspiller temps, peine et argent, prévient Bowman. Semées trop tôt, les graines ne germeront pas et, si elles restent là trop longtemps, elles perdent leur viabilité. » Autrement dit, la semence meurt.
Avant d’ensemencer votre pelouse, attendez que la température du sol atteigne au moins 12 °C, idéalement 16 °C le jour. Pour semer, vous pouvez utiliser le petit semoir à la volée que tout le monde connaît ou louer un semoir à sillons qui laboure un peu le sol pour y insérer les graines. Quelle que soit la méthode choisie, il importe que la semence touche bien la terre pour germer.
Bowman recommande de sursemer la pelouse chaque année, de préférence à la mi-août quand les journées sont chaudes et les nuits plus fraîches, que la rosée du matin est abondante et que les pluies d’automne commencent à tomber. « C’est le bon moment pour aérer ou déchaumer le terrain », dit-il.
Pour ce qui est du choix des semences, Bowman précise que deux choses sont à considérer : le type de sol et la quantité d’efforts que vous voulez consacrer à votre pelouse.
« Chaque pelouse est un projet de réhabilitation du terrain, dans une certaine mesure, explique-t-il. Votre choix dépend de votre seuil de tolérance personnel. »
Oubliez l’agrostide qu’utilisent la plupart des clubs de golf pour les tertres, les verts et les allées, car cette herbe demande trop de soins.
Bowman dit que le pâturin, plus souvent employé pour l’herbe longue des parcours de golf, a des racines peu profondes, mais très agressives. « C’est une belle herbe de qualité supérieure, mais elle exige davantage d’eau et d’engrais, soutient Bowman. Les fétuques élevées résistent mieux à la sécheresse, alors que l’ivraie vivace pousse à peu près n’importe où. » La plupart des semences de pelouse vendues au détail sont des mélanges de ces trois types d’herbacées.
Le ratissage, bon ou mauvais?
D’après Lyons, le ratissage vise théoriquement à enlever les débris de feuilles et de tiges pour permettre au sol de se réchauffer et à l’herbe de pousser plus vigoureusement au printemps. Cependant, tout comme une aération trop hâtive en saison, le ratissage favorise la germination des mauvaises herbes en réchauffant le sol.
« Vous ne voyez jamais personne ratisser l’herbe longue au terrain de golf, n’est-ce pas? demande Lyons. En général, les efforts que vous mettez à passer le râteau énergiquement sur votre pelouse seraient plus utiles ailleurs sur le terrain, là où vous avez des feuilles mortes à ramasser ou une zone de mauvaises herbes à réparer. »
Cela dit, un bon ratissage du printemps aide à éliminer la digitaire et les autres adventices annuelles de l’année précédente pour vous permettre de sursemer des graines choisies qui pourront mieux germer. Dans les zones où l’on ne contrôle pas les mauvaises herbes, le ratissage fait plus de mal que de bien, en plus d’exiger beaucoup de travail.
Et l’hiver?
La première chose à faire en prévision de l’hiver qui vient, déclare Gunn, est d’arrêter de tondre le gazon à temps pour le laisser « s’endurcir ». À Woodbridge, ON, où se trouve son terrain de golf, il cesse la tonte aux alentours de la troisième semaine d’octobre.
« Le brin d’herbe s’endurcit pour l’hiver en scellant la dernière coupe afin d’empêcher la perte d’hydrate de carbone. Ces glucides, ou sucres servent d’antigel pour garder la plante en vie durant l’hiver. Plus la plante a emmagasiné de glucides, plus elle est vigoureuse. »
« C’est une bonne idée de laisser le gazon pousser un peu plus longtemps à l’automne et au printemps, car les journées sont plus courtes et la lumière du soleil plus faible. Plus le brin d’herbe est long, plus la plante est efficace à la photosynthèse. Je compare le gazon aux panneaux solaires : plus vous avez de panneaux solaires, plus d’énergie vous pouvez accumuler. »
La clé d’un bon printemps, pour la pelouse, est une bonne préparation à l’automne. Schneider estime que vous devriez consacrer environ 80 % de vos efforts d’entretien de votre pelouse à la période allant d’août à novembre.
De son côté, Lyons insiste sur l’importance de ramasser les feuilles d’automne à mesure qu’elles tombent et d’éviter qu’elles restent prises sous la neige tout l’hiver.
Pour conclure…
En matière de pelouse comme au golf, vous ne serez sans doute jamais un pro, mais si vous pratiquez les actions fondamentales, vous pouvez devenir un amateur respectable.
N’oubliez pas, toutefois, que le Canada englobe divers écosystèmes et que les conseils qui précèdent ne se veulent que des directives générales qu’il vous faudra adapter à votre propre région. Parlez à un spécialiste local comme le surintendant de votre club de golf et surtout…
Comme la plupart d’entre nous, Ann Holmes est chez elle à Prince George, en Colombie-Britannique, regardant un paysage enneigé et pensant avec nostalgie à la prochaine saison de golf.
Mais, contrairement à la plupart d’entre nous, elle se prépare chaque jour pour ce premier élan de l’année. Et, grâce à YouTube, elle peut faire une visite virtuelle à domicile pour nous aider à faire de même.
