Dans sa parution de décembre, la rédaction y va d’une très intéressante analyse des étoiles dans le sport malgré une technique non-conventionnelle.
Du nombre il y a Scottie Scheffler.
Or, c’est à l’expertise de Claude Brousseau que SI a fait appel pour décortiquer la façon inhabituelle de faire de l’incontesté numéro un mondial.
Évidemment, le choix réjouit plus qu’il surprend.
Primo, Claude Brosseau est un pro émérite de l’Académie Wailea, à Maui, à Hawaii, où il multiplie les prix de compétence. Deuxio, il y est également membre de panels d’experts professionnels du magazine, de même que de ceux de Golf Channel et Golf Digest.
« Je suis humblement fier d’être publié », commente-t-il.
Aloha, donc, et voici maintenant les nouvelles strictement québécoises.
FIN DE SEMAINE À OUBLIER DÉFINITIVEMENT
Disons que c’est le genre de nouvelle vraiment de trop.
Vendredi soir et dans la nuit de samedi, un incendie a ravagé le Complexe hôtelier du Lac Carling, dans les Basses-Laurentides.
Encore faudra-t-il attendre les expertises, mais c’est majeur.
Pour donner une idée, les services des incendies de cinq différentes localités ont été sollicités.
Maire de Greneville-sur-la-Rouge, Tom Arnold a évoqué la destruction jusqu’à 50%.
« Mes pensées sont bien sûr avec mon père [Luc] et l’équipe. Il y a consacré dix ans », est le message du fils, Tristan- Anthony Dupont-Hébert, via les réseaux sociaux.
Des gens étaient sur place et ont pu être évacués. Le site était sur le marché de vente.
PÈLERINAGES EN FAMILLE
Décidément, cet automne est celui des voyages chez les membres du Panthéon au Québec.
En plus de Rémi Bouchard et de son fils, Mathieu, de retour de Pebble Beach et autres endroits mythiques de ce paradis californien, Duke Doucet a également vécu en famille l’expérience de l’Écosse, notamment St. Andrews, bien sûr.
Ils étaient six du clan Doucet au berceau du golf.
LES GAGNANTS 2024 SONT…
Dans la catégorie « À surveiller » cette semaine, place au congrès de l’Association des clubs de golf du Québec. L’Auberge Godefroy, à Bécancour, en est l’hôte.
L’évènement Méritas Hektars est au programme, jeudi.
« Il s’agit plus que d’un trophée. Le Méritas exprime la gratitude et la reconnaissance pour les efforts et les réussites exceptionnels », dixit l’organisme présidé par Martin Ducharme.
Bien sûr qu’on suivra avec la mise en ligne des lauréats à la prochaine chronique.
« FORE »… EN RETARD!
Entendu à la radio la semaine passée, l’annonce, enfin, de l’ouverture des quatre voies du pont Jacques-Bizard.
C’est juste un gros mois et demi de retard après le chaos de la circulation pendant la Coupe des Présidents.
GOLF CANADA CONFIRME
Il s’agit du retour de Benoît Lemieux au sein du personnel des entraîneurs nationaux.
Le mois dernier, il menait le Boomerang du collège André-Laurendeau au Championnat canadien de la catégorie.
Le Québec a la responsabilité de faire un dossier prioritaire, soit celui du développement des talents.
RAPPEL IMPORTANT
Aussi chez Golf Canada, le concours aux prix communautaires Lorie Kane se poursuit jusqu’au 6 décembre pour les mises en candidatures dans les deux catégories de 19 ans et plus et 19 ans et moins.
Des prix de 5000$ sont offerts aux vainqueurs par la Fondation avec toutes les informations sur le site officiel.
NOMINATION
Oubliez le mot retraite pour Bob Mailloux. Il s’ajoute officiellement à l’équipe du club Glendale, où il rejoint Daniel Paquin et Bernard St-Germain pour bonifier le site des Basses-Laurentides comptant deux 18 trous.
Il possède le bagage de connaissances. Triple titulaire provincial chez les amateurs, il a toujours eu un intérêt sur les méthodes de bonifier la qualité.
EMPLOIS AU PLURIEL
Pas un, mais deux postes sont à pourvoir. La PGA du Québec est à la recherche d’une personne aux communications et activités des membres, tandis que Royal Montréal est en quête d’un adjoint-pro.
