La fois que c’était «Noël» au golf le 20 mai, un Québécois avec Rory McIlroy à l’Omnium, Charles Thiffault a été DG après la Ligue nationale et autres nouvelles

Vous avez trouvé ça long avant que le golf commence pour de bon? Que penser de tout le temps que prend la météo à s’installer pour vrai?
Pourtant, il a existé beaucoup plus lambin dans un passé encore récent.
En 2020, qui était l’année de la pandémie de la COVID-19, le record des records y avait été enregistré, le lancement de la saison étant décalé jusqu’au 20 mai, comme c’est le cas cette semaine.
Avec grande reconnaissance envers la Table de concertation présidée par Dominic Racine, alors directeur général de la PGA du Québec, et l’équipe pour la qualité de la recherche dans les règles sanitaires mises en vigueur, et le docteur Horacio Arruda pour sa confiance exprimée. Rappelons que la Santé publique avait choisi le golf dans la première vague de sports à être déconfinés dans la province.
Au printemps 2021, le Canadien était contraint de disputer ses matchs des séries de la Coupe Stanley devant des gradins vides, rappelons-nous bien.
Le « FORE! » collectif le plus retentissant dans les annales avait également été entendu le 20 mai 2020, alors que les 350 clubs au Québec procédaient à l’ouverture tous ensemble.
En se souvenant que les gens vivaient entre quatre murs depuis mars et qu’ils avaient un grand besoin d’air et de lumière, les parcours avaient débordé en partant et le niveau de fréquentation n’avait jamais cessé par la suite.
En fouillant dans les archives, « Aujourd’hui, c’est comme Noël pour beaucoup de monde » avait dit avec fébrilité David Skitt, à l’époque DG de l’Association des clubs de golf du Québec.
L’achalandage ne voulant pas dérougir, un autre record de neuf millions de parties jouées pendant l’année allait s’ajouter.
« La pandémie a sauvé des endroits », admettait Martin Ducharme, président de l’organisme des clubs au sujet du succès.
La date du 20 mai demeure aussi célèbre comme étant celle du premier référendum de l’indépendance au Québec en 1980.
En se souhaitant plus que deux jours collés sans pluie, bonne saison lorsqu’elle arrivera bien un moment donné.
UN CHAMPIONNAT AVEC UNE TOUCHE D’ICI
Le Championnat de la PGA, la fin de semaine dernière, a aussi été celui du Québec en ce sens que deux ex-titulaires provinciaux s’y sont distingués, soit Taylor Pendrith (5e au classement général) et Ryan Gerard (8e).
Ils ont été couronnés les vainqueurs à Elm Ridge et au Blainvillier.
LA CARRIÈRE AU GOLF APRÈS LA LNH
On apprend le décès de Charles Thiffault. Il avait 87 ans et il avait demandé l’aide à mourir.
Après avoir été entraîneur-adjoint de Michel Bergeron chez les Nordiques et les Rangers, de même qu’avec le Canadien dans le rôle de bras droit de Jacques Demers en compagnie de qui il a gagné la coupe Stanley.
Éducateur physique de formation, il a aussi œuvré dans le golf à titre de directeur général au club Lac-Mégantic.
Nos condoléances accompagnent la famille.
UN QUÉBÉCOIS À LA PGA?
Toujours dans la catégorie À surveiller cette semaine, il y a la qualification québécoise de l’Omnium canadien RBC au club Griffon des Sources, à Mirabel, mercredi.
L’heureuse nouvelle déjà est que tout indique que le nombre obligatoire d’inscriptions (au moins 120) sera atteint. Cela signifie que le vainqueur ira rejoindre directement Rory et compagnie de la PGA parmi les participants au TPC Toronto, du 5 au 8 juin prochains, ce qui viendra donc vite.
L’an dernier, Marc-Olivier Plasse, de La Vallée du Richelieu, avait mérité le gros lot à la sélection, cette fois au Blainvillier.
