Propos de Mario Brisebois

Ce que vous avez manqué pendant les Fêtes

Scottie Scheffler with the Jack Nicklaus Award for Player of the Year and the Byron Nelson Award

Comment a été votre temps des Fêtes? Affairé et agréable avec l’heureuse addition de proches qu’on n’avait pas vraiment revus depuis la pandémie ? Le golf aussi a été occupé avec son lot de nouvelles, comme celle de Jon Rahm qui passe au club des transfuges.

Critique numéro un, Rory McIlroy ramollit en regrettant publiquement la dureté de ses propos.  

Au jeu, Scottie Scheffler devient le premier depuis 2005 à remporter pendant deux ans de suite le trophée Jack Nicklaus à titre de joueur par excellence dans la controverse. Lisez pourquoi ! 

Golf Digest honore un Québécois à… Hawaii et plus encore, dont deux ventes de parcours. 

Pour tout savoir, on vous a préparé une rétrospective que voici, sans plus de préambule, et une très bonne année, bien sûr, avec moins de pluie à l’été ! 

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Après avoir dit et été cité que la série LIV GOLF était sans intérêt et ne représentait pas du « vrai » golf, Jon Rahm change complément d’idée pour joindre l’organisation saoudienne, au grand dam de la PGA.

On peut comprendre qu’un magot de 500 millions $ aide à donner l’élan nécessaire pour sauter la clôture, mais quand même.

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Pour une deuxième année de suite, Scottie Scheffler est élu joueur de l’année « par défaut » par ses pairs avec deux victoires, versus quatre, dont le Masters, pour Jon Rahm. 

Pas de doute que la PGA a fait une grosse besogne de lobbying après la fuite de Rahm chez LIV GOLF. C’est à lui que revenait cet honneur. 

La LPGA a quant à elle nommé Lilia Vu.

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Comme coup le plus spectaculaire de l’ensemble de l’année à la PGA, le magazine GolfWeek a choisi la « bombe » de Nick Taylor. Il a réussi un roulé d’une extrémité à l’autre du vert (72 pieds) valant l’aigle et la victoire en prolongation devant Tommy Fleetwood à l’Omnium RBC du Canada.

Ce moment de fierté nationale marquait le premier succès d’un golfeur du pays à l’Omnium depuis Pat Fletcher, un ex-Royal Montréal, il y a aussi longtemps que 1954.

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Sur le plan financier, une entente pour une somme record de 85 millions $ est survenue pour la vente d’espace au club Le Versant, à Terrebonne.

C’est le long de l’autoroute 640 et l’endroit servira à installer des entrepôts. 

Nadia Di Menna a mené les négociations pour sa famille-propriétaire. 

La vocation golf va toutefois s’y poursuivre. Deux parcours réguliers de 18 trous et le terrain exécutif vont demeurer en opération. Du moins, pour la saison à venir. 

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Aussi dans les manchettes principales, Golf Digest a renommé Claude Brousseau, de l’Académie de Wailea à Maui, l’enseignant par excellence pour l’ensemble de la PGA Aloha d’Hawaï. C’est la troisième fois qu’il mérite cet honneur. Le lauréat est natif de St-Eugène de Guigues, au Témiscamingue.

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Toujours en décembre, Étienne Papineau a doublé de quatre à huit ses cartons d’invitations à la série Korn Ferry suite à ses résultats à la qualification finale à l’antichambre de la PGA. 

Ça viendra vite, soit à partir de la mi-janvier jusqu’au début avril, minimum.

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Ce n’est pas un ni deux, mais bien trois prix d’excellence que Golf Canada a reçus, en fin d’année, de la LPGA et de la PGA pour le succès dans l’organisation de ses omniums féminin et masculin, comme quoi on sait bien faire les choses.

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Dans les grands départs, il y a eu le décès de Bob Panasik, membre du Panthéon du golf canadien.

Ex-champion de la PGA et deux fois porte-couleurs d’Équipe Canada à la Coupe du monde avec son ami, Phil Giroux, comme partenaire, il a été vainqueur de l’Omnium du Québec en prolongation, devant Moe Norman, une autre légende, au club Whitlock. C’était en 1974.

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Le marché immobilier a été « chaud » ces dernières semaines, en ajoutant la transaction de Les Dunes, à Sorel-Tracy. Ils sont 161 actionnaires sur les 178 présents à avoir voté en faveur de la vente à la famille Phaneuf, rapporte le magazine Sorel-Tracy.

La facture est de de 2,25 millions de dollars avec l’engagement d’investir 750 000$ en modernisation dès la première année. 

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Auparavant animateur du magazine golf à TVA, Daniel Melançon passe à RDS comme descripteur de… tennis.

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La LPGA annonce la création d’un nouveau rendez-vous à Boston, du 29 août au 1er septembre. Cela fera moins loin que Calgary pour aller encourager Maude-Aimée LeBlanc, en action à l’Omnium canadien CPKC qui sera devancé en juillet cette année.

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Un débat très animé aux Fêtes a consisté à déterminer qui de Jay Monahan ou Greg Norman va se voir montrer la porte en premier pour le gâchis au golf professionnel. L’idéal serait que les deux partent en même temps!

Propos de Mario Brisebois

Claude Brousseau : pro aux baleines du Témiscamingue, il est nommé à nouveau enseignant par excellence à Hawaii par Golf Digest  

Courtoisie Claude Brousseau

Avant d’aller à la nouvelle, apprécions d’abord la beauté exceptionnelle de la nature pour aider à faire passe la grisaille, ici, à la suite de toute cette pluie tombée cette semaine.   

À en faire absolument rêver, cette photo digne de National Geographic est celle de l’Académie Wailea, à Maui, captée par Claude Brousseau. C’est plus poétique comme panorama que les indicateurs de 100, 150 et de 200 verges, disons! 