Au début de la pandémie, en partenariat avec BC Golf, Holmes a créé une série de 11 vidéos Facebook Live destinées à améliorer la flexibilité, la mobilité, la force et l’amplitude des mouvements, le tout axé sur le golf. Il ne fait aucun doute qu’elle est qualifiée. Professionnelle de la PGA du Canada, elle est l’entraîneuse de golf du Prince George Golf and Curling Club et l’ancienne entraîneuse de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’activité physique et est une entraîneuse personnelle certifiée, parmi ses nombreuses autres qualifications. Elle dirige, avec Tracie Albisser, également physiologiste de l’exercice certifiée, le centre Active Health Solutions (www.activehealthsolutions.ca) à Prince George.
« Il existe de nombreuses ressources en ligne sur le conditionnement physique, mais elles s’adressent surtout aux golfeurs d’élite, » explique Holmes. « Mes vidéos s’adressent au golfeur moyen. »
Une grande partie de ces « golfeurs moyens » cet hiver sont des snowbirds et autres personnes du troisième âge qui, en raison des restrictions de déplacements imposées durant la pandémie, sont bloqués au nord de la frontière. Holmes suggère qu’ils ne voient pas cela comme une déception, mais comme une opportunité.
« L’entraînement hors saison vous aidera à conserver la souplesse, l’endurance et la force que vous avez acquises dans votre élan de golf au cours de l’été, » explique-t-elle. « Au lieu de prendre congé tout l’hiver, travaillez sur tous ces éléments essentiels à votre forme physique pour le sport que vous aimez. »
« L’élan de golf est un mouvement balistique à action unique et d’un seul côté, et le but est de créer une puissance de rotation pour acquérir de la distance. Cela peut être difficile pour le corps, en particulier pour le dos et les épaules. Et lorsque l’élan est répété de multiples fois, des blessures et des problèmes peuvent survenir. De plus, en vieillissant, nous perdons de la masse musculaire, de la souplesse et de l’endurance, qui sont toutes des caractéristiques fondamentales de l’élan. »
Selon Holmes, l’un des problèmes les plus courants chez les golfeurs âgés est que leur posture devient voûtée, avec un bas de dos arrondi et une incapacité lors de l’adresse à faire pivoter le bassin dans un angle correct de la colonne vertébrale. Sa traduction : « Vous devez sortir votre derrière au lieu de le rentrer. » Tout cela signifie, dit-elle, « que la rotation de l’élan arrière est compromise et que les gens compensent avec les bras plutôt que de tourner leurs épaules. »
Au final, cela entraîne une réduction de la vitesse de la tête du bâton et mène à des coups plus faibles qui perdent rapidement leur vélocité. Cette position signifie également que les gens ont tendance à générer plus de forces de cisaillement sur leurs vertèbres lombaires (ce qui équivaut à une douleur dans le bas du dos). « Et, enfin, les épaules arrondies réduisent l’espace pour que l’os du bras supérieur (l’humérus) puisse se déplacer dans l’articulation et les gens commencent à se plaindre de problèmes et de blessures à la coiffe du rotateur. »
L’une de ses phrases favorites est « pré-hab ». La pré-réhabilitation est un travail de mobilité et de force effectué en continu pour traiter les faiblesses ou les tensions musculaires courantes. « Les parties du corps qui sont censées être mobiles, comme le cou, les hanches, les épaules ou les vertèbres thoraciques, doivent se déplacer avec facilité, » dit-elle. « Lorsque celles-ci sont tendues, d’autres parties se déplaceront pour compenser pendant l’élan. »
« Si vous pouvez éviter les blessures ou les petits déficits avant qu’ils ne deviennent un problème, vous apprécierez le fait de jouer du bon golf sans perdre de distance. » Son approche de la « sympathique entraîneuse de golf près de chez vous », folklorique, amicale, joyeuse et bavarde, ne nécessite aucun équipement spécial. Une serviette, une lanière à clés, une cuillère en bois, un livre épais et une chaise feront l’affaire pour commencer. Un bâton de golf ou un objet similaire est pratique, mais pas pour se balancer — juste pour aider à l’extension.
Chaque vidéo dure de 30 à 40 minutes, mais, comme elle le souligne, « vous pouvez les faire à votre propre rythme et à votre niveau de confort. » Et, croyez-moi, le bouton « pause » est très pratique.
Sept façons de soulager les accros du golf pendant la saison morte
John Gordon
Le romancier Paul Théroux a dit un jour « L’hiver est une saison de récupération et de préparation. » Il n’aurait jamais pu imaginer à quel point ces mots sonneraient juste en ce moment.
Non pas que nous ayons vraiment le choix. La plupart d’entre nous, c’est-à-dire les plus sensés, restent à la maison à cause de la pandémie et des précautions imposées pour empêcher sa propagation. Bravo à nous.
Alors, quoi faire pour le golfeur invétéré ? Nous sommes embourbés dans un hiver canadien où les déplacements au sud de la frontière sont limités et les possibilités de se rassembler autour d’un simulateur de golf public, au terrain de golf ou lors d’autres activités liées au golf sont restreintes.
Ne désespérez pas !
Si vous n’avez pas l’espace, le budget ou l’envie d’avoir un simulateur à domicile, il existe une myriade d’options pour passer le temps… pour sa « préparation » comme le suggère Théroux… jusqu’à ce que, espérons-le, la réouverture des terrains de golf au printemps. L’enseignement en ligne, les médias sociaux, les baladodiffusions (quoi ?)… même, si j’ose dire, les livres et les magazines… tout cela peut non seulement améliorer votre jeu, mais aussi vous remonter le moral.