Dur à battre Royal Montréal comme bureau, n’est-ce pas!
MALCHANCE À UN MAUVAIS MOMENT
Martin Plante méritait mieux, la semaine dernière, aux qualifications de la série des Champions à Valrico, en Floride.
Le professionnel du club Balmoral a été contraint de se retirer de la quatrième ronde après 75, 74 et 73.
Dommage!
Il avait connu une excellente saison sur la scène provinciale.
GOLFEZ (ENCORE ICI)
Pour terminer, sachez qu’il n’y a pas qu’à Golf Channel où ça se joue.
Météo vérifiée, Jean Morin, pro et proprio du club Les Légendes, à Saint-Jean-sur-Richelieu, annonce la poursuite des activités jusqu’au vendredi.
« Le gazon est comme en été », affirme-t-il.
Les golfeuses et golfeurs du Canada ont fait preuve de niveaux exceptionnels d’habileté et de précision sur les circuits cette année. Pour célébrer leurs remarquables accomplissements, voici la liste des trous d’un coup réalisés par des joueurs canadiens lors des tournois de la saison.
Alena Sharp
- 18 juillet 2024
- Dana Open
- Highland Meadows Golf Club, Sylvania, OH
- Ronde 1, trou no 14
Alena Sharp à propos de son trou d’un coup :
« J’étais à 165 verges. J’ai utilisé un fer 6. La balle a atterri sur le devant du vert et a roulé dans la coupe. »
Maddie Szeryk
- 17 août 2024
- Wildhorse Ladies Golf Classic
- Wildhorse Golf Course, Pendleton, OR
- Ronde 2, trou no 4
Sarah-Eve Rheaume
- 14 juin 2024
- Tournoi sur invitation Peleton Glencoe
- The Glencoe Golf & Country Club, Calgary, AB
- Ronde 1, trou no 13
Sarah-Ève Rhéaume à propos de son trou d’un coup :
« Sur le 13e trou du parcours Forest, à partir du tertre avancé à 101 verges, j’ai frappé à 54 degrés. La balle a atterri de 6 à 8 pieds derrière la coupe, un peu à gauche, et a rebondi sur la pente pour venir frapper la tige du fanion et tomber dans le trou. Un moment agréable dans une journée de golf difficile pour moi. Mon premier trou d’un coup en tournoi, mon deuxième à vie, mais c’était la première fois que je voyais ma balle entrer dans le trou, parce qu’à mon premier as, c’était sur une normale 3 en haut d’une pente. »
Joey Savoie
- PGA TOUR des Amériques
- 27 juillet 2024
- Omnium des Commissionnaires d’Ottawa
- Eagle Creek Golf Club – Ottawa, ON.
- Ronde 3, trou no 15
Joey Savoie à propos de son trou d’un coup :
« Je venais juste de faire un oiselet en troisième ronde à Ottawa et j’arrivais au 15e trou. Jusque-là, ma journée n’avait pas été remarquable. J’étais dos au vent avec le trou devant moi, à 186 verges, et j’ai pris mon fer 7. J’ai décidé de frapper aux trois-quarts de la distance et, dès que la balle s’est envolée, elle s’est dirigée droit vers le trou. Alors que je la fixais, mon partenaire de jeu Alex Weiss a dit “fais-le”. La balle est tombée un mètre devant le fanion et a roulé dans le trou. Je regardais le vert et j’ai vu la balle disparaître et un bénévole, derrière le vert, a levé les bras en l’air. Je me suis retourné vers Alex en lançant mon fer 7 de joie. On s’est claqué les mains en riant et j’ai continué à claquer les mains de mon cadet, de mes amis et des spectateurs autour du tertre! Ç’a transformé ma journée et lancé ma séquence de 98 trous sans bogey. »
Chris Crisologo
- PGA TOUR des Amériques
- 15 août 2024
- Omnium Elk Ridge de Saskatchewan
- Elk Ridge Resort
- Ronde 1, trou no 17
Chris Crisologo on his hole-in-one:
« 134 verges, 56 degrés. C’était sous le vent et en descendant. La balle a frappé la pente derrière le vert et a pivoté pour revenir dans le trou. »
À part les commandites personnelles, la réponse des bourses au golf olympique est simple: ce n’est rien !
