Le Canada, les É.-U. Et la Corée du Sud sont à égalité en tête avant la dernière ronde du Championnat mondial junior féminin 2023, présenté par Sargent Farms

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Denisa Vodickova égalise le record du parcours de compétition féminin au Brampton Golf Club

Brampton, Ontario – L’équipe Canada 1, l’équipe des États-Unis (Team USA) et celle de la Corée du Sud entameront la ronde finale de samedi à égalité pour la première place au huitième Championnat du monde junior féminin, présenté par Sargent Farms, au Brampton Golf Club de Brampton, en Ontario.

Les averses au cours de la nuit ont apporté des conditions plus saisonnières pour la troisième ronde de vendredi, les joueuses luttant contre le vent et des températures plus fraîches. Vendredi, le classement des équipes a fluctué tout au long de la journée et, au moment où le dernier coup roulé est tombé dans la coupe, trois équipes se sont retrouvées à égalité pour la première place.

L’équipe Canada 1 a été menée par Anna Huang, de Vancouver, qui a réalisé une carte de 1 coup sous la normale (70). Huang occupe également la deuxième place du championnat individuel avec une carte de 3 sous la normale pour le tournoi. Vanessa Borovilos, de Toronto, a joué un 73 (plus 2) et Vanessa Zhang, de Vancouver, a joué 80 (plus 9). L’entraîneur de l’équipe Canada 1, Jeff MacDonald, de Chester en Nouvelle-Écosse, s’est dit fier de la façon dont son équipe s’est battue toute la semaine : « C’est une bonne position. Lorsque nous avons commencé la semaine, c’est là que nous voulions être, et les filles se battent vraiment. Nous avons eu quelques coups durs ici et là, mais je suis très fier de la façon dont elles se sont battues chaque jour. C’est très difficile, il y a beaucoup de vent et les verts sont très capricieux. Il y a donc beaucoup de détails à gérer, et elles le font si bien qu’elles se sont mises en position de gagner demain. »

Team USA a tenu la tête pendant les deux premières rondes du Championnat du monde, mais est maintenant à égalité. Chloe Kovelesky, de Boca Raton en Floride, a ouvert la voie vendredi avec une carte de 69 (moins 2), tandis que ses coéquipières Mia Hammond, de New Albany en Ohio, et Molly Brown Davidson, de Springville en Alabama, ont toutes deux réalisé des cartes de 76 (plus 5). L’entraîneuse Mo Martin attend avec impatience la dernière ronde de samedi : « On ne peut pas rêver d’une meilleure finale demain sur le sol canadien. Il s’agit du premier front unifié pour le programme de développement des États-Unis, et nous sommes très enthousiastes. Je sais que les trois joueuses sont honorées d’en être le visage et je pense qu’elles portent le drapeau avec beaucoup de fierté et de passion ».

La Corée du Sud, double championne, a été guidée par Hyojin Yang, qui a réalisé un 70 (1 coup sous la normale) vendredi. Ses coéquipières, Soomin Oh et Seojin Park, ont toutes deux réalisé un score de 72 pour hisser l’équipe vers le sommet, à égalité. L’entraîneuse Naon Min a déclaré qu’elle espérait que son équipe apprécierait la dernière ronde : « Je suis vraiment fière d’elles. C’est la première fois qu’elles viennent au Canada et la première fois qu’elles jouent pour la Corée, et je suis très fière d’elles. »

Les trois pays ont une avance de trois coups pour entamer la ronde finale de samedi. La République tchèque est quatrième à plus 3 et la Suède est cinquième à plus 5.

L’équipe Canada 2 est à plus 32 et comprend Miranda Lu, 14 ans, de Vancouver (76, plus 5),

Luna Lu, 16 ans, de Burnaby en Colombie-Britannique (77, plus 6) et Eileen Park, 14 ans, de Red Deer en Alberta (80, plus 9).

Classement des équipes au Championnat du monde junior féminin, présenté par Sargent Farms :

É1États-UnisE (139-142-145)
É1Canada 1E (141-142-143)
É1Corée du SudE (143-141-142)
4République tchèque+3 (145-142-142)
5Suède+5 (140-147-144)
6Espagne+10 (143-144-149)
É7Mexique+11 (144-144-149)
É7Belgique+11 (142-149-146)
9Angleterre+12 (141-148-149)
   10Italie+16 (146-144-152)
11Allemagne+18 (148-147-149)
  É12Danemark+19 (151-147-147)
É12Pologne+19 (148-147-150)
É14Finlande+21 (146-147-154)
É14Taipei chinois+21 (148-153-146)
16Suisse+27 (148-147-158)
17Colombie+28 (153-150-151)
18Canada 2+32 (154-151-153)
É19Islande+36 (152-156-154)
É19Autriche+36 (149-154-159)
21Pérou+38 (151-155-158)
22Pays de Galles+43 (155-158-156)

Cliquez ici pour le classement complet de la compétition par équipes.

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BRAMPTON, ON – October 6th, 2023 – Denisa Vodickova – 2023 World Junior Girls Golf Championship presented by Sargent Farms at Brampton Golf Club. (Christian Bender/Golf Canada)

Dans la compétition individuelle, il y a une nouvelle meneuse alors que Denisa Vodickova, de la République tchèque, a égalé le record du parcours compétitif féminin au Brampton Golf Club, en jouant 5 coups sous la normale (66) pour un cumulatif de moins 7 après trois rondes. Le record avait été établi par Brooke Henderson lors du Championnat amateur féminin de l’Ontario en 2014.

Vodickova a remis la meilleure carte pour la deuxième journée consécutive et a enregistré sept oiselets dans sa ronde. La joueuse de 18 ans a attribué son succès à ses coups roulés et à un ajustement effectué juste avant le tournoi qui l’a aidée cette semaine : « J’ai changé ma prise récemment et elle fonctionne très bien, alors je pense que c’est ce qui m’a le plus aidée. Mes coups roulés étaient à point et mes fers d’approche m’ont aussi bien servie. »

Vodickova prend une avance de quatre coups sur Anna Huang avant la ronde finale de samedi. La Belge Savannah de Bock occupe la troisième place à moins 2, tandis que la Suédoise Nora Sundberg et la Sud-Coréenne Soomin Oh jouent la normale et sont à égalité pour la quatrième place.

Cliquez ici pour le classement individuel de la troisième ronde.

Cette année, le plus gros contingent de concurrentes de l’histoire du tournoi est au rendez-vous. Soixante-six golfeuses, réparties en 22 équipes représentant 21 pays, se disputent les titres par équipes et individuel. Le tableau de compétition du Championnat mondial junior féminin, présenté par Sargent Farms, comprend huit concurrentes qui sont présentement dans le top 100 du Classement mondial du golf amateur (WAGR), dont la mieux classée du tournoi, l’Espagnole Rocío Tejedo Mulet (no 23). L’Espagne et la Corée du Sud présentent toutes deux un duo de joueuses figurant dans le top 100 du WAGR, soit l’autre Espagnole, Andrea Revuelta Goicoechea (no 33), et les deux Sud-Coréennes Hyojin Yang (no 60) et Soomin Oh (no 67).