LECTURE
En tant qu’auteur, je suis peut-être partial, mais j’aime tourner les pages d’un livre ou d’un magazine. Mon domaine d’intérêt particulier est l’architecture des parcours, aussi, après avoir relu les bouquins essentiels, je recherche des auteurs canadiens. Le livre The Evolution of Golf Course Design, de Keith Cutten, est une plongée fascinante dans le comment de l’évolution de la conception des parcours de golf, mais aussi dans son pourquoi. L’ouvrage de James Harris Stanley Thompson and Icons of Canada n’a pas d’égal dans son examen approfondi de l’architecte le plus emblématique du Canada en tant que maître de son art et en tant qu’homme. Bien qu’il ne soit pas Canadien et qu’il soit en fait destiné aux membres des comités de parcours et aux directeurs de clubs, dont beaucoup pensent (à tort) qu’ils sont qualifiés pour mener des projets de plusieurs millions de dollars sur leur terrain, Designs on a Better Golf Course (publié par l’American Society of Golf Course Architects) est un ouvrage incontournable pour les amateurs d’architecture golfique ainsi que pour les personnes dont le passe-temps est de remettre en question leur directeur de parcours local. Pour de la « porno de golf » pure et dure, il n’y a guère de meilleures options que le Catalogue 18, un luxueux magazine publié à Toronto qui présente des photographies et des textes captivants du monde entier.
CONSEILS ET VIDÉO
Nous étions tous reconnaissants lorsque le PGA TOUR et le LPGA Tour sont revenus à la télévision en janvier, mais si vous avez besoin de plus que du divertissement et de l’envie du climat, il y a des centaines de vidéos sur les médias sociaux, dont beaucoup proviennent d’instructeurs de la PGA du Canada. Derek Ingram, entraîneur en chef de l’équipe masculine du Canada, publie des conseils pour l’entraînement intérieur sur Instagram. Tristan Mullally, l’entraîneur-chef de la formation féminine du Canada, donne pour sa part des conseils utiles sur Twitter. Nos confrères de la Fédération française de golf diffusent aussi des capsules vidéos fort utiles dans le cadre de leur #académie #ffgolf.
Et finalement, le site de Jérôme Blais, professionnel au Château Bromont, regorge aussi de trucs et conseils vidéo pour les golfeurs.
ENTRAÎNEMENT
Une fois que vous aurez visionné ces vidéos, vous aurez envie de vous entraîner, alors commandez un tapis de golf et/ou un filet d’entraînement. My Golf Spy a choisi le BirdieBall 4×14 comme meilleur tapis de golf, mais l’entreprise propose toute une gamme de produits personnalisables. Beaucoup d’autres entreprises fabriquent des tapis comparables à des prix différents et dans une gamme complète de formats. Un filet de « chipping » est un moyen compact et pratique d’affiner votre petit jeu à un prix raisonnable. Mon choix se porterait sur le GoSports Chipster. Il coûte environ 60 dollars, comprend trois filets de différentes tailles et peut être utilisé à l’intérieur avec des balles en mousse ou à l’extérieur avec de vraies balles de golf.
Les pools de golf, telles que le Fantasy Golf du PGA TOUR, peuvent être un véritable baume si vous avez ressentez un besoin de compétition pour vous réchauffer durant l’hiver. Vous pouvez également organiser votre propre ligue de golf virtuel en utilisant des ressources en ligne et en invitant vos amis et collègues à y participer.
JEUX VIDÉO
Vous n’avez peut-être plus accès à Golden Tee dans votre bar local, mais vous pouvez commander l’édition maison si vous y êtes accro. Les jeux vidéo tels que le très populaire PGA TOUR 2K21 sont des options plus abordables. Le golfeur Shawn Bell, de Kelowna, en Colombie-Britannique, joue à ce jeu depuis sa première sortie il y a plusieurs années et a même conçu un parcours pour ce jeu. Il dit qu’il apprécie cette expérience pour de nombreuses raisons, notamment parce qu’elle « me donne un moyen de passer du temps à réfléchir et à jouer à ce sport que j’aime tant. Il y a aussi la possibilité de jouer avec d’autres personnes en direct, ce qui est plutôt cool. J’ai joué une partie avec une connaissance en Irlande l’autre soir. C’était amusant et une interaction sociale, en jouant au golf, qui serait autrement impossible. »
BALADODIFFUSIONS
Si, comme moi, vous êtes arrivé sur le tard dans l’univers des baladodiffusions, une « balado » est une conversation ou une discussion que vous pouvez télécharger sur votre appareil personnel et écouter à votre guise. Elle vous tiendra compagnie lorsque vous promenez votre chien ou lorsque vous aurez envie d’écouter la voix d’une autre personne. (Bien que j’obtienne quelques regards bizarres lorsque je manifeste ouvertement mon désaccord si ils ne partagent pas mon propre avis — car j’ai toujours raison !). Je suis abonné à de nombreux balados de golf formidables, dont certaines avec un contenu canadien, comme TeeTalk de Flagstick.com, Golf Talk Canada et Swing Thoughts avec Tim O’Connor et « Humble » Howard Glassman. L’animateur et mordu du golf Max Lalonde pilote la baladodiffusion Golf Nation, tandis que le pro québécois Yohann Benson s’est aussi lancé dernièrement dans l’aventure via Facebook avec son propre balado éponyme.