Les seuls « cadeaux », qui n’en sont pas en réalité parce que les meilleurs joueurs possèdent déjà ces privilèges, sont des invitations aux quatre tournois majeurs l’an prochain, au Championnat TPC et Sentry, ainsi que des points au classement pour le gagnant en plus de sa médaille d’or.
Aux États-Unis, le Comité olympique décerne des bonis, mais ce sont des « peanuts » (37 000$) pour les multimillionnaires de la petite balle blanche pour une médaille d’or.
LA FIERTÉ AVANT LES BIDOUS
Cela dit, il fallait voir l’émotion qui a envahi littéralement le recordman (62 en conclusion) et médaillé d’or, Scottie Scheffler, sur le podium.
« Représenter son pays est très spécial », déclare le double titulaire du Masters.
Merci de rappeler que dans le sport, il n’existe pas que des professionnels qui respirent que pour l’argent.
TRANSFERT DE SPORT
Maintenant que la gymnastique est terminée à Paris, c’est Jean St-Onge qui passe à la description du golf féminin, à compter de jeudi.
ICI POUR APPRENDRE
Ajoutez le nom de Keegan Bradley en séjour à Montréal, à la fin septembre, pour la Coupe des Présidents.
Sa nomination dans le rôle d’adjoint au capitaine, Jim Furyk, lui permettra d’acquérir l’expérience qu’il ne possède pas pour son capitanat de la Coupe Ryder, l’an prochain.
BIRDIE!
Le prix de la semaine va à Marc Hurtubise suite à son titre, la semaine dernière, de champion canadien de la PGA, catégorie « super sénior », sur son parcours Vieux Village, à Bromont, où il y est le pro et co-proprio.
Déjà qu’il est compliqué l’emporter au niveau national, le mérite est d’autant plus amplifié avec toutes les distractions d’organisation qui viennent avec le rôle d’hôte.
DES NOUVELLES DE DRUMMOND
En province, l’Express nous apprend que le club Drummondville a obtenu le feu vert pour entreprendre son investissement estimé à 60 millions $, pour le moment.
Propriétaire du site, Soprema devait d’abord recevoir les autorisations du Ministère de l’Environnement, ce qui est plus complexe en zone humide.
En plus du parcours qui sera refait et reconfiguré du 1er au 18e trou, un hôtel ultra-moderne sera érigé.
L’architecture du volet golf a été confiée à nul autre qu’à la légende, Jack Nicklaus, et à l’équipe de sa firme.
À l’agenda à venir, il y aura, en septembre, la décontamination du pavillon, avant de le raser. À l’extérieur, ce sera, une opération simultanée de déboisement et de reboisement.
Tout en félicitant le journaliste Louis-Philippe Samson pour le bon travail, c’est pour se garder à la page qu’il faut encourager nos médias en région.
LES GAGNANTS ET PERDANTS DE LA TÉLÉ
Maintenant que l’année du Grand Chelem est terminée, sachez que le Championnat de la PGA et l’Omnium des États-Unis ont été en gain d’audience, mais que des institutions comme le Masters et l’Open (britannique) ont fini en baisse.
Faudrait-il y voir l’effet « Bryson DeChambeau », dans l’ordre deuxième et premier lors des deux évènements avec un pointage positif?
CÉRÉMONIE COMMÉMORATIVE
La famille et les amis rendront un dernier hommage à Neil Haworth le 23 août, dès 15h, au club Saint-Raphaël, où il y a dessiné le deuxième parcours de championnat.
Notre plus international architecte de golf au Québec est décédé le 17 juin dernier au trop jeune âge de 63 ans.
Lors du « boom » du golf en Chine, sa compagnie avec l’Australien Robin Nelson y a aménagé jusqu’à 10% des parcours, dit-on, ce qui installe donc Neil Haworth sur la courte liste des candidats du Panthéon québécois.
ÇA SENT LA COUPE!
L’été file beaucoup trop vite. Le Championnat Wyndham cette semaine, dans le sauna de Greensboro, en Caroline du Nord, est le dernier tournoi au calendrier régulier de la PGA avant les éliminatoires de la Coupe FedEx.