L’équipe championne en titre, l’Espagne (2017 et 2022), est à égalité avec la Corée du Sud (2015 et 2019) pour le plus grand nombre de victoires des sept ans d’histoire de l’événement, avec deux gains chacune. Les autres équipes victorieuses sont les États-Unis (2014), les Philippines (2016) et l’Italie (2018). La Corée du Sud et la Suède sont par ailleurs ex aequo pour le plus grand nombre de podiums récoltés depuis la création du championnat, avec quatre podiums pour chaque pays. Les meilleurs résultats du Canada en compétition par équipes ont été la troisième place en 2014 et la quatrième en 2018. On peut consulter l’historique des lauréates individuelles et par équipes ici.

Plusieurs joueuses qui ont participé au Championnat mondial junior féminin ont par la suite connu le succès sur le Circuit de la LPGA, en particulier la Canadienne Brooke Henderson, gagnante de 13 titres de la LPGA et l’athlète de golf du Canada cumulant le plus grand nombre de victoires professionnelles, elle qui avait conclu au quatrième rang de la compétition individuelle lors du championnat inaugural de 2014.

Entre autres concurrentes notables qui ont plus tard connu la victoire sur le Circuit de la LPGA, notons la Thaïlandaise Atthaya Thitikul qui avait capturé deux titres mondiaux juniors consécutifs, en 2018 et 2019, ainsi que la Philippine Yuka Saso qui a décroché ce même titre en 2016. La gagnante de l’Omnium féminin CPKC 2023, Megan Khang des États-Unis, avait participé au championnat inaugural de 2014. La liste des anciennes concurrentes du Championnat mondial junior féminin qui ont remporté des tournois sur le Circuit de la LPGA comprend également l’Australienne Hannah Green et la Suédoise Maja Stark.

La championne individuelle obtiendra un laissez-passer pour l’Omnium féminin CPKC 2024 qui se tiendra à l’Earl Grey Golf Club de Calgary du 22 au 28 juillet 2024.

Pour connaître les heures de départ de la ronde finale, veuillez cliquer ici.

From the Archives LPGA Tour

Lorie Kane sera intronisée au Panthéon des sports canadiens

Lorie Kane
Lorie Kane (Bernard Brault/ Golf Canada)

Ce dimanche 3 octobre, Lorie Kane, membre du Temple de la renommée du golf canadien, recevra officiellement l’Ordre du sport et sera intronisée au Panthéon des sports canadiens. 

En tant que l’une des golfeuses canadiennes les plus décorées et les plus célèbres de l’histoire, Lorie Kane rejoint les quatre seules autres femmes dans la catégorie des athlètes pour le sport du golf. Voici un résumé de ses réalisations :

Amateur

– Deux fois championne junior féminine de l’Île-du-Prince-Édouard

– Neuf fois championne amateur féminine de l’Île-du-Prince-Édouard

– Championne amateur du Mexique en 1991

– Membre de l’équipe du Commonwealth 1991

– Membre de l’équipe canadienne au Championnat du monde amateur de 1992

Professionnel

– Championne de la Classique Michelob Light de 2000 (LPGA)

– Championne de la Classique de golf de New Albany de 2000 (LPGA)

– Championne de la Classique Mizuno de 2000 (LPGA)

– Championne de la Classique Takefuji de la LPGA de 2001 (LPGA)

– Championne du Wendy’s Charity Challenge de 2011 (LPGA Legends Tour)

– Championne du The Legends Championship de 2013 (LPGA Legends Tour)

– Championne de la Classique Self-Regional Women’s Health de 2016 (LPGA Legends Tour)

– Championne du Chico’s Patty Berg Memorial de 2016 (LPGA Legends Tour)

– Cinq fois championne de la PGA féminine du Canada (PGA du Canada)    

– Représenta le Canada à la Coupe du monde en 2005, 2006 et 2008

– Jeux panaméricains de 2015

Accolades

– Prix Heather Farr en 1998 (LPGA)

– Prix William et Mousie Powell de la LPGA en 2000

– Intronisée à titre de Membre de l’Ordre du Canada en 2006

– Intronisée au Temple de la renommée des sports de l’Î.-P.-É. en 2014

– Intronisée au Temple de la renommée de la PGA du Canada en 2017

 
 
 
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Give it up for Lorie Kane! Today she was named as an inductee into the @cansportshall class of 2020/2021 – thanks for continuing to inspire us ❤️❤️

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En plus de ses succès sur les verts, Lorie continue d’être une brillante ambassadrice du sport tout en reflétant les valeurs de Golf Canada : plaisir, excellence, inclusion, respect et imputabilité. Son engagement envers la promotion de la santé communautaire par le sport et pour la croissance du jeu à partir de la base lui a valu, à juste titre, le statut de modèle auprès des jeunes et de ses coéquipières partout au pays.

Lorie a également contribué de manière importante à de nombreux efforts de bienfaisance, notamment en participant à KidSport, à l’Œuvre des Manoirs Ronald McDonald, aux Clubs Garçons et Filles du Canada et à la Lorie Kane Charity Golf Classic, qui a permis de recueillir plus de 850 000 $ dans sa province natale de l’Île-du-Prince-Édouard. En tant qu’ambassadrice du Canadien Pacifique, elle a également joué un rôle déterminant dans le développement du programme CP a du cœur, qui a permis de recueillir plus de 20 millions de dollars pour améliorer la santé cardiaque des enfants au Canada.

« J’ai jeté un coup d’œil aux grands athlètes et bâtisseurs qui font partie du Panthéon des sports canadiens et à ce que fait le Panthéon pour aider à bâtir nos communautés. Je suis ravie d’avoir l’occasion d’utiliser une nouvelle plateforme pour poursuivre la croissance du sport. C’est important pour moi. »

– Lorie Kane, au sujet de son intronisation au Panthéon des sports canadiens.

Personnes intronisées au Panthéon des sports canadiens pour le golf

Au cours de la cérémonie virtuelle de dimanche, 11 personnes seront consacrées pour leurs contributions à leurs communautés et à leurs sports respectifs :

Intronisés de la classe 2020/21 du Panthéon des sports canadiens

Pour consulter les biographies complètes de la classe 2020/21, veuillez visiter le site www.sportshall.ca.

La cérémonie virtuelle d’intronisation aura lieu le 3 octobre de 19 h 30 à 21 h (heure de l’Est). Inscrivez-vous pour obtenir votre billet gratuit ici.

Lorie Kane

Gordon et le golf

Vous pouvez maintenant remplacer sans frais vos bâtons de golf perdus ou endommagés

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Wrecked golfcart abandoned and flipped on its side lying on the golf course.

Peu importe combien de fois nous vantons les avantages et privilèges de l’adhésion de niveau Or à Golf Canada, on n’y pense pas vraiment tant qu’on n’en a pas besoin.

Il y a quelque temps, j’ai vu le message Twitter du membre d’un club dans mon coin.