SUGGESTION AU PRÉSIDENT
Nos félicitations à Jean Gosselin, qui devient le nouveau président au Panthéon des sports du Québec.
C’est en espérant qu’on refasse une place au golf pour l’adhésion de Daniel Pesant au club des bâtisseurs pour célébrer sa carrière ayant valu le rayonnement le plus international au golf québécois.
DANS LES HONNEURS
Longtemps montréalais, Doug Ball est dans les honneurs nationaux cette année.
C’est avec émotion qu’il reçoit le prix média Lorne Rubenstein.
L’as de la lentille évoque la photo de la victoire de Jocelyne Bourassa à La Canadienne, en 1973, parmi les moments les plus privilégiés de sa carrière.
Tout en restant constamment proche de son appareil, la vie a changé lorsque Scott Abbott, très proche ami et collègue journaliste de l’agence de la Presse canadienne à Montréal, a investi au golf à des endroits devenus des références comme Devil Pulpit et Paintbrush.
Tout en saluant Doug Ball pour l’hommage, mentionnons qu’Abbott a été co-créateur du méga succès « Quelques arpents de pièges » – « Trivial Pursuit », avant d’être l’initiateur des deux parcours.
EFFICACITÉ ASSURÉE
Les amies Diane Barabé, de Granby Miner, et Claire Beaubien, de North Hatley, continuent de faire la paire avec efficacité en tant que présidente et vice-présidente de l’Association des Cantons-de-l’Est, comme quoi on ne change pas une formule gagnante.
EN ATTENDANT LE CHÂTEAU
Chez les talents québécois, Joey Savoie et Brandon Lacasse scellent cette semaine, à Bogota en Colombie, ce segment de la série PGA TOUR Americas.
Les valises doivent être « fatiguées ». L’Argentine, le Brésil, l’Équateur, le Pérou et le Mexique ont été précédemment visités par les globetrotters depuis la fin mars.
La tournée s’installera au Canada tout l’été avec dix évènements au programme, notamment l’étape québécoise au Château-Bromont du 10 au 13 juillet.
Toujours cette semaine, Maude-Aimée LeBlanc reprend l’action à la LPGA au tournoi de Playa del Carmen, au Mexique.
CE QU’ELLE A DIT
« Tous les jours ne sont peut-être pas bons, mais il y a quelque chose de bon chaque jour. » – Josée Doyon pour résumer son année aux États-Unis jusqu’ici.
On pousse ensemble avec Étienne, Rory et compagnie et autres nouvelles

Dans la catégorie On commence la chronique avec qui ou quoi en cette autre semaine très occupée côté informations, Étienne Papineau remporte la palme.
Il a besoin de mains qui tapent fermement dans le dos en guise d’encouragement après seulement deux tournois complétés sur dix à la série Korn Ferry jusqu’à maintenant cette année.
« Je ne vous cacherai pas que c’est difficile mentalement, admet-t-il via les réseaux sociaux. Premièrement, je n’ai jamais vécu ce genre de slump dans ma carrière professionnelle et deuxièmement, ma partie est plus complète et solide que dans le passé », révèle-t-il.
Sa moyenne de 71 et des décimales, principalement en Amérique du Sud, n’est pas une catastrophe non plus.
« Mais les résultats n’y sont pas, ce qui devient frustrant », regrette tant le porte-couleurs d’Équipe Canada et de Pinegrove.
Ce qu’il y a de très bien chez Étienne Papineau toutefois est qu’il s’accroche.
« En cette période difficile de mon cheminement, je suis en recherche afin de m’améliorer et devenir encore un meilleur golfeur. J’ai encore plus le goût qu’avant », assure-t-il au sujet de sa détermination intacte.
« La bonne nouvelle est qu’il reste encore 16 tournois [tous aux États-Unis]. Le King Caddie [le surnom qu’il a donné à son ami-cadet, Alexis Chabot, qui le suit sur le circuit] et moi avons beaucoup de chemin à faire, mais nous allons nous y rendre », renchérit-il avec fierté face à l’ultime défi de graduer à la grande PGA.