LE SPORT D’UNE VIE
L’une de mes favorites pour son enthousiasme lors de mon été à la LPGA en compagnie de Jocelyne (Bourassa), JoAnne Carner, 43 fois titulaire à la LPGA, est toujours aussi unique.
À l’Omnium des États-Unis, chez les séniors, la semaine passée, elle a joué 85 et 80.
Il faut savoir que la dame à 85 ans.
Au 18e, un spectateur lui a crié ‘Belle drive!’
« Un gros merci et après, je me dirige directement au bar », a été sa réplique avec son paquet de cigarettes jamais très loin.
Dans une situation de grand suspens étirée au possible au club Rivermead, site de présentation, à Gatineau, de la deuxième des trois étapes de la Triple Couronne, ce n’est rien de moins que six trous éliminatoires additionnels que le joueur local, Laurier Perrault, a dû disputer devant Romi Dilawri, du parcours voisin Royal Ottawa, pour les grands honneurs.
Les deux finalistes avaient préalablement complété le jeu régulier une bonne grosse heure et demie avant avec des cumulatifs identiques de 139, cinq sous la normale.
Émile Lebrun, un junior de Laval-sur-le-Lac, a manqué la prolongation par un seul coup après 67, lors du jour deux, et un combiné de 144. Il a préféré les rangs amateurs au Championnat provincial chez les juniors, à Montcalm, qui se déroulait en même temps.
LA LOI DU NOMBRE
Auteur de cartes de 69 et 70, Perrault a su profiter de sa deuxième chance.
Il avait été victime d’un double boguey au 18e trou pour provoquer le surtemps.
QUELLE REMONTÉE!
Du côté de Dilawri, celui-ci était en feu avec son 65, la meilleure ronde de l’ensemble du Tunis, pour racheter son 74 en ouverture, ce qui lui a permis de remonter de 35 places au classement et de quasi gagner.
LA SUITE VIENDRA VITE
À compter de lundi, place au Championnat du Québec à Milby, dans les Cantons-de-l’Est, pour le 60e anniversaire de l’endroit.
Sans conteste l’architecte de golf québécois et probablement canadien, aussi, à la carrière au rayonnement le plus international, Neil Haworth n’est plus.
Le gentil et très talentueux géant est décédé beaucoup trop jeune, avant la soixantaine, a-t-on la tristesse de vous apprendre.
Il a été victime d’un cancer du pancréas.
En plus de nombreux prix de reconnaissance, sa créativité a valu à sa firme, Nelson & Haworth, au moins 10% de l’ensemble des contrats pour dessiner et aménager les parcours de Chine.
« Neil était un artiste de grand talent », raconte Patrice Forcier, qui a fait équipe avec le disparu pour des ouvrages.
MONSIEUR GOLF EN ASIE
Une des multiples conceptions de Neil Haworth, Shenzhen, a été hôte de la PGA. Une année, le vainqueur avait été Rory McIlroy. Sheshan s’avère un autre endroit primé parmi ses réalisations.
Il a passé une très large partie de sa très intéressante carrière à succès en Asie en raison des demandes.
Sa firme a des bureaux à Hong Kong, en Australie et au Canada.
Le Japon, Singapour, la Thaïlande, la Malaisie, la Corée du Sud et le Vietnam, pour ne nommer que ces autres pays asiatiques, portent la signature de Neil Haworth, en ajoutant ailleurs l’Indonésie, l’Australie, le Pakistan, le Maroc, les Pays-Bas et la France.
Au Québec, il a créé Saint-Raphaël et refait en entier le parcours de Rouville de La Vallée du Richelieu.
Il a été l’élève de Graham Cooke, ce qui accroît son implication, notamment au Cerf.
Malgré tous les succès planétaires, il n’a jamais oublié Saint-Hyacinthe, où il a appris son golf chez les juniors avant d’y devenir champion du club.
Il voyageait via le transport en commun et son premier emploi avait été à la boutique du pro Jean Giroux.
Il était de retour au bercail, ces récentes années, pour moderniser l’endroit avec grande générosité, soit en formule « Pro Bono » pour le bien commun.
Malgré la renommée, il a toujours été d’une grande humilité, laissant parler son talent.