« C’est ainsi mon bureau », indique fièrement Brousseau. 

Il faut savoir que ce professionnel émérite, aussi collaborateur à Golf Channel et Sports Illustrated, y est le directeur de l’enseignement.   

« Cette semaine, j’enseignais en observant les baleines s’amuser ensemble dans l’océan », ajoute-t-il, reconnaissant de son privilège de vivre au paradis, agrémenté par le gros soleil dans un ciel bleu en tout temps.  

PARCOURS ATYPIQUE, MAIS TELLEMENT RÉUSSI 

Maintenant, allons à l’actualité en commençant avec la question à savoir comment se déroule votre fin d’année. Dans le cas de Claude Brousseau, tout s’achève dans les plus glorieux honneurs de sa profession.  

Dans la parution de décembre du magazine Golf Digest, qui s’avère être, à tous les deux ans, celle de l’annonce des professionnels par excellence dans chacun des 50 États américains, Claude Brousseau a mérité le titre de l’enseignement à la PGA Aloha, soit de l’ensemble de l’archipel d’Hawaii. Ou il a regagné, devrait-on plutôt dire !   

Bien franchement, quelles sont les chances de voir un natif de Saint-Eugène-de-Guigues, au Témiscamingue, avec une population de 546 personnes, remporter un prix d’un tel prestige ne serait-ce qu’une seule fois? Imaginez lorsqu’il s’agit de trois, puisque c’est depuis 2019 qu’il en est le détenteur. 

Elles deviennent encore plus réduites lorsqu’on sait que Claude Brousseau est autodidacte, ayant entrepris le golf tardivement, à 30 ans.  

C’était en 1992. Il avait alors quitté le domaine des soins de la santé, à Montréal, pour entreprendre le drastique changement de carrière en déployant tous les moyens pour réussir. Il était même allé s’installer en Floride afin de mettre toutes les chances de réussir de son côté.  

À force de labeur, il a élevé son jeu au niveau mini-tour et des qualifications du lundi de la PGA, avant de choisir l’enseignement comme spécialisation avec, en bout de ligne, le succès que Golf Digest met en valeur.   

Le déménagement à Maui est survenu en 2005 pour ne plus jamais avoir quitté l’endroit à ce jour.  

« Je suis sur le back nine [de ma carrière], mais très content de mon premier neuf avec le réseau créé auprès de mes collègues et les amitiés qui se sont développées au fil des toutes ces années… en m’en souhaitant un deuxième [neuf] qui dure encore plus longtemps, en incluant le 19e trou », termine-t-il. 

L’ÉCONOMIE TRANSITE PAR LE GOLF  

Impossible d’écrire à propos de Maui sans s’informer de la situation suite aux grands feux mortels de l’été dernier. 

« Il est important que les visiteurs reviennent, car le tourisme représente jusqu’à 80% de l’économie », mentionne Claude Brousseau. 

« La confirmation de la PGA du retour prochain du Championnat Sentry, à Maui, va aider la relance », soutient-il au sujet de la nécessité que la vie normale reprenne son cours. 

D’ici là, Mele Kalikimaka (Joyeux Noël) dans la langue hawaïenne !  

Propos de Mario Brisebois

Étienne améliore son sort, mais fin crève-coeur pour Brigitte en Europe 

Étienne Papineau

Appelez-le « Monsieur Par » ! Réalisation peu ou pas fréquente, ce sont 18 normales consécutives qu’Étienne Papineau a alignées sur sa carte de pointage, lundi, sur le parcours Valley de Ponte Vedra Beach, en Floride, en conclusion de la qualification finale de la série Korn Ferry, l’antichambre de la PGA. 

Membre d’Équipe Golf Canada et du club Pinegrove, à Saint-Jean-sur-Richelieu, il a bouclé avec 70, pour la 38e position, en y ajoutant ses comptes précédents de 74, 67 et de 68 dans des conditions de misère. 

Prévue dimanche, la fin a dû être décalée d’une journée, cinq pouces de pluie ayant rendu l’endroit injouable. 

SITUATION BONIFIÉE 

L’entraîneur Pierre Dugas a de quoi être fier de la façon que la situation a été gérée, surtout qu’il fallait terminer dans le groupe des 40 premiers ou mieux pour ne pas faire chou blanc. 

En vertu de son quatrième échelon au classement général des points du PGA TOUR Canada, l’été dernier, grâce à un titre (Victoria) et à une deuxième place (Winnipeg) dans les tournois sanctionnés, Etienne avait déjà sa place sécurisée lors des six premiers rendez-vous Korn Ferry à compter de la mi-janvier. 

Or, ses récents résultats étirent maintenant à huit ses cartons d’invitation avec des répercussions immédiates. Comme première et importante retombée directe, il évite de facto le premier remaniement. Cela allègera définitivement la pression de devoir réussir à tout prix le plus rapidement possible.  

À ne pas en douter, Étienne Papineau connaît sa meilleure période, à 27 ans. 

SITUATION DE NON-RETOUR POUR BRIGITTE!  

C’est par un coup, un seul petit coup au bout des quatre jours, que Brigitte Thibault a été écartée du parcours final des qualifications du circuit LET (Ladies European Tour), à Marrakech.

Porte-couleurs d’Équipe Canada, la golfeuse de Rosemère a joué 72 (-1), mardi, sur le parcours A Maadan.

Il s’agissait de son deuxième score en deçà de la normale à cet endroit, en y ajoutant son étincelant 66 de dimanche dernier, le meilleur score du jour, ce qui démontre à quel point elle est capable du meilleur également.  

Mais une paire de 77 au Royal, le parcours de Stéphane Talbot, a tout compliqué.