Allez donc, Étienne! Nous sommes là pour pousser et cela des deux mains.
LES INSCRIPTIONS S’ALLONGENT
Le compte à rebours de l’Omnium canadien RBC, au complexe TPC Toronto, va bien du côté des inscriptions.
Les noms confirmés du 4 au 8 juin totalisent 11 titres à la PGA depuis janvier. En haut de liste, Rory McIlroy avec son tour du chapeau obtenu à Pebble Beach, au Championnat des joueurs et au Tournoi des Maîtres, qui est impossible d’oublier avec des fins inspirées des plus grandes scènes de théâtre.
Shane Lowry, Justin Rose, Wyndham Clark et Mike Weir, tous des gagnants en carrière au Grand Chelem, sont aussi de la plus récente vague d’annonces. Le Canadien Weir en sera à sa 32e participation.
PAS UN, MAIS DEUX BIRDIES DE LA SEMAINE
Le brio survient en double, alors que Céleste Dao, de Summerlea, se qualifie à l’Omnium des États-Unis à la fin du mois, et qu’Ugo Coussaud un gradué du Rouge et Or qui est maintenant un régulier du DP World TOUR, est couronné champion de la France chez les professionnels.
VOICI OÙ ET QUAND LES PROS SERONT AU QUÉBEC
Qu’est-ce qui commencera le 28 mai avec la Classique Normand Léveillé et qui s’arrêtera le 6 octobre avec la journée Méritas?
Il s’agit du calendrier compétitif 2025 de la PGA du Québec, lequel est beaucoup disputé en province cette année.
La formule « Pro-Am », en association avec des organismes caritatifs, est aussi mise en valeur.
Autrement dans les particularités, voici un survol de ce que l’on doit retenir.
La Coupe Canada Fenergic à Victoriaville, du 14 au 17 août, demeure la présentation phare de la saison.
La Coupe Hôtel Casino, cela en équipes, suivra les 22 et 23 septembre au Manoir Richelieu, dont c’est le centenaire du golf cette année.
Entre les deux, le Championnat de la PGA du Québec surviendra les 3 et 4 septembre à Grand-Mère avec le « Pro-Am » des Cataractes au hockey junior en prélude.
Le « Pro-Am » féminin reviendra au Blainvillier le 11 septembre.
Bien qu’organisé par la PGA canadienne, le Championnat du pays aura une teneur très québécoise avec la présentation au club Pinegrove de Saint-Jean-sur-Richelieu, du 28 au 31 juillet.
Les hommages Méritas auront lieu en parallèle au tournoi Ernie-Findlay, alors que les deux déménagent ensemble à La Vallée du Richelieu.
Les clubs Alpin (Québec), Saint-Hyacinthe, Hériot (Drummondville), Le Drummond, Country Club (Saint-Lambert), le Vieux Village (Bromont) et Elm Ridge (Île- Bizard) sont les autres endroits qui seront visités au cours du calendrier.
AUSSI FORT QUE TIGER?
« Je ne pensais jamais pouvoir tenir un jour et pour le reste de ma vie de tels propos, mais Scottie Scheffler est aussi efficace que Tiger l’a été avec son jeu du tertre au vert ! » Brandel Chamblee, analyste à Golf Channel, pourtant plus habitué à lancer le pot que les fleurs.
Sylvain Gaudet 43e président de la PGA du Québec comme prévu et Anne Rogerson se pointe

C’est la situation immédiate certes, mais aussi son avenir à moyen terme qui ont été décidés en même temps par la PGA du Québec lors de son Assemblée annuelle, la semaine dernière.
Commençons par la nouvelle présidence. Au 19e.ca avait la bonne information en divulguant à l’avance que Sylvain Gaudet allait devenir le 43e président pour une durée de deux ans.