Et, rappelez-vous, pour reprendre les mots d’Ernest Hemingway, que « Quand le printemps fut venu, même le faux printemps, il n’y avait plus de problèmes, sauf de savoir où être le plus heureux. » Ce qui ne sera pas un problème pour nous, les golfeurs !
Ce que tout golfeur devrait savoir sur les simulateurs de golf
John Gordon
Si vous regardez le golf à la télévision, vous avez sans doute déjà vu des joueurs sur le terrain de golf, frappant un coup et regardant ensuite ce qui semble être un iPad. Non, ils ne consultent pas leurs courriels et ne s’enquièrent pas de la réaction de leurs amis sur Facetime. Ils vérifient la trajectoire de leur coup, le taux de rotation, la vitesse à l’impact, l’angle de lancement, la distance totale, le facteur de frappe et bien plus encore sur ce qu’on appelle un moniteur de lancement.
Et, plus que probablement, ils ont un simulateur de golf complet à la maison.
Quelle est la différence ?
« La meilleure façon de décrire cela, c’est que le moniteur de lancement est le moteur et que le simulateur est la voiture entière, » explique Aaron Hardy de Foresight Sports Canada. Hardy est le distributeur canadien exclusif de Foresight, un produit utilisé par plus de 170 professionnels du PGA TOUR. TrackMan et SkyTrak sont d’autres produits populaires utilisés par les golfeurs et les instructeurs du monde entier, parmi d’autres marques réputées.
Alors qu’un moniteur est portable, un simulateur est une installation permanente ou semi-permanente qui peut comprendre tout ou une partie des éléments suivants : un moniteur, un filet ou un écran, un tapis de frappe, un ordinateur portable, un projecteur et, bien sûr, un espace intérieur approprié. Vous avez la possibilité de jouer virtuellement sur certains des parcours les plus célèbres du monde. Foresight propose même un logiciel canadien qui comprend le Glen Abbey Golf Club, l’Essex Golf and Country Club et le Cobble Beach Golf Links.
Avez-vous besoin d’un moniteur de lancement et/ou d’un simulateur ?
Oui, si vous êtes un golfeur sérieux, selon Harry Nodwell, directeur principal des tests de produits chez My Golf Spy, un évaluateur en ligne indépendant qui étudie et évalue tout ce qui touche au golf. « C’est un outil indispensable si vous voulez obtenir des renseignements pertinents et ajuster votre jeu tout au long de l’année. » Ce dernier point est particulièrement important pour les golfeurs coincés à l’intérieur pendant un hiver canadien. Et encore plus en temps de COVID-19.
Vous en voulez un ?
Les meilleurs ne sont pas bon marché. Par exemple, le moniteur de base GC2 de Foresight coûte au bas mot 6 500 dollars US, tandis que le produit haut de gamme GCQuad (ce que Nodwell appelle le « Saint Graal des moniteurs de lancement ») se détaille à partir de 11 000 dollars US. Comme mentionné, si vous voulez un simulateur complet à domicile, il faut au moins doubler ce montant.
Chris Nickel est le directeur du développement commercial de My Golf Spy. Il s’est autodiagnostiqué « accro au golf et à l’équipement ». Cela peut expliquer pourquoi il a un simulateur Foresight entièrement équipé dans son sous-sol. (Cela, ajouté au fait qu’il a sept filles et qu’il vit dans un Colorado enneigé). Il affirme que la décision est essentiellement une analyse coûts/bénéfices basée sur le résultat souhaité.
« Vous devez décider quelles sont vos priorités en fonction de vos désirs et de votre budget, » précise Nickel. « Quels sont les facteurs importants ? Voulez-vous juste quelque chose pour vous amuser avec votre famille et vos amis ou voulez-vous sérieusement comprendre comment devenir un meilleur golfeur ? »
Pour en avoir la preuve plus près de chez nous, il suffit de jeter un coup d’œil du côté de Tristan Mullally, entraîneur en chef des formations féminines Amateur et Jeune pro de Golf Canada. Il a récemment fait installer un simulateur Foresight dans son garage à Dundas, en Ontario. En tant qu’instructeur, il utilise les meilleurs moniteurs de lancement disponibles depuis plus de 15 ans pour obtenir toutes les infos et aider ses élèves à s’améliorer. Il affirme que cela a non seulement permis à ses élèves de s’améliorer, mais aussi que cela l’a aidé à devenir un meilleur instructeur. Mais son simulateur à domicile était plutôt un achat personnel pour qu’il puisse passer plus de temps de qualité avec ses deux enfants.
« Avec le confinement de la COVID, chaque golfeur veut un endroit pour s’entraîner et nous cherchons différentes activités à faire avec notre famille, » confie Mullally. « Pourquoi frapper aveuglément dans un filet quand on peut réellement jouer au golf sur un simulateur ? »
Mais ne désespérez pas si vous êtes un golfeur passionné avec un budget limité. Nodwell souligne que les tests de produits effectués par My Golf Spy ont démontré qu’il existe des options plus abordables — si vous êtes prêt à sacrifier un peu de précision et quelques données.