Seule Canadienne sur les rangs, Brigitte a scellé à +2 pour les 72 trous, alors qu’il fallait +1 ou mieux afin de poursuivre.

Le plus cruel, c’est qu’il lui faudra maintenant attendre un an pour pouvoir se reprendre.

Propos de Mario Brisebois

Le prix Pierre-Nadon 2023 décerné à Debbie Savoy Morel

Debbie Savoy Morel

La retraite, oubliez ça pour Debbie Savoy Morel, lauréate 2023 du prix Pierre-Nadon!

Montréal, 4 décembre 2023 – S’il y a un mot qui n’existe pas dans la réalité et ni même le vocabulaire de Debbie Savoy Morel, lauréate 2023 du prix Pierre-Nadon, c’est bien celui de la… retraite. Tant mieux!

Après 25 ans dans le rôle de professionnelle en titre au Golf Le Mirage, même si elle a délesté ses responsabilités au quotidien pour ralentir un peu, il n’est surtout pas question d’arrêter de partager sa passion.

Lors de leur acquisition du site de Céline Dion, les actionnaires actuels, Mario Messier et Serge Savard, ont gardé la populaire Debbie associée au Mirage en la nommant professionnelle émérite. Elle y poursuit sa spécialité de l’enseignement en plus d’être disponible 40 jours pour jouer en compagnie des membres, à leur bonheur.

Elle est très appréciée et est toujours collaboratrice au 19e télé, écrit et Internet.

À tout cela, elle a ajouté le Ki-8-Eb pour les cours, car elle a un attachement après y avoir été membre pendant 20 ans. Elle fait aussi maintenant une tournée provinciale de visites sur demande. L’été dernier, elle a visité le Royal Montréal pour son 150e anniversaire et le Club Laval-sur-le-sur-Lac avec Maude-Aimée LeBlanc comme professionnelle. La Tempête et le Royal Québec sont parmi les endroits déjà confirmés pour 2024.

Oublions la retraite, ce qui est correct, Debbie ayant gardé sa pertinence.

L’implication de Debbie Savoy Morel se révèle tout aussi admirable au plan de son engagement bénévole.

Nommez l’organisme? Que ce soit chez Golf Québec, chez Golf Canada, à la PGA du Québec et la PGA du Canada ou à la Fondation Jocelyne Bourassa, son expertise aiguisée et son sens du travail d’équipe sont sollicités pour siéger à des comités décisionnels pour l’avancement de son sport. De plus, elle fait du mentorat pour les jeunes professionnels au pays.

C’est cette générosité de son temps qui vaut cette année à Debbie le prix Pierre-Nadon en reconnaissance pour son dévouement exceptionnel.

Cette nouvelle récompense de distinction s’ajoute à trois intronisations à des Panthéons, dont celui de Golf Québec.

« J’ai eu ce privilège de côtoyer Céline et René (Angelil) avec l’immense envergure que l’on reconnaît tous et d’apprendre d’eux de même que de compter sur le directeur général, René Noël, qui m’a accordé sa confiance », a humblement dit la lauréate toujours minutieusement préparée.

L’art de rattraper le temps 

Néo-Brunswickoise de naissance et La Tuquoise d’adoption dès l’enfance avec Jean-Marie Laforge comme premier mentor au sympathique neuf trous de la Haute-Mauricie, Debbie Savoy Morel possède un parcours atypique dans sa réussite d’exception.

Diplômée de l’université Bishop’s, elle a auparavant travaillé dix ans à la direction des employés à la papetière CIP, à Trois-Rivières.

Avec alors deux enfants à la maison, Shawn et Kimberley, dont elle est si fière, et un mari arbitre dans la LNH, Denis, toujours dans les valises aux quatre coins de l’Amérique pour officier 1200 matches et plus dans la Ligue nationale de hockey, la transition vers sa carrière à temps plein au golf et, donc comme gagne-pain, a attendu à l’âge de 40 ans.

Golfeuse élite dans les rangs amateurs ayant appartenu treize ans au top dix canadien, elle a été de nombreuses fois sélectionnée comme membre des équipes du Québec et du pays au sein desquelles elle a été coéquipière de Lorie Kane, gagnante à quatre occasions dans les rangs de la LPGA. Elle a représenté le pays à des championnats du monde, aux Jeux du Commonwealth et disputé un championnat britannique à St. Andrews.

Plus jeune compétitrice, elle était des participantes à Montréal, lors du lancement de La Canadienne, remportée par son amie Jocelyne Bourassa voilà 50 ans.

L’hommage existe pour témoigner de l’ascension fulgurante de sa carrière au golf entreprise il y a exactement trente ans cette année comme pionnière à la création au premier programme Sport-études aux Estacades au Cap-de-la-Madeleine pour la mener à sa promotion, au Mirage, et de devenir la première femme au pays à la barre de 36 trous.

Aussi à son élaboré tableau des réalisations, il faut mettre en exergue le prestigieux prix de professionnel en titre de l’année, par excellence de la PGA du Canada regroupant 3100 membres.

Ce n’est pas fini

Avec un tel palmarès, force est d’admettre que Debbie Savoy Morel a su reprendre le temps et, une autre très bonne nouvelle, ce n’est pas terminé.

On va laisser aux gens concernés procéder à leur annonce, mais un chef de file connu du milieu des affaires travaille à réunir ses collègues influents pour voir à élaborer une structure afin d’aider davantage les jeunes talents d’ici à progresser. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Debbie a été contactée pour se joindre à un autre comité de consultation!

Après Jocelyne Bourassa, Adrien Bigras, Diane Dunlop-Hébert, Michel Bolduc, Denis Messier, Roger H. Legaut, Diane Barabé, Dave Ross, Maurice Dagenais parmi ses prédécesseurs, Debbie Savoy Morel devient donc la 20e lauréate du prix Pierre-Nadon.

