Laurent Hurtubise en vedette à Golf Channel et ESPN avec son trou d’un coup
Bien qu’il soit amateur, l’honneur d’avoir réussi le coup de la semaine à la PGA revient à Laurent Hurtubise.
Né sans bras droit, le golfeur de Vallée du Richelieu a réussi un trou d’un coup lors du tournoi American Express longtemps connu comme le Bob Hope.
Au 4e trou du club PGA La Quinta lors de la première journée jeudi, Hurtubise a sorti un fer numéro six pour parcourir la distance de 151 verges. La balle est tombée devant le vert et a roulé droit vers le fanion pour disparaître dans le fond de la coupe.
« J’ai 61 ans, mais là, je me sens comme si j’en avais… 17 ! » de dire Laurent tout heureux au journal Desert Sun.
Deux réguliers de la PGA, Greg Chalmers, ex-titulaire de l’Omnium d’Australie, et Troy Merritt, deux fois vainqueur à la PGA, étaient ses partenaires de son groupe.
« C’est la réalisation la plus «cool» que j’aie vue au golf » de déclarer Merritt.
En tête du top dix à ESPN
En plus de continuer à rouler en boucle sur les réseaux sociaux, les images de l’as de Laurent ont été montrées à Golf Channel.
Mieux encore, ESPN en a fait le numéro un de son top dix des jeux par excellence du jour dans l’ensemble.
Enfant, Laurent a joué au hockey et au baseball.
« C’était ma façon de montrer que je suis normal », de déclarer ce spécialiste dans le domaine de la vente qui rencontre les jeunes ayant le même défi à relever que le sien.
Il a choisi le golf à 11 ans. C’est de famille. Son frère Marc est professionnel et aussi depuis cette année nouveau co-proprio du parcours Le Vieux Village, à Bromont.
Un mordu de golf, Laurent est un habitué de ces tournois pro-am de la PGA. Il a décidé tardivement de se rendre à Palm Springs, en Californie, participer au rendez-vous American Express parrainé par Phil Mickelson, un gaucher comme lui.
Ce trou d’un coup s’avérait le troisième de Laurent Hurtubise. Autre chiffre très intéressant, sa marge d’erreur (index) est de huit à la Vallée.
Histoires de famille
Tout nouveau président des Alouettes de Montréal, dans la Ligne canadienne de football, Mario Cecchini possède des gênes dans le golf.
Si Mario est issu du monde de la radio, son papa David a été directeur général apprécié dans plusieurs endroits sélects, soit Mount Bruno après Kanawaki et le Country Club. Il aussi œuvré à Candiac pour son entrée sur la scène montréalaise.
Frère du nouveau président, Gino a été membre de la PGA du Québec.
Le paternel a été un bâtisseur au sein de l’Association provinciale des dg qu’il a présidée et laquelle l’a honoré pour son travail.
J’ai connu plus tard Mario dans les médias, mais le regretté David Cecchini bien avant, celui-ci ayant fait la paire avec Gilles Bourassa comme administrateur au club de Shawinigan-Sud (Le Mémorial) à nos années juniors avec René Noël, les jumeaux Drolet (Roger et René), Gilles Yergeau, Michel Robert, Raymond Maurais et compagnie.
La firme Pete Dye et le Country Club
Une autre histoire de famille s’ajoute suite au décès de l’architecte Pete Dye en relation avec le Country Club de Montréal.
Lancé d’abord en 1903 sur le terres de Georges-Aimé Simard avec neuf trous avant de passer à 18, le parcours, situé près du port Victoria à Saint-Lambert malgré son nom, a été modernisé en 1974 par la firme de Pete.
La conception du CCM n’apparaît pas au palmarès de Pete Dye lequel en a aménagé 250, mais à celui de son frère Roy de la compagnie Dye avec des similitudes qui ne mentent pas dans la façon de faire des deux.
Graham Cooke va mieux
Les nouvelles sont meilleures maintenant à propos de Graham Cooke, le golfeur ayant remporté le plus grand nombre de titres au pays avec rien de moins que onze.
La situation a été inquiétante pour l’architecte de golf. Il a été est hospitalisé après un malaise cardiaque subi le 24 décembre. C’était très sérieux.
Au retour des Fêtes, le membre des Panthéons du Québec et au Canada, a été opéré pour cinq pontages. Son épouse Sally a été sans cesse à ses côtés.
Dans les circonstances bien sûr, on me dit que Graham, va bien ou du moins mieux. Aux dernières nouvelles, il était de retour à la maison.
La convalescence sera longue pour l’architecte de golf de 73 ans. Cela aussi dit, pas vrai qu’il s’est fait une spécialité et une réputation de jouer et gagner en se tirant d’embarras, ce que reconnaissent son très bon ami Serge Dagenais même que tous les compétiteurs au Québec et ailleurs.
C’est une fille pour les Hadwin
Il existe une très bonne raison si on n’a pas encore vu le Canadien Adam Hadwin en action à la PGA en 2020 en incluant le tournoi American Express (auparavant la classique du Désert), où il avait bouclé 2e l’an dernier.
Hadwin et Jessica sont parents depuis ces derniers jours de Maddox Amelia, le premier bébé du couple.
Oncle Ernie de nouveau recrue… à 50 ans
La preuve que le temps file (trop) vite est qu’Ernie Els a fait ses débuts au circuit des Champions la semaine passée, lors du tournoi Mitsubishi d’Hawaii.
Le vainqueur de 19 titres à la PGA, dont quatre au Grand Chelem, a eu 50 ans en octobre. Il aurait bien pu devenir le 19e en histoire à gagner à sa première expérience n’eut été d’un roulé de douze pieds au deuxième trou de la prolongation réussi par Miguel Angel Jimenez pour la victoire. Fred Couples avait été écarté au premier trou avec un court roulé raté pour la normale.
Le trio avait complété les trois jours de jeu réguliers avec des fiches de quatorze sous la normale ce qui indique le haut niveau.
Une très bonne nouvelle pour la PGA et les amateurs est qu’Ernie Els compte être actif chez les vétérans dès cette année.
Après un tournoi qui approche au Moyen-Orient et des vacances chez-lui en Afrique du Sud au mois de février, il compte revenir chez les vétérans en mars.
«Que voulez vous, j’ai beaucoup grandi avec ce monde-là», explique Oncle Ernie.