Disons que vous voulez tout, tout de suite et maintenant, pour ce qui est d’une installation complète de simulateur à domicile. Vous aurez besoin de suffisamment d’espace pour toutes les composantes et pour effectuer un élan complet. Hardy explique que son installation de base nécessite une surface de 2,3 mètres de large, 2,3 mètres de haut et 3,3 mètres de profondeur, alors que le simulateur traditionnel nécessite un espace d’au moins 3 mètres de large, 4 mètres de haut et 4 mètres de profondeur. Cela dit, Nickel, un gaillard de 1,80 m, ne peut pas frapper son « driver » dans son sous-sol dont la hauteur du plafond est de 2,50 m. « J’avais vraiment besoin d’un autre 40 cm de dégagement, » dit-il.
La compagnie de Hardy propose Sim-In-A-Box, un « simulateur de golf grandeur nature, dans un format compact et facile à assembler, livré directement chez vous. Selon Hardy, cette trousse peut être assemblée avec une clé Allen, quelques clés à molette et une deuxième paire de mains. Vous pouvez également, en fonction des restrictions imposées par la pandémie dans votre région, faire assembler un simulateur personnalisé par un professionnel à votre domicile ou dans votre garage.
Par exemple, Andy McWilliams, un ancien professionnel de golf écossais maintenant basé près d’Ottawa, a lancé les Golf Sim Gurus après avoir constaté une demande pour la vente, le service et l’installation de simulateurs. « Les choses ont vraiment décollé depuis que les gens ne peuvent plus sortir comme ils le pouvaient avant la COVID, » dit-il. « De plus, c’est un long hiver, surtout si vous ne pouvez pas partir dans le sud cette année. » En plus des installations permanentes, McWilliams voit un potentiel dans la location et l’installation de simulateurs sur une base saisonnière pour des terrains de golf, des points de vente au détail et même des propriétaires de maisons.
Les affaires ont également augmenté pour Hardy en raison de la pandémie, mais c’est une épée à double tranchant. « La demande a augmenté, mais, en raison des restrictions, nous ne pouvons pas aller dans les résidences pour faire des installations sur mesure. Nous sommes comme les gars de piscine : les gens sont bloqués à la maison et ont besoin de quelque chose à faire pour rester actifs, quelque chose pour se divertir et pour divertir leur famille. » Il compare le prix d’un simulateur de maison à celui de quelques vacances en famille et c’est beaucoup plus permanent que les souvenirs.
« Je reçois un appel presque tous les jours de quelqu’un qui a acheté un de nos simulateurs, » dit Hardy. « Ils disent que c’est presque comme une thérapie. Une personne m’a dit : ‘Je n’aurais jamais pu m’en sortir (COVID) sans mon simulateur de golf’. »
Cliquez ici pour en savoir plus sur Foresight Sports Canada.
Des cadeaux des fêtes bien pensés pour le golfeur de votre vie
John Gordon
Tous ceux qui me connaissent savent que j’aime Noël. Je possède même un habit de père Noël et je sais que mon petit-fils croit que je suis le vrai Saint-Nicolas quand je me présente chez lui le matin de Noël.
Donc, en poursuivant votre lecture, ne me méprenez surtout pas pour le grincheux du golf.
Avec cet avertissement, et je suis sûr que je parle au nom des golfeurs passionnés du monde entier, épargnez-nous les bibelots et les gadgets inutiles lorsque vous nous achèterez un cadeau cette année.
Je ne veux pas d’un autre cliqueur en plastique pour compter mes coups, ni d’un couvre-bâton à l’effigie d’un castor, ni d’un tee en forme de verre à martini ou… enfin, vous me comprenez certainement !
En fait, je ne savais pas ce que je voulais jusqu’à ce que je lise un tweet du Club de golf de Listowel. « Joyeux Golf ! » que je me suis écrié.
Corey Conners est un membre de longue date du Club de golf de Listowel
« Les clubs de golf ont la réponse à l’éternelle question à savoir ce qu’il faut offrir au golfeur, » affirme l’auteur de ce tweet, Brenden Parsons. Directeur des opérations du club, il affirme que votre club de golf local offre très probablement une myriade d’options de cadeaux qui feront de Noël un moment très spécial pour le golfeur sur votre liste – ou pour vous-même.
Voici quelques exemples. Renseignez-vous auprès de votre club de golf local pour savoir ce qu’il propose.
Le Listowel GC opère une boutique en ligne qui propose des cartes-cadeaux de différentes dénominations, des bâtons de golf, des chaussures et des vêtements. Une option unique est la trousse de Rendez-vous de Noël qui, selon le type que vous choisissez, recèle une variété d’amuse-gueules et même du vin. Partagez-la avec votre partenaire ou même organisez une soirée Zoom où chacun pourra profiter de sa propre sélection de à la maison. Appelez cela une fête de Noël de bureau virtuel. « C’est notre équipe chargée de la nourriture et des boissons qui a imaginé ce concept, » explique M. Parsons. « Cela compense quelque peu le fait qu’il n’y aura pas de fête de Noël ou du Nouvel An cette année. »
L’omniprésente carte cadeau est utilisée par de nombreux clubs de golf. Les options vont de la valeur en espèces échangeable sur le parcours au paiement d’une partie ou de la totalité d’une adhésion et/ou d’un forfait voiturette, de livrets de droits de jeu, de leçons, d’ajustements de bâtons et d’autres services. « Cela renforce la valeur perçue du professionnel du club, » déclare Adam Frederick, responsable de la communication de la PGA du Canada. « Ce sont de d’excellents détaillants et des experts en matière d’instruction et d’ajustements de bâtons. C’est particulièrement important si vous cherchez un cadeau pour un golfeur débutant ou junior. Mettez-les sur la bonne voie. »
Faites un don à la Fondation Golf Canada au nom du bénéficiaire du don. La Fondation, une association canadienne enregistrée de sport amateur, collecte et octroie des fonds pour l’avancement du golf au Canada dans cinq domaines principaux : le golf junior, le golf universitaire, le golf féminin, le golf de haute performance et le patrimoine.