Toutes nos félicitations, madame.

À propos de Pierre Nadon
Journaliste et chef de pupitre à La Presse et au Montréal Matin avec un passage aux sports de Radio-Canada entre les deux, Pierre Nadon était un passionné et un érudit du golf. Il a aussi été éditeur du magazine francophone de haute qualité de Golf Canada avant de nous quitter beaucoup trop tôt, emporté par un cancer le 15 juin 2005.

C’est ainsi que des amis journalistes (Michel Lacroix, Denis Messier, Daniel Caza, Réal Labbé, André Rousseau et votre auteur) ont créé, en collaboration avec Golf Québec alors menée par Bob Dion, un prix pour commémorer son engagement.

Autre Propos de Mario Brisebois

Deux victoires de suite pour Sarah-Eve Rhéaume au circuit Cactus

Sarah-Eve Rheaume (Bernard Brault/ Golf Canada)

Sarah-Eve Rhéaume ne dérougit pas au circuit Cactus Tour.

Pour la deuxième fois en autant de semaines, elle est sortie victorieuse mercredi d’une étape de la série professionnelle au club Morongo à Beaumont, en Californie.

Après 75 en ouverture, la golfeuse de Royal Québec s’est admirablement rachetée avec deux pointages consécutifs de 69.

Meneuse du jour un avec 67, Brigitte Thibaut, de Rosemère, a pris la deuxième place.

Sarah-Eve et Brigitte sont coéquipières avec Équipe Canada.

Doublé

La série Cactus est beaucoup celle du Québec ces temps-ci.

Toujours à Morongo, Sarah-Eve Rhéaume était également sortie gagnante la semaine auparavant avec 70 et 68.

Brigitte Thibault avait fini 3e.

Propos de Mario Brisebois

Un tour du chapeau au Championnat des pros du Canada pour Marc-Étienne? Et ce sera à reprendre l’an prochain pour Thibault…

Hamilton, ON - June 7 - RBC Canadian Open at Hamilton Golf and Country Club, (Photo par: Gary Yee)

Commençons par la météo au Championnat Callaway des professionnels en titre de la PGA du Canada de mardi à jeudi à Fonthill, Ontario.

La présentation est toujours tardive, mais elle avait lieu en Floride ou en Arizona sous la bonne initiative de Max Orford, ex-pro à Milby et longtemps Monsieur Titleist au Canada, cela pour leur permettre de bien finir la saison auprès de leurs membres.

Le hic est qu’avec la Covid-19, il faut donc rester au Canada cette année.

Quant à la température toujours suspicieuse à la fin octobre, les prévisions montrent que c’est OK pour éviter la neige, les températures se situant cette semaine entre 9 et 13 degrés dans le sud ontarien. Il y aura toutefois de la pluie.

Marc-Étienne Bussières chef de file et retour dans le temps

Ils sont onze du Québec à faire le déplacement à Lookout Point, club de la très grande championne Marlene Stewart Streit, seul talent canadien au Panthéon mondial du golf.

Deuxième au classement pancanadien des points (ceux du Championnat de la PGA du Québec ne sont toujours pas comptabilisés) derrière Pierre-Alexandre Bédard non admissible adjoint, Marc-Étienne Bussières, du club LongChamp, à Sherbrooke, s’avère le chef de file.

Il a gagné dans le passé le championnat de la PGA du Canada et celui des adjoints. Il a donc ces jours-ci le tour du chapeau au bout du putter à sa première participation dans la catégorie.

Dernier Québécois vainqueur en 2009, Ben Boudreault, du Cerf à Longueuil, est aussi sur les rangs avec Éric Laporte, de Montcalm, également ex-titulaire national.

Adrien Bigras, Serge Thivierge, Benoit Morin et Éric Landreville sont sur la liste d’ex-champions, mais le Québécois le plus identifié à ce Championnat national est et demeure Yvan Beauchemin, quatre fois vainqueur en cinq ans, du milieu à la fin des année 1990.

À l’an prochain pour Brigitte aussi!

Après Raoul Ménard et Joey Savoie à la série Korn Ferry, c’était en fin de semaine au tour de Brigitte Thibault d’être malheureusement écartée après la deuxième des trois étapes des Q Séries de la LPGA à Venice, en Floride.

En retard par cinq coups au début de la quatrième et dernière journée sur la 45e  place qui valait un ticket en finale à la fin novembre et début décembre après ses comptes de 74, 72 et 73, elle devait jouer le tout pour le tout en conclusion dimanche. 

Si le courage ne ment pas chez la golfeuse de Rosemère et porte-couleurs d’Équipe Canada, les risques à prendre pouvaient devenir dispendieux avec le résultat qu’elle a dû se contenter de 79 avec un premier neuf de 42.

Le talent ne ment pas, celle-ci ayant gagné aux États-Unis dans les rangs amateurs (Dixie et Western) et à la NCCA (avec Fresno State).

Brigitte ne repart pas les mains vides. 

Elle devient admissible à la série Symetra si elle le veut bien. Elle a aussi l’option de demeurer dans les rangs amateurs une autre année.

Après les efforts et les émotions, elle mérite de prendre tout le temps pour décider.

Brigitte Thibault tentait de rejoindre Maude-Aimée LeBlanc comme compétitrice à part entière de la LPGA en 2022 grâce à sa 6e place au classement général de la série Symetra.

Propos de Mario Brisebois

Vandette en feu en NCAA, annonce imminente des lauréats de la PGA du Québec et… la reine de Milby

Christopher Vandette (Photo courtoisie Kent State University)

Christopher Vandette en feu à la NCAA avant les vacances 

Champion du Québec chez les amateurs l’été dernier, Christopher Vandette aurait bien voulu repousser de quelques semaines la fin de la saison automnale à la NCAA.