« Un véritable bon gars dans toute la force de l’expression », affirme Luc Lalonde, un proche avec Mario Loiselle, Mike Desautels et Marc Giroux.
TRÈS BON AU JEU AUSSI
On vous partage une information très privilégiée à l’effet que son nom appartenait déjà à la courte liste des candidats au Panthéon de Golf Québec.
Nos condoléances à son épouse, Masha, une ex-olympienne pour la Russie, ses deux filles, Vivienne et Sophia, et aux très nombreux amis de partout de Neil Haworth.
La remise du Prix Pierre-Nadon à Debbie Savoy-Morel, la fin de semaine dernière, à l’occasion de l’Assemblée annuelle de Golf Québec, en révèle long sur les valeurs de la golfeuse émérite.
À l’origine, le plan était de procéder à la présentation au club Ki-8-Eb, l’été prochain, avec le retour de la Coupe provinciale nommée à son honneur. En plus, Trois-Rivières, c’est aussi sa maison et celle de Denis (Morel), eux qui ont toujours leur résidence à cet endroit depuis 25 ans… en plus du Mirage, où le compteur continue de tourner.
Sachez que l’idée du Ki-8-Eb n’a pas duré dix secondes en étirant le temps.
« Je suis très fière de recevoir cette reconnaissance du comité du Prix Pierre-Nadon, mais vous savez comment c’est… La Coupe est celle des joueuses. La dernière chose que je veux est d’attirer la moindre attention avec mes affaires parce que toute la place, c’est elles qui la méritent », explique-t-elle en affichant sa bienveillance et son altruisme que la société n’a surtout pas en surplus ces temps-ci.
RETOUR DE L’ASCENSEUR
« C’est également un honneur de me retrouver dans le même groupe qu’Adrien Bigras, Diane Dunlop, André Maltais et tous les autres lauréats », mentionne Debbie.
Pierre Nadon a été un journaliste de golf très respecté et apprécié et depuis son décès, ses collègues, de concert avec Golf Québec, commémorent sa mémoire en célébrant une personne ayant toujours accompli davantage pour l’avancement de son sport.
En rappelant qu’une « petite fille » (13 ans) a commencé le golf dans une « petite ville » (La Tuque), et cela, sur un « petit terrain » (neuf trous), avec un pro (Jean-Marie Laforge) qui a permis de croire à l’accomplissement des plus grands rêves, elle y est allée de son appréciation envers la famille élargie rassemblant les organismes et leurs bénévoles, de même, bien sûr, que des parents qui ont choisi le golf pour le développement des enfants.
« Cette tribune publique que m’offre le Prix Pierre-Nadon me permet de témoigner, à mon tour, de ma reconnaissance. C’est comme un retour de l’ascenseur à ma façon. L’occasion est trop belle. Le soutien des gens autour a été absolument marquant. Je tiens à leur dire merci, à toutes et à tous, incluant les bénévoles, d’avoir fait une différence dans mon parcours », déclare-t-elle.
Pas de soucis. C’est déjà fait, Madame Morel!
Nous sommes fiers d’annoncer que les nominations pour les Prix national des établissements pour le golf junior sont maintenant ouvertes !
Ce programme de prix a été créé dans le but de célébrer et de reconnaître les établissements qui apportent une contribution exceptionnelle au golf junior dans leur communauté. Nous espérons que ces prix mettront en lumière le soutien extraordinaire apporté par ces établissements au golf junior et qu’ils constitueront un exemple positif à suivre.
Il y a 6 catégories de prix à considérer en 2023 :
Prix Accès au golf junior
Récompense une installation qui offre un accès et des possibilités d’adhésion exceptionnels aux jeunes golfeurs. Une attention particulière est accordée aux installations ayant de solides programmes juniors qui ne sont pas parrainés par la famille et aux installations ayant des programmes de collecte de fonds pour aider les jeunes athlètes à participer aux compétitions provinciales, nationales et internationales.
Gagnant 2022: Sawmill Golf Club
Programme junior compétitif de l’année
Récompense une installation ou un programme d’académie de golf dont un grand nombre d’athlètes juniors concourent dans le cadre de championnats provinciaux et nationaux où ils obtiennent d’excellents résultats.
Gagnant 2022 : Académie de Golf Fred Colgan
Programme junior de base de l’année
Récompense une installation ou un programme d’académie de golf qui excelle à créer de nouveaux golfeurs juniors grâce à sa programmation locale.