Visitez la boutique en ligne de Golf Canada pour sélectionner des articles portant le logo de l’association, allant des vêtements, chaussures, sacs et balles aux souvenirs du 125e anniversaire de l’association. De nombreux articles sont à prix réduit pour les achats des fêtes.
Vous trouverez une sélection de vêtements de golf haut de gamme dans le guide des cadeaux des fêtes en ligne de FootJoy, et une douzaine de balles Titleist personnalisées constituent un parfait ajout au bas de Noël.
Si vous passez par la région du Grand Toronto, que diriez-vous d’un bon-cadeau pour une séance d’ajustement d’une ou deux heures au Titleist National Fitting Centre situé au Club de golf Eagle’s Nest ? Des magasins spécialisés comme Modern Golf, TXG, GolfTEC et d’autres proposent des offres spéciales d’hiver pour l’ajustement de bâtons, les leçons et bien plus encore.
Le Ladies’ Golf Club de Toronto propose divers services, dont un cours de cuisine des fêtes et leur propre marque de miel et de chutney. Le Glencoe Golf and Country Club de Calgary dispose d’un marché des fêtes en ligne.
Les membres du Cataraqui Golf and Country Club de Kingston, en Ontario, ont la possibilité de profiter d’une réduction supplémentaire de 20 % sur leurs achats des fêtes s’ils déposent un aliment non périssable à la boutique du pro
En plus d’offrir un excellent rapport qualité-prix, la fréquentation de votre club de golf contribue à soutenir l’industrie qui, comme nous tous, a souffert du ralentissement économique causé par l’impact de la pandémie de coronavirus.
Un autre aspect de l’offre d’un chèque-cadeau pour de futures activités ou achats liés au golf est qu’il procure un sentiment d’optimisme bien nécessaire pour une saison de golf 2021 pleine de promesses, de bonne santé et de beaucoup de bon temps passé à l’extérieur sur le parcours.
Le golf en 2020 : Survol d’une année que nous n’oublierons jamais
TPC Toronto at Osprey Valley (Chris Fry)
John Gordon
La pandémie de COVID-19 a infecté des millions de personnes et en a tué des centaines de milliers autour du globe. Tout le monde, presque sans exception, a été affecté d’une façon ou d’une autre. Au-delà des vies perdues et de son impact sur la santé physique de millions de gens, la pandémie a eu d’énormes effets émotionnels, psychologiques et économiques. Nous avons eu beaucoup de mal à trouver des moyens de conserver une attitude positive et de rester actifs. Et nombreux sont ceux qui se sont tournés vers le golf comme exutoire, voire comme thérapie en quelque sorte.
« Quelle année incroyablement étrange et difficile nous avons eue », a déclaré en entrevue à la Presse canadienne le chef de la direction de Golf Canada Laurence Applebaum. « Le golf s’est révélé une lueur d’espoir, un rayon de soleil – appelez ça comme vous voudrez – qui a donné aux gens un peu de répit face à la pandémie. »
Un nombre record de rondes de golf a été enregistré d’un bout à l’autre du pays tout au long de l’année et ces rondes ont été jouées dans le respect de protocoles de protection rigoureux contre la COVID-19.
Mais alors que la participation du public augmentait d’un océan à l’autre, la plupart des tournois et des rassemblements sociaux dans les clubs de golf ont été annulés ou reportés, y compris l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin CP. Le circuit Mackenzie Tour-PGA TOUR Canada a dû annuler sa saison. Et tous les championnats nationaux de Golf Canada, de même que plusieurs tournois d’associations provinciales, ont été « tablettés ».
« En regardant derrière nous pour faire le bilan de 2020, a ajouté Applebaum, on va se dire que face à tous ces défis, dans toutes sortes de situations difficiles pour tant de gens, le golf a été une source de lumière pour nous permettre d’avancer. »
Par exemple, le Fonds d’entraide COVID-19 pour le golf mis sur pied par Golf Canada et la Fondation Golf Canada a récolté plus de 400 000 $ pour financer l’achat d’équipement non médical de protection individuelle destiné aux employés de terrains de golf, ainsi que les coûts de désinfection, d’entretien hygiénique et de matériel de protection. Le fonds subventionne également des rondes de golf pour les travailleurs de première ligne et les jeunes.
Nous vous proposons ci-dessous un survol des histoires de golf les plus importantes de 2020, une année bien différente… Ce ne sont là que quelques-unes des principales manchettes. Les détails de ces histoires, et de bien d’autres, sont développés dans la rubrique Nouvelles du site Web de Golf Canada.