Le golfeur du club Kanawaki, où son père Jim est le professionnel, et porte-couleurs de Kent State, a remporté lundi le titre individuel du Championnat Quail Ridge à la NCAA. C’est à Vero Beach, en Floride.

Ex-titulaire du Canada chez les juniors, Christopher a remis des cartes de 66, 69 et 67 sur un parcours qui fait 7 460 verges.

Son combiné de quatorze sous la  normale lui a valu la victoire par deux coups. Sous son inspiration, Kent State a terminé 2e derrière Kansas.

William Duquette, de Laval-sur-le-Lac, est membre de la formation de Kansas, mais il n’était pas de l’alignement cette fois.  

Place aux études et les examens maintenant pour les universitaires. Les activités de la NCAA ne reprendront qu’à la mi-février.

Les lauréats de la PGA du Québec connus à partir de cette semaine

Il y avait de l’action lundi à la Vallée du Richelieu. Pas tant sur le terrain, mais au pavillon transformé en véritable studio d’enregistrement.

Depuis plusieurs semaines, la PGA du Québec a entrepris le processus afin de déterminer ses lauréats Méritas de fin d’année.

Le directeur général Dominic Racine a de quoi être fier du succès de la participation avec plus de 125 mises en nomination.

Mesures sanitaires obligent, bien sûr que toutes et tous n’ont pu faire le déplacement à la Vallée. 

Mais les lauréats, oui, parce que, toujours en raison de la situation, une remise des honneurs en mode virtuel est requise.

Or, les gagnants (tes) étaient conviés (es) pour un enregistrement. Bon et beau joueur, nous n’allons pas ici briser le suspense. 

Les présentations en vidéo débutent à partir de la deuxième moitié de la semaine.

On peut toutefois confirmer que la regrettée Jocelyne Bourassa est dans les honneurs. 

La PGA québécoise lui décerne à titre posthume un Méritas spécial pour souligner tout ce qu’elle a accompli pour son sport.

29 championnats de club et 11 trous d’un coup pour Jocelyn Smith

Je vous dis que Jocelyn Smith, une de nos golfeuses d’élite au Québec, connaît toute une fin de saison au club Milby, dans les Cantons-de-l’Est.

C’est rien de moins que son 11e trou d’un coup qu’elle vient de réussir.

Les chiffres n’effraient surtout pas Jocelyn, dont le père Garth été le premier professionnel à Milby après avoir longtemps été associé au Vieux Lennox appartenant à l’Université Bishop’s. 

Un peu plus tôt cet automne, elle a remporté le championnat du club.

Professionnel à Milby, Guy Faucher a sorti la calculatrice. Son titre s’avérait le 29e de la dame.

Félicitations, madame Smith!

Champion du Québec chez les amateurs l’été dernier, Christopher Vandette aurait bien voulu repousser de quelques semaines la fin de la saison automnale à la NCAA.

Le golfeur du club Kanawaki, où son père Jim est le professionnel, et porte-couleurs de Kent State, a remporté lundi le titre individuel du Championnat Quail Ridge à la NCAA. C’est à Vero Beach, en Floride.

Ex-titulaire du Canada chez les juniors, Christopher a remis des cartes de 66, 69 et 67 sur un parcours qui fait 7 460 verges.

Son combiné de quatorze sous la  normale lui a valu la victoire par deux coups. Sous son inspiration, Kent State a terminé 2e derrière Kansas.

William Duquette, de Laval-sur-le-Lac, est membre de la formation de Kansas, mais il n’était pas de l’alignement cette fois.  

Place aux études et les examens maintenant pour les universitaires. Les activités de la NCAA ne reprendront qu’à la mi-février.

Les lauréats de la PGA du Québec connus à partir de cette semaine

Il y avait de l’action lundi à la Vallée du Richelieu. Pas tant sur le terrain, mais au pavillon transformé en véritable studio d’enregistrement.

Depuis plusieurs semaines, la PGA du Québec a entrepris le processus afin de déterminer ses lauréats Méritas de fin d’année.

Le directeur général Dominic Racine a de quoi être fier du succès de la participation avec plus de 125 mises en nomination.

Mesures sanitaires obligent, bien sûr que toutes et tous n’ont pu faire le déplacement à la Vallée. 

Mais les lauréats, oui, parce que, toujours en raison de la situation, une remise des honneurs en mode virtuel est requise.

Or, les gagnants (tes) étaient conviés (es) pour un enregistrement. Bon et beau joueur, nous n’allons pas ici briser le suspense. 

Les présentations en vidéo débutent à partir de la deuxième moitié de la semaine.

On peut toutefois confirmer que la regrettée Jocelyne Bourassa est dans les honneurs. 

La PGA québécoise lui décerne à titre posthume un Méritas spécial pour souligner tout ce qu’elle a accompli pour son sport.

29 championnats de club et 11 trous d’un coup pour Jocelyn Smith

Je vous dis que Jocelyn Smith, une de nos golfeuses d’élite au Québec, connaît toute une fin de saison au club Milby, dans les Cantons-de-l’Est.

C’est rien de moins que son 11e trou d’un coup qu’elle vient de réussir.

Les chiffres n’effraient surtout pas Jocelyn, dont le père Garth été le premier professionnel à Milby après avoir longtemps été associé au Vieux Lennox appartenant à l’Université Bishop’s. 

Un peu plus tôt cet automne, elle a remporté le championnat du club.

Professionnel à Milby, Guy Faucher a sorti la calculatrice. Son titre s’avérait le 29e de la dame.

Félicitations, madame Smith!

