Tiger souhaite retrouver la magie : les coulisses (virtuelles) du Masters

Tiger Woods (Kevin C. Cox/Getty Images)

En cette semaine du Tournoi des Maîtres, Golf Canada est ravie d’accueillir le chevronné chroniqueur sportif André Rousseau dans ses pages. Féru de golf et vétéran observateur de ce grand tournoi, il nous offre sa collaboration spéciale et ce, du premier coup de départ, jusqu’à la remise du veston vert!

Tiger Woods a mal joué durant les derniers mois, mais il est toujours à son mieux sur les terres de Bobby Jones. Une 6e victoire lui permettrait d’égaler la marque de son idole Jack Nicklaus. Il aura 45 ans le mois prochain.

Plusieurs champions de la PGA ont défilé hier au micro pour faire la promotion du 84e tournoi des Maîtres. Comme si c’était absolument nécessaire. Quoi qu’il en soit, voici les meilleurs commentaires recueillis hier :

TIGER WOODS : « J’ai joué peu de tournois cette année et je n’ai jamais réussi à tout mettre ensemble : le bois-1, les fers, les coups d’approche et le fer droit. J’espère être en mesure de le faire cette semaine. Nous n’avons jamais joué ici en automne. Le gazon sera différent, les circonstances aussi. J’ai rarement très bien joué en première ronde à Augusta. Les fois où j’ai joué 70, j’ai gagné. On verra ».

BROOKS KOEPKA : « J’ai eu deux mois pour guérir mes blessures. Mon genou et ma hanche se portent bien. Le Masters n’est pas un tournoi comme les autres. Ici, il faut savoir de quel côté rater la cible et bien utiliser les angles pour attaquer. Le 13e trou est le meilleur exemple. Tu ne joues pas de la même façon si le drapeau est à l’entrée du vert ou dans le fond. Avec les années, tu apprends plein de trucs ».

KOEKPA AU SUJET DE DECHAMBEAU : « Si Bryson pense qu’il peut faire mieux avec une tige de 48 pouces, tant mieux pour lui ! Peu importe le bâton, il faut être capable de garder la balle en jeu et bien viser sur les verts. Cela dit, il ne fait aucun doute que les longs frappeurs sont avantagés sur ce parcours ».

SHANE LOWRY: «J’ai eu le privilège de gagner l’Open de Grande-Bretagne devant mes partisans, l’an passé. Un moment que je n’oublierai jamais et qui sera difficile à battre. J’ai bien joué à Houston et je me sens prêt pour le Masters. Par contre, je n’ai jamais très bien joué ici. J’espère que ce sera différent cette semaine. Une chose importante à Augusta, c’est de très bien jouer sur les normales 5. Ce sera un tournoi spécial sans les spectateurs et les cris de la foule. Il y a aussi le paysage qui sera différent avec moins de fleurs et aucune estrade populaire. Ce serait un grand honneur pour moi que de devenir le premier Irlandais à gagner le Masters».

JON RAHM : « On a appris à jouer sans spectateurs durant les derniers mois. Il faut vivre avec la situation même si ce n’est pas idéal. Mon jeu est à point et je suis très confiant. Malgré la pandémie, je suis heureux au golf et dans la vie de tous les jours. J’imagine que ça ne sera pas pareil dimanche après-midi sans les clameurs de la foule. Il n’y aura pas autant d’électricité dans l’air. Évidemment, j’aimerais imiter Seve, Sergio et Jose Maria (Olazabal) pour devenir le 4e Espagnol à gagner le veston vert ».

PHIL MICKELSON : « J’ai 50 ans, mais je ne pense pas encore au jour où je frapperai la première balle avec Tiger, le jeudi matin ! S’il y a un club où je peux encore tenir mon bout, c’est ici. Avril ou novembre, ça ne change rien pour moi. C’est encore le Masters, un tournoi que j’adore. Je me considère chanceux d’être ici cette semaine et de lutter contre les plus jeunes. Je devrai jouer de façon agressive et bien exécuter mes coups. That’s all ».