Gagnant 2022 : Blomidon Golf and Country Club
Hôte de tournoi de l’année
Récompense une installation qui redonne au golf junior en saisissant avec enthousiasme l’occasion d’accueillir des compétitions de golf junior. L’établissement offre une excellente expérience de tournoi aux jeunes joueurs et implique la communauté locale en recrutant des bénévoles et en soutenant la collecte de fonds.
Gagnant 2022 : Royal Regina Golf Club
Site de l’année du programme First Tee – Premier départ
Récompense un site de programme First Tee – Premier départ présentant un excellent taux d’inscriptions aux programmes First Tee – Premier départ et ayant un impact important sur l’augmentation de la participation des jeunes au sein de sa communauté.
Gagnant 2022 : Club de Golf Municipal Dallaire
Site de l’année du programme Youth on Course – Juniors en action
Récompense l’établissement qui offre le plus grand nombre de droits de jeu subventionnés Youth on Course – Juniors en action aux golfeurs juniors pendant l’année civile.
Gagnant 2022 : Shaganappi Point Golf Course
les prix nationaux des établissements de golf junior
Les mises en candidature prendront fin le lundi 16 octobre, et nous annoncerons les lauréats de 2023 lors de l’AGA de Golf Canada au début de 2024.
Si vous avez des questions concernant les prix ou le processus de mise en candidature, n’hésitez pas à envoyer un courriel à NFAJG@golfcanada.ca.
Comme il l’a fait avec tant d’implication pendant l’ensemble de sa carrière de 31 ans au golf, notamment à titre de directeur du rayonnement de Golf Canada au Québec, Patrick Rhéaume continue de servir son sport avec la même générosité malgré la retraite inéluctable suite à la pire des nouvelles.
Son départ est non seulement obligatoire, mais drastiquement sans appel. Il faut savoir qu’il est diagnostiqué de la sclérose latérale amyotrophique, plus communément identifiée comme la « SLA » ou la maladie de Lou Gehrig.
Un immense coup dur pour lui, sa famille et ses nombreux amis.
AUSSI ENSEIGNANT ÉMÉRITE… DE LA VIE
Avant Golf Canada, Patrick Rhéaume a été un professionnel-entraîneur émérite extrêmement dévoué et considérablement apprécié à l’Académie Fred Colgan, à Québec.
Deux joueuses de l’organisation ont atteint le niveau de la LPGA après y avoir fait leur apprentissage, soit Anne-Catherine Tanguay et Sara-Maude Juneau. Sarah-Eve Rhéaume (aucun lien de parenté) devrait suivre avant longtemps.
Chez les amateurs et les juniors masculins devenus champions du Québec, il faut mentionner Keven Fortin-Simard et Charles Côté, à l’instar de la légion de membres du Rouge et Or.
Au plan canadien, il faut ajouter Étienne Papineau et Jean-Philippe Parr, champion junior au pays en 2012 et 2022.
Gagnant du PGA TOUR Canada et nouveau membre de la série Korn Ferry, Papineau est immensément reconnaissant envers Patrick Rhéaume pour son golf et plus encore.
« Patrick a contribué à ce que je devienne, à la fois, le meilleur joueur et aussi une meilleure personne », commente Papineau.
SERVIR… AUTREMENT
Il faut savoir que, lundi, il y a un rendez-vous très spécial. C’est la journée bénéfice Golf Québec à Royal Québec. Un hommage à Patrick Rhéaume est au programme. Voulant laisser un héritage à son sport, un Fonds portant son nom a été créé, comme quoi il continue de donner au sport autrement, mais toujours aussi efficacement.
Merci beaucoup pour l’exemple de courage, de force de caractère et de résilience !
Ciel que le temps file vite trop vite! Cette semaine marque déjà le 50e anniversaire de l’aussi historique qu’acclamée victoire de Jocelyne Bourassa à La Canadienne.
C’était le 18 juin 1973 que notre regrettée Jocelyne, décédée le 4 août 2021 à 74 ans, l’avait emporté ici, devant son monde au club municipal de Montréal.