Propos de Mario Brisebois

Voilà pourquoi Maude-Aimée est le talent par excellence au golf québécois et tous les échos du weekend

Maude-Aimee Leblanc
Maude-Aimee Leblanc of Canada follows her shot from the 1st tee during the final round of the LPGA Volvik Championship at Travis Pointe Country Club, Ann Arbor, MI, USA Sunday, May 27, 2018. (Photo by Amy Lemus/NurPhoto via Getty Images)

Allumez les réflecteurs, s’il-vous-plaît. Donnez maintenant le signal pour le roulement des tambours. Le moment de proclamer le talent par excellence de l’année au golf québécois est arrivé.

L’honneur en 2021 revient d’emblée à Maude-Aimée LeBlanc pour avoir assuré son retour à 32 ans comme membre régulière de la LPGA avec une note d’haute distinction suite à ses résultats à la série Symetra.  

Il fallait terminer parmi les dix premières pour une sélection automatique. Or, Maude-Aimée a terminé 6e pour rejoindre Brooke Henderson et Alena Sharp chez les Canadiennes dans les ligues majeures du golf féminin. 

La sélection de Maude-Aimée s’explique par les multiplesraisons que voici:

2e: moyenne de pointage: 70,06

2e: nombre de top dix: neuf pour 53%

2e: nombre de pointages dans les 60: 22

3e: roulé sur les verts atteints en coups réguliers: 1,76

5e: distance des départs: 285,19 verges

6e: nombre de birdies: 216 

6e: dans les gains: 94 188$

9e: moyenne de coups roulés par partie: 29,60 

Il s’agit certes de sa plus prolifique année. 

Bravo à son brio au jeu auquel s’ajoute une autre dimension. 

Déçue de ses performances, Maude-Aimée avait annoncé publiquement sa retraite en 2019. Son mariage et la pandémie ont lui ont fait réaliser qu’elle pouvait accomplir bien davantage. 

À l’excellence, ajoutons et célébrons aussi la patience à la réussite de Maude-Aimée LeBlanc.

Vroom, Vroom!

La marque automobile de grand prestige Lamborghini se lance dans le golf.

Les voiturettes électriques seront mises en vente en 2022.

L’industrie des véhicules sur les parcours représente un chiffre d’affaires de trois milliards de dollars. Le fabricant américain Club Car a été vendu dernièrement 1,3 milliards de dollars.

Rod Black ferme son micro au golf

Rod Black annonce son départ de CTV-TSN, où il était une des têtes d’affiche, notamment comme la voix du golf lors des Omniums canadiens femmes et hommes. Il quitte pour relever de nouveaux défis pour employer la formule usuelle. 

Une des dernières fonctions de Black est survenue à Royal Montréal à la fin septembre alors qu’il animait la Coupe des Supporteurs de Golf Canada, laquelle honorait Diane Dunlop-Hébert, première femme à recevoir le prix pancanadien du Patrimoine.

Qui est le meilleur jouer de tennis au… golf?

Gagnant de cinq tournois de tennis au circuit l’ATP, Casper Ruud est aussi un excellent golfeur.

Entre deux matches au Masters californien d’Indian Wells, la semaine dernière, le Norvégien a trouvé le moyen d’inscrire 71 (moins un) sur le parcours PGA- Stadium, site du tournoi American Express à la PGA.

Eugène Lapierre devrait organiser une partie avec la visite des hommes au stade IGA, l’été prochain.

Retour de la PGA à l’international  

Un espoir d’un semblant retour à la normalité nous provient de la PGA qui reprend son volet international étant au Japon cette semaine pour le Championnat ZoZo.   Les Bermudes, le Mexique et les Bahamas suivront jusqu’à la mi-décembre. 

L’Omnium canadien RBC a été annulé ces deux dernières années.

Une foule de 5000 spectateurs est acceptée comme quoi, oui, ça progresse.

Citation

«Il y a maintenant tellement de jeunes à la PGA que je n’en connais pas les deux- tiers des joueurs», dit Phil Mickelson au sujet du changement de garde en cours. 

Date à retenir

La réouverture des frontières américaines pour les voyageurs canadiens est le 8 novembre.

L’autre excellente nouvelle est que deux vaccins différents sont maintenant acceptés.

À l’an prochain pour Raoul Ménard au circuit Korn Ferry! 

Le bel automne de Raoul Ménard sur la scène compétitive s’est arrêté trois semaines trop tôt.

Qualifié pour la deuxième des trois étapes des qualification en 2022 de la série Korn Ferry, porte d’entrée de la PGA, le golfeur du club Pinegrove a échappé la semaine dernière son ticket pour la finale du 1er au 4 novembre.

Des comptes de 75, 71, 70 et 74 à Brooksville, en Floride, pour un combiné de plus quatre) non pas sufi. Il fallait moins neuf pour être des 19 premiers retenus. Un

quadruple boguey (huit) au 10e trou du jour un a été impossible à racheter.

Ex-champion du Québec chez les amateurs et les amateurs de même que titulaire à la NCAA, Raoul Ménard, 29 ans, avait mérité sa plus importante victoire chez les professionnels en septembre en ravissant la palme de l’Omnium de la Saskatchewan à la série Mackenzie PGA Tour Canada.

Vous êtes nombreux et unanimes à vouloir les Prix Jocelyne 

Je vous assure que vous l’aimiez Jocelyne Bourassa et plus encore, que vous voulez qu’on s’en souvienne longtemps.

C’est ce que confirment vos réactions à notre suggestion aux autorités du golf afin de bien commémorer la mémoire de notre grande dame du golf décédée le 4 août dernier. 

Le sport possède des prix Maurice, la chanson, ses Félix et l’humour, ses Olivier.