L’Assemblée aura donc servi de confirmation en ce sens. David Tremblay, de Genius Golf, cède son siège après un mandat étiré à trois ans.
HISTOIRE DE FAMILLE
Sylvain Gaudet est professionnel au club Montcalm, dans Lanaudière, qui appartient toujours à la famille. Les parents à la retraite ont cédé les opérations aux enfants.
Il accède à la présidence avec la connaissance de tous les dossiers.
Un dévoué de longue date envers son organisation, il siège au comité de direction depuis 2018 et conséquemment, il a participé à la relance avec Steven Brousseau, maintenant du Blainvillier, qui était alors à la tête.
En passant, il faudrait bien penser à aboutir pour un hommage à la mémoire d’Adrien Bigras.
L’AVENIR SE PRÉPARE DÉJÀ
Sylvain Gaudet, dont la mère Évangéline et la sœur Ève, ont précédemment été présidentes d’organismes d’importance au golf québécois, ne sera pas seul.
Scott Johnson, de Mont. Bruno, accède à la vice-présidence et Anne Rogerson, du club Champêtre, devient secrétaire-trésorière.
La PGA provinciale les identifie déjà pour la succession à la présidence. Voilà deux solides appuis.
Dans l’ordre, Johnson prendrait la barre en 2026 et Anne Rogerson suivrait deux ans plus tard pour assurer la présidence jusqu’à la fin de la décennie.
PLACE AUX FEMMES
À noter que pour Mme Rogerson, il est très intéressant de préciser qu’elle deviendrait alors la première femme à la présidence.
Pour revenir à l’immédiat, Steve Deschênes (Royal Montréal) et Louis-Alexandre Pitre (Pinegrove) restent au groupe des administrateurs. Mentionnons l’entrée en scène de Tommy Hazen (Golf du Lac Poulin) et de Charles Côté-Sauvé (Le Blainvillier).
Très rarissime génération numéro trois a la PGA du Québec chez les Maltais!

En parallèle à son Championnat provincial disputé au centre Le Versant en ce début septembre, la PGA du Québec tenait sur le parcours des Seigneurs, ses examens d’habileté au jeu pour les pros en devenir et un très rarissime accomplissement doit absolument être mis en lumière.
Parmi les nouveaux «diplomés», il y a Karl Maltais, premier de classe très haut la main. Son 75 représente quatre coups de mieux que tous les autres.
Il n’y a rien de surprenant que le nom vous semble connu. La famille est synonyme de golf.
Âgé de 21 ans, Karl est le fils d’Éric Maltais, populaire enseignant au club de l’île de Montréal, et le petit-fils de Verna Glaude, aussi enseignante à Golf Dorval, et André Maltais, longtemps pro à Laval-sur-le-Lac, proprio du club Waterville et président de la PGA du Québec.
Karl a aussi eu un oncle (feu PatrIck), qui a aussi été pro.
Deux générations de professionnels ères-enfants existent au Québec en pensant aux Fletcher, Bissegger, Veilleux, Piette, Blanchard, Mclean Châtelain, Bibeau,Chouinard, Morin, et ainsi de suite, mais trois est vraiment particulier, lire exceptionnel.
Avant le trio générationnel des Maltais, il y a eu celui des Huot Rodolphe, Rodrigue et Nicolas à Royal Québec.C’est tout.
«Bien sûr que nous sommes fiers de Karl , mais ce dont je suis le plus c’est de n’avoir jamais forcé à faire du golf tout en étant toujours présent pour encourager,». de commenter le grand-père André.
Vive la famille et les vraies valeurs du golf!
La PGA du Québec rapproche davantage ses pros aux amateurs dans ses activités 2022

Rapprochement auprès du grand public avec la multiplication des événements «pro-am» dont un strictement féminin en grande première, création d’un tournoi au jeu par trou qui va s’échelonner sur l’ensemble de la saison et en plus le Championnat du Québec qui déménage.