Janvier
Le nouveau Système universel de handicap est entré en vigueur, avec pour objectif de rendre le golf plus agréable en fournissant aux golfeurs et golfeuses du monde entier un moyen cohérent de mesurer leur performance et leurs progrès tout en permettant à des joueurs de différents niveaux d’habileté de se mesurer en compétition ou de simplement jouer une ronde amicale sur une base équitable.
Jared du Toit, membre de la formation Jeune pro de Golf Canada, a remporté le tournoi de qualification du PGA TOUR Latinoamerica à Mexico.
Grace McCann de Windsor, ON, qui fut présidente de l’ancienne Canadian Ladies’ Golf Association, est décédée à l’âge de 85 ans.
L’Association des journalistes de golf du Canada a nommé Joueurs de l’année 2019 Brooke Henderson (golfeuse professionnelle), Corey Conners (golfeur professionnel), Garrett Rank (golfeur amateur) et Brigitte Thibault (golfeuse amatrice).
Février
Charlie Beaulieu de Lorraine, QC, a été élu pour un second mandat comme président du Conseil d’administration de Golf Canada lors de son Assemblée générale annuelle. Liz Hoffman de Thornhill, ON, et Dale Jackson de Victoria, C.-B., ont conservé leurs postes de deuxièmes vice-présidents. Bill MacMillan d’Eastern Passage, N.-É., s’est vu décerner le Prix de Bénévole de l’année Bruce Mitchell. Le bénévole Richard Smith de Regina, SK, et le journaliste de golf Ian Hutchison de Newmarket, ON, ont pour leur part reçu le Prix de reconnaissance pour services exceptionnels.
Céleste Dao de Notre-Dame-de-L’Île-Perrot, QC, ex-membre de la formation nationale junior d’Équipe Canada, a remporté le tournoi Gold Rush de la NCAA en Californie.
Golf Canada a nommé les membres de la formation Jeune pro pour 2020 : Hugo Bernard, Jared du Toit, Stuart Macdonald, Taylor Pendrith, Chris Crisologo et Joey Savoie du côté des hommes et Jaclyn Lee, Brittany Marchand et Maddie Szeryk chez les femmes.
Mars
Alors que la première vague de la pandémie de COVID-19 déferlait non seulement sur le Canada, mais aussi sur la planète tout entière, les gouvernements ont ordonné la fermeture temporaire de tous les commerces non essentiels, ce qui englobait les terrains de golf dans la plupart des provinces.
Les Jeux olympiques d’été, qui devaient débuter en juillet au Japon, ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie et conserveront leur appellation de Jeux olympiques et paralympiques Tokyo 2020.
Avril
Le Canadien Scott Pritchard, ex-vice-président du Mackenzie Tour-PGA TOUR Canada, est promu directeur général du circuit.
Mai
À cause de la pandémie de coronavirus, la plupart des clubs de golf du Canada n’ont pas ouvert leurs portes à la date prévue au printemps. Bien que ceux de Colombie-Britannique n’aient jamais reçu l’ordre de fermer, les clubs des autres provinces sont restés fermés jusqu’à ce qu’on leur permette d’ouvrir après avoir mis en place de strictes mesures de protection contre la COVID-19. Les parcours du Nouveau-Brunswick ont ouvert le 24 mai et ceux des autres provinces ont emboîté le pas au cours du mois de mai.
Golf Canada a annoncé la formation du Comité consultatif de l’industrie du golf, un groupe bénévole composé de professionnels chevronnés qui assistera le Conseil d’administration et l’équipe de direction de Golf Canada. Le comité est composé de propriétaires et d’exploitants de parcours, de directeurs généraux de clubs, de surintendants de terrains de golf, de professionnels de la PGA du Canada et de cadres de l’industrie de l’équipement, des vêtements et des chaussures de golf.
Le Panthéon des sports canadiens a annoncé que Lorie Kane, de Charlottetown, Î.-P.-É., était du nombre des six athlètes et cinq bâtisseurs à recevoir l’Ordre du sport, la plus grande distinction sportive au Canada.
L’Association de golf de l’Île-du-Prince-Édouard a nommé Alison Griffin au poste de directrice générale.
Le PGA TOUR a annoncé qu’il reprendrait ses activités de compétition sans spectateurs en juin. Le circuit avait suspendu le jeu depuis le Championnat des joueurs en mars.
Juin
En dépit de longs mois de préparation, les célébrations du 125e anniversaire de la fondation de Golf Canada le 6 juin 1895 ont aussi succombé au couperet de la pandémie. Néanmoins, on a pu commémorer virtuellement cet évènement historique grâce au rappel sur les médias sociaux, sous le mot-clic #GolfCanada125, de moments charnières de l’histoire du Golf au Canada.
Golf Canada annonce que le St. George’s Golf and Country Club sera l’hôte de l’Omnium canadien RBC 2021. Le championnat de 2020, aui devait avoir lieu au St. George’s, avait évidemment dû être annulé pour cause de pandémie.
Juillet
La membre d’Équipe Canada Brigitte Thibault de Rosemère, QC, a remporté le Championnat féminin Western Amateur en Illinois.
Le Circuit de la LPGA a annoncé que les tournois reprendraient le 31 juillet sans spectateurs, après avoir interrompu ses activités en février.
Août
Golf Canada et le Canadien Pacifique ont annoncé que l’Ottawa Hunt and Golf Club accueillerait l’Omnium féminin CP 2022.