À l’instar de ses trois figures dominantes, Jocelyne était aussi un modèle d’abord comme compétitrice et par la suite comme administratrice avec le même brio sur une période de presque 60 ans.    

Il faut le faire, oui

Tout cela dit et bien compris, pourquoi pas l’institution des prix Jocelyne pour souligner d’excellence chez Golf Québec? 

Vous êtes exceptionnellement et unanimement nombreux à partager l’idée. Vous êtes aussi en provenance de différents milieux à vouloir la faire progresser et l’amener à la concrétisation incluant chez Golf Québec, qui pensait à une journée provinciale Jocelyne Bourassa en 2022.

Pourquoi pas les deux alors?

À suivre… 

Propos de Mario Brisebois

Le Prix du patrimoine de Golf Canada à Diane Dunlop-Hébert, Brault s’incline, et toutes les nouvelles du weekend

Diane Dunlop-Hébert (Golf Canada/ Bernard Brault)

Diane Dunlop-Hébert achève sa saison de golf 2021 dans les grands honneurs absolument mérités.

Lors de la journée de la Coupe des Supporteurs au club Royal Montréal cette semaine (lundi), Golf Canada lui décernera la décoration du Patrimoine pour la contribution énorme au golf au fil des ans, (lire des décennies), à servir son sport.

Son curriculum vitæ affiche des présidences à Mount-Bruno jusqu’à l’an dernier, mais aussi à Golf Québec auparavant, de même que Golf Canada pour compléter le tour du chapeau.

Son impact à titre de bénévole est international, la Royal & Ancient l’ayant choisie en 2015 pour être de la première vague de femmes invitées à devenir membres avec Annika Sorenstam, Laura Davis, Renee Powell et la princesse Anne.

Personne humble malgré l’ampleur de son rayonnement, Diane Dunlop-Hébert a l’intention de profiter de la tribune pour rendre hommage aux grandes artisanes du golf féminin. 

Merci de l’implication Madame Dunlop-Hébert. 

Neuf trous de trop pour Étienne Brault

Après avoir été meneur ou co-meneur jusqu’à chemin en vertu de ses pointages de 65 et 69, Étienne Brault a pris la 13e place au Championnat BC, avant-dernière étape du circuit Mackenzie PGA Tour Canada disputée à Kelowna, en Colombie-Britannique.

Il a joué 75 et 69 en deuxième moitié.

Un compte de 40 au deuxième neuf de sa troisième ronde a été coûteux. C’est le métier qui s’apprend.

Le représentant du club Pinegrove a complété à six sous la normale pour les quatre jours, soit huit de plus que le vainqueur ontarien Callum Davison au style très rare.

Il frappe la balle avec les mains inversées sur la prise du bâton. Faut croire que celà fonctionne, cette victoire étant sa deuxième après celle de l’île-du-Prince-Édouard.

Un ancien du Rouge et Or, Baptiste Mory a scellé 23e, tout comme Anthony Brodeur, auteur d’un 67 en conclusion. Brandon Lacasse, de Knowlton termine 37e et Joey Savoie, aussi de Pinegrove, 46e.

Entrepris à la fin juillet au club le Blainvillier, le circuit PGA Tour Canada prend fin à Victoria cette semaine.

Connaissez-vous le circuit Alexis Leray chez nos universitaires?

Le circuit universitaire devrait changer de nom pour devenir celui d’Alexis Leray par la force des choses.

C’est un troisième titre en autant de tournois que le sportif-étudiant du Rouge et Or de Laval a enlevé dimanche à Cowansville, chaque fois avec brio.

Après des comtes de 66 à Cap-Rouge et 65 au club Royal Laurentien, c’est un pointage de 68 qu’il a remis dimanche pour le titre individuel et en équipe.

Leray est de la filière de la Fédération française du Rouge et Or.

Dimanche prochain aura lieu le championnat provincial au club Milby. Devinez qui est le favori?

Mathilde Denicourt, du Vert et Or de Sherbrooke, a remporté le titre féminin et celui en équipe est allé aux Carabins.

Chez les collégiens réunis au Versant, Félix Bouchard et Anne-Sophie Bélanger, de Champlain St-Lawrence, ont été les vainqueurs individuels. 

Boguey!

S’il n’y a pas eu de Coupe Ryder vendredi au Canada (TSN et RDS) à part pour les abonnés de Golf Channel, c’est qu’un responsable (à Toronto) avait oublié que la compétition durait trois jours et non deux.

C’est ce qu’on appelle lever la tête en titi. 

Le golf en deuil 

Le golf perd un de ses plus grands gentilhommes suite au décès de Bruce Fleisher, la semaine dernière.

Personne n’aura autant profité de sa «deuxième» carrière.

Après avoir remporté un seul tournoi en quelque 400 tentatives à la PGA, le Floridien en a gagné 18 au circuit des Champions, dont les deux premiers consécutivement en 1999 pour s’adjuger à la fois les prix de recrue et joueur de l’année.

Aussi ex-champion amateur des États-Unis à 19 ans, Bruce Fleischer a longtemps combattu un cancer de la prostate. Il avait 72 ans. 

20 000 $ et plus

Selon nos espions, ce serait approximativement une somme 23 000$ par action qui aurait été offerte aux membres du club Hillsdale. On sera vite fixé, les gens concernés ayant jusqu’au début octobre pour se prononcer.

Pas un, mais deux trous d’un coup 

Nasa Hataoka devient la première à la LPGA depuis 2016 à réussir deux trous d’un coup lors d’un même tournoi à Championnat de l’Arkansas.

Elles ne sont que cinq dans l’histoire du golf féminin à revendiquer pareil doublé de précision.

La Nipponne l’a finalement emporté par un coup et s’est enrichie de 345 000$.