Voici le résumé de son calendrier des activités 2022 que la PGA du Québec dévoile alors qu’arrive en même temps la chaleur.
«Nous sommes pas mal excités avec notre calendrier 2022», affirme Dominic Racine, directeur général de l’organisation comptant 400 membres et plus.
Entre le 9 juin et le 4 octobre, ce sont onze compétitions qui seront au programme, dont un championnat canadien, soit celui de la PGA féminine au Château Bromont.
Oubliez les bourses d’antan sous une autre direction.
«On en veut toujours plus pour continuer de croître et se rapprocher de notre clientèle.Nous passons de deux pro-ams avec les membres du club Knowlton 2021 à six en ajoutant Hillsdale, hôte de la rencontre féminine, Joliette, Triangle d’or et Le Versant», mentionne Racine.
Les as y seront
À propos de dollars, le plus gros magot sera celui du Pro-am à Elm Ridge.
«Ce sont 250 000S que la journée rapporte à une Fondation en aide aux enfants orphelins», précise le directeur général.
Un autre élément très intéressant est que la PGA compte sur ses joueurs de premier plan.
Pierre-Alexandre Bédard, Yohann Benson, Marc-Étienne Bussières et Max Gilbert seront des activités.
«Nous pourrons de nouveau compter sur notre élite», ajoute Dominic Racine.
Tout en remerciant Montcalm pour son accueilces récentes années, précisons que c’est au golf Le Versant que se tiendra le championnat de la PGA du Québec à la fin septembre.
En terminant, voici le tableau pour savoir où et quand seront les événements:

Méritas posthume à Jocelyne Bourassa et l’année du golf féminin à la PGA du Québec

De son vivant, notre grande dame du golf Jocelyne Bourassa aurait changé n’importe quand son Méritas-hommage cette année pour assister à un tel tir groupé féminin dans les honneurs 2021 à la PGA du Québec.
C’est une présence exceptionnellement forte qu’occupe le golf féminin cette année dans l’attribution des prix d’excellence de la PGA du Québec.
Dommage que les présentations doivent demeurer en virtuel pour des raisons sanitaires. Les filles auraient vraiment mérité une ovation.
En ajoutant Jocelyne, honorée in memoriam pour sa carrière considérable, elles sont quatre autres lauréates en 2021.
Il s’agit de Sylvie Schetagne (Golf Tonus-PTMT), Sarah-Andréa Landry (Pinegrove), Élizabeth Asselin (Royal Québec) et Anne Rogerson (Hillsdale) dans les catégories enseignement, apprenti (e), activités juniors et développement.
Une mention spéciale à Debbie Savoy-Morel, du Mirage, pour son rôle de «marraine» auprès de la relève.
Ces hommages ne sont surtout pas un exercice d’auto-promotion. Au contraire avec cette année qui donne une participation record.
«Le comité Méritas a reçu plus de 125 nominations», de dire Dominic Racine, directeur général de la PGA québécoise.
Autres vainqueurs…
Vous trouverez ci-dessous le tableau d’honneur en entier dont les noms Marc Hurtubise (Vieux Village), à titre de pro de l’année au Québec, André Raymond, pro-gestionnaire, et Antoine Saint-Jean (Génération Golf), entraîneur.
Danny Poirier (Callaway) est aussi dans les prix comme représentant de l’année.
Au jeu, Yohann Benson (Mirage) conserve son titre de numéro un au classement du circuit provincial.
L’efficacité surpasse le nombre
Pour revenir au brio féminin qui ravit cinq Méritas sur une possibilité de quatorze, la qualité de leur implication surpasse leur nombre.
«La reconnaissance est impressionnante, nos filles ne représentant que 5% de l’ensemble de 408 membres en espérant bien évidemment que le succès en incitera de nombreuses autres à joindre nos rangs», soutient Dominic Racine.
