Propos de Mario Brisebois

Une 1ère élimination à oublier pour Maude-Aimée… et tous les échos du weekend

Maude Aimee Leblanc
PHOTO BERNARD BRAULT, Golf Canada Maude Aimee Leblanc

Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas pour Maude-Aimée LeBlanc.

Quatre en quatre jusqu’ici à la série Symetra dans les tournois complétés et 2e deux fois, elle a subi sa première élimination avant la fin samedi au tournoi Symetra de la série du même nom tenu à Davidson, en Caroline du Nord, pour une bourse de 175 000$.

Maude-Aimée avait somme toute quand même bien entrepris la compétition avec 71 (-1) en ouverture, vendredi, pour la 15e place, mais son 78 samedi au deuxième parcours, a causé son élimination par deux coups.

Une séquence de quatre bogueys de suite du 13e trou au 16e a été de trop.

Maude-Aimée occupait avant la Caroline du Nord la 4e place de la course aux dix premières boursières à la fin du calendrier qui gradueront directement à la LPGA en 2022. Sa semaine difficile n’a pas été si coûteuse en ce sens qu’elle ne glisse que sixième.

L’attente ne sera pas longue pour se reprendre. La série Symetra descend vers le Sud pour disputer de jeudi à dimanche le rendez-vous de Longwood, en Floride, une autre étape de 175 000$.

Pas de boule de cristal pour le Championnat de la PGA

En cette semaine du Championnat de la PGA, deuxième rendez-vous du Grand Chelem, ne cherchez pas les prédictions ou projections d’ici le début jeudi à Kiawah Island, en Caroline du Sud.

La boule de cristal est remisée les amis (es). Elle est au fond de la tablette du haut de l’armoire pour y rester.

Pourquoi?

Dans la réalité actuelle du golf, il existe maintenant juste trop d’impondérables pour annoncer qui va faire quoi avec la même assurance. 

Bien sûr que Dustin Johnson, Rory McIlroy, Brooks Koepka (lorsque ses genoux acceptent de suivre), Justin Thomas et Jordan Spieth sont les noms qui reviennent le plus souvent chez les favoris.

Mais la réputation n’est plus maintenant la référence et la pertinence comme au temps de Tiger Woods et Jack Nicklaus.

Prenons l’exemple du Tournoi des maîtres rempli de surprises le mois passé.

Et la plus grande n’a pas été celle de la victoire du 25e mondial Hideki Matsuyama devant le 45e Will Zalatoris, une recrue à la PGA.

À part Spieth, 3e, on repassera pour les têtes d’affiche. 

Qui, franchement aurait même osé penser que Johnson, Koepka et McIlroy, pourtant tous des numéros un actuel ou d’un passé récent, allaitent refaire ensemble les valises dès vendredi, le trio étant éliminé à mi-chemin, ce qui explique à la fois que rien n’est toujours certain et le congé de la boule de cristal.

Une prévision certaine est que vous vous croyez souvent à l’Omnium britannique lors du Championnat de la PGA. Conçu par le couple Alice et Pete Dye, Kiawah Island compte 10 trous qui étreignent l’Atlantique et huit autres qui sont en parallèle, ce explique son nom «Ocean Course».  

Et vous, votre pronostic Toronto-CH en 1ère ronde des séries, quel est-il?

Place aux femmes   

Comme travail bien fait, il ne se fait guère mieux que cet hommage au golf féminin du 19e dans La Presse+ de la fin de semaine et toujours disponible sur le site.

Ça vaut vraiment le détour que vous ne regretterez certes pas.

La place des femmes au fil des ans n’est pas marginale lorsqu’on voit ce qui se fait et continue de se refaire dans plein de domaines au golf. 

Bravo mesdames et à Richard Beaudry d’avoir eu l’idée. 

Le birdie va à Alexandra

Les gens qui ont suivi la levée de fonds via les réseaux sociaux de golf ces dernières semaines vont aussi féliciter Alexandra Bertrand, qui a maintes fois dépassé son objectif et amassé 12 100$ au final en soutien pour le mouvement SOS Violence conjugale.

Son «relationniste» principal est Éric Briand, directeur général et surintendant du club Saint-Jean.

Il fait plouf pour célébrer son score magique

«Oh my God, Oh my God!» C’est en criant ces mots que le golfeur canadien Michael Caan a couru vendredi dernier pour plonger littéralement dans le lac du 18e vert du club Meadows Gardens, en banlieue de Vancouver, après y avoir calé un roulé sur la distance de 35 pieds.

Le «birdie» n’était pas n’importe quel puisqu’il valait le compte magique de 59.

«En m’installant au-dessus de la balle pour le coup final, j’étais nerveux», d’admettre le professionnel de 27 ans en arrêt forcé au circuit Mackenzie PGA Tour Canada en raison de la pandémie.

«Après tout, c’était peut-être seule occasion de ma vie», ajoute-t-il au sujet de l’enjeu.

Vérifications faites, seulement 12 cartes de 59 ont été enregistrées dans la annales de la PGA et une seule de 58 signée Jim Furyk.

Ses partenaires ont immortalité le moment avec un téléphone cellulaire. Des vidéos apparaissent en tapant michaelcan59 en vous avertissant que le roulé est pas mal meilleur que le plongeon. 

Pourquoi 478 comme chiffre de la semaine?

Tel est le nombre de tournois disputés par Richard Bland avant sa première et très sympathique victoire à vie à la PGA d’Europe au Masters britannique en fin de semaine au premier tour éliminatoire.

C’est ce qu’on appelle la réussite de la… patience à 48 ans. 

«Voilà qui m’inspire et rappelle encore une fois pourquoi le golf est le plus beau sport qui existe», a commenté Fred Couples sur twitter. 

La prochaine…

La possibilité d’une quatrième victoire canadienne cette année dans les grands circuits après Adam Svensson, Brooke Henderson et Mike Weir s’est soldée dimanche par la 2e place de Stephen Ames, le meneur du jour un avec 66, au tournoi Mitsubishi d’Atlanta.

Dick Pride a enlevé la palme avec une avance de trois coups. C’était la deuxième semaine de suite que le vainqueur en était à son premier succès chez les 50 ans et plus. 

Bientôt ici? 

Le gouvernement britannique annonce en ce début de semaine l’autorisation pour la reprise des voyages. Ce sera mardi au tour de François Legault de dévoiler les plans de déconfinement.