Un entraîneur heureux

En ce lendemain de la semaine des entraîneurs, permettez de saluer le travail de Pierre Dugas auprès de ses élèves Étienne Papineau, d’Équipe Canada, et Caroline Ciot.  

Arbitre pour… toujours

Après avoir eu une carrière de 1000 matchs et plus dans la Ligue nationale de hockey, Denis Morel possède toujours la vocation d’arbitre… au golf.

Certifié par Golf Canada, Denis est officiel en ce début de la semaine au Championnat TaylorMade/adidasGolf au club Montcalm de la famille Gaudet en compagnie de Jacques Sévigny.  

Retour à la maison

Après un passage à l’extérieur, notamment à Laval-sur-le-Lac, Nicolas Quirion rentre au bercail.

Natif  de l’endroit, Nicolas Quirion devient le nouveau directeur général du club Coaticook en remplacement d’Yves Breton qui choisit de quitter.

Le nouveau patron arrive du club Venise, où il agit cette saison à titre de directeur des opérations golf. 

Birdie!

Au club du Lac Champlain (Nancy Berteau et Réjean Roy) qui investissent pour commémorer la mémoire de notre Jocelyne Bourassa.

Propos de Mario Brisebois

La LPGA s’annonce pour Maude-Aimée et tous les échos du weekend

Maude Aimee Leblanc
PHOTO BERNARD BRAULT, Golf Canada Maude Aimee Leblanc

Maude-Aimée LeBlanc continue de se rapprocher d’un retour à la LPGA en 2022.

C’est en sixième place qu’elle a terminé en fin de semaine au tournoi Symetra The Guardian à Prattville en Alabama grâce à ses cartes de 71 et 67.

Il s’agit de son 8e top dix de l’année. 

Elle aurait pu continuer à gagner des rangs, mais le rendez-vous a été écourté de 54 à 36 trous en raison du mauvais temps.

La gagnante a été l’Américaine Janet Jackson en vertu de sa fiche de moins douze, six coups de mieux que Maude-Aimée.

La très bonne nouvelle est que Maude-Aimée continue de consolider sa place à la LPGA l’an prochain. 

Son chèque de 5786$ la situe donc quatrième pour les gains de l’année avec un total de 87 340$ et les dix premières obtiendront leur promotion au début octobre ce qui viendra vite.

Nouvelle de Raoul Ménard à Calgary

Au circuit Mackenzie PGA Tour Canada à Calgary, Raoul Ménard a été le meilleur  du Québec avec le 13e rang.

Cette semaine, l’action se déplace à Victoria.

D’autres hommages à notre grande dame du golf  

Parlez-moi d’une excellente nouvelle parce que la météo sera de notre côté cet automne qui arrive souvent trop vite. Pas cette année. 

Gardons nos bâtons tout près. Si nos administrations des clubs ont le beau sourire, c’est que la météo à venir est prometteuse. 

«La chaleur est ici pour rester avec des températures plus élevées que la normale», affirme André Monette, chef d’équipe à Météomédia.

On ne se plaindra surtout pas que cela s’appliquera à moyen et même à plus long   terme.

Ressortons le succès de «L’été indien» de Joe Dassin, maintenant. 

«Septembre, mais aussi octobre et même que je parie que novembre favorisent un patron-météo agréable avec l’arrivée du froid repoussé sur l’ensemble du continent  avec un modèle qui favorise l’Est du Canada voire des poussées de chaleur», ajoute André Monette. 

Cela dit, profitons-en vite, on le sait, Dame Nature a toujours ses limites un moment donné.

«Lorsque la cassure surviendra à la mi-novembre, elle sera assez fracassante», avise André Monette à propos de la neige qui pourrait s’installer pour rester dès son arrivée.

À la mémoire de Jocelyne       

Décédée le 4 août, notre grande dame Jocelyne Bourassa est dans la mémoire collective pour y rester.

Jeudi prochain, la direction du golf-hôtel du Lac Champlain (Baie Missisquoi auparavant) lui rendra un hommage spécial.

 Les proprios sont Nancy Berteau et Réjean Roy que l’on félicite, l’idée leur étant venue avant le grand départ.

D’autres présentations sont à venir bientôt pour célébrer la carrière de notre grande dame du golf.

Golf Canada procédera à une annonce spéciale très bientôt. La PGA du Québec ne tardera pas non plus.

On sera là pour vous raconter. 

La fondation du CH y sera

Le tournoi de golf le plus suivi par les médias est celui du Canadien, lequel se tiendra mardi dans la plus stricte discrétion, à Laval-sur-le-Lac, soit sans les joueurs ou le personnel des entraîneurs pour suivre le protocole de la LNH.

L’essentiel est que la Fondation du Canadien sera là pour les enfants dans le besoin.

Birdie!

Aux administrations des clubs de golf de plus ne plus nombreuses à aviser des travaux nécessaires chaque automne. Certains endroits offrent même des rabais.

Cela évite tellement de mécontentement.

Oups!

Il faut qu’il s’agisse d’une première au golf lors du tournoi de La ligue du vieux- poêle d’André Rousseau tenu à North Hatley, la semaine passée.

Les gens ont tellement eu de plaisir sur le pittoresque neuf trous des Cantons en impeccable condition qu’imaginez-vous donc que l’organisateur a fini par oublier de remettre les cadeaux, ce qui est une bonne affaire! 

Où sont-ils?

Lundi et mardi, la série ECPT est à Le Portage pour son Championnat des joueurs.  

Déjà en route vers le 30e

Ce n’est pas un mince exploit qu’a enregistré JocelyneSmithau club Milby. Son championnat du club de la classe A représentait rien de moins que son 29e à cet endroit. Et vous savez quoi? Elle est déjà grande favorite, l’an prochain.