Le programme Coaching au féminin, mené en partenariat par Golf Canada et la PGA du Canada, a été mis sur pied dans le but de faire avancer le golf de haut niveau sur la voie d’un meilleur équilibre entre les sexes.
Lancement de la nouvelle appli gratuite de Golf Canada qui permet aux golfeurs, partout au pays, d’enregistrer et leurs scores d’en faire le suivi, de retracer les parcours qu’ils ont joués et d’obtenir des statistiques de jeu détaillées comme outil d’amélioration du jeu.
Le PGA TOUR annonce que la Coupe des Présidents retournera au Club de golf Royal Montréal en 2024. L’évènement qui met confronte les meilleurs golfeurs professionnels des États-Unis aux meilleurs du reste du monde (sauf la Grande-Bretagne et l’Europe), s’est disputé au même endroit en 2007.
Golf Canada et l’organisme états-unien First Tee annoncent le lancement de First Tee-Premier départ au Canada.
Ce partenariat permettra de renforcer les activités de golf junior de Golf Canada — auparavant menées sous la bannière Premiers élans – grâce à l’approche prônée par First Tee de mettre l’accent sur le développement des jeunes dans les écoles et les établissements de golf. Le programme novateur de First Tee vise à donner aux jeunes les moyens de développer leur force de caractère grâce au golf.
Septembre
Le troisième Sommet des femmes d’influence annuel, qui s’est tenu sur plateforme virtuelle à cause de la pandémie, a permis de partager des histoires inspirantes et offert une occasion exceptionnelle de réseautage tout en recueillant des dons pour la B.C. Children’s Hospital Foundation. Animé par la chef d’antenne de TSN Lindsay Hamilton, le sommet regroupait des femmes d’influence comme les golfeuses Lorie Kane et Brooke Henderson, les Olympiennes Marnie McBean et Perdita Felicien, ainsi que d’autres personnalités féminines occupant des postes de leadership. « Une véritable “success story” pour nous toutes », a fait remarquer Mary Beth McKenna, directrice adjointe de tournoi à l’Omnium féminin CP, qui codirige cet évènement depuis sa création.
L’Association des journalistes de golf du Canada a annoncé que Kim Locke, de Toronto, président-fondateur de SCOREGolf, était le récipiendaire du Prix Dick Grimm 2020. Cet honneur, le plus prestigieux de l’association, est décerné en mémoire du regretté Richard Grimm dont l’apport légendaire au service de l’Omnium canadien RBC et de l’industrie golfique canadienne demeure sans égal.
Laurent Desmarchais de Bromont, QC, membre de la formation junior d’Équipe Canada, a mené du début à la fin pour remporter le tournoi de clôture de la série de Championnats Canada-Vie au TPC Toronto à Osprey Valley.
Octobre
La recrue du Circuit des Champions de la PGA Mike Weir, de Bright’s Grove, ON, avait la victoire dans sa mire lorsqu’il menait par trois coups à l’amorce de la ronde finale de la Classique de bienfaisance Dominion Energy en Virginie, mais c’est son collègue recrue Phil Mickelson qui a finalement capturé le titre. Il s’agissait du troisième top 10 de Weir en huit départs sur ce circuit.
La membre de la PGA du Canada Jennifer Greggain de Chilliwack, C.-B., a été nommée entraîneur des formations nationales junior par Golf Canada. Elle travaillera aux côtés l’entraîneur en chef Robert Ratliffe.
Findlay Young de Prince George, C.-B., ancien président de Golf Canada et gouverneur honorifique à vie, est décédé à l’âge de 92 ans.
Novembre
Ce sont 29 athlètes masculins et féminins qui ont été nommés par Golf Canada faire partie d’Équipe Canada en 2021, à titre de membres des formations nationales amateur et junior. En raison de la pandémie de COVID-19, tous les athlètes des formations de 2020 avaient la possibilité de revenir au sein de l’équipe en 2021 s’ils répondaient toujours aux critères d’admissibilité de leur formation.
Aaron Cockerill de Stone Mountain, MB, a conclu l’Omnium de Johannesburg au 4e rang à égalité, affichant ainsi son meilleur résultat en carrière sur le Circuit européen.
Publication du rapport de l’étude d’Impact économique du golf au Canada (2019) réalisée par le groupe ATN Consulting Inc. pour le compte de l’Alliance nationale des associations de golf (Nous sommes golf). Entre autres conclusions de l’étude, l’industrie canadienne du golf a généré 18,2 G$ de retombées économiques à travers le pays, employé l’équivalent d’environ 249 000 personnes directement et indirectement, et contribué à hauteur de 10,6 G$ au revenu des ménages en 2019.
Corey Conners de Listowel, ON, a terminé au 10e rang à égalité au Tournoi des Maîtres, qui avait été remis à plus tard que la date traditionnelle de sa tenue en avril à cause de la pandémie. Ce résultat lui vaut une place au Masters 2021.
Golf Genius Software, le no 1 mondial des fournisseurs de solutions de gestion de tournois, annonce que Golf Canada et les associations provinciales de golf vont utiliser la technologie Golf Genius Tournament Management pour gérer leurs compétitions à compter de 2021.
En guise de conclusion, bien que ce qui nous attend en 2021 soit encore incertain, espérons seulement que, lorsque nous ferons le bilan de l’année prochaine, la vie normale comme nous l’aimons aura repris ses droits, tant sur les parcours de golf que partout ailleurs.