« Quelqu’un a volé mon fer droit dans mon sac quand j’étais au terrain d’exercice avant ma partie. Mon TaylorMade Spider rouge… », se désolait-il, ajoutant quelques jurons à l’endroit du voleur.

La dernière fois que j’ai vérifié, ce bâton se vend autour de 400 $. Dépité, le membre se croyait obligé de débourser cette somme pour s’acheter un nouveau fer droit.

Son club a immédiatement répondu :

« Je suis navré que ça soit arrivé, a écrit le directeur du golf. Mais heureusement, vous êtes membre de @golfcanada, ce qui vous protège dans cette situation. »

Il ne le savait pas. Vous non plus, sans doute.

La Protection en cas d’incident de Golf Canada vous assure un remboursement pouvant aller jusqu’à 2 500 $ pour votre équipement endommagé, perdu ou volé, entre autres avantages dont vous n’êtes peut-être pas au courant.

Comme le disait le golfeur déconfit au début de son gazouillis, on ne pense jamais que ça va nous arriver. Mais c’est possible et ça arrivera peut-être un jour.

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Comme ce gars de mon club qui a malencontreusement fait marche arrière sur son sac de golf bien garni.

Et si vous faites un voyage de golf cet hiver, ou n’importe quand, votre adhésion à Golf Canada vous protège.

Par exemple, il n’est pas sûr que la compagnie aérienne vous remboursera pour des incidents ou des méfaits.

La membre d’Équipe Canada Maddie Szeryk était en route pour son premier tournoi de l’année quand elle a récupéré son sac de golf sur le carrousel de l’aérogare. Les têtes de ses bois 3, 5 et de départ avaient été arrachées.

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Le journaliste de golf et de voyage Ted McIntyre a vécu une mésaventure semblable. « En tant que voyageur assidu, je suis passé maître dans l’art d’emballer mes bâtons de golf, mais en ouvrant l’étui de protection, j’ai vu la tête de mon bois de départ tomber. Je ne sais pas de quelle hauteur l’étui a dû tomber pour provoquer un tel dommage. »

Les exemples ne manquent pas. À la veille de la Coupe Ryder, le Danois Thorbjorn Olesen a perdu non pas un, mais bien deux jeux complets de bâtons en 10 jours. Cet été, les bâtons de Graeme McDowell ont disparu en plein vol et il a dû se retirer de la qualification finale pour l’Omnium britannique. Les bâtons d’un autre pro du PGA TOUR ont aussi été égarés par une compagnie aérienne et se sont retrouvés en vente dans un magasin d’articles de sport usagés.

Jouez-vous sur un parcours entouré de maisons? Il vous arrive parfois de rater un coup de départ? (Question rhétorique.) Si vous brisez une fenêtre, vous êtes couvert à hauteur de 1 000 $ pour tout dommage.

Les voiturettes de golf sont très commodes, mais ce sont des véhicules motorisés et à ce titre, elles comportent des risques. Si vous avez un accident en conduisant une voiturette, votre adhésion de niveau Or vous protège pour les dommages allant jusqu’à 2 500 $.

À titre de membre Or de Golf Canada, vous recevez également un ensemble d’étiquettes d’identification à apposer sur vos bâtons, au cas où vous en égarez un. Quiconque le trouve peut vous en aviser grâce à un système de signalement en ligne. Vous recevez automatiquement un courriel vous permettant de récupérer votre bâton perdu.

À tous ces avantages de l’adhésion s’ajoute la possibilité de tenir à jour votre Facteur de handicap officiel de Golf Canada.

Pour en savoir plus sur l’adhésion à Golf Canada, cliquez ici.


Vous pensez que ça ne peut pas vous arriver?

Ces gens-là non plus n’y pensaient probablement pas. Mais quand ça leur est arrivé, ils étaient soulagés de savoir que leur adhésion de niveau Or à Golf Canada était là pour les protéger.

Cette année, à ce jour, selon les statistiques de Golf Canada, 189 réclamations ont été enregistrées, pour lesquelles près de 115 000 $ ont été versés en dédommagement. De ce nombre, 119 réclamations avaient trait à des bâtons ou à de l’équipement, 39 à des vitres brisées et 14 relevaient d’autres types d’incidents.

Voici quelques autres exemples :

« Je conduisais une voiturette et la courroie retenant mon sac de golf a lâché. Mon sac est tombé et mon bâton de départ a cassé en deux. »

« La voiturette est tombée dans le lac avec mon portefeuille, mes clés d’auto, mon téléphone et mon sac de golf. Je n’ai pas retrouvé mon télémètre et ma boîte de balles. »

« Mon chariot téléguidé a roulé dans un étang. Je l’ai récupéré, mais il ne fonctionne plus. »

« J’ai frappé mon coup de départ et ma balle a rebondi sur le sentier pour aller casser la fenêtre d’une maison. »

« Mon chariot manuel a dévalé une pente abrupte et s’est retrouvé à l’envers dans un obstacle d’eau. »

Gordon et le golf

Ce que les clubs de golf doivent savoir quand ils sont hôtes de championnats

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(Chad Hipolito/ Golf Canada)

Le slogan du Duncan Meadows Golf Course, sur l’île de Vancouver, qui a récemment accueilli le Championnat canadien amateur masculin, pourrait servir de devise à tous les clubs de golf, d’un océan à l’autre, qui sont hôtes de championnats provinciaux et nationaux.

Ming Hui, propriétaire du Duncan Meadows, rappelle que le parcours a tenu son premier grand évènement, le Championnat mid-amateur de Colombie-Britannique, en 1999. Depuis, le club et ses membres ont accueilli toute une panoplie de compétitions : des championnats juniors et amateurs provinciaux, des tournois Premiers élans, le Championnat des universités et collèges canadiens, des épreuves du Circuit féminin canadien, et même un tournoi de l’American Junior Golf Association où, raconte Hui, une jeune Paula Creamer avait établi le record féminin du parcours en compétition, avant de connaître la gloire sur le Circuit de la LPGA.

« L’aventure est fabuleuse, souligne Hui. Même si les membres doivent céder leur terrain pour quelques jours, c’est une expérience positive pour tous. C’est bon pour le club, car ça nous donne de la visibilité, et c’est bon pour le golf dans son ensemble. »

Golf Canada maintient des contacts constants avec des centaines de clubs de golf afin de réserver des sites, pour les trois à cinq prochaines années, qui accueilleront la trentaine de tournois annuels organisés par la Fédération nationale du sport, déclare Adam Helmer, directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur chez Golf Canada.

« De longs délais de préavis et d’excellentes communications sont la clé du succès, explique-t-il. Une fois qu’ils ont accueilli un championnat, les gens du club  se rendent compte que c’est une expérience positive et durable pour tous les intéressés. Certains clubs en profitent pour mettre en valeur d’importantes rénovations, célébrer un anniversaire marquant ou se faire connaître davantage. D’autres choisiront un championnat particulier parce qu’ils ont de bons joueurs dans cette catégorie et c’est toujours un avantage de disposer de compétences locales. »

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Phil Berube, directeur général et chef de la direction d’Alberta Golf, abonde dans le même sens : « Nous sommes très chanceux, car de nombreux clubs albertains y voient une vitrine pour leur établissement et une occasion de faire leur part pour la communauté golfique. » Il ajoute que l’essentiel est d’établir un partenariat entre l’association de golf, les membres et le personnel du club hôte, et les joueurs eux-mêmes.

Pour Golf Canada et les associations provinciales, c’est toute une tâche de trouver, année après année, un nombre suffisant de clubs offrant les installations qui conviennent. Alors que les plus petites provinces accueillent relativement peu de compétitions, l’Ontario a plus de 50 épreuves de qualification et deux douzaines de championnats.

« La saison est courte et c’est difficile de programmer tous ces tournois durant le bref été ontarien », fait remarquer Rob Watson, coordonnateur du programme Prochaine génération et des compétitions de Golf Ontario.

Certaines associations provinciales offrent un modique dédommagement aux clubs hôtes, ce qui rend l’aventure plus attrayante pour certains établissements, mais là ne s’arrête pas l’équation. Tout en agissant ainsi, l’association de golf de la Colombie-Britannique « s’efforce de faire comprendre aux clubs hôtes l’importance des retombées économiques pour la collectivité ainsi que les possibilités de recettes de restauration accrues et les occasions de commandites locales », soutient Kris Jonasson, chef de la direction de British Columbia Golf.

Helmer ajoute que Golf Canada prépare actuellement un nouveau modèle d’accueil qui lèguera un « héritage durable » pour commémorer la contribution du club à l’essor du golf. Cet héritage pourrait se traduire par des dons de trousses de Golf en milieu scolaire aux écoles de l’endroit ou d’autres façons de faire croître la pratique du sport dans la collectivité.

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L’un des moments les plus marquants de mes 30 années d’adhésion à mon club de golf fut le bénévolat que j’y ai fait, l’an passé, au tournoi Premiers élans qui comportait une composante d’Olympiques spéciaux. Nous avons aussi accueilli un Championnat amateur masculin d’Ontario ainsi que quelques autres tournois au fil des ans, et à l’approche de notre centenaire, en 2019, notre club est en quête d’un autre championnat important. Notre motivation secrète est sans doute le fait que nous disposons d’un excellent parcours et que nous en avons assez d’être qualifiés de « joyau caché »!

Mais peu importent vos raisons, n’hésitez pas à approcher votre association provinciale de golf ou Golf Canada pour voir ce qu’implique l’accueil d’un tournoi.

Au fond, la seule raison qui compte, c’est pour l’amour du golf.

Gordon et le golf

Scott Simmons laisse un héritage durable

Scott Simmons
Scott Simmons (Golf Canada)

Scott Simmons, ex-chef de la direction de Golf Canada, démissionnaire après 10 ans à son poste, ne veut pas parler d’héritage, y préférant infrastructure. De même, il répugne à utiliser le mot défi, y substituant celui d’opportunité.

Quand Simmons a pris les rênes en 2007, il aurait bien fait d’avoir à l’esprit la première phrase d’Un conte de deux villes de Charles Dickens : « C’était le meilleur et le pire de tous les temps. »

Il y a 10 ans, le paysage du golf changeait, comme il continue de le faire. Les profils démographiques et économiques, et autres plaques tectoniques qui avaient propulsé le golf à des niveaux sans précédent, se stabilisaient, vacillaient même.

Pour Simmons, cela ne constituait pas un défi, mais une opportunité.

L’année avant son entrée en scène, l’Association Royale de Golf du Canada (RCGA) avait été désignée Fédération nationale de sport (FNS) pour le golf.

« Pour moi, c’était une période exaltante qui pouvait permettre au golf canadien de faire un grand bond en avant, de dire Simmons en entrevue. Cette association traditionnelle, qui était simplement l’“organisme directeur du golf” au Canada, avait la chance de devenir la Fédération nationale de sport dans  un pays passionné de golf. À mes yeux, c’était une raison suffisante pour accepter le poste. »

Je connais Scott Simmons depuis plus de 20 ans. Au début des années 1990, nous avons été collègues à la RCGA dont j’étais le directeur des communications et lui celui du marketing. Nous sommes partis tous les deux pour, comme on dit, relever de nouveaux défis, lui dans l’entreprise privée, moi dans je ne sais trop quoi au juste… Franchement, ce fut un plaisir de travailler avec lui à de nombreux projets, y compris les balbutiements de ce qui est aujourd’hui Premiers élans et Golf en milieu scolaire. Sa passion pour le golf n’a jamais cessé de m’impressionner et elle reste à ce jour intacte.

Si vous souhaitez savoir ce dont il est le plus fier, jetez un coup d’œil è son message d’adieu dans le Rapport annuel de Golf Canada. C’est impressionnant. Bien sûr, il n’a pu tout faire tout seul, mais avec la collaboration du Conseil d’administration, des associations provinciales et nationales et autres intervenants.

Néanmoins…

Voici un croquis miniaturisé de son « héritage » : mise au point d’un Plan stratégique continu pour l’association, révision tellement nécessaire du modèle de gouvernance, introduction de « Golf Canada » comme marque auprès du consommateur, recrutement de commanditaires à long terme pour les omniums masculin et féminin, implantation d’un nouveau modèle d’adhésion, revitalisation de la Fondation Golf Canada et j’en passe.

« J’adore le golf. Il y a 10 ans, je me suis dit que je pouvais peut-être apporter une perspective et une énergie différentes et redonner ainsi à mon sport de prédilection, explique Simmons. Je me réjouis de ce que nous avons construit en tant que FNS, mais ce qui me rend le plus fier, c’est d’avoir réussi à impliquer les jeunes dans le golf. »

Quand je me suis entretenu récemment avec Simmons, il revenait d’une réunion avec les personnes qui lui cherchent un successeur.

Que leur a-t-il suggéré? De dénicher quelqu’un qui continuerait d’étendre l’infrastructure qu’il a établie ces 10 dernières années et, plus précisément, de renforcer les relations avec toutes les associations de golf internationales, nationales et provinciales.

Permettez-moi de mentionner d’autres qualités inhérentes à l’emploi : visionnaire, communicateur, diplomate, spécialiste du marketing, ambassadeur, administrateur, personne à la couenne dure…

Golfeur? Non.

Voici le conseil de Simmons à son successeur : se préparer à « voir des tas de parcours, mais à ne jouer aucun d’entre eux. »

L’Assemblée générale annuelle de Golf Canada confie à Roland Deveau un second mandat à la présidence

Roland A. Deveau
Roland A. Deveau (Golf Canada)

TORONTO (Golf Canada) – Au terme de son Assemblée générale annuelle ce samedi 25 février 2017, Golf Canada a confié à Roland Deveau, de Bedford en Nouvelle-Écosse, un second mandat d’un an comme président de la Fédération nationale de sport.

Deveau n’est que le cinquième président à accomplir plus d’un mandat depuis la fondation de l’association en 1895. Alfred Collyer (1930, 1931), F.A. Rolph (1915-1919), le colonel George A. Sweny (1898, 1901, 1909) et A.W. Austin (1907, 1910) ont aussi rempli plus d’un mandat.

Le Comité des candidatures de Golf Canada, soutenu par le Conseil d’administration, a proposé que M. Deveau reste en poste au moment où l’association est à la recherche du successeur de Scott Simmons, démissionnaire après 10 ans au poste de chef de la direction. Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada, assure l’intérim. Le nouveau chef de la direction devrait être nommé en avril 2017.

Deveau présidera un Conseil d’administration également composé de Leslie Dunning (Calgary, AB), au poste de première vice-présidente, et Charlie Beaulieu (Lorraine, QC) à celui de second vice-président. Les autres membres sont Liz Hoffman (Thornhill, ON), Dale Jackson (Victoria, C.-B.), Rob MacDonald (Winnipeg, MB), Don MacKay (Bracebridge, ON) et Allison Chisholm (Rothesay, N.-B.). Siégeront également au Conseil Paul McLean (King, ON), ex-président de Golf Canada, et deux nouveaux directeurs, Tom Sears (Port Hope, ON) et David Atkinson (Vancouver, C.-B.).

« C’est en toute humilité que j’accepte de remplir un second mandat à la présidence de cet organisme remarquable, a déclaré Deveau. Je me considère comme privilégié de représenter plus de 307 000 golfeurs dans 1 400 clubs membres. Je suis également honoré de collaborer avec nos partenaires des associations provinciales, nationales et internationales dans le but d’améliorer ce grand sport qu’est le golf. »

Rapport annuel, Bilan financier et Plan stratégique

Cliquez ici pour consulter le Rapport annuel 2016 de Golf Canada qui comprend un résumé de la dernière saison ainsi que le bilan financier de 2016.

Cliquez ici pour consulter le Plan stratégique 2017 de Golf Canada qui souligne les activités clés sur lesquelles Golf Canada mettra l’accent à titre de Fédération nationale de sport et d’organisme de régie du golf au pays.

Bill Klein et George McLeod sont les co-récipiendaires du prix Bénévole de l’année de Golf Canada

Bill Klein (Parksville, C.-B.) et George McLeod (Brandon, MB) ont tous deux reçu le prix Bénévole de l’année 2016 de Golf Canada. Depuis 11 ans, Golf Canada honore ainsi chaque année des bénévoles dont les efforts et le dévouement ont contribué à l’essor du golf dans leur communauté.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les bénévoles de l’année Bill Klein et George McLeod.

L’Assemblée générale annuelle de Golf Canada est une semaine importante à l’approche de la saison de golf. En plus de nommer son nouveau président et les membres de son Conseil d’administration, l’association présente les détails de son Plan stratégique et se réunit avec des intervenants clés des associations provinciales de golf et ses partenaires des associations golfiques nationales. De plus, l’AGA a aussi célébré les principales réalisations de l’année et a rendu hommage au chef de la direction démissionnaire Scott Simmons.

Blog Règles et situations de jeu

Les organismes directeurs du golf dévoilent les Règles du golf pour 2016

Oakville, Ont. – Golf Canada, l’organisme directeur du golf au Canada, conjointement avec le R&A et la United States Golf Association (USGA), a annoncé aujourd’hui les révisions aux Règles du golf pour 2016.

Les changements entreront en vigueur le 1er janvier 2016, début d’un autre cycle quadriennal des Règles du golf par le Comité conjoint des règles.

Golf Canada est la seule autre association qui siège au Comité conjoint des règles avec le R&A et la USGA. Le Comité est responsable de la révision quadriennale des Règles du golf. Les organismes directeurs du golf se sont engagés à assurer que les règles sont en constante évolution et pertinentes.

Voici quelques-uns des changements les plus importants aux Règles du golf pour 2016 :

« Les règles doivent suivre l’évolution du golf, et c’est pourquoi le Comité conjoint des règles a examiné toutes les facettes du golf durant le dernier cycle de quatre ans », a déclaré Adam Helmer, directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur à Golf Canada. « S’il existe une version uniforme des règles pour tous les golfeurs du monde, c’est pour rendre le golf plus équitable, quelles que soient les conditions de jeu, et nous croyons que les Règles du golf 2016 ont atteint cet objectif. »

La publication 2016 a été conçue, publiée et présentée conjointement par les organismes directeurs du golf. Le livre est reproduit dans 36 langues et distribué à des millions de golfeurs aux quatre coins du monde.

Golf Canada a le privilège exclusif de régir, publier et distribuer les Règles du golf au Canada. À titre de Fédération nationale de sport, Golf Canada produira une version en langue française de l’édition 2016 sous la gouverne de deux experts canadiens des règles, Jacques Nols et Jean-Claude Gagné.

Les Règles du statut d’amateur ont également été révisées conjointement avec les modifications aux Règles du golf.

Voici les changements les plus importants aux Règles du statut d’amateur pour 2016 :

Golf Canada publiera, en anglais et en français, les Règles du golf 2016, qui seront disponibles à compter du 1er janvier 2016. Le livre des Règles du golf comprendra également les Règles du statut d’amateur. À la même date paraîtra le livre des Décisions sur les règles du golf, une publication d’accompagnement aux Règles du golf, disponible en anglais et en français.

Cliquez ici pour voir les explications, les illustrations et les vidéos des nouvelles Règles du golf pour 2016 à 2020, telles que fournies par le R&A et la USGA (en anglais seulement).

Il est possible de précommander une copie imprimée de la version 2016 des Règles du golf en consultant la boutique en ligne de Golf Canada.

Pour de plus amples informations sur les Règles du golf et la formation sur les règles du golf, veuillez visiter www.golfcanada.ca/regles-du-golf.

Golf amateur

Golf en milieu scolaire enseigne beaucoup plus que le golf aux enfants

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magazine Golf Canada

Lorsque le programme Golf en milieu scolaire a été lancé dans des écoles primaires choisies partout au Canada en 2009, nombreuses ont été les personnes qui ont trouvé dans cette initiative un précieux ajout au programme d’éducation physique. Elles ont apprécié les ramifications potentielles à long terme d’une des rares activités d’éducation physique permettant une participation familiale totale hors du cadre scolaire.

Si certains se demandaient si le fait de frapper des balles de mousse avec des bâtons de plastique constituait un exercice cardiovasculaire valable, les experts ne nourrissaient aucun doute à cet égard. Ils savaient que marcher d’un bon pas pour parcourir les 18 trous d’un terrain de golf aide à brûler des calories (jusqu’à 2000 en portant son sac), selon un rapport du Walker Research Group commandité par la Fondation mondiale du Golf et Golf 20/20.

De plus, d’après une étude de 2012 du magazine australien InsideGolf, un golfeur de handicap moyen marche environ 80 % plus que les distances indiquées sur la carte de pointage d’un parcours lorsqu’il joue 18 trous, ce qui équivaut à 9,9 kilomètres sur un terrain d’un peu moins de 6 000 verges.

Conçu en partenariat avec Éducation physique et Santé Canada et la PGA du Canada, le programme Golf en milieu scolaire de Golf Canada met justement l’accent sur la dimension active du jeu.

« Il ne s’agit pas d’un groupe d’enfants qui attendent qu’un élève exécute un coup roulé, précise Jeff Thompson, directeur en chef du développement du sport à Golf Canada. Ces programmes sont plutôt axés sur l’activité, alliant vitesse et agilité à la coordination et à l’équilibre. »

Étant donné ces avantages indéniables pour la santé, le programme Golf en milieu scolaire ne pouvait arriver à un meilleur moment. En effet, pour la première fois en deux décennies, la génération actuelle d’enfants pourrait avoir une espérance de vie inférieure à celle de leurs parents, souligne le New England Journal of Medicine qui blâme surtout l’obésité chez les enfants. De son côté, Statistique Canada indique qu’entre 1985 et 2011, l’obésité a triplé chez les jeunes Canadiens. Une autre étude soulignait l’an dernier que 84 % des bambins canadiens de 3 et 4 ans sont assez actifs pour respecter les recommandations en matière d’activité physique quotidienne, mais chez les 5 à 11 ans, ce pourcentage fait une chute vertigineuse à 7 %, et pour les ados de 12 à 17 ans, il est de seulement 4 %.

Cette recherche de Jeunes en forme Canada précisait que seulement 55 % des écoles canadiennes avaient mis en œuvre une politique relative à l’éducation physique quotidienne pour tous les élèves. Elle ajoutait que 82 % des parents souhaitaient que le système scolaire accorde plus d’importance à la prestation d’une éducation physique de qualité.

Pas que le système scolaire canadien soit en train d’abdiquer, mais la diminution des budgets a contribué à la réduction constante du temps consacré à l’éducation physique au fil des ans. Les comportements plus sédentaires des jeunes peuvent aussi être attribués en grande partie à l’incursion des technologies dans nos vies. Des programmes d’éducation physique plus soutenus à l’école ne constituent peut-être pas l’antidote parfait au problème d’obésité chez les jeunes, mais ils n’en représentent pas moins un pas dans la bonne direction. Et pas seulement en regard de ces bienfaits évidents que sont la bonne forme et les habiletés apprises aux cours d’éducation physique, mais aussi en ce qui a trait au développement social et scolaire des jeunes.

« La tendance observée est que l’on sabre généralement dans les cours d’éducation physique en premier. Or, les recherches indiquent que la participation des jeunes à des activités physiques, au-delà du développement moteur, aident à la concentration à l’école », soutient Tanya Forneris, professeure agrégée à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université d’Ottawa, que Golf Canada a consultée en 2014 pour « aider à intégrer des habiletés de vie comme la concentration, l’établissement d’objectifs, la persévérance, l’esprit sportif, le respect et l’honnêteté dans les programmes de Golf Canada destinés aux jeunes. »

Détentrice d’un doctorat en psychologie de l’orientation, experte dans les domaines du développement positif des jeunes et de la socialisation communautaire par le sport, Mme Forneris ajoute : « Les sports sont formidables pour enseigner de telles habiletés aux jeunes car ils adorent apprendre et sont d’autant plus motivés. »

Selon elle, le sport à l’école offre beaucoup plus de potentiel que la simple formation de caractère. « De nombreuses études, menées au cours des 15 dernières années surtout, nous servent à étayer notre approche du développement positif des jeunes intégrant les dimensions physiologique, sociale et éducative. »

Par exemple, au seul plan du développement cognitif, les données ne manquent pas pour appuyer cette démarche intégrée. Une recherche effectuée au Maryland en 1999 par C. Edwin Bencraft a démontré quatre postulats importants : l’exécution de tâches motrices exigeantes avant l’âge de 10 ans augmente la capacité cognitive; l’exercice aérobique améliore les fonctions cognitives en accroissant le nombre de veines capillaires qui irriguent le cerveau; les mouvements alternant les deux côté du corps augmentent la capacité de communication entre les deux hémisphères cérébraux; et l’activité physique diminue la production d’hormones de stress qui entravent les processus cognitifs.

Bref, les enfants actifs pensent généralement plus vite, se concentrent mieux et ont tendance à être moins stressés que leurs camarades de classe moins actifs. Une autre étude menée au Québec pendant six ans a montré que les jeunes ayant bénéficié de cinq heures supplémentaires d’activité physique par semaine obtiennent de meilleures notes en classe que ceux ne participant qu’au programme régulier.

L’Association canadienne des directeurs d’école abonde dans le même sens. Les enfants s’adonnant à des activités d’éducation physique tous les jours arrivent en classe plus disposés à apprendre, à jouer et à mieux interagir avec les autres, selon Parlons franchement des enfants et du sport, un ouvrage commandité par l’Association canadienne des entraîneurs. Il ne faut pas sous-estimer, non plus, l’élément d’estime de soi rehaussée grâce aux réalisations dans les activités sportives à l’école.

Meilleures notes, objectifs rehaussés, amis plus portés sur les études, rapports plus étroits et fréquents avec la famille, plus grande retenue face aux comportements à risque et propension accrue au bénévolat, voilà autant d’effets positifs du sport à l’école, souligne TrueSport, un mouvement de jeunes soutenu par l’Agence américaine anti-dopage.

Mais si le sport doit servir de véhicule pour inculquer de tels principes et habitudes chez les jeunes, il faut les « accrocher » tôt, que ce soit dans des activités d’équipe comme le hockey ou dans un sport plus individuel comme le golf.

« D’après les recherches actuelles, et ça s’applique particulièrement aux filles, si un ou une jeune n’a pas essayé un sport avant l’âge de 12 ans, les probabilités de pratiquer le sport passé cet âge diminuent considérablement », fait remarquer Thompson de Golf Canada.

Une recherche de 1993 du Melpomene Institute for Women’s Health, au Minnesota, arrive à la conclusion que « si une fille ne participe pas à un sport avant l’âge de 10 ans, il n’y a que 10 % de chances qu’elle soit active lorsqu’elle aura 25 ans. »

La situation ne s’améliore pas dans les écoles secondaires. Lorsqu’elle devient optionnelle, la participation à l’éducation physique au Canada a tendance à chuter sérieusement, et cette baisse s’observe davantage chez les adolescentes que chez les adolescents, notent de nombreuses études.

Bien des Canadiens sont maintenant d’avis que l’éducation physique devrait être obligatoire jusqu’au secondaire 5. Compte tenu des données scientifiques, les cours de gymnastique n’ont jamais paru un aussi bon choix.

La première partie de cette série d’articles, Leçons de vie, a été publiée dans l’édition d’avril 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article cliquez ici.


 

Golf en milieu scolaire enseigne beaucoup plus que le golf aux enfants

Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog Gordon et le golf

Pour vivre vieux, jouez au golf!

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(Golf Canada/ Graig Abel)

Vous voulez garder la santé, perdre du poids, vivre plus longtemps et plus heureux? Alors, jouez au golf!

Cette affirmation est si incontestable que je pourrais dès maintenant mettre le point final à ce blogue (à la grande joie, sans doute, de mon rédacteur en chef), mais, afin de confondre les sceptiques, j’avancerai quelques faits pour étayer cette vérité toute simple. Je pense particulièrement aux plus âgés d’entre nous ─ les baby-boomers, c’est-à-dire, au Canada, quiconque est né entre 1947 et 1966, les aînés, les retraités et autres « croulants ». (J’étais excité quand j’ai appris que j’étais « sexagénaire » jusqu’à ce que je découvre que cela signifiait que j’avais franchi le cap de la soixantaine. Zut.)

Nous sommes nombreux dans ce groupe d’âge, sur le parcours et en dehors. Selon Statistiques Canada, 2,7 millions de Canadiens ont entre 50 et 54 ans, 2,5 millions entre 55 et 59, 2,1 millions entre 60 et 64, 1,7 million entre 65 et 69, 1,2 million entre 70 et 74 ans ─ et je m’arrête là car vous avez compris l’idée. Environ 30% de tous les mâles canadiens dans cette fourchette d’années jouent au golf, comparativement à 10% pour les femmes.

Bien que notre pays s’enorgueillisse du plus haut taux de participation au golf per capita dans le monde, cela signifie que 7 Canadiens sur 10 et 9 Canadiennes sur 10 âgés d’au moins 50 ans ne pratiquent pas le golf. Êtes-vous sérieux? À défaut de golf, que diable faites-vous donc? Vous regardez la télé, attendez votre chèque de pensionné, relisez 150 façons délicieuses de servir du SPAM? Comme le chante Neil Young (né le 12 novembre 1945), mieux vaut brûler la chandelle par les deux bouts que de s’éteindre… Et le golf vous empêchera très certainement de vous éteindre. En voici des exemples :

Fait no 1 : Le taux de mortalité des golfeurs est de 40% plus bas que pour les non-golfeurs du même âge, du même sexe et du même statut socioéconomique, selon une étude réalisée auprès de 300 000 golfeurs par le Karolinska Institutet suédois. Cela signifie qu’un adepte du golf gagne cinq années en espérance de vie.

Cela devrait suffire à vous convaincre mais, attention, il y a mieux encore!

Fait no 2 : Une partie de 18 trous à pied équivaut grosso modo à une marche de huit kilomètres. Le seul fait de fouler le terrain sur 18 trous peut faire baisser la glycémie jusqu’à concurrence de 30% chez les aînés et contribue à maintenir le poids. Marcher et transporter ses bâtons sur 18 trous brûle environ 2 000 calories, mais cela n’est pas toujours possible ni souhaitable, surtout chez les aînés. Si les chariots font l’affaire de certains, un nombre croissant de golfeurs de tous âges adoptent  les chariots électriques, constate Joseph McLuckie, distributeur au Canada de Stewart Golf Carts and Motocaddy, un chef de file mondial dans son domaine. « Le chariot électrique présente tous les avantages de la marche sans la dépense d’énergie supplémentaire que requièrent le sac en bandoulière ou le chariot conventionnel ». Et McLuckie de poursuivre : « Cela ne signifie pas que vous êtes un vieillard. Ce sont des appareils de pointe. Par exemple, celui que j’utilise me suit sur le parcours. » Il fait allusion au très sophistiqué X9 Follow de Stewart qui, grâce à la technologie Bluetooth, suit le golfeur de quelques pas, emprunte exactement le même rythme de marche que lui et s’arrête et repart en même temps que lui. Bien que le X9 soit dispendieux, McLuckie souligne que des modèles Motocaddy sont offerts à partir de 700$, soit environ le tarif saisonnier d’une location de voiturette dans plusieurs clubs. Montant qui est vite égalé par la location d’une voiturette à la partie. Morale de l’histoire : le golf peut vous faire épargner des sous tout en prolongeant vos jours. Pas mal, non?

Fait no 3 : Votre facteur de handicap ne doit pas forcément augmenter avec le nombre de vos années. Selon David Marshall, Directeur des comptes nationaux pour PING Canada, plus un golfeur est âgé, plus il est important de bien faire ajuster ses bâtons. Avec une vitesse d’élan et une souplesse moindres, peut-être jouerez-vous mieux avec des tiges plus flexibles et plus longues, des hybrides ou des bois d’allée avec un angle de face plus prononcé et des couvre-manches avec un diamètre plus grand. « Mon père, un retraité, avait une tendinite et, quand il jouait au golf, il prenait des analgésiques et portait un appareil orthopédique au bras, note Marshall. Quand il a opté pour des tiges en graphite plutôt qu’en acier, la tendinite a disparu. Maintenant, il joue pratiquement tous les jours. Finis les analgésiques et l’appareil orthopédique. » Aussi, oubliez votre amour-propre et jouez à partir de tertres plus avancés. Vos chances de réussir normales et oiselets en seront augmentées et votre expérience golfique sera dans l’ensemble plus satisfaisante.

Fait no 4 : Les golfeurs aînés tendent à avoir un meilleur équilibre et une plus grande confiance en soi que leurs pairs non-golfeurs. De plus, avec un peu d’aide, ils peuvent obtenir d’autres d’avantages pour leur santé. Heather Tennant, de Therapeutic Mobility (Barrie, ON), a obtenu son certificat de FITforeGOLF, un programme mis au point en 1996 par des spécialistes canadiens de la médecine et des membres de la PGA du Canada. « Ce programme vise à modifier l’élan à fur et à mesure des années, dit-elle. Nous examinons entre autres la mobilité, la posture, la force, l’équilibre et la nutrition du golfeur pour développer un plan personnalisé à son intention. » Si vous n’avez pas la forme ou que vous souffrez d’une blessure ou d’une autre affection, due à l’âge ou non, et que votre golf en subit les contrecoups, les spécialistes de FITforeGOLF peuvent vous donner un coup de main.

Fait no 5 : Sur le plan social, le golf contribue à forger et maintenir des amitiés, ce qui, en retour, peut aiguiser l’acuité mentale et le bien-être, ainsi que le bonheur général. Un cerveau sain est tout aussi important qu’un corps sain. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit.

Fait no  6 : On raconte souvent que les activités les plus populaires pour les aînés sont le jardinage, l’observation des oiseaux, la marche, etc., toutes choses qui, en passant, m’ennuient au plus haut point. Et puis, que diable! Le golf combine toutes ces activités tout en étant beaucoup plus amusant.

Merci d’avoir lu tout ceci. Bien sûr, vous auriez pu me croire sur parole après les deux premiers paragraphes et filer directement au parcours. Mais mieux vaut tard que jamais!

(NOTA : La plupart des données relatives à la santé sont tirées d’une étude commandée par la World Golf Foundation et Golf 20/20. Golf Canada m’a fourni les statistiques démographiques. Vous pouvez vous familiariser avec les chariots électriques Stewart and Motocaddy à www.jpsmgolf.com et avec FITforeGOLF à www.fitforegolf.com.)

Golf amateur

Pour vivre vieux, jouez au golf!

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(Golf Canada/ Graig Abel)

Vous voulez garder la santé, perdre du poids, vivre plus longtemps et plus heureux? Alors, jouez au golf!

Cette affirmation est si incontestable que je pourrais dès maintenant mettre le point final à ce blogue (à la grande joie, sans doute, de mon rédacteur en chef), mais, afin de confondre les sceptiques, j’avancerai quelques faits pour étayer cette vérité toute simple. Je pense particulièrement aux plus âgés d’entre nous ─ les baby-boomers, c’est-à-dire, au Canada, quiconque est né entre 1947 et 1966, les aînés, les retraités et autres « croulants ». (J’étais excité quand j’ai appris que j’étais « sexagénaire » jusqu’à ce que je découvre que cela signifiait que j’avais franchi le cap de la soixantaine. Zut.)

Nous sommes nombreux dans ce groupe d’âge, sur le parcours et en dehors. Selon Statistiques Canada, 2,7 millions de Canadiens ont entre 50 et 54 ans, 2,5 millions entre 55 et 59, 2,1 millions entre 60 et 64, 1,7 million entre 65 et 69, 1,2 million entre 70 et 74 ans ─ et je m’arrête là car vous avez compris l’idée. Environ 30% de tous les mâles canadiens dans cette fourchette d’années jouent au golf, comparativement à 10% pour les femmes.

Bien que notre pays s’enorgueillisse du plus haut taux de participation au golf per capita dans le monde, cela signifie que 7 Canadiens sur 10 et 9 Canadiennes sur 10 âgés d’au moins 50 ans ne pratiquent pas le golf. Êtes-vous sérieux? À défaut de golf, que diable faites-vous donc? Vous regardez la télé, attendez votre chèque de pensionné, relisez 150 façons délicieuses de servir du SPAM? Comme le chante Neil Young (né le 12 novembre 1945), mieux vaut brûler la chandelle par les deux bouts que de s’éteindre… Et le golf vous empêchera très certainement de vous éteindre. En voici des exemples :

Fait no 1 : Le taux de mortalité des golfeurs est de 40% plus bas que pour les non-golfeurs du même âge, du même sexe et du même statut socioéconomique, selon une étude réalisée auprès de 300 000 golfeurs par le Karolinska Institutet suédois. Cela signifie qu’un adepte du golf gagne cinq années en espérance de vie.

Cela devrait suffire à vous convaincre mais, attention, il y a mieux encore!

Fait no 2 : Une partie de 18 trous à pied équivaut grosso modo à une marche de huit kilomètres. Le seul fait de fouler le terrain sur 18 trous peut faire baisser la glycémie jusqu’à concurrence de 30% chez les aînés et contribue à maintenir le poids. Marcher et transporter ses bâtons sur 18 trous brûle environ 2 000 calories, mais cela n’est pas toujours possible ni souhaitable, surtout chez les aînés. Si les chariots font l’affaire de certains, un nombre croissant de golfeurs de tous âges adoptent  les chariots électriques, constate Joseph McLuckie, distributeur au Canada de Stewart Golf Carts and Motocaddy, un chef de file mondial dans son domaine. « Le chariot électrique présente tous les avantages de la marche sans la dépense d’énergie supplémentaire que requièrent le sac en bandoulière ou le chariot conventionnel ». Et McLuckie de poursuivre : « Cela ne signifie pas que vous êtes un vieillard. Ce sont des appareils de pointe. Par exemple, celui que j’utilise me suit sur le parcours. » Il fait allusion au très sophistiqué X9 Follow de Stewart qui, grâce à la technologie Bluetooth, suit le golfeur de quelques pas, emprunte exactement le même rythme de marche que lui et s’arrête et repart en même temps que lui. Bien que le X9 soit dispendieux, McLuckie souligne que des modèles Motocaddy sont offerts à partir de 700$, soit environ le tarif saisonnier d’une location de voiturette dans plusieurs clubs. Montant qui est vite égalé par la location d’une voiturette à la partie. Morale de l’histoire : le golf peut vous faire épargner des sous tout en prolongeant vos jours. Pas mal, non?

Fait no 3 : Votre facteur de handicap ne doit pas forcément augmenter avec le nombre de vos années. Selon David Marshall, Directeur des comptes nationaux pour PING Canada, plus un golfeur est âgé, plus il est important de bien faire ajuster ses bâtons. Avec une vitesse d’élan et une souplesse moindres, peut-être jouerez-vous mieux avec des tiges plus flexibles et plus longues, des hybrides ou des bois d’allée avec un angle de face plus prononcé et des couvre-manches avec un diamètre plus grand. « Mon père, un retraité, avait une tendinite et, quand il jouait au golf, il prenait des analgésiques et portait un appareil orthopédique au bras, note Marshall. Quand il a opté pour des tiges en graphite plutôt qu’en acier, la tendinite a disparu. Maintenant, il joue pratiquement tous les jours. Finis les analgésiques et l’appareil orthopédique. » Aussi, oubliez votre amour-propre et jouez à partir de tertres plus avancés. Vos chances de réussir normales et oiselets en seront augmentées et votre expérience golfique sera dans l’ensemble plus satisfaisante.

Fait no 4 : Les golfeurs aînés tendent à avoir un meilleur équilibre et une plus grande confiance en soi que leurs pairs non-golfeurs. De plus, avec un peu d’aide, ils peuvent obtenir d’autres d’avantages pour leur santé. Heather Tennant, de Therapeutic Mobility (Barrie, ON), a obtenu son certificat de FITforeGOLF, un programme mis au point en 1996 par des spécialistes canadiens de la médecine et des membres de la PGA du Canada. « Ce programme vise à modifier l’élan à fur et à mesure des années, dit-elle. Nous examinons entre autres la mobilité, la posture, la force, l’équilibre et la nutrition du golfeur pour développer un plan personnalisé à son intention. » Si vous n’avez pas la forme ou que vous souffrez d’une blessure ou d’une autre affection, due à l’âge ou non, et que votre golf en subit les contrecoups, les spécialistes de FITforeGOLF peuvent vous donner un coup de main.

Fait no 5 : Sur le plan social, le golf contribue à forger et maintenir des amitiés, ce qui, en retour, peut aiguiser l’acuité mentale et le bien-être, ainsi que le bonheur général. Un cerveau sain est tout aussi important qu’un corps sain. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit.

Fait no  6 : On raconte souvent que les activités les plus populaires pour les aînés sont le jardinage, l’observation des oiseaux, la marche, etc., toutes choses qui, en passant, m’ennuient au plus haut point. Et puis, que diable! Le golf combine toutes ces activités tout en étant beaucoup plus amusant.

Merci d’avoir lu tout ceci. Bien sûr, vous auriez pu me croire sur parole après les deux premiers paragraphes et filer directement au parcours. Mais mieux vaut tard que jamais!

(NOTA : La plupart des données relatives à la santé sont tirées d’une étude commandée par la World Golf Foundation et Golf 20/20. Golf Canada m’a fourni les statistiques démographiques. Vous pouvez vous familiariser avec les chariots électriques Stewart and Motocaddy à www.jpsmgolf.com et avec FITforeGOLF à www.fitforegolf.com.)