Jocelyne Bourasa était membre honoraire de la PGA du Canada, son association officielle étant celle de la LPGA, où elle a gagné les titres de recrue de même que l’Omnium canadien devant son monde à Montréal avant de diriger l’événement et le golf féminin au pays pendant 25 ans.
Ce Méritas est donc une première.
«En plus de ses résultats, c’est aussi grâce à l’implication, la générosité et la passion que Madame Bourassa a donné pendant toute sa carrière que la décision a été vite prise à l’unanimité de procéder à une commémoration», de terminer Dominic Racine
Le tableau d’honneur 2021
MÉRITAS HOMMAGE À LA CARRIÈRE: Jocelyne Bourassa
PROFESSIONNEL PAR EXCELLENCE: Marc Hurtubise, Vieux Village
GESTIONNAIRE: André Raymond, La Tempête
BOUTIQUE: David Firth, Royal Montréal
CLASSE A: Alexandre Ouellette, Le Blainvillier
DÉVELOPPEMENT: Anne Rogerson, Hillsdale
ENSEIGNEMENT: Sylvie Schetagne, Golf Tonus PTMT
ENTRAÎNEUR: Antoine St-Jean; Génération Golf
APPRENTI (e): Sarah-Andréa Landry, Pinegrove
INITIATIVES JUNIOR: Élizabeth Asselin, Royal Québec
REPRÉSENTANT: Danny Poirier, Callaway
Méritas au jeu
CLASSEMENT GÉNÉRAL: Yohann Benson, Le Mirage
CATÉGORIE PRO DE CLUB: Tim Alarie, Saint-Jérôme
MEILLEUR SENIOR: Martin Plante, Balmoral
Balayage signé Iannick Lamarre avec son parrain Rémi Bouchard

Parlez-moi donc d’une belle histoire.
Le tournoi pro-adjoints Accès Physio de la PGA du Québec, mardi, à Beaconsfield, a été remporté par Iannick Lamarre, le héros du jour et son parrain Rémi Bouchard.
La paire de Laval-sur-le-Lac a joué 62 pour devancer Dave Lévesque et Pascal Edmond, les deux de GolfTek, par trois coups en vertu de leur carte de neuf coups sous la normale.
Iannick a tout balayé en jouant 66 malgré un double boguey pour gagner aussi le trophée Ernie-Findley par deux coups devant Yohann Benson, du Mirage.
Nouveau papa de Zach depuis un mois et le fils de l’ex-titulaire de la PGA canadienne, Jean-Louis, pour poursuivre avec les histoires de famille, Lamarre a fini avec des birdies aux 15e, 17e et 18e verts.
«Je suis content pour Iannick, un bon «kid» en plus d’être un bon joueur. Il frappe la balle bien et loin», de commenter le parrain qui a fait sa part avec quatre birdies et aucun bogey à son seul tournoi en cette année consacrée aux membres.
Iannick aurales $$$ pour acheter les couches partageant 1600$ avec le parrain et empochant 750$ pour son succès individuel.
Sept femmes finalistes aux Méritas de la PGA du Québec: un hommage à Debbie Savoy-Morel

Comme legs, Debbie Savoy-Morel ne pouvait espérer davantage.
En effet, elles sont sept femmes retenues cette année parmi les finalistes aux prix Méritas de la PGA du Québec dans cinq des dix catégories.
Avec tout ce qu’elle a accompli au Mirage, Debbie est la référence, et reconnaissons-le, le modèle à suivre pour réussir une carrière.
Sept finalistes, c’est beaucoup et même un record.
«C’est d’autant plus vrai que la présence féminine bien qu’en hausse ne se situe encore qu’à 6% de nos 400 membres en se souhaitant qu’une réussite comme celle-ci continue à accroître le nombre», mentionne Dominic Racine, directeur général de la PGA provinciale.
À ne pas en douter, elles font du bon travail.
Dans l’ordre alphabétique, il s’agit d’Élizabeth Asselin, Marier-Pier Bernier, Marie-Ève Dion, Sarah Landry, Lisa Meldrum, Élise Paiement et Sylvie Schetagne.
Bravo!
«Que l’on nous comprenne bien, cette vague de nominations n’est pas un effort, mais un choix dans ce qui existe de naturel, nos dames ayant été mises en nomination par leurs confrères en raison de l’excellence de leur implication et rien d’autre», assure Racine.
Oui, c’est Debbie qui va être contente… avec raison!
Place aux championnats
Dans la liste des finalistes qui suit ci bas, il faut ajouter trois catégories au jeu.
On sera vite fixé sur trois récompenses comme joueur de l’année, pros de club et meilleur senior au Championnat de la PGA du Québec TaylorMade adidasGolf au club Montcalm les 27 et 28 septembre.
Très probablement en virtuel
Pour revenir aux Méritas, la votation est en cours.
La remise sera très probablement en virtuel en raison de la situation de la Covid.
Les finalistes :
Entraîneur : Antoine St-Jean (Génération Golf) Guillaume Cloutier (Académie de golf Fred Colgan) Kevin Bergeron (Rouge et Or) | Enseignant/e : Lisa Meldrum (Royal Montreal) Simon Camirand (Académie de golf Simon Camirand) Sylvie Schetagne (Golf Tonus PTMT) | Leader Junior : Elizabeth Asselin (Royal Québec) Pierre Lallier (Académie Pierre Lallier – Venise) Sean Murray (Royal Montreal) |
Professionnel/le apprenti/e : Félix-Antoine Froment (Vallée du Richelieu) Marie-Pierre Bernier (La Tempête) Sarah Landry (Pinegrove) | Professionnel/le Classe A : Alexandre Ouellette (Blainvillier) Élise Paiment (Vallée du Richelieu) Martin Landry (Vallée du Richelieu) | Professionnel en titre : Gary Lagden (Blainvillier), Louis-Alexandre Pitre (Pinegrove) Marc Hurtubise (Parcours du Vieux-Village) |
Professionnel gestionnaire : André Raymond (La Tempête) Steven Brosseau (Laval-sur-le-Lac) Vincent Cacchione (Rosemère) | Boutique de l’année: Joliette (Yvan Benoît) Laval-sur-le-Lac (Steven Brosseau) Royal Montreal (Dennis Firth) | Représentant/e de l’année : Danny Poirier (Callaway Golf) Jean Boucher (Acushnet Canada) Marie-Ève Dion (Cobra PUMA Golf) |
Au tour de Dave Lévesque de briller et des nouvelles de Maude-Aimée et Brigitte

Il continue de se jouer du gros golf au circuit de la PGA du Québec.
Après le deux 65 de Yohann Benson, du Mirage, pour l’emporter à Drummondville et Elm Ridge, Dave Lévesque est sorti vainqueur, vendredi, du Championnat Ping en inscrivant 67 au club Ki-8-eb, à Trois-Rivières.
Ex-titulaire de la PGA du Québec et du Canada maintenant enseignant chez Golftec, Lévesque y est allé de six birdies.
C’est par la confortable marge de trois coups qu’il a devancé Pierre-Alexandre Bédard, de Royal Québec, et Martin Plante, de Balmoral.
La victoire a rapporté 1500$.
Bédard a terminé premier du volet en équipes en compagnie Nicolas Vaillancourt, d’Hillsdale, et du populaire professionnel local Luc Boisvert.
Plante a coiffé le classement chez les seniors dans son cas.
Meneur au classement de points SFL, Benson n’a pu participer agissant dans le rôle d’analyste de l’Omnium britannique à RDS.
Le commanditaire Ping a organisé en parallèle un concours de coups roulés avec un appareil pour déterminer le brio et le meilleur professionnel sur les verts a été Philippe Morency, de Montcalm, ce qui lui valu un boni un boni de 500$.
Le prochain événement sera le Championnat de la PGA canadienne du 3 au 7 août au parcours Vieux-Village, à Bromont, avec 100 000$ en jeu. \
Maude-Aimée victime du mauvais temps
La météo a absolument joué en défaveur de Maude-Aimée LeBlanc au circuit Symetra en fin de semaine.
Le tournoi de Rochester a été tronqué de quatre à deux jours en raison des pluies diluviennes dans l’État de New York, le parcours étant impraticable.
Quand même bien partie avec ses comptes de 68 et 69, Maude-Aimée doit se contenter de la 24e place.
Bien sûr que la mauvaise température était la même pour tout le monde, mais reste qu’elle aurait pu accomplir beaucoup durant les jours annulés n’étant qu’à deux coups de la 6e place et à cinq de la meneuse lors de l’arrêt.
Elle encaisse un chèque de 1494$ qui aurait pu être davantage dans des conditions normales avec la saison qu’elle connaît avec comme principale conséquence qu’elle glisse de 3e à 4e en vertu de ses gains de 71 918$ au total. Les dix premières à la fin du calendrier en octobre gradueront directement à la LPGA en 2022.
Cette semaine, la série Symetra est à Albany, aussi dans l’État de New York.
Brigitte manque de temps à Pinehurst
Dans les autres résultats québécois aux États-Unis, Brigitte Thibault s’est qualifiée pour le volet au jeu par trou de la 119e présentation du tournoi North & South au parcours de Pinehurst, en Caroline du Nord.
Membre d’Équipe Canada, Brigitte a bien bataillé dans la défaite en 1/8e de finale.
Tirant de l’arrière par trois trous, elle a gagné les 16e et 17e pour la défaite par un seul trou.
Yohann Benson devient Monsieur 65 et 200 000 $ pour aider la jeunesse

Très bonne nouvelle pour les pros de la PGA du Québec: Yohann Benson ne sera pas la semaine prochaine à la Classique Ping au Ki-8-eb, à Trois-Rivières ayant d’autres obligations.
Le porte-couleurs du club Le Mirage est dans sa bulle ces temps-ci et ne cesse d’enregistrer des comptes de 65.
Après Drummondville à la fin juin au Championnat Cobra/PumaGolf, il a répété jeudi lors du pro-am d’Elm Ridge au profit des enfants.
Son avance de cinq coups à Drummond a été haussée à six sur le parcours sud du complexe de 36 trous de l’Île Bizard.
Tim Alarie, de Saint-Jérôme, a enlevé la palme sur le terrain nord avec 70.
Occupé mais néanmoins efficace
Malgré sa domination, Yohann Benson ne joue pas tant.
«Ma priorité n’est plus les tournois, mais plutôt nos membres au Mirage. L’enseignement me garde occupé. Je suis aussi privilégié côté médiatique avec la place que me fait RDS. Or, je joue ou m’exerce que quelques fois par semaine faute de temps», dit-il.
Quel est donc secret alors ?
«La santé va bien. J’ai travaillé fort durant l’hiver pour régler mes maux de dos. Ma partie va toujours mieux lorsque je fais la rotation dans mon élan», mentionne-t-il.
«Une autre affaire est que j’ai beaucoup appris des enseignants à la PGA comme Derek Ingram (Équipe Canada) et Sean Foley (ex-mentor de Tiger) qui ont toujours su maintenir un bon niveau malgré le travail, ce que je tente de faire pour bien représenter les membres et l’organisation du Mirage», explique-t-il.
La semaine prochaine, Yohann ne sera pas au Ki-8-eb, mais plutôt dans les studios de RDS pour le British Open
Les vrais gagnants
Yohann Benson et Tim Alarie ont encaissé chacun un chèque 1000$ à cet événement caritatif qui, très important, a permis d’amasser 200 000$ pour les jeunes.
«C’est aussi notre travail à la PGA du Québec d’être là pour s’impliquer au sein de la communauté», déclare le directeur général Dominic Racine.