Pour les mordus d’éphémérides, c’était cinq ans avant que feu Gilles Villeneuve, un autre de nos plus illustres, en fasse autant au Grand-Prix sur le circuit qui porte dorénavant son nom.
MEILLEUR QU’AU CINÉMA
La mémoire collective se souvient toujours de « leur » Jocelyne. Je le sais parce que vous m’en parlez lorsqu’on se croise.
Quelle performance, alors qu’elle avait coiffé au fil les deux reines de la LPGA, soit Judy Rankin et Sandra Haynie, lesquelles étaient numéros un et deux selon les semaines !
Quel suspense, aussi, puisqu’une prolongation de trois trous avait été nécessaire pour montrer le cran de Jocelyne dans une situation de grand stress.
Croyez-le lorsque vous entendrez que le cinéma n’aurait pas pu faire mieux tellement c’était… parfait comme scénario.
Et quelle fête, aussi, après que les gens sur place ayant pris congé (la durée avait été allongée au lundi en raison des ondées de la veille) s’embrassaient. Les automobiles circulant dans le secteur klaxonnaient tellement la fierté était contagieuse.
UN LEGS GÉNÉRAL
Jocelyne Bourassa mérite très certainement d’être célébrée un demi-siècle plus tard, à la fois par son sport ainsi que par la famille élargie du sport.
En cette semaine de la Fête nationale (coïncidence, le spectacle a lieu à l’ancien golf municipal devenu le parc Maisonneuve), l’occasion est trop belle pour ne pas rappeler son immense legs au sport féminin québécois.
Après que Jocelyne ait été la première à percer et à gagner au plus haut niveau international, Jacqueline Gareau et les trois Sylvie, Daigle, Bernier et Fréchette, ont suivi, tout comme Myriam Bédard. Mélanie Turgeon, les sœurs Dufour-Lapointe et compagnie ont poursuivi la réussite en devenant des championnes du monde ou olympiques, et parfois même les deux.
Le 50e anniversaire devrait être grand public. Golf Québec a accepté la suggestion d’un hommage posthume. Sachez que le dossier progresse. Les démarches du directeur général, Jean-Pierre Beaulieu, sont maintenant à l’étape de Patrimoine Montréal.
LA GRANDE QUESTION EST…
Parle, parle, jase, jase, voici LA question : Gilles Villeneuve a son circuit à l’Île Notre-Dame, ce qui est tout à fait justifié. Pourquoi pas, maintenant, donner le nom de Jocelyne Bourassa au Centre de golf de la ville de Montréal, justement situé sur le site de l’ancien municipal?
PRÉCISION DE L’AUTEUR
Vrai que mon amie Jocelyne Bourassa m’avait fait cadeau de cet immense privilège d’agir dans le rôle de son cadet à La Canadienne, et je ne la remercierai jamais assez, incluant dans son au-delà, d’avoir fait de moi un témoin de première ligne de l’une des plus grandes pages d’histoire du golf et du sport. Sachez toutefois que j’ai aussi été journaliste pour plusieurs sports variés, incluant les Olympiques pendant bientôt 50 ans, ce qui apporte une valeur ajoutée aux propos ci-dessus.
Du mouvement va officiellement survenir dans la présentation du golf à la télévision québécoise.
C’est déjà fait en coulisses.
Daniel Melançon ne sera plus au micro et la caméra lors du retour du magazine spécialisé à TVA Sports après 13 ans.
L’annonce est par l’animateur sur Facebook en même temps avec les Productions Charade.
Melançon y écrit : « Treize belles années. C’est ma décision. Le temps est venu de passer à un nouveau chapitre. Merci aux Productions Charade, Sonia et Pierre. »
Confirmant l’info à leur façon, Productions Charade font appel au grand public. On demande des suggestions pour la succession au retour des émissions prévu à compter du 2 juillet.
AVEZ-VOUS DES SUGGESTIONS?
Descripteur LIV à TVA, Maxime Lalonde est pourtant proche, et non, Michel Lacroix n’est pas agent libre avec la PGA et au 19e à RDS qui vont les deux très bien, merci.
Excellente golfeur, Daniel Melançon n’a rien divulgué encore concernant ses plans. D’après ses récents propos Facebook, il semble impliqué en ce moment auprès du Salon de la motricité électrique à Montréal.
